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M

A

S

ttue Scaligct

a

pr~tcrrdn

qu'on ne devnir l'oiui les di–

ll ingucr de

ceu~-ci .

f/oy<z

EssÉNIU•S.

A l'égard

de~

atnres

lWa.ffalinu

q~i ~roie'nt

chrétieñs

<le profetliou, il9 ne faiCoient que de nairre au re

m~

de

faitH Epiphane .

(1~ pr~rendoienr

que

la

priere feule fuffi–

foir pout .trre k<uvé ." Plufieurs moines qlii airnoienr

a

vivre dans 1\,>ifivelé

&

qui nc veuloient ¡:roinr travailler,

fe JWerent

dan~

la

parti de9

Maffali•ns. Diéliolmaiu d<

Trlvduxj

A cetre ói11verc! déja fi coodamnable ils ajoutoien¡ pht–

lieurs erreurs lrh·perni<lieufes; favoir , que le jetine

&

les

facremeus n'éroiem d':njcuue dlicace; qoc

1~

priereflfeule

le~1r

ddnnoir la force de furmonrer les rcnralións, qu'elle

chaffoit le

d~mon

&

etfa~oir

les péchés que le bapteme

n'avoit

f~it

q(]e coupe•, pou• alin(i

tiire, fans- lef titir–

per.

Lis

ajdutoient que chaque ba mme avoit detrx ames,

!'une célefte,

&

un démoo q¡te la- priere chaffoit; qu'ils

voyoient la T ri'nité de

leur~

yeux coq5órels; qu'il5 par–

venoieot

a

la re1Jemblanc3 avec D ien

& ir

l'impéccaM–

Iité.

lis

s'attribuoi~nt. le

don de' prophétie

&

dos· infpr•

ration~ par¡b1liere~

dn Saint•Efprit,. dant

il~

fe p()tfua–

doient de reffentir la préfence dam leurs ordinations { ear

il& avoielft de9

€véque~

&

de&prerren ; alors ils· fe rñet–

toient

..a

danfi!r difant

qu'il~

danfoient 1\\r le

di~ble,

ce

qui leu•

tit

donner le nom

d'b¡thoufiafle~

oti

de

po(J!–

áés.

lis eurent auffj celui

Óé

faocophoru

p:rrce

qu'il~

fe

rev~toíen'n

d'liw

m,

mais non pa" ¡ou's; da• on leur r!l·

proche auffi

dla~oi~ port~

des robe&m:¡gnifiques,

&

don–

dans une m&llefft! a peine

fupport~ble

cbns des fdm–

me&.

Les empereurs 6rént de's-

lois cóntre

eu~;

lcq'rs

aon-verÍions· fif!lulées & reurs fr·iquet)tes rechures enga–

gerent les

~veqpes,

aUemblés dans Qn cot)cile

QA'

4•'b1,

a

défdndrc· qu'oil

le~ re~tlt

daos l'Eglife, de l'inclulgence

de laquelle· iJs, avoiem ¡:am de fois abqfé. S¡jm A:ugufr.

Je h31r<J;

<.

/.,ij,

Theodoret,

hterfJic. fal-ul, 7i'V. /f/.

Ba–

ronius,

nd. ""''· Cliri(b. 361, nmn.

34· 3f·

&c.

iW/ISSIILIOTlCUM

OSrtUM,

(

G!og.

anr, )

c'efl

le

nom que les

ancien~

on¡ ponné

3>

,l'emboucl¡ure' la

pluS' orientale du Rht!>ne,

&

par conféquent l:r plus vot–

fiue de

Ma•feill~. O~ft

ce gu'on appolle daos le p11ys

1<!

Gra-I d< Pafjon,

ou le

¡,rand GraJ.

(

9 .

'J.)

MASSA-L

U

BREN

SE,~

G!og,)

petjte vil!.;-

¡i'Pt31i~

au t oyanme de

Naple~

daos la

ree~·

áe

Labour , a'Vec

un

év~ché

fnffraganr de Soriente, dqnt le· rwenu

eib

érabli fur le

pa!Tag~

des cailles, car les hotnmes on¡,

ima-~

gio~

que tous les

e

tres de

la .natur¡1 leur app'3rtenoiebt .

Ma.fTa-l,ubroife

efl (jtt¡ée fur un roch-er efcátp!! de tous

GÓtés'

&

prefq"ue environoé de la mer' a

2

licues

S.

Q.

de Sorienle,

7

S. O

.¡1~ f:'~ples.

L<mg,

3·t.

1~-

lae,

4"·40-GD.'J. )

.

MA.SSANE

ou

VOLTIGLOLE, f. f.

(Marin<·. )

terme uÍJré pour les galeres. C'efl le cqrqon de la pou–

pe qui fépare le cnrps de la galere de l'ai!Tade de poUpe·.

f/qyez

M

A R I lj E,

Planche [1{-.

jig.

2.

te-

qe!f~iu ~ie

1:¡'

poupe de la galerc réaly.

M

Ass·A-N

E', (

G!~'(..) ~a

ure mon'tagne des Pyrénées

\lers le Koutlillon. Elle" a

408

toifes de

h~uteur. ~D.

J.)

MASSANKRACHES,

(Jit/1.

moJ.)

c'éft ain(f que

1

1

on noll!me da'ns le r<>y_au•ñ<t de Camboya, firué a\Ix

J.ndes onenrales•, le premter c.rqre du• cle•gé , qui com–

mande 3·

rous les·

p~otres

,:

&

qui

!lfl

fupérieqr

m~·m·e

~l.!¡;

rois :

bes-

pr~~res

du fécoq'd ordre" fe nommebt

t~af­

ftndecbos,

qui font des· efpéces d'évSques-gui font

~gautl

au~

roi•,

&

qui sla!Tejent> · fur la- mt!rne

li&ne qu'eiJ,l{ .

1.e

troíf¡etne ordre

~ft

celui de

miti~ei

ou prlltres, quí

Jlrenqent féance au-deffous du fou veraín ;,ils ot1t au-def–

íous .d'eux les

~ha•piifu

&

le~

fa:¡;<r,

qui fon¡

<les

pr~~

~r~s

d'un rang' plus· pas

encol"~;

M 1\,S S A PE'

E,

f. f

(:Marine.

)-inqrumeht qui fett

~

mouvoir les cordages d'·uti batimenr .

MIISS/1

f/ET,f.RNENSIS

,. (

G!og. )

miférablc! perité

-..ille

d'lr~lie

,, dan.• !e Siet1nois en Tofcan'e, avec un

évcc~é

fuffragant de Sienne, Elle eft fur une monragne

proche la mer'

a

(O

lie!I~

s.

d.

c;le' Sietú1e.

~ong.

28.

3·f.

lt~t.

i3·

5- (D.

J.)

MI\~SE,

ry¡4ra,

{·lf•t..

n. )'· geb'te· cte

plante

a

fleur

fans

pé~ales, compofé~

de·

¡llúfl~ts ~íanli(les,

difpofée

en épj. Ges

~t!lmine~

ÍoJJ.t, ft ériles-;,les embryon

0

•fert'rou–

-..enr

a

la; partie inférienra ae l'épi· &·

devi~ónont'

des fé–

mcnces daos la fuite . -:fournefort ,.

ittft.. rei lf•rb;

1/oft":l:.

P!.A-!<T.t!:

'

. MI\'-SSE,

f.

f. (

Phyf

),

en,

M~cHa11ique, ~¡¡

1

q:lia'll

rire de mariere d'un corps.

V~<<.

Co'JH ,·

&>

¡'vfA

rnl–

JH: .

L,a

m~JT~ [~

diOin¡¡ue

pa·r·l~'

di!· volame qui ett•llé–

renduo du corp\ en longu,eur ,

largeur

~

profondeur-,

Jfoy<z.

DE!iSt'I>É

&

V O-LUME.

On doit jugee Q.e la

m:.JJ..-des

corps• tyar leur poids;

par

M.

Ncwton

;¡,

trouvó'

pat. Qe:s

ell~órien~s-, fort~

M

A

S

1

43

etes-, .qtfe le pniM des corps étoit proporrio·nne1

l

ta

quanraé de mariete qu'ils contiennenr.

Ce! graod géometre ayan( fuípendlt

~

dés fils ou ver–

g_es

d'é~alé long~eur,

des poids

égau~

de différenres ma–

tteres

t

comme d or, de plomb, renfermés dans des bol–

res égales,

&

de

me

me tnatiere

3

trouvé que IDUS ces

poids fai foient leurs ofcill1tions daos le méme rems. O r

ra

ré,fifl_e¡tc_e étoit

égal~

pour tous, puifque cc,tte té(iflan–

<!e

!1

agtffott que fur des

be~tes

égales qui les renfer –

m?tent .

~onc

2a

caufe mornce de, ces

p~ids

y produj–

fotE la meme vJteffa ;. done cene caufe étott proportton–

Iiell_e

il:

la

mafT<

de. chaque _poids; done la

p~fameur

qui

.étott la caufe momee, étott daos chaque pmds

ofcill~nt

pro"portiont)el!e a l:r-

maJT~.

Ainfi les

mtiffiJ

de deux corps également pefans fonr

égales.

11

n'en efl pas de mémc de la denfiré qu'il ne

f:lut ¡ia9 confondre avec la

'f!niJr;

car un corps a d'au–

tGnt

moins- de dentité qo'il a mojos

de

mafT<

fous nn

méme volume; euforte que

fi

del)

X

corps fonr également

pefar¡s

1

leurs denÍirés font

en·

rai('oo réciproque de leurs

volumes-, o'efl-it·dire, ' que

(i

!'un a deux fois plús

d'é

volume" que l'aurre'

il

en

deux fois moins denfe.

f/pyt:é

l'nrtipl<

DÉNSI'I'É,·

ou vous frouvere7l une formule pour

comparer les

maffa

1

les volpmes, & les penÍités des dif–

férens co"rps.

11 s'en faut de beaucoup qne la

mdj}<

ou la' quamit'é

de ma'tiere des corps n'occupe

iou~

le volumé

de'

ces

m

emes- corpS'. l/or par excmple, qui el! le plus

p~fa'nt

de

ton&

les corps,

~¡abt

réduir

en

feu il ks

min~s,

don'–

ne

pa(fage

~

ta

lumi~r¡: ~a

différ_cns

tfuid~s,

ce qui pfoJil'

ve· qq'it·

:t

be~u~oup

d!!

per~s

llp

~'imerftices

enrre

fé§

parties. Qr l'eau eft

19

fois moins pefante que l'or; aifiír

en fuppofanr méme qu'un pié-cupe d!or n'eür póint du•

tour de pares,

j i

faur con.veni'r qu'un pié-cube d-'e:ui

comient

18

fois au-moips plus

~e

pares

&

de vuj\:le que

¡l't! ñiatieré propre.

(

O

)

·

MASSE,

(

Hydr'•ul. )

On dit une

m11jJt

de terre,

d~

fabte,. de gtaife, de rerre

fr~nche,

quand

o~

y

pratiqué

quelque ptece d'eau·,. ce

~ut ~par&ne

c;le

fa!re

~es

>Qi'-'

pois.

(.K )

·

MAs sE, (

Ph4rmaci<.)

c'eft ainÍI qu'on appellt!. l:t

quamiré toqle

&

infoYtñe d'un re

m~

e

compofé, défti–

~ ~rr~ divif~

en•

plufieur~

qofes &

it

é!re

a~pliqu~

eq•

donné fous• uné

fo~me

partiouliere.

·

C'ell aiqfi qu'on dit qne

m'afft!'

dé pilules·, urje

mat/'

d'emplirres' de la

m~ere'

rout'e

prépar~e

de

é'e$1

r#

tfle<fe's-, a laqllelle

il

pe

manqq!) pour l¡\

pr~lere·,. qu~

d'~tre'

formée en pilules·;. &- po'tlr la•feco¡lde, que

d'~tr~

érendbe fur de!l' moi'cea\llt' de lin¡¡e d'une-

cettain~

fi)tu,.,

1

re, ou bien formée en mag'daleons.

(.6)

MASSE, (

Marilfe'.}

piece óe bois, longoe d'envir'oñ

4-~

piés ,. qui fer[

it

toorner le

goovern~il

d'un blteaq

foncer.

'

· M N&-SE, (

Com·.

)'

amas, affembl!ge de pluÍieurs•ch'o–

fes, foit qu'elle$ foie'nt de differente nature , foir qu'el-

' les foirnt de

m~me

efpece . Ce terme: a différemes a'c–

ceptions dans le

cornmer~e,

dont

nousl ~lloos

donner le5

plus générales.

1

Mafk.

fe dit d'uno aertaine qu:mrité d\)- mar'chabdifeS'

femblables, que l'ufagc a 6xées a un cert:iiQ pqids·

011

¡

a

un eerraío nombre, pour eti f.aciliter

le

d~bir.

Ain(i

l'on dit de's• foie

en

rfl'aJT<,

des plumes d'autruche

etl'

ma./Jei'

d:s

Reller~éie

en·

maj}t!'I. Voyez;

Sot E' P C-UME·S

t

1

PE tliJETI!MES.

·

Maj¡(

fe dit auffi dans la

jurifprudenc~

dl] cómmer-ce·,

i

d~urr

capital que· t•on fait de

ro~·s

le effers mobiliers d.lun

marchand ·ou de p!ufieUrs

n\arc

hands aiJocit!s qui

oñ~

'

n~al

fait leurs alfa!res'· poor

~t.re

parta~és ~

leurs créatl•

otets, au fo_l

la> hvre· , '

M'affi

fcr

dir aofii eA fait

d~ gllb1Uc;~,

d'une quahtite

de fe1

pw.v~atír

q'Uht! méme' vottúrl!, qulon rrtet e1l uri

feut ras_' daqs le<s greniers

~

fel o_u

les dé'póts, poift

y

etre· vendue

&:

dif!ribu« au' public'. On fait' aurli. déS

tffaj–

foi

dé' feis 'copfifqués .'

D.iéliontt.

J,··

(Ottfm

erc~.

'" MASSE

ou

Clf.A'ts"E, (

Mo11'11QJ. )

mo.nn

,oie <l

.'or .. P

hí–

lippe'l~·Bel

6t

fain~

des

chpift!'I

ou

·c

adi<r

o,

éo

,m.me

on

partoit

~lors ;

qulb n appetloir auQi

ropat~x

dur

s ·. C~

tté

monn0iec

nl~

'to.lt

- qll'a•

1/2:

rm.~ats,

&'.

pefoit ) deniers

u

g~ajns trébu

ch~n

s.

Elle fut appellée

tfii¡(JJ(,

a caufe qué

le roi.

ti(ODit

uri~ m.fdl~de

lat tlf•in. dtdite . On la tio_m.–

.m,a,

rHJtif<,

p-are~

que

te

rd_i

yr

c!téít a'rlis .deos une cnat–

(e.

~nfin•cnrdonna'

a'

ceue

e(pe'c~

le nom _de

! 'ó:¿al du_r,

par~e

que

n'étan~

qu'a

22

!¡ara,ts,

el!~ ~rott

motos

plt~

~le q~

lesl monnoies d'ot

(fq,,.

~s·

fuc-tteffeors_

d~

Phj_tippe

Je--Bet

ftrent aurli. des

~~~p.

[1ft

ou

choife1

d!ot . Celtés de Pl]fl!ppe' de· V

alot~

érotent

d'or,

&

pefoient'

détifeW

1'6

graln's : !.es

premtc~es

qtit

Chutes. Vl ,

fit.

faire, pcfo!en

41'

<Rnier5

18-

~ra11~9, ~

étotcut