M A S
~oce .
Le
mtft
fe divife en dix condorins : dix
mn1
fom
un
~aél .
1/oyn..
T AF;L. Le
mat
e(l aufli en ufage dans
pluheurs endr<li!S des lndes orientales · mais fur difté·
rens piés ; il fcrt
a
pcfer l'or
&
l'arg;nt .
Diéiionwt~.re
#e eomm.
(G)
·~ASI\.C I .,
(Gior. ""'·)
anciens peuples de la Ger–
mame , qUI pment aulli le nom de
M arji .
Voye<.
MAR SI.
MASARANDlBA,
f.
m. (
B ot . rxot. )
dj:>ece de
eérilier du Brélil, a!fez fembl1ble
au ~
nórres,
except~
que le fru it qu'il produit n'e(l pas rond comme nos cé–
rires. Ce fruit contient un noyau fort dur, plein d'un
fu e laiteux a!fez agré:ible . Les habitaos du Bréfil l'ex–
priment,
&
s'eo fervenc en émul!ion comre la toux ,
I'et;tr? uement,
&
autres maladies de la gorge ou de la
·- ..POIIr!Oc .
(D . ].
)
.
M AS
B.'\
T, (
Glog . )
!le de la mer des lndes, !'une
des Philippines , d'environ
30
lieue' de tour; les Efpa–
gnols la prirent en
1
r69.
Les pom en fom fort corñ–
m odes. Elle e(l habitée par des lndiens, triburaires des
~fpagnols :
fes bords fonr enrichis d'ambre gris, qu'y
Jcttent les courans d•1 canal qui s'y ter mme.
(D. ].
)
M A
S
B
o
T
H
E' E N
OH
M A
S
Bu T H E'E N
'
fubn.
m.
(Thlol. )
nom d'une feéte, ou p.lutót de deux,
c·ar Eufebe·, ou plmót Hégéfippe qu'il
cite ,
fa ir menrion
de dcu)[ forres de
Mafbothlem .
L es uns font !'une des
lepe feétes qui fortrrent du Judiifme,
&
troublerent I'E–
glife . Elle fur ainfi nommée de Masbothée
qui en fut
l'aureur: les autres éroient une des fept feétes
ju.ia'iques
avant Jefus-Chri(l .
Ce
mor vient de l'hébreu,
fthabat, rrpo(er,
&
fi11ni·
ti
e des
~em
oi/ifs,
des
gem
de
repos,
les
tra111¡uil/es,
les
oififs .
Eufebe en parle comme s'ils avoient éré ainfi ap–
¡>ell6 du nom de
Matbothle,
chef de Jeur
fea~:
mais
11
efl bien plus probable que leur norñ ef1 hébreu ou
plutót chaldiique,
/Ir.
fi!(nitie la
m~me
chofe que
faba–
ttúre
en norre Jangue,
c'~fl-a-dire
qui font profeffion de
garder le fabbat.
De Valois croit qu'il ne faut point confondre ces deux
efpeccs
d<!
M atbothlent,
pu ifque les dernieres €toient
feéte juive du rems de _lefus-Chri(l,
&
que les premiers
•
font des hérétiques qui en étoi,ent defcendus. Rnñn les
diflin~ue
m
eme par
l&~rs
noms:
i1
appelle la feéte ju–
daYque
MaJbuthlem,
&
les hérétiques qui en étoienr ve–
nus
Matbutb.!aniem.
Les
Masbuthl<wJ
éroient une bran–
che des Simoniens.
Diél.
de
Trlt>,ux.
M ;\SCAR-\DE,
f.
f.
( Hift. mod. )
troupe de per–
fonnes mafquées ou dé)lui(és qui vont daofer
&
fe di–
vertir fur-tout en rems de carnaval : ce mot vient de
l'iralieo
mafcarata,
&
celui·ci de l'arabe
mafc..ra,
qui
figniti ~
raillerie,
bo~t./fonnerit.
Je n'ajomc qu'un mot
a
cet arricle; c'e(l Granacci
qui compola le premier
&
qui fue le premier inveoteur
des
maf caradn ,
ou l'on rep.éfenre des adions· héroY–
ql.!es
&
férieufes. Le trio mphe de Paul E 1nile lui
fer–
vir de fujet ,
&
il y acquit beaucoup de réputation .
G ranacci avoit été éleve de Michel-Ange,
&
mourut
l'an
1$41·
MASCAREIGNE,
(Gio~. )
ou l'ile de Bourboo,
~le
d'
Afrique daos I'Océan éthiopique
a
l'orient
de
l'lle
de Madagafi:ar
Elle '
p~ur
avoir
1
5"
lieues de lon5,
10
de large
&
40
de tour. Elle fut découverre par un Por–
tugais de la maifon de Mafcarenhas . Les
Fran~ois
s'y
bablirent en
1672;
c'efl l'emrepór des vaiffeaux de la
<:ompagnie des Indes . Elle ef1 fertile,
l'air y efl
fa
m ,
les rivieres poiffonneufes,
&
les momagnes pleines de
gibier .
On
recueille fur
le rivage de l'ambre gris, du
corail, des coquillages, mais la fréquence
&
la violence
des
oura~ans
y défolent tous
le'
biens qui font fur terre.
L ung.
73· 30.
lat. mlrid.
20. 30.
(D . ] , )
MASC ARET,
f.
rn.
(Mar. )
retlux violent de la
mer dans la riviere de Dordogne, ou elle remonte avec
beaucoup d·impéruolité : c'efl Jg m
eme
chofe que ce
qu'on appelle
la barre
fur la riviere de Seine,
&
en gé–
néral le nom que l'on donne
a
la premiere poime du
flor, qui proche de l'embouchure des rivieres fait reman–
ter le courant
&
le repouffe vers la fource , ·
M 1\
SC J\
RON ,
f.
m.
tn
drchieeéiure,
e(l une
t~re
ridicule
&
faite
a
famaifie' comme une ·grimace qu'on
mer au1 portes des grones ,
fonraine~;
ce mot vient de
l'italren
m4/carow•,
fait de
!'arabe
maftaro,
bouffon-
nerie .
·
M ASCATE, (
Glog . )
perite ville d' Afie fur la cóte
de
1' A
rabie henreufe, avec une
~i tadelle
fur un ro her .
E lle efl habitée par des Maures des lndiens ,
d~s
Juifs,
&
quelques Porrugais .
Longrl.
1f.
~f.
latit.
?-3·
30.
(D .
J )
M ASCON,
~
Glog.)
ville
de
Fr~oce
en Bourgogne .
f/oyez
MACON .
M
A S
MASCU LIN, INE, adj
(
Gramnt.
)
ee n1ot efl
ufité en grarnmaire dans bren des !ons qu'il faut difiin–
guer.
1°.
Par rapporr au; noms on dif1ingue
1<'
genre
nra–
fcrdin .
C'ell la premiere des deux on trois cla!fes, daos
lefquelles on
a
rangé le< noms a(f:7. arbitra;remenr pour
ferv ir
a
déterminer
k
choix
de~
rerminaifons des mors
qui onr aux noms un rapporr d'idenr ité .
Voyn
GEN RE.
2.
0 .
11
y
a cenaiOer,
tt:nnín.\ifons que
l'on nomtna
m•fculin<J:
ce.J •>nt cdles que
l'uf•~e
doune dans chaque
langue aux ad¡eClifs pour iodiquer leur relation
a
un num
mafeulin,
a
fin de mieux marqner
k
rap¡>ort d'idenrité qui
e(l entre les deux m01t<,
voy<<.
IDENTJT É. On
a
m~
me
étendu cene dénomination anx
rerrninaifi>ns des nomc
indépendamment du genre dont ils fo nr effeétivernenr:
ainÍI le nom
metbodu1,
qui el! du genre féminin,
a
une
terminaifon
m4jcHiin•,
paree qu'eiJe
e(\
la
me
ore que
celle de l'adjcdif
bonut,
qui défigne la corrtlarion
:1
un
nom
mafculin;
au cnntrarre
potta,
qui efi du genre
111a•
fculin,
a
une terminaifon féminine, paree qu'elle e(l la
meme que celle de l'aJjcétif
bona
qui marque le rapporl
a
un norn féminin. C'efl la mErne chofe en
fran~ois
1
1
e nom
vi¡(ueur
avee une terminailon
mafculifu
y
e
ti dti
gehre féminin; le nom
poi
me
avec une terminaifon fé·
tninine
y
e(l du genre
mt>fculin.
3"·
On dillingue daos nos rimes des rimes
maft•li•
"" &
des féminines.
Voyn
FÉMININ
&
RtMJ:.
MASCULt N, (
Aflrolot.
)
nom que les A llrologoet
donnent
a
cerrains fignes du todiaque. l is divifent ces
fignes en
mafculim
&
en féminins en égard auK
quali~
tés aétives, chaudes
&
froides, qu'il' appellent
,.afcHii•
net,
&
aux qualités paffives, feches
&
humides, qu'ils
nommem
flminin<J.
Sur ces principes purement imagi•
naires ils comptent parmi les planetes
maj(Hiina
le So•
leil , J upiter, Saturne
&
Mars,
&
parmí
les fémioines .
la Lune
&
Venus; Mereure participe de ces deux qua–
lirés'
&
ea'
pour ainfi dire' herm•phrodite; daos
les
li¡:nes, le Bélier, la Balance, les Gémeanx, le L ion ,
le Sagi11aire
&
le Verfeau, font
mafcHiins;
l'Ecreviffe,
le Capricorne, le Taureau, la Vierge, le Scorpioo
&
les
Poi!fons font féminins.
M 1\ SCU LIT,
f.
m.
(Marine .)
chaloupe des In–
des , doot les bordages font cou verrs avee du fi
1,
do
l'hcrbe
&
dont la moulfe fait le calfarage .
MAS· D'AZIL,
Manrum·dúlii,
(
GJog.)
perite villt
démanrclée de France au comré de Fo1x, dans un beau
vallan fur le torrent de la Rife,
a
3
lieues de Pamiers,
&
a
4
de S. Li1.ier de C onf<!rans . Elle étoit aurrefois
fort peuplée, mais elle n'offre que des ma-zures depuis
la révocation de l'édit de Nantes.
L ong.
29. 16.
la1.
43·
9·
M AS ENO, (
Glog. )
vallée de la
V
aheline, qoi s'é–
rend du nord au fud del deux cótés de la pedte riviero
M
afmo,
qui lui donne fon nom: cette vallée a des baios
d'eau minérales, qu'oo nomme
Bagni de iWafmo;
l'eao
en e(l riede
&
el
aire, elle
e
hade du fer, de l'alun, do
nitre
&
du íimfre .
MASKESIPI, (
Glog. )
riviere de
1'
Amérique fepten–
rrion&le d>•ns la nouvelle France. Elle fe jette daos lo
jac
fupérieur
a
la bande du fud, pres de l'ile de
S.
Mi·
chel.
(D. ] .
)
M AS LE
S
oq
M
A
LES ,
(.Marine,)
ce font des pen–
tures qui enrrem daos des anneaux,
&
qui formenr
11
ferrure do gouvernail.
Voy<<.
M ARINE,
PI.
V I.
fig .
73'·
M ASOLES, (
Hijl.
mod. )
c'e(l ainfi qu'on nomme
one milice de la Croatie, qui e
P.
obligée de fe renir pr6•
te
a
marcher en cas d'invafion de
la part det Turcs •
Au lieu de folde, on affigne des morceaux de terre
<l
ceux· qui fervent daos cettc milice, mais leuts
officier~
re~oivent
une paye.
MASO~E,
f. f. (
Criti'l· hlbrart¡. )
ter
me
hébreu;
qui fign ifie
traditior~;
la
mt.Jore
efi un
tr~vail
fair tor
f:t
Bible par quelques favans Ju:fs, pour en empéclt<r l'a,l•
rération,
~
pour fervrr de
haie
a
la loi
1
comme ils- di–
fenr, pour la défendre de tous les changemeos qui pouP•
roienr
y
orriver : ce travail confine
a
avoir
~ompté
avec
une exaélitude minutieufe les verfets,
1~ mor~
&
les
lettres do texre, en avoir marqoé foures lr!S divorfité!l
pour en
fixeé
la lel'lure, afin qu'il ne s'altérf
tt plus .IJ.$
ont nommé
~e
travail
m
afo re
ou
traJitiow,
com.mefi
ce n'étoit aurre chofe qu'une tradition qu'ils
eu!fent rc!–
s:oe de leurs peres.
Voy«.
MASORI1TifES .
On varie fur \'origine de la
mafor, :
quélqrres-uns la
rapponem
a
Efdras
&
au1 ment res de la graride Sy•
na~ogue
qui vivoieot de ron rems ; d'aurres
prúerrd~
qu'elle efl l'ouvrage des rabbios qui enfeignoient dant
la
fameufe t cole de T ibtriade au cinquieme liecle; en–
fin le
femimem le plas
gtotra~
c!l
'illC'
1~
ma[o·r,
r(dl
-
l'ou-