M
A
S
pr.e<elltrint , eorrmnptre .f•!eba t ; judiuJ autem,
priuf·
qoam inciperet,
rcver,ndiJ!im~
allo,¡uebatttr.
11 ell
done vrai qn'on puoiíTuit les athletes qui cor–
rompoient k nrs ad verfaires par argent,
&
les concurrens
q ui s'étoient lai(Jé corrotl'lpre; mais que! agonothete
~(lr
ofé fév ir contre N eran! On ne pend poínt un homme
qui a cent mille écu< de rente , dit
ii
l'oreille du maré–
chal de Villars un partífan dont
íl
vouloit faire jutlice,
pour s'étre enrichi dans
h
campagne
¡1~
plus pur fang
des penples ;
&
en e!Tet il ne fue point
endu .
(D.
J.)
MASTILLY,f.m.
(Comm. )
meure dont on fe
fert
ii
F
errare, ville d 'ltalie_,. pour les liquides . Le
ma·
jlif/y
contiene huir fechys .
Volez Dillio,naire de Com·
m~r('.
MASTIQU ER, (
Gram.)
c'dl unir par le ¡nanic ,
Voye<. l'article
MASTIC.
MASTOIDE,
adj .
m
Anatomie,
efl la méme chofe
que
mamil/airt. f/oyez;
MAMILLAIRE .
Le mot vient du g rec
1'•"'' ,
mame/le,
&
de
ulot ,
ima·
ge.
fi gure .
l\1 f>.STOÚ)E
[e
dit aum des apophyfes du corps qni ref–
fem blent
a
des mamelles,
&
qui noiffiwt d'une bafc large,
fe terminen! par une extrémité obrufe.
M .'I. STO IDI EN, adj.
en Anatomie ,
fe dit en dilfé •
rentes pattics rdatives
ii
l'apophyre n¡ano·t'de .
f/•y.
M
a·
S
TOl DE.
Le trou
mafloi'dien
ponérieur en celui qui efl le plus
rcmarquable de tc>US Ceux qui s'obrervent a la partie po ·
nérieure de l'apophyrc mano'ide .
Le mufcle
majlordien
anrérieur,
voyez
STERNo-DEY-
Do·M ASTQ'(DI EN.
•
L e mu fcle
maflúdien latlnd, v oyez
C oMPLEX-JS .
J..,c mu (ele
majlordien
potlérieur,
voy.
SPLEN tvS.
M ASTO
U,
[.
m . (
Péche . )
ce terme ell ulité d3ns
l'amirauté de Bretagne. Ce root de perites planches d'un
pié en !JUarré; on y a pratiqné en-deífus un rehord .c¡ui
fu it les coocours
&
marq ue la. forme di) pié,
&
ajuné
deux barres
en
croix qui tr,averfent d' un angle
ii
l'autre .
On affermit cette machine rous le pié avec une courr(lie
de cuir ou de carde, a-pcu-pres comme les
taul'a~cs
du Canada attachent (ous leurs piés le•Jrs raquenes pour
aller fur la neige . A vec ces
maflonJ,
les pecheurs par–
courent librement les fonds va(eux fans enfoncer; ils fe
foutiennem en meme tems avcc
leurs
fouannes qu'ils
ont
ii
leurs mains.
M ASTRICH
f'
ou
MAESTRI CHT, (
Glog.)
an –
cienne, J(rande, belle
&
force ville des Pays bas . Elle
efl enclavée d'un cóté de la
M~ufe
dans l'évcché de
L iege
&
le cotnlé de
V
roe[\hove ,'de l'au,tre cóté de la
m eme riviere, cilc etl enclavée dans le pays de ,Fanque·
m ont.
&
da ns le comté de G ronfvel t, fief de l'cmpire .
L e nom l3tin de
[j![afl richt
efl
Tr,.jellt¡m ad M ofam ,
&
c'efl ce qui tignifk en fl J mand
.'l'faejlricht,
paree q¡¡e
la M eufe s'appelle
MaeJ
dans ceue 13ngue ,
&
que le
rnot
Trajd!um
a
été corrompu en
T"it!um
ou
Trit!m11;
au m Monnrelet l'appelle-t-il en
fran~ois
la v il/e de T reet.
M aflrieht
li .;nifi e done
trajet Jur la Jl!feufe,
&
les Ro–
m ains l'appelloicnt
Traieé!um JuperiuJ,
Trajet fupérieur,
pour la dininguer de
Trajeé!tlm inferiuJ,
qui efl
Uereeht
fur un, bras du Rhin .
Majlrí,;ht
efl une yille fort ancienne, qui étoit
au~re·
fois comprife dans le royanme d' Auflralie. Pendaot long·
rems elle n'a reconou d'aotre (ouverain que l'empereur;
enfuite .les ducs de llrabant poífederem cene fcigneurie ,
..que les évcques de Licge leur ditjnnerent : entin I'Erpa–
gne la céJa aux états généran¡ par Je traité de Munner ,
Elle a éprouv é plulieuts fois les malheurs de la guer–
re,
&
a routenu
(j
x
(jpges contid érables ¡lepuis
1
í79
julqu'a ce jour. Lo uis
X 1V.
la prir en
1673 ,
&
la ren–
dir en
1678
aux t'rovinces-Unies par le
trait~
de
Ni–
m egue .
C'elt une
de~
plus forres places ,
&
la principale clé
de la républi,que ('ur
1~
M eufc. Elle efl gquvernée con·
jointemellt par leurs hautes-pniíTanccs
&
par l'évcque de
L iege; mais leurs hautes-pu iífances y om une jurirdi–
a ion préérn1neme . On compre
12
a
13
mili
e
habitans
dans cette ville , fans y compre1¡dre la- garnifon, 4out
les états généraux om feul s le droit.
M a,flricht
efl f!fr
la M eure, qui la fépare en
deu~
parties; !'une qu'o11
nomme pro prement
M a(/riCht
rljr la rive gauche de ce¡,
te riviere,
&
l'atltre
Wiek
fur la rive droite .
S
a difl an–
ce efl
a
s
lieuh N. E . de L iege ,
6
E.
d'Aix·la-Cha·
pelle ,
22 '
f..
de Bruxelles,
J9 S.
O . de
Colo~ne.
Long,
23 .
20 .
lat .
f O. f O.
(D.
J .)
MASULIPATAN ,
(Giug.)
petite villemal bhie,
m ais tres-peuplée, des Jodes, íur la cóte de
Coroman~
del d•ns les ét-ats du mogol . Ses toiles peimes ro
m
les
plus enirnées de routes celles de l'orient ,
ll
s'y fait un
MAT
commerce
proJi~ ieur. ,
&
pl u tieur~
nations d'Europe
y
om
de~
comptoirs . L a chaletlr y cll cependant inrup–
pnn able au mois d' AoO:, d · M ai
&
de juin. Les ha–
bitans ne mangent d'aucuoe chofe qui air vie , ce qqi
joint
a
la grande fert ilité du pays , fait que !Out
y
efl'
pref<t•Je pour rien .
M afulipatan
en
3
l'cmbouchure de
la Crifna,
ii
enviran
8o
licues de Golconde .
L ong. 99,
lat.
16. 30 .
MAT, adj.
(Are m!ch.)
il íc dit de métaux dont
o n
a
laiffé la ru rfacc fans éclat, en ne la bruniífam pas..
11
y a
de~
fu bflances naturellement
matteJ ,
&
qui cer–
Cene
de
l'ctre par art; il
y
en a qui
Cont
éclatantes
&
qu'on
amattit;
il y en a qu'on ne petH fa ire briller, d'au–
tres qu'on ne peut empccher de briller: on dit aum des
couleurs qu'elles íont
matt"',
loríqu'elles n'om aucun
luiíant ;
tell~s
font la terre d'ombre
&
le maíli cot. Un
tableau lero't
matu,
fans le vernis
&
fans l'huile done ort
délay e les couleurs.
M AT, adj .
&
rnbfl.
(
Jeu d'lchecJ.)
il
fe dit du
conp qui finit la partie , le roi étant mis en prire d'une
piece'
&
ne pouvam otl re remuer dtt tour ; alors le
m al
efl étouffé , ou fe remuer fans íe mettre en prife ou de
la me me picce o u d'nue au,tre :
(j
un joueur donne échec
au roí,
&
que cer échec
matee,
fans que le joueur s'cu
foi t
appcr~u,
o n dit que le
mae eft avengle.
MAT
&
MATS,
f.
m.
( L}1arine.)
groífes
&
loll·
gues
piecc~
de bois arrondies qui s'élevent prefque pcr–
pendiculai rement rur le vaiífeau, pour poner les vergues
&
les voiles . Le
mát
de beaupré doit Etre excepté de
ceue regle, puifq u'il efl poimé
a
l'avant íous un angle
d'environ
45'
de)\rés . Les
mátJ
ront fortitiés
&
route–
nus par des manceuvrcs qui font les auba'ns
&
les étais.
Les
mátJ
majeurs font les quatre
mátJ
qui s'élevent im–
m édiatement fur le poot.
Les grands vaiífeaux ont quatrc
mátr;
fav oir, un vers
la poppe, qu'on appelle
mát d'artimon (Mar. PI.
l.
cóté
tf7.);
le fecond au milieu, no¡nmé
grand mát
co•
té
X;
le troifieme vers la pro)le, on l'appelle
mdt de
mifaine,
ou
mát d'avant ,
coté
Y;
)e quauieme fe nom–
me
mát de beauprl ,
coté
Z:
on ajoute quelquefois
a
ces quatre
mátJ
un cinquieme, c'efl un double arriman .
f/oyez
auOi ces me mes
mqtJ
dan~
la
deuxieme figure de
la premiere
Planch~,
eoel
38.
6o.
95'·
&
14.
Chaque
máe
en divifé .en deux Oll
trois parties ou
brifures' qui ponene au m le nom de
máe '
&
qu'oo di–
flingue vers le tenon, depuis
les barres de -!tune jufqu'
aux chouquets' qui runt les endroits otl chaque
mat
efl
aíf~mblé
avec l'autre ; car le chouq net alfermit la brifure
par en-haut,
&
par en-bas elle ert liée
&
entretenue )Xlr
une cié ou groífe cheville de fcr, forgée
ii
qljatre pans .
L e
mát
qui efl enté fur le
mae
d'ar¡imol), s'appelle
mát
de perror¡uet d'artimon,
ou timplement
perror¡uet d'ar–
timon
,,
pcrroquet de Joule
ou
perro1uet de fougue.
Le
mát
qui efl enté rur le grand
'l"tÍt,
[e
nor¡tme le
grand
mát de hrme,
&
on nomme le
g rand mát de perroquet,
ou.
•fimplement
perror¡uet,
celui quien enté fur
~el ui·ci .
On
donne le nom de
mát de hrme d'avant
au
mtÍt
qui en
emé fur le
mát
de miraine ,
&
le
mrít
qui
.e.flencé fur
ce
mát
de hune
s'~ppelle
mát de
p~rrq1¡rut
demifaine,
de
perror¡uet
d'~va,.t
1
ou fimplement
perror¡uee de mi·
Jaine,
de
m~me
que la vqile qui y cfl auachée ; en
fin
mrÍt de perror¡rtN de bea11prl,
Ott
Ílmplement
perrorrat
de beauprl,
tour>r~entin
&
petit beauprl
foot
les noms
du
>r~rÍt
qui efl ent!! rur le !>eaupré.
1/oye.'l:.
MARINE ,
PI. l .
fig .
1.
&
fig.
-¡..
Les
mátr
des plus grands vaiífeaux font (ouvent de
plufieurs pieces;
&
outre le rain qu'on prend de les bien
aífembler, on les furlie
eocor~
avec de ponnes cordes,
&
on y mee des jumelles po ur les renforcer .
Voy.
J
u–
MELLES. On l!!S peine aum a
!Te?.
fuuvenc par
le bas ,
&
o n les frotte de goudroo ,
fur-tou~
par le haut, au·
wur des hunes
&
de rout le tole,
a
fin de
le~
conrerver :
leurs piés de meme que les !OUrs font taillés en eago·
ne ou oé1ogone ,
Le grand
má~
efl poré a·peu-pres au m itieu du vai(–
feau dans l'endroit otl fe rrouve lo plus grande force dn
ba timent. Le
m4t
d'artimon efl éloigné autant qu'il efl
pomble de ceh¡i-ci , afin de donner
ii
fa voile la plus
grande largeur, pourvu qu'il y ait cependant alle1. d'efpa·
ce pour manCPuvrer aiférnent derriere ce
mát,
&
pour
faire jouer la barre du gouverl']ail. rour avoir une re–
gle
ii
cet égard qui coofcrve tous ces avancages, les con–
ílrué1eurs parragenr route la longueur dt¡ vailfeau en cinq
parties
&
dc]nte,
&
placeoe ce
m
ríe
entre la premiere
partie
&
1~
(econde,
¡¡
preocjre de l'arriere
a
l'avant .
Cette meme regle fert pour placer le
mát
de mifaine,
&
eeue place eil
:1
la cinquieme parrie de la looguenr,
a
prendre de l'avant
a
l'arriere .
L~
pié
de
ce
mát
n~
pott~