lJO
MAT
-+
poiots, dont les deux tiers foot
20
pouces 8 lignes
10
points .
Connoi!fanc le plus grand
&
le plus petit diametre,
00
aurz les diametres rpoyens en opérant comme pour
le grand
mát.
Mais plufieurs conflruéle.urs
trouvant que par cette
méthode le
mdt
de mifaine dl trop foible' re· cqnten–
tellt de faire ron diametre de
2
pquces plus petit que
celui du grand
mát.
'
On
aur~
la place du
mát
d'artimon, en porrar¡t depuis
la
per?endtcu!~tre
de la rablure
<!•
Pétambot en avant , les
T
de la plus grande largeur du vai!feau fur la ligne du
premier pont, ayant foin de mettre
Con
ép~i!feur
en aYant.
Le
mát
d'artimon a fa
carlin~ue
ou fon pié
tür le
premier pont,
&
il
finit vis-a-vis la grande hune : li l'ou
óte
dt¡ grar¡d
mát
fa
p~rtie
qui efl daos 13 calle
&
fon
thon, ou aura done la longueur du
mál
d'~rtimon.
C:lrand
mát,
IOf
piés, dom il faut 6ter le thon
&
le
creux, 32 "piés 8 pouce• .
Longueur du
mát,
d'artimon, 72 piés 4 pouccs. Le
_graqd
dia metr~
dt¡
"?áf
~'arti¡non
efl a'! nivcau d'! fecol)d
¡>ont ,
¡¡•
a autant de pouces que le
~
de fa
longueur
3
a de piés.
L ongueur du
mát
d'artimon,
71.
pi~s
1
pouces ;
le
tiers, 24 pic!s
1
pouce 4 ligoes.
f"infi le diametre de ce
mát
aura 24 pouces t ligne 4
po:ms .
L e petit diametre a Jcs2...du grand, 16 pouces IORoints2...
3
3 .
Les di:metres moyens comme daos les précédetis,
ou bien les diametres du
mát
d'artimoo, font les _.:._ de
3
celui du grand
mát .
. La carlingue ou le coullin du
mát
de beaupré
1
efl au
prcmier ponr; il efl pllcé
a
trois ou quane
pouce~
du
-..,,;, de mifaine. Ainfi le pié du
mát
de beaupré cfl fou-
-vent
tres-peu élqigné" du
mát
de mifaine; il porte fur
)In couffin de
2f
a
26 pouces de haut; fa poime,
~
3f
llegrés ou a"pcu-pres ,
1
paffe fous le bao qui fert de feuil s
aux portes de proue,
&
va pa!fcr
~
ui1 ponce
&
de mi ou
deux pouces du bout de J'étrave.
a
laquelle ¡¡ ne doit
jarnais toucher ; de peur que dans les mouvemens de tan–
gage,
i1
n'ébranlh cette piece fur Jaquelle toutes les por–
ties de l'avant font a!femblées .
· Néanmoins il
y
en a qui font porter le beaupré fur
la colltre-étrave
&
fur la moitié de l'étrave en-dedans;
l'.amre moitié en-dehnrs ne touche a rien,
y
ayaot ordi–
nairemetn un pouce ou un pouce
&
demi de jour entre le
bout extéri<ur de l'éuave
&
le beaupré . On obfervera
que
1~
pié du bcaupré a uno dent, pour J'empecher de
tomber de delrus fon couffin.
·
L a long'!eur du bcaupré efl égale
a
une fois
&
demie
le maitre bau.
L ongucu r du maitre bau, 42 piés.
Longneur du beaupré;
63
piés.
Son grand diametre fe mefure vis-a-vis le bout de J'é–
trave;
&
FOUr l'•voir , on prend une ruoyenne propor–
tionnelle en.tre le grand diametre du grand
mát,
&
le
diametre du
mát
de mifaine.
' L e petit di•metre e!l é¡lal a demi du grand .
Diametre du grand
mnt,
3f
pouces.
.
Diamctre du
m át
de mifainc,
3
t pouces une ligne
quatre points.
Le total de ces deux dl
66
pouces une Jigne quatrc
poims; done le gra nd diametre du beaupré e(l 33 pou–
ces
&
huir points;
&
le diametre du petit bau, 16 pouces
6 ligues 4 points .
MAT
li'rm
brin,
(Ma~in•.)
c'efl un
mát
fait d'un
feul arbre . L e be3upre
&
les
m
á
u de hune font d'une
feuk ·piec.e .
M át forcl , mrÍt
qui a fouffert un efto rt
&
qui e(l en
dan¡(er de fe rornpre dans J!endroit ou
i1
efl endommagé.
M át ¡cm<lit!, j rmullt! , r·ulonpl
ou
rmforcl .
Mh for–
tifié par des jumdles ou pieces de bois liées tout au tour
avec des cardes , de di(lance en di(laoce, pour empc!cher
qu'il n!éclate
&
ne rorrtp!!.
MATACA,
(Giog.)
ou M.'I.TANCA, baie fur la
cr..te feptent rionale efe l'lle de Cut)a en .'l.mérique, j!Otre
la baie de la Havaoc
&
le >'Íeux détroit de Bahama. Les
6ottes des gallion<
y
viennent ordinairemem faire de J'eau,
~n
rewurnant en Efpagne.
c·~n
aum la que P ieter fiein
amir al de Hollande les a11aqua en 162 7, les prit,
&
en–
richit fon pays des richefles dom ils étoieot chargés. La
bai~
de
lltJataca
efl
a
14 lieues de la H avane.
Long .
.296.
lot.
lf.
(D.
J.)
. MAT ACON, f. ro . (
Gram. Hifl. na
t . )
efpece de
poifette dont on fait du pain
a
Mada&afcar.
M
1-A_
T
MATADORS,
f.
m.
(llifl.
,,,o.J.)
c'e(l aiufi que
l'on nommoit
~~~
1714, une
cnmp1~nie
de deni
ceur
hommes que levereut ceu' de Barcdone qui rcfufercnt
opiniatremen¡ de recounottre le roi Philippes V. pour
leer ítmverain : le but de l'établitrement de cene mi li
ce
óu de ces brigaods, étoit de maff.1crer tous ceu¡ de leur;
concitoyens qui fnvorifoieot le parti de ce prince.
.MATADORS,
( j<u)
au ien de quadrille fom les pre–
mlers atnns
de chaqut!
couleur,
camme
l'as de
piqoe
!'as de rreñe
&
le deux de pique nu de treHe en no1r:
&
le
f~pr
de coour e u de carreau en ronge. Quoique
il
propremcnt parler
il
o'y ait que trois
m"eadoh,
on oe
lai rJc pas de donner anffi ce nom
U
IOUteS les triomphes
qui fuivenc fans inccrrupdon ce
tr.ois premiers
matadorJ;
&
Jorfqu'elles leur font joimes ainfi , on les payo cam–
me eux.
MATAFIONS,
f. m .( 11arin<
)cefont despetites
cardes femblables
3
de< aiguillettes, doot on fe fert pour
atracher les moindres pieces.
MATAG ARA,
(
Glog.
)
montagoe d' Afrique •daos
la province de Cntz, an royan me de Fe1.. Cette mmr–
tagoe qui efl rri:s-haute
&
tres-efcarpée, n'cfl éloisnée
de Tczar que
de
deux licues. Des Béréberes d'entre leJ
Z c5netes l'habitent,
&
ne
paien t aucun rribut au roi de
Fe1., ni au
~ouverneu r
de
Te1.ar.Mar mol dit que ces
Bérébercs n
1
ont pu jnmais
~tre foumis par ll force des
arme1.; qu'ils cultivcnt beaucoup de vignes, qu'ils re–
cueillent quantité de blé,
&
nourri!fem force rroupeaux
daos ce11c fl10iltagne.
!1
ne faut pas
la confondre avcc
le mont
Motagara,
qui efl dan< le royaume de Tréme–
cen; cette derniere montagno n'apporte, par
r~ froid~ur
1
que de l'orge
&
des carrogues.
( D . J.)
M ATAGASSE,
(
H í(l.
nat.)
Voyn
PrE GRtECHE.
MATAGESSE ,
(
H i(l.
nat.) Vovn
PrE GRtECHE.
MATA LO NI,
(
Gt!og.)
perite vil!e mnderne dt1
royaumc de Naples, daos la terre de labour, avec titre
de duché. C'efl prefque l'endroit ou étoit
Gnlatia,
co–
lonie de Sy!la fur la voie appienne . Elle efl
a
4 milies
de Caferte ao N .
&
a
8 mil!es d' Averfes .
(D.
J.)
_
MATAMORS,
(Hifl. mod. Econom . )
c'e(l ainfi
que l'on nomme des efpeces de puits ou de cavernes fai–
tes de main d'hommes,
&
taill~es
dans le roe, daos lef–
quelles les habitans de plufieurs comrées de
1'
Afrique
fcrrent leur froment
&
leur orge, comme nous faifons
daos nos greniers _ On affure que les grains fe coofer–
vent plufieurs annéP.s daos ces magalins fouterrains, qui
fon t difpofés de maniere que l'air peut y circuler libre–
mont,
afin de préveoir l'humidité. L'entrée de ces con–
duits c(l étroite, ils vont toujours eo s'élargiifant,
&
ont
quelquefois jnfqu',a so. piés de profondeur. L orfque les
grains font parfaitement fecs, on bouche l'entrée avec
du beis que J'on reconvre de lable.
MATAN,
(Giog.)
utt
MACTAN; ile de l'océau
oriental'
&
!'une des Philippines : les habitans
Ont
re–
coué le joug des
~fpagnols,
&
ont recouvré leqr
li~er
té . Ce fut daos cette lle que Magellan fut
tué
en
1
fOt,
prefque en
y
débarquant.
(D .
J . )
M ATL\NCE, BAtE DE (
Géog.) baia d• M otan¡a;
grande baie de l'ile de Cuba fur la cOte feptentrionale,
a
14 licues
a
l'e(l de la Havane,
&
de la pointe d'lta–
que; aerte baie a
J.
Jieues de large.
lV!otanca
veut dire
t:uri<
,
les Efpagnols ont ·appa–
rcmme~t
dépeuplé les habitans de ces cantons, R•r leurs
ma!facrcs.
(D. '].)
MATAPAN,
PRO~IONTO.rRE
DE
(Giog. )
pro–
montoire de
la
Morée, daos la partie méridionale, en–
tre le go!fé de Cochinchine
a
l'orient,
&
le golfe de
Cotan a J'occideot. De IOUS les promontoires de la Mo–
rée, ce!ni de
Maeapan
avance le plus
d~ns
la llJer. On
l'appelloit aurrefois
promontorium tamorium
;
&
c'efl
d•ns les enrrailles de
ce
promontoire que fe trouve l'en–
trée de Ténare, dont l'ouverture affreufe a dooné Jieu
aux pactes de
dir~
que c'étoit la gueule de l'enfer.
(D.
J.)
MA
Ti\
RA,
f.
m.
(
Com.)
mefure pour les liquides,
dont on 'fe fert en quelques lieux de Barbarie . Le
ma–
tara
de Tripoli e(i de 42 rotolis.
Voy<z
RoTOLI
Di-
Eéi(Jn.
d~
comm.
.
MATARAM, (
Glog.)
empire compofé de plufieurs
provinces, daos la partie orientale de J'lle de Java . Ces
prov ioces font au nombre de dou1.e, gouvernées par des
vice-roí~;
mais ces vice-rois
eux-m~mes
ne
p~roilfent
qu'en poflure de miférables efclaves devam l'empereor,
dont le pouvoir efl abfolu .
Les voyageurs nous difeot que ce pri.oce a un grand
nombre de concoblnes, doot ti efl
talijours accompa–
gné, entouré, fervi
&
gardé. Ce font le1 plus be!les fil–
Ies de fes étars qu'on lui choilit par-tour,
&
autquelles
on appreod
J'exercic~
des armes,
a
c~aoter,
a
dan fer
&
a
jouer des innrumens .
L es