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lv.1 A T
porte pas fur le plafond, a cauCe de h rondeur de l'~v~nt
qui !'en empéche, mais il eft pofé fu r l'aíremblage de
l'énave & de la quil le. Commc le máe de beaupré ell
emiererneot bors du vaineau, fa place >t'dl poinc fixée .
Voyez I3!!AUPR É . Dans !eur polition le grand máe &
le mae d'animon panchent un peu vers l'arriere , afin ae
faire carguer le vaiíleau psr-1:\, & d~ le fai re m ieux ve–
nir au vent.
L a regle qu'on fnit génér31ement pour les proportions
des 171 átJ, c(l de leur donncr autant de pi~s de t¡auteur ,
qu'il y en a en deux fois la larg•ur & le creux du va i[–
feau: ainfi 30 piés de large & ¡o píés de creu~ qui foHt
4b piés, éram doublés, on a 8o piés pour la haureu r
du grand mát, qui en le plus haut paree qu'il ~n placó
ou el! la plus grande force du vaifl'eau, & au il peut le
plus contribuer it l'équilibre. L es autres mátr font plus
bas que ce\ui-ci, Le mát de m>faloe en ordinairement
d'une dixieme par;ie plus court que le grand mát. L a
hanteur de celui d'arrimon n'a que les ¡rois quarts de
ce\le du grand mát, & la hauteur du mát de beau?ré en
égale aux trois huitiemes de la longueur du vaifl'eau . On
proportionne auffi l'épaiffeur des mátJ au crcux du vaiC–
feau . On leu r donne nn pié d'épaiffeur dans l'étembrai~ ,
par chaque li~ piés de crc,¡x qu'a le bfttiment , & 011
donne á l'épaiffeor du tolt les trois quarrs de celle dn
mát dJnS l'étcmbraie. A cer endroit les mátJ font un
peu plus épais qu'au-deffous l a caur~ des m aoa;ljvres
qui y paílenr ,
A l'ég~rd de l'épaiffeur des mátJ de hune, on !A re–
gle fue celle des tours des mátJ fur terquels ils fnnt
entés , & cette regle confine a le11r doun~r les cinq fi–
:o>iemes partics •
Enfin, poqr ne ríen omettre d'cffcntiel dans cet arti–
cl e, j'ajoutc que les hauts mátJ, en y compreoant les
b!ttons d~s pavillons' re mettent bas par les trous d'entre
les barres de hune de devam, & que les Anglois les bai(–
fem par derriere, quoique cela foi t plus <\ifficile. C 'eil
i un maltre de vaiffeau d' F;nchuire, nomm6 l<;rein W au–
rcr7., qu'on <!oit la maniere d'attacher ~inli les mátJ pour
les amener quand on veut 1 & pour les remettre de mr–
me avec une égale facilité. On mate un vaiífeau en en–
Jevanr les mát¡ avec dt; machines a milter' des grues ,
des alleges; & quoiqu'ils Cui<'nt déh arl¡or~s, on ne laiiTe
pas quelquefois de les changer de place, en coqpant les
étanhraies 1 en re íervanr de ooins poqr les repouffer' &
en les tirans par le moyen des ét~is & des galaubans.
Les plus peaux mtÍtJ viennent de Norvege ou de Bi·
fcaye . On en tire auffi du mont I,..iban &; de la mer
N oire, qui ronr e{limés.
Voici Ull <\étail particulier de la pofirio¡¡ des mtÍtJ &
de leurs proportions, tiré de l'archireélure nayale, que
j'ai citée en plufieurs end roits ,
Le mi\leq du diametre du grand mqt e(l placé en ar-
riere du milieu do vaiíleau de s lignes +par pié de la
longueur tOtal e.
L e devanr du mát d1animon efl placé entre la cin–
qnieme & lixieme pmies de la longueur rorale.
11 y ~ des conflruéleu rs qui placent l'avant du grand
mtit plus a l'arriere qu'au milieu' d'au tam de fois 4 ¡¡,
gnes qu'il y a de piés dans cette longueur.
Exm1plr pour un vaiífeau de 74 canons .
L ongueur de l'étrave al'étambort, 1f4 piés 8 pouces
rnultipliés par 4 ligne~, produit 4 piés 8 pouces 6 lignes
8 poims ,
A l'egard de la lon&ueur du grand mát, pour les
,aiffeaux depuis le prem>er ju(qu'au quatrieme rang, on
lui donne 2 fois 7 la plus grande largeur du vaifl'eau .
Pour les vaiífeaux du cinquieme rang, on aJOUte 3 piés
:l. la longueur ci-delfus, & 6 piés pour le~ frégates qui
n'ont qu'un pom . Exemple ¡ le ma7tre bau a, 42 piés, la
Jongueur du grand mát (era done de IOj plés . Plufieurs
conrlruéleur~ prennent, pom avoir la lougueur'du grand
mát, deux fois la loogueur du mal tre bau, 3 c¡uoi ils
ajoutent le cceux; ce qt¡i fait la me me cooíe que (j l'on
fuivoit la m éthode précéde[\te 1 qulnd le creu x en égal
a la moitié de la lar~eur. L e plus grand diamerre d'un
mát en au premier pont, ou 011 lui doone autant de pon-
ces que le +de la plus grande longoeur du mát a de
piés. E¡emple .
Le grand mát a de longueur to; piés.
L e Tde 19í eíl; de 3í pi~s.
Ainfi le plus gra11c! diametre du grand m# qe <;e yaif,
feau, aura 3f pouces. 1 ou 2 piés q pouces .
MAT 1 49
Le plus petit diarnetre du ¡;rand mát en au bout , ou
fe place le chouquet, & il· a en cer endroit les ..:._ du grand
diametre . }
L e di~metre du grand mát étanr de deui piés onze
pouces .
L e petit diametre fera d'un pié on1.e pouces quatre
lignes.
D 'au tres conrlrueleurs trouvent le grand diametre en
prenant deux f01s la lar vaiffo3u, & une fois le
creux; ils divifeut cette par rrois, & le uombre
du quo¡ieot indique le du rnát en pouces ce
qui revient a ce qu'on a die plUs haut , '
Exemple, Largeur 1 43 piés. D ouplée, 86 piés. Creur,
21 piés . T otal, 107 piés.
Ce ro¡al r07 piés efl la longueur du grand máe qu'il
faut divir~r par trois; il yient att quotienr 3S ..:., co qui
. 3
indique que le grand mat doit avoir 3í pouces 8 lignes de
¡jiame1re au niveau du premier pon¡.
L e thon qui el! la partie du m tit comprire depuis le
chouquet jufqu' aux barres de hune 1 a de lonlíueur f
de ce\\ e du mát ,
E;xe~aple . La !ongueur du grand rnát eít de I Oí piés
J ivifés par 9·
L e quoticnt qui indique la !ongueur du thon, en de
11 piés 8 pouces .
M lthod<J pour trouwr lcJ diametru moyti!J mtre le
piza gran4 & le pltu petit.
On rrouve l~s diametres moyens entre le plus grand
quien aq prem1er pont, & le plus petit qui erl au chou•
quer, en tirant la ligne /1 B égale au ~raod diam~tre .
Le compas ouvert de A B , décrive1. de /1 !'are, BE,
& du point B \'are A F; ces deu( ares fe couperont au
point e ; de ce point abaiffez une perpendicula,ire a la li–
gne /1 B ;rrace1. enfuite parallelement a 1( B, la ligne L G,
é!lale au pi u~ ·petit diametre; de fa<¡:on qu'elle touche
par fes extrémités les den< ares A F en BE; diviíe1. la
longucur du mát Cl\ Ul\ certain nombre des parties éga–
les, en 9 li l'on veut ; partage7. de me •ne fur votro fi–
gure, la di(lance comprire entre le~ lignes qui marquent
les diametres, en autant de partics égales que vou< vou–
dre7., 9 par e¡¡emple, pa,r des lig_nes paralleles égalemcnt
éloill'"''is les unes des autres, & ce~ lignes vons indi–
querom le~ diametres moy~ns entre le pi\\< grand A B,
& le plus petit L G; ainíi la di llanee comprife entr~ A B
& L G en partagée en 9 parties é~ales; & qu'on ait par–
ragé de · me me la longueur du m á( en 9 parti~s ~galcs,
la pretniere para!lele apres A B. ícra le diarnetre du !"tÍt a
la premiere diviíton >la deuxieme paraltele Cera le ·diame–
tre du mát a la deuxieme div ilion' &e,
L e mát de mil'aine re place fur l'ex trémité du brion,
fon diametre e11 arriere ¡ par terte polition ÍC>n avam efl
a-pCU•preS a la dixieme par;i~ de la !Qn~ueur \Otale .
L a longueur du mát de mi(a,ine erl égale a ce\le du
11rand mát , mQii\S le 1hon du m~me grand mát .
La \ongueur du grand mát efl de lO) piés, donr il f3ut
fourlraire la IQngueur du rhon de 11 piés 8. pouces.
Rerle paur la lnngueu~ totale dt\ ma! de mifaine 93
piés 4 pouces ,
,Son grand diametre fe prend commc celui du grand
rnát au premier pQnt ¡ il el! égal a autant de pouces quo le
..:. de la \ongueu~ a de piés . .
~ Longueur du mát de mifaine, 93 piés 4 pouces 1 dont
le ~ efl 31 piés 1 pouce 4 lignes ; ce qui <\onne pour
le ~iametre du mát de miraine ~ Con gros bour 31 pou~
ces t ligne 4 points . .
Son qiametre au petit bout, 3 l'endro>t du chouq~et,
e(l les deu¡ tiers du graml diamme, 3~ l'ouces ~ ltgn~
.-. pomts1