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MAT

Les tournois font a h mode dans l'empire du

Mat<t–

ram;

les plus beaux fe font devant le palais de l'cmpe–

reur,

&

les cavalier; s'y prélement

:l

che val, avcc un

bonnet

a

la javanoife ou bien en forme de turban'

&

une fine toile de coton qui regne autour du cor?S de la

ceimure en-hant, cor de

13

ceioture en bas. ils

Cont

tous

nuds . Si·tót que l'empereur arrive, on regarde auenti–

vement ce qu'il porte fur

la

t~te ;

fi c'cll un turban,

tout le monde en prend un

&

met Con bonnet daos fa

poche;

fi

c'ell un bonnet, cbacun en fait de

m~me .

JI

me femble voir les finges de l'ile de R obinfon Crufoe ,

tamót lans bonnets ,

&

¡amen avcc

des

bounets qu'ils

avoient pris .

(D.

J.)

MATARAM,

(Giog,)

ville d'Afie , autrefois capitale

de l'empire de ce nom,

d~ns

1'11c

de Java . Elle Ceroit

forte par fa lituation

&

les tnontagnes qui l'environnent,

mais elle ell tombéc en ruine , depuis que le liége du

royaume

a

été

t ransfer~

Cur la fin du dernier liecle a

Cartafonra.

Lo11;r.

t

19.

lat. mlrid.

fi·

( D. ] .

)

MATARO, (

Glog. )

perite ville d'Efpagne , dans la

Catalogne, remarqnable par fes verreries; elle ell Cur la

Méditerranée,

a

14 licues S. O . de Gironnc,

6

Iieues

N .

E . de BMcelonne .

L ong

20.

1o. lat,

41.

31.

(D. ].)

MATASSJ': , f. f.

foi~s

en pelotes,

&

nou

fil~es. ll

fe dit auffi du cnton ,

MAT

1\

TOU,

f.

m.

(terme 4e rtlation)

meuble des

Cara'¡'bes: c'ell une eCpece de corbeille

quarr~e,

plus ou

moins grande,

&

qui n'a point de couvercle.

Le

fond

en

cll

plat

&

uni¡ les bords ont trois ou

quatr~

POllees

d'élévation , les ,oins font portés fur

qu~trc

petits bitons

qui exceden! de trols

a

quatre pouces

la hauteur des

bords ¡ ils fe termineBt

~n

boqle, ou fonr coupés

~

qul–

tre pans,

1

Js fervent de piés au

rt!atatau ,

&

s'ench3rfent

daos le¡ angles .

011

lui donne depuis huir jufqu'a dmne

pouees de hauteur, au-deífous qu fonds qe

m~tatou,

pour

J'élever de terre

a

cette hameur . Le fonds

&

les cótés

font travaillés d'une maniere

fi

Cerrée, qu'on peut reín–

plir d'eau

le

matatott ,

fans craindre qu'elle s'écoule,

quolqqe ccue corbcille ne Coit faite que

d~

fll[eaux ou

de queue de

lat~niers,

L es

m11tatoru

fervent de plats aux CaraYbes ; ils por–

ten! daos

~11

mqtatou

lcur calfave

qq'il~

fo nt tous

les

jours,

&

qqi ell bien meill eure en fortant de dcffits la

platine, que qnand elle efl fécne

&

roide.

lis metten t

fur un aqrre

mqtatou

la

vi~nde,

les polffons, les crabes,

en un mot leur

rep~s

avec un coni p\ein de pimentade,

c'ell -a•dlr~

du fqc de manioc boullll , dans lequel ils ont

é crafé qqantité de piment avec du jus de cirron . C'e{l–

Jil

leur

f~uce

f1vorite pour toutes

Corte~

de viandes

&

de poiffqns; elle ell li forte , <¡c'il n'y a

gu~re

que des

C araYbes qui puiríent la gouter.

(D.

'J. )

MATCOME CK ,

(liifl·

mod. )c'ellle t]om que

les lroqt]ois

&

autres Canvages de

1'

Amérique feptemrio–

nale dol1tWt1\

a

un dieu qli'ils invoq(\e¡H peudªnt le cours.

de l'hiver .

MATCOWITZ,

(Giog , )

petite ville forte de la

haute- Hon~rie ,

au cornté de Scépus , fur une moma,

g ne. Les 1inpé\iaux la

priren~

en

11Í84.

(D.

] .l

MATE' f:N CAR AVE LLE,

(Marine)

c

1

eft n'avoir

que

qu~tre m~ts.

dans u

u

vail("eau , fans,

m~ts.

de hune .

M<\TÉ

1;!1'\

CA;NDELIER, c'ell avoir les milts fort

droits

/!¡

prefque perpendiculaires au fo nd. du vaiffe:Ju .

MATÉ EN, FOURCf!ES

ott

A CO,RNE; c'ell portera

la

demi-hau'teu~

de Cdn

m~t

un'e carne 'qui ell po('ée en

faillie Cur l'a.rriere ,

&

fu r laqueJIe il y a. une voile ap–

pareillée; deforte q

ue cette

corne eft une vérita.ble vcr–

gue.

C~ttg

forte de

mitu.re

conviene pri11cipalemenr aux

yac~ts, au ~

quaich

es, aqx b

oyers.

&

autres femblables

b;\[lmens.

Voy•~.

M AR,! NE ,

PI. XJ!.

fig.

1.

&

PI.

Xlll.jix. "·

M ATÉ EN

GA

LERE ;, c'ell.

n'avoi~

que deux m5ts '·

fans milts de hune.

MATÉ EN. HEU ,

Cm te

de mh ure qu,i confille a n'a–

voir qu,'un.

mh

au 'mil ieu du V3iífcau, qqi fcrt au ffi de

mh

de

)l~n~

avec une vergue qui ne s'appareille que

d'u•l b,ord ,

·

..

·

M A

l'É

EN SEMALE ;, c'etl avoir au. pié dtt. mat. un,

boute

dehor~

au baitllon qui prend. la voile de travers

par

lO!\

m,ilieu .

·voyez.'

i\ll,A, Rl,NE,

PI. 'X!f'.

'jig.

2.

·

'

MA<É '· (

Di{t<l

c'e!l du ma'i1. cuit a. l,'eau joCqu'a

ce que le graln s'ouvre;. c'ell la nourritu re la plus or–

diuaire des. {ndiens du, Pérou

1

qui

le

préferent au pain .

}l¡

t,nart,gent

~.uffi

du

tt)~cha,

<¡ui n'elt autre. ch.ofe que

de

!

or¡¡;~

r6.11 '· juCqu' a. ce qa'il fe réduife en farine . L e

ffill'l.

gr¡llé de la m€me ruaniere

Ce

nomme

Ca»uba.

MA"'fE L.t\S,

C.

m. la. partie du

lit fur laquelle on.

~tend

les l!raps •. C'cll

Ul\

r;ran~

&

Jarge couffin de cou-

~1

A T

IJI

til, de toile de coton ou de toile , qui efl remplie de lai–

ne ou de plume,

&

qui occupe toute l'étendue du lit .

M(!.TELASSER , v. a!t (

Gram . )

c'ell rembouier

de

lat~e,

de

Coie

&

de

cown,

&

pour ainli dire garnir

de peuts mntelas.

.MA

-r:ELASS I E ~,

C.

m. (

Gram. are mlchaniq. )

o u–

\'ner qu.' car?e la

latn~

ou le coron, ou qui trie la pi

u–

me delltoée a des matelats,

&

qui fait auffi

les matel as

&

les Commiers de crin ou d'autrc matiere.

M

A

TE LOT ,

C.

m.

vaifl"au matelot, vaí./Jtau

fo–

conc/, (Marme . )

11

y a dcux Cortos de vaíffeaux

a

qui

on donoe le nom de

matelot :

prem1eremem, dans cer–

taines armées navales,

00

aífocie deu¡

a

deuK les vaíf•

feaux de gnerre pour Ce preter du fecours mutuellemcnt

en

CdS

de bc[oin,

&

ces vaiífcaux font

matdots

l'uu de

l'autre ; cette

fa~on

n'ell pas ordinaire : Cecondernent ,

dans toutes les

.arrnées navales , les officiers

~énérau x

qui portent pavill on, comme arniral , vice-amiral,

&

e

ha–

que commandant d'uno divilion oot clucun denx vaif–

Ceaux pour les Cecourir, l'un

a

kur avam appel!é

ma–

t•lot

dt

l'dvanl,

&

l'autre :\ Jeu r arriore

~ppellt$

mate–

loe

d~

i'arriere;

ou

fecond

1úl'arriere .

Qelquefois quand

l'amiral tient la mer , il n'y a que Jui qui par prérpga –

tive a1t deux vaiífeaux feconds :

&

les amres pav jllon s

n'cn ont que chacun un.

MI\TELOT,

e

m.

(Marim)

c'ell un hommede mer

qni ell employé pour faire le fervice d'un vailfean. C e

qui resarde les fonélions' les engagemens '

&

les loyers

&

Cala~tes

des

matelots,

fe trouvent daos l'ordonnance de

¡68 t.

liv.

/f.

tit .

&

liv.

llf.

trt .

Cl¡aque

mateiQt

ell obligé d'aller

a

fon tour fur l'or–

dre dn capi¡aine, faire la Centioelle fu r la hune pendan¡

le jour,

&

on fai¡ que!que gratification

a

celui .:¡ui dé·

coqvre quelqq'une des chofes qu'jl importe d"tfavoir

1

comme v!le des terres, de vaiffeau,

&c.

Matelots gardiens.

11

y en a huir eutrctenos fur

le~

vailleaux du premier rang

1

fi x Cur ceux du fecond rang ,

&

quatre Cur ceux du quatrieme

&

cinquieme rang ,

defquels

g~rdiens

il y en

a

toujonrs le qnart qui

[ont

cal fa¡¡ ou charpentiers. !.;es

mae,lots

gardi~ns

étmr dans

le pon couchem

a

bord,

&

Com

divifés petjd?.nt

l~

jour

pour le fervice du port,

CIJ

trois brigades égales.

M ATELQT, (

/11aritte )

iJ cll bon

m(ltelot,

fe di! d'un

ofli(:ier ou tout · autre qui entcnd bien le métiq de la

mer,

&

quj fair bien lll manreuvro.

M ATE LOT1\ GE

1

f.

m.

(Mt~rine) c'~ll

k;

falair~

des matelots .

M l\TELQTTE,

e

f.

( Cr¡i/ine)

maniere d'accom–

modcr le poiffon frais . Ce ragout qui ell fort a la mo–

de dans les auberges lituées Cur les bords de la riviere ,

fe fait

~vec

att

f~l,

di\ poiv re, des oig•wns, des cham·

pignon<

&

du vin.

MATER Ul\ VA t!iSEAU,

(Marine )

c'ell garnir un

vaiífeau de tous fes mars .

MI\TERA,

(Mythol.)

c'ef\ un des

furnom~d.e Mi~

nerve.

a

laquelle étQ!ent confacrées les piques'

&

en

l'honneur de Jaquellc;. on. en (ufpendoit quelquefois at\–

tour de fes autels

&

fes ll.atues,

(D . ].

)

MATER A, (

Glogr,. )

viUe du. royaume de N aples,

dans la terr(l d'O tra me, avec

un.év

~ché

Cuff•agant de

Cirell'z.a. Elle ell fnr le Candp

ro, ~

11

lieues

S.

O. de

Bari ,

13

E. de Cirenza '·

1,4.

N . O . de Ta,rente.

b,ong.

H ·

18.

lat.

40.

4f·

(D.

J.)

MATEREAU

ott

M,f,TE REL,

(Mafine)

c'ell un

petit mat ou un bout de mat.

Mi\TERIALISTE&,

C.

m..

(Thlul.)

nom

de

feéle .

L.'<mcieone églife appelloit

matlria/i/fes

ceux qui, pré–

venus par la Phílofophie qu'i¡.

n~ (~

fait rien de rien,

recouroient

une matiere

étern..~lle

(ur laquelle D ieu.

. avoit 'navaillé, au-lieu de s'e11.

tenir au fyfl eme de

h

créatio)\, qui n'admet qae Dieu feui , comme cauCe uní–

que de l'exillance de toutes chofes ..

Voye~~

M.o

NDE

&

M ATIE RE.

Tertu!Jien a Colidement

&

fortement comhattu l'er–

reur des,

mat{rialifles

dans fon traité cootre. H>rmoge–

ne, qui étoit de ce nombre.

O

o

dot\tle encare anjourd'hui le nom d<t·

motlrinli-

1

fies

a

ceux qu¡

foutienn~nt

ou que !'ame de. l'homme

. en· mallere, on que la m

atierc e

ll éternelle '·

&

qu'elle

en;

Di~u ;

O!\

-que D ieu , n

'efl.qu'

une ame

uoi~erfell~

ré:

papdue

dan~

la. matiere ,

qui la m

eut

&

la

d1fpof~,

folt

pour, pro.tuire les

~tres,

Coit pour former les d1 vers ar–

rangeme,ns que_

O!JUS,

voynns ,dam l'univers.

Poyez:.

SPt·.

NOS I~J:.~S,.

'

M

A

't

E'R l

1

A U X

terme

á'

Architel111re;

ce fimt

tomes les ma!leres qui

~in¡ent

dans .la connruaion d'.utl

biltiment

comme la pierre, le bots

&

le fer , L attn,

materi,. ,

'relon Vitruve.

MA