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MAR

ont fuppo(é des afres .

2°.

La

pene des atles vérira–

bles arrivée dans la perfécurion de D iocletieu, ou oc–

c:~fionnée

par !'invafion des Barbares ; atles auxquels on

en a fubllirué d'autres, fans avoir de bons mémoir<s.

3°.

Les falfi fi cations commif"es par les hérériques.

4'?.

La

créJulitc! des légendaires,

&

leur audace

il

fabriquer

des aéles

il

leur faoraifie .

f

0 .

La dévorion mal enren–

due des peuplcs , qui a acerédiré plufieur->

traditi:>ns ou

inccrtaioes , ou faulfes, ou fufpeél:es.

6°,

La umidité des

bons écrivains, qui n

1

ont ofé

~hoquer

les préju¡;<Ís po–

pulaires .

ll cll

vrai pourtant que , dcpuis

la renailfan–

ce

des lettres ,

&

les progrés qu'a fair la

~ririque ,

les

Bollandifles, M M . de Launoy , do T illemonr , ..l'hil·

lcr,

&

plufieu"

sur

res, onr purgé les vies des lainrs de

plufieurs rrait•' .qui' loin de tourner

a

l'édifi cation des

tiddes, fervoient de matiere 2 plaifunterie aux héréri–

ques,

ou

aux libenins. B om. Thierry Ru:nart nnus

a

donné entre amres, denx petits volumes fous le titre

d'llt!le< finarts dts marcyrs ,

qui, dans !eu r fimplicitc,

portent tous les aaraéleres de la vériré,

&

rafpirenr un

cenain got1t de l'amique , qui montre qu'on ne les a pas

compoCés á detfeio d'entler les faits,

&

de Curprendre

la crédulité du ldl:eur .

·

Les prorellans oot auffi !eurs

marty,olotes;

favoir,

c:n

anglois, compofé par J. Fox, Bray

&

C!arck . Si

l'on pet11 dónner ce titre

a

l'hilloire du fupplice . de

quelques fnnariques, que la reine Marie fit punir pour

leurs emponemens .

_

Martyrologe

fe dit auffi d'un r-egiue, ou r61c d'une

facrillie, ou font €Ontenus les norns des faints

&

des

marryrs, tant de l'é¡:life uuiverfelle, qn

e

des parriculiers

de la ville du dioci:fa

a

parei! jnur. On le dit auffi des

tablcat¡~

qui font dans

les grandes

f.~crillies ,

qui con·

tiennent le mémoire des foudations, obirs ou prieres ,

&

metfes qui fe doivent dire chaque jour .

- MARTYROPOLE,

Martyropolú, (Giog. qnc. )

vil!e de

h

grande Arménie, dans la parrie de cette pro–

viuce , appel!ée

Sophanene,

l'ur le bord du fteuve . N ym·

phius,

proch~

de ia fioooriere des Perles . Jullinien la fit

forrifier de foo tems, comme on pem le lire daos

Pro~

cope,

liv. lll. ch. ii. ( D .

J .)

· M A R

V

A , (

Glog.)

monragnes des lndes dans ks

érars do mogol. Elles commencent pres d

1

Amandabat,

s'érendenr plus de

70

licues vers Ayra,

&

plus de roo

Yers Onyen .

( D .

J.)

·

MAR

V

AN, (

Géog.)

ville du Couhellan prcs du

Hamadan. Elle ell tiruée, felon l'hillorien de Timur·

Bec,

a

84.

de

Ion¡;.

fous le

3f ·

~o.

de

latit. (D .

J.)

MARVEJOLS

ou

MARVEJOU LS

ott

MAR·

V

E'G E, (

Géog . )

vi!le de France en Langueduc,

&

la fecondc du Gévaudan. Le duc de Joyeuf"

la prit

fu r les cal vinilles en r

~86;

&

la ruina

tl

bien, qu'elle

ne s1ell guere rétablie . Elle e(l cependanr

fitu6e daos

un beau vallan, arrofé pa¡;

la riviere de Colange,

a

licues

N . O.

de Mendc,

1!2

S.

E .

do

París.

Long .

20.

r8 .

lat.

44· 3f·

(D.

J.)

'

MAR U M,

í.

m.

(Botan. )

on donne le nom de

mamm,

:l

ceux pla

ntes qui

appartionnent

:l

deux genres

dilfórcns. Le vr:¡j

mar.mn,

ou celui de Conufus, efl

tJnc

cfpe~e

de

cha

médri~.

L'autre

marttm,

ou

marwnz·

ma/ltch,

ell une efpece de rhymbra.

Le v.rai

marHm,

efl le

charn~JriJ

marítima, incana

frttfle(<em

,

foliis lanuolatis

,

de T ournefort,

l.

R.

H.

wr.

C'efl une plante de la hauteur d' un pié, dont la

ra–

cine efl

ti breufe ,

&

qui différe des aurres efpeces de

chama:dris,

¡</.

par fes riges ligneufes, blanches

&

ve–

lues;

1°.

par fes

feuille~'

femblables

a

un fer de lan –

ce, longues de quarre lignes, larges de deux, d

1

un verd

gai, blanches eo-detfous, d'uoe faveur

~ere

&

amere ,

~·une

odeur forre

&

aromatique

a~féable,

qui porte auffi–

t6t aux nerfs de la membrane pituitaire,

&

cauCe l'·é¡er·

nument .

Ses ficurs fpnt eoriercs,

&

naillent des aiUelles des

feuilles; elles

fonr d'une feule pie=e, purpurines., en

gueule. Les étamines ooaupent la p.lace de la

levre fu

périeure; la !evre inféri.eure ell divifée en cinq

parti.es

,

dont

e

elle du milieu el! plus ample,

&

'rcufée

en ceuil

·

leron .

Leur callee ell femblable

a

ceux des autres chama:–

dcis; il e(l coronneux, blancharre . ll en fort un pifl il·

attaché

ii.

la partie potlérieure de la fieur;

il efl como

me accoJnpagué de quatre emb¡yons, qui fe

chan~ent

en autant de graines arrondies, femb.!ables

a

celles

de~

ch~rnredris,

renfermées dans une capfule qui fervoit de

cahce

a

la ficur .

Cette plante etl cultivée par les curicux ; mais fon

~deur

ell

t~ll~m_~:nt ~réa!l,!e

auK

~hat~ ,

q11'ellc lQ5 atlire

f111¡tX.

'

'

'

MAR

de tous c6cés daos les jardins ou on la Cltltive.

Ello

ks rend comme infeufés

&

les brule des feux de l'a–

mour; de forre qu'ils m'ordcnt le ·

marum,

fe

roulcnr

detfus, l'humeélenr de fati ve,

&

le fouillent quelquefois.

En un mor, on. a bien de la peine

il

conferver cette

plante daus des ¡ardins,

a

moiciS qu'on ne la renferme

daos des cages de fcr .

On emploie rarement le

mamm

de CorruCus dans

les

boutiques, cepeAdam _il ne rienr

~as

le dernier rang par·

m1

les plantes aromam¡ues. On me de fes feuilles

un~

hui!e dfenric!le, dont !'odeur el! tri:s agrélrl>le

&

qui

el1 recherchée par les Hollaodois .

'

L e

mamm,majlieh

ell l'efpece de rhymbra, nommée

par T ournefort

thymbra hifi¡anica , majaran.., folio

1.

R. H. 197·

C'efl une perite plante lign<ufe, qui

j~rrc

beaucoup de branches

diviféc~

en p!ufieurs rameaux .

L es

racines fonr meoues, ligncufes. Ses feuilles fonr

fembl ablcs

a

cel!cs du lerpolet, mais cendrées , d'une

odeur qui approche en quclque faqon

a

Gel!e du mallic-

1

&

d'unc fa veur

~ere.

A

u fommet des rameaut,

&

un peu an-detrous, f<>nt

\les petites tétes cotonneufes, qui les embralfenr en ma–

niere d'anodux .

1!

en fort des perites fleurs b1Jnch:1-

tres' femblables

a

celles du thym ' d'une feule piece'

en

~ueule;

la levre fupérieure efl redrelfée

&

échancrée,

&

l'inférieure efl pJrtagée en rrois parries.

Tome cette plante a une odeur agréable, mais un pen

forte; elle vienr

d'elle·m~me

en E!pagne,

&

dans

l<s

pays chauds . On la cultive dans nos jardins.

( D .

J.}

MAR UM,

vrai

mllrum,

oo

marum cortufi, (Chimie

&

mat. mld.)

les fenil!es de

marum

éraot froilfécs en.

tre les doigts exhalenr un príncipe vola<il aromarique pé–

nétrant, qui excite l'érernumenr, qui pique •!es ycux,

méme

a

une diflance

ce

que!ques pOUces ; elles Ont

Un~

fa veur acre' piquanrc

&

amere; elles fournitfent par

1~

diflillarion une hui!e elfentiel le, comme la plílpart des

autres plantes aromariques,

&

une ea

u

ditlillée rres·char,

gée d'un príncipe mobile, aélif

&

aromarique .

On fair raremenr ufage du

marum

en Médecine; il

n'efl ccpeodant inférieur en ''errus

a

aucune autre plan–

te de fa clatfe, qui cll <;elle des lsbiées de Touroeforr.

La vivaci!é de

fa

parrie vol3tilo- peut faire penfer

au

conrraire, qu'il feroir plus et!icace que la plupart de ces

p.lanres, comme flornachique, diaphnrérique, diurérique,

émunagogue, béchique , apéritif, tonique, aphrodilia–

que,

&o.

Gette derniere qualiré efl peur-étre indiquée par l'clfer

que cette plante pwduir fur les chars, qui font attirés

de tres-loin par fon odeur , qui fe jerrent delfus avec

une efpece de fureur, qni s'y rou len:, qui la mordent,

la déchirenr,

&

¡¡iji finilfenr par

y

répaodre leur fe·

menee .

.

Les rammirés fteuries du

marHm

enrrent daos les tro.

ehiques hedicroy,

&

daos

l'eau générale de la Pharma–

copée de Raris . (

b )

MARU~l

MASTtC , (

Mat. mld.)

cette plante a

une

odour

agréabl~,

mais forre: on lui arrribue les

m~

mes

venus qu'au vrai

marttm;

&

en elfet, elle doit polfé–

der a11 moins les venus génériqu<s do la clalfe

á

laque!,

le elles apparriennenr !'une

&

l'autre .

Voy.

MARUM.

(b)

MI\RUVIUM,

(GJog. anc.) Maruvium

daos

De·

nis d'Halicaroa{fc

&

Srrabon;

Maruvium

daos

Siliu~

lralicus;

&

Marrubium

daos d'autres . Virgile efl , pour

10erre derniere ortbograph¡;, fuivant ce

yers

de

I'Ené"i·

de,

/iv. VIl.

jr.

7fO.

Qf•iu

&

Marrubi!

veai~

de-gmt..

fa ar@¡ .

C'étoit un,e

~ille

d'ltalie dans le Larium,

&

la capi,

tale des Marfes. 11 eo el! parlé daos une infcription de

Reyoefius, fous le

b~u

litre de

fplmdiaiffima <hitar ,

( D.

J.)

MARZA,

QG.Ioy.)

nom que les Malthois ont don–

i

divers pom de leur iles. Ainli

m_art.<t

Mufer,

m""""

Seala ,

ma

na Sir

oco , etl le

por~

Mulet , lo

porr Scala, le port

Siro.co

..;

il

ne s'agir fouvem que d'ec¡,

tendre un terrne. p

our ne p

as faire des bévues .

(D .

J.)

M,

AS, f.

r:n. (

'}

urifprud.)

dans la bafie. lariniré

man•

fus , manfo

&

m~nfum,

fignitie en général demeure, ha·

bitation.

~1

s'cntend communécnenr d'un tenemenr ou

héritage main-morrable, compofé d'une maifon de pay•

fa n avec une quaruité de torres labour•bles:, prés

&

au·

tres héritages, qui font tenus p3r une perfonne de

c~n:o

dition fervile

l

en d'aurres cndroits on dir

.mx

ou

'""'x.

·

v aye;r..

ci·d~vant MALN·~iO R

T.li

.

MAS

ott

MASE , (. m.

(

Com

. )

efpece de

peti(_ poid~

do¡u on fe. fert

il

la Ghine,

par~iculieremenr.

dn . córé

de Cantan , pour pefer

~

diflril?.uer

l'ar~lll

dan_s le né..

&.

.

gp~c¡..,