MAR
de l'huile de laurier, Ccloq la réforme de Lémery) de
fiirax liquide deux onces, de belle gomme élemi une
once. Paílez encare
&
mélez
ii
la co!ature de
b~ume
li–
<¡uide du Pérou deux onces, d'huile bu¡ireu[e de noix
mutcade demi-Once, de baume de copahu
&
de manic
en poudre de chacun une once: remue7, jufqu'a ce que
la
matiere fe refroidi(fe,
&
vous aurez votre ongueqt,
N. B .
que fi, au lieu du matlic en poudre., on em–
ployoit
cett~
réfine [ous la
fom1~
de ce que Hoffman
appelle
beaume liquide
d~
maftic,
(
voyez
I'Vl.~STIC)
QIJ
auroit nn compofé plus égal
&;
plus élégant,
•
Cet onguent efi
tres-précieu~,
il efl forrné par la réu–
nion de plufieurs matieres
éminernm~nt
vulnéraires, bab
famiques, réfolu¡ives, fortifiantes; ce qui
l~
rend propre
i
appaifer les
douleur~ de~
membres, a diffiper les ¡u–
meurs appellées
froidu,
a
rem~dier \IU~ cor¡traélion~ d~
n1embres
r~centes,
f.:/
e.
il doit
Con
nom
ii
un
rn~cjecin
nommé
Martia11u¡,
qui en efi
l'inv~nteur;
car
ii
s'~(l
appellé d'abord
u11g¡t~ntmn
"!artiani,
&
enCuit~
mareia–
lt<>l<
par corruption; dénorniuation qui a fajt tomper Cou–
'\fent méme <les gens de l'art dans l'erreur, d'imag1ner
que la ba[e de cet onguent étoit quelque préparation
martia/e.
On le trouve auffi dé(igné dans quelques t¡–
vres [ous le nom
d'rmguentum adj¡¡toriu»¡.
(
b)
MARTIAUX,
TEUX
(ll'ltÍf¡. rom.) ludi "'artia–
lu;
ils furenr appellés
1>1artia11x,
~omnH:
ceux inflitués
en
l'honneur d'/\pollon, fllren¡ appellés
apollinaires.
~es
Romains les
c~lebrerent
q'abord dans le cirque le
l3
de
Mai,
&
daos la íuite le premier d' Amir paree que c'l5-
toit le jour anquel on
~voit
dédié le temple de Mars.
· On faiíoit dans ces jeux des cou¡íes a cheval
~ de~
cnm–
bats d'horpme1 contre les béres, deut choíes qui s'accor–
doienr
a
merville ayec
1~ f~t~
9u dieu de
la guerre '
'Voya:,
)EUJI.
(D . '}.)
M
t\
R T ICLES
ou
L IGNES DE TRE' L IN–
G
A G
E
S,
(Marine.)
·petites cbrqes diípoíée; par bran–
ches ou panes en
fa~on
de fourches , qui vienqent abou–
tir
a
des PDltlies
~ppe!lée~
araignées
;
la vergue d'anjmon
a
des
mareicle!
qui lui tiennent \ien de balancines. Ces
martirio
prennent
l'e~trémité
d'en-haut de la vergue, íe
terminer¡r
~
des araignées,
&
vont réponqre par d'autres
cardes au chouquet du perroquet d'animon . Au boot
de cha<¡oo
mar*le
efl une
~trope
par oij. paífe une pou–
lie, fur !aquelle efi frappé le
m~rtinet
de \a vergue, qui
fert pqur l'app.iquer. !/6tai ·de perroquet de peaupré fe
terminQ at¡ffi par des
marticler
íu¡ J'éperO[\ de miíaine;
'IIOJt?,
MARINE,
PI. l.
les
marticla
de la vergue d'l r–
timon qui efl
cot.ré~IQ7·
&
les
marli~les
de l'érai de
beaupré, coué
1
or.·
M(!r#~(rs,
ce íont aqff\ de
petit~s
cc;>r<\es qqi embraf"
fent les voiles qu'oq ferie .
(Z)
1
•
1\llii,R,TI ~N'(, (GI~J&. )
Martiniacu»¡,
&
~n
alle–
mand
.IV(artillacli,
bourg du, bl\S· Vallais; Cur
la riviere
dé
Draqí~,
qui fe jette
o;Ian;
le R,h611e, ·a quelques cen–
taines
d~
pas de ce lieu.
11
en (!rué
d~ns
une plail)e,
prcs des rnine¡
d.'
OEtod~trru,
q
0
i étoit la p.r¡ncÍpl\le place
des
V
éragres,
&
une
de~
anciennes
cit~s
des Gaules .
Quelques au\eurs prétendent que
M4;rtigny
Coi¡
QEtodu–
rru
m~
me, on
y
a du-moins trou,vé des
infcrip~ions
ro–
rnaioes, ).,es éveql\el du Vallais y réfidoient, avant que
les gl!erres l'eoílent ruiné .
.
Martigny
efl a r lieu«s de
Lyon,
{í
a
4
de Sa,int-Mauris.
Lo11g.
1
f·
14.
la~.
46.
u . (
D ,
.1.)
.
1\llARTJ~UES,
(Giog. )
perite ville de F-.;ance, en
Provence¡ c'efl une place maritime,
a
1
1
occidenr de Mar–
feill~;~ ,
fhuée entre la mer
&
l'érang, dit de
Btrre
ou
de
Marttgut~
,
~
l'e!ldroit
t;n~me
ou cet étaog fe dé-
gorge dans
1~
roer.
·
Cett~
ville
juíqu'~
l'an
n66.
s'e(l appellée
Saine-Ge,
nes,
en latín
caftrum S.anEti Gentjii;
elle dépend avcc
fon territorie pour le ípirituel de l'archeveché d' Artes,
&
les.
arc;h~veques
d'Aries en on\ eu tong-rern.s le haut
domatoe.
Elle fot réunie au comté de Provrnce par Louis d' An·
jou l'an 1382. Le ·roí R,ené l'érigea
e~
vicomté,
&
le
donna
~
íon neveu, Charles du Maine, flenri
1
V.
en
fit une principauré, en. faveur de Marie de Luxel\lbourg,
duche(fe de 1\llercreur . L a tille unique de certe princeífe
épou[a
1~
duc de Vendóme, dont le petit, fils efl mort
en Efpagne fans enfaf\s. en
1712.
L e
m~réchal
de
Vil–
lars a acf\eté cette pri.ncipa.uté en 1714.
L ong.
de
Marti–
guts,
23. 3·
lat.
43·
18.
]'imagine que tous les. chevaliers. de Malthe Cavent
que le premier infiito teur
&
gran<\-ma1tre de leor ordre,
Gérar_d Thorn ou plutót
G~rl\rd
Tenque,
~toir
né
3
M aruguts
. ll3drnini(lroit l'hópital de Jérufalem eQ
1099 ,
lo:Cque Godct'¡Q.i de Bouillon prit cettc ville,
&
l'année
fmvant Tcnque fonda
Con
ordre, qu'il gouyerna fólin·
MAR·
ter.nent jQíqu'a ía mort, arrivée en
112.1 ,
11
eur R ai–
rpond Dupuy pour íuccelfeur.
( D .
J .)
MAR
T¡ GUES,
lta"g de
(
G!o;¡r. )
cet étang
e(!
fur
la c6te de Pro vence, entre MarCeille
&
le Rn6ne ; on
~e ~1o~me
at¡ffi
l;ét,.,g de B eru ,
&
te vnlgnire l'app<lle
md¡fferelllment
l lta>¡g
1
la _mer , ou le golfe de Mar
ti•
gt~~s.
11 a
qu~tre_
qu cmq lleaes de
Ion~
cjepuis ¡a ¡our
de Boqc \ aqrrefOis dlEn¡bouc, c'efi-a-d 1re eje l'empou–
chure 901 el); toornée ver.s le levam, jufqu'a
Berr~,
&
de? ~
l1eues de large.
11
ef! navil(aple par-tollt,
&
a de–
pms
qljatr~
JuCqu'a quatorze braífes de profondeor.
Le
fel qui
Ce
fait fitr le ºord de cet étang efl tres bon,
&
en rel!e quamité, qu'on en fournit la
Provenc~,
&
des
~=~ntons
de
pr_ovinc~~
voifines.
(D.
'}.)
1\llARTIN· PEc.;¡.¡EU R, PECHEt}R, MERLE
P'EAIJ,
ASTRE, MAMlER, DRAPPIER,
f.
m.
(lfNdo, ifpjda
1
(
Hifl . 11at. Orn.)
oifeau qu i peCe une
once ur¡ quarr; il a
(jx
pouces
le longueqr ¡lepttis
la
pointe du bec juíqu'a l'extrémité de la
queu~ ;
l'ellver–
gur~
el\ de dix pouces, le bec a pres de
deu~
pollees
de
longueur; il ef! épais' fort' droi¡' poinru
&
noir. a l'ex–
CC?tion de l'angle qqe forment les deux brancncs de la
pi~ce d~
deífous. qui en blancharre' Dans la pltlpijrt !1es
marti,.J-pfchmrs,
1:¡
partit; Copérieure du bec déborde un
peu !a partie inférieure;
·¡¡
y
en a au contraire qui ont
la partie
iof~fleur~
plu§ lqngnc que la pªrrie
fupérieur~ .
).,a langue efi courte, ll!rge, poin¡ue; le dedans de
1~
bouche
erl
j:¡un!rre; leli
narioe~
font obloqgues.
Le memon efi blanc, mélé d'on peu de roux; le mi–
lieu du ventre
dl
d'un
rou~
plle; le bas-yen¡re,
l~s c~tés
&
les
plufll~s
qui font íous la queue íont de
couleq~
roufTe foncée, de meme que celles qui íont Cous
l~s
alles .
~es
pl\)mes dé \a ·poitdne Cont d'une conleur rouífe
encore plus
foncé~,
&
leur
!!~ lrémité
en légérement
teinte de gris.
ll
a une large bar¡de qui
va
dep\tis le cou
juíqu'a la qucue en palfant au
fllilieu du dos, qui ell
d'une rres-belle couleur bleue peu foncée,
¡n~i~
fort écla–
¡aqte. Quand on oppofe l'oifeau au jour, cene cvuleur
prenq uue
r~inte
de verd. Si on regarde de fort pres
ces. plumes
bl~ues,
pn apper¡;oit íur quelques·uos lllne
peme bande naire tranfveríate. Le deífus de la rete ell
d'un noir verdarre avec des bandes tran[verÍl\les b!eqes:
i¡ y
a
enrre les. qarines
&
les
ycu~
une
tl\ch~
rouífe ; on
eq vojt uqe au¡re aq,dela des yeux <\e
m~
me couleur;
&
pl11s
qa~
fur les cótés du cou, une autre beaucoup
p¡qs gr:¡ode de couleur blanche roulfhre; au·deílous de
~~s
taches, il y • une
band~
de coqlenr bleue verditre.
Chaque ll,lle a
vingt ·trqi~
grandes
plom~s,
qom
le~
trois
premieres font les plus longues; toutc;>
l~s ¡;r~ndes
pln–
mes,
&
ce!les du
premie~ ram~·
c;¡qi
1~
recoqvrc;ot, onf
les barbes
ext~rieqre> b\~ue~
1
~
les
iqr~rieqres
brunes ,
L es pltl(pes des a,utres raogs Cont d
1
¡¡n verd
fon~é,
ex–
~,:epté
la pointe qui en bleue; ceue poime bleue n'ert pas
marquée fur les plu; perites plomes qui font pres de la
córe de l'alle: les grandes plurpes de J'épaule qui
~·é
tendenr íur les
deu~
cótés du dos íont d'qn vc;rd brun .
l.-a qu,ue efi coarte, elle 11'l\ qu
1
un pouce
&
demi de
longl\<Ur; elle ell co.mpofée de douze plumes , toutes
d'une cou leur ble11e obfcqre
¡
le tunl\
~fl
qoir . L es partes
C.:mt courres, noiritres par·devant,
&
rqugdtres par·
gerriere, de /meme que la plante des
pi~s.
On dit qu'on trouve dans
1~
nid de
ce~
oiíea11 jufqu'a
ne11f perits. Willughbr dit c;n
avoi~ y~
cinq dans un
creux d'une demi ·aune de profondeur fur
1~
rive d'une
petile r¡viere. Willughby,
voyez
ÜJSEAU.
.MAR TJN,
Sarnt-
(
({éogr. )
\le de 1'Aq¡érique íepten–
trlonalc;, !'une des Amilles
o;!
u golfe de 1\lléx\qne, au
N . O.
de l'ilc
d~ ~aint-Barthelémi,
&
au
S. O.
de
1'Angmlle. Oq l11i donne
di~ hui~
lie 0 es de tour, rnais
elle n'a
111
port ni rivieres; quelques
Fran~ois
&
quel–
ques H,olla\ldois en jouilfen¡
~q
c;owmun.
Long.
31;.
lat.
18.
ro.
(D .
J.)
MARTINET, MARTELET,
C.
m.
hirundo agre–
flis Pli11ii five rujli&a. ,
·e
Hift.. nat. Onr.ithol. )
oi(eau qui
a
ciqq pouces
&
demi de longueur depuis la ppinte
d~
pec ju[q
0 '3
l'extrérnité de
1~
qu,eue,
&
neuf pouces h,Uit
ligne; d'envc;rgure.
L.a
tere
~(!
pla1e
~
le bec yt
~~~s~pplali,
comme daos l'hirondelle; 1!
a
les
1ro1~
hmr_le–
m~s
d'un pouce de largenr
i
Ca racin<;,
~
i\ íe rcrmme
en. pQinte . La m1choire [upéricure ell
1.\11
peu plus lon–
gt~e
que
l'inférieur~.
C et oiíeau
a
le dedaas de
1~ ~ou
che
jaun~tre,
la langue fourchue,
& !'iris des
r.en~cou–
leur qe noiferte. Les. ongles
Cooi
blan.cs.\les
panes íonr
pe1i,te~ ~ r~couyertes
ju{qu'aux
o
ngl~_d _une
~ípe~e
d_e
duver blanc · ce caraél:erc Ccrt
~
faire
dlflm_gue~
tres·al–
fément le
m~rtinet
des aurres oi(eaux de fon g<nre.
. Le
martinti
a
de
m
eme que l'hirondelle, la 1ére, ltt
~ou,
le dos, la qqeuo
&
les a\les d'un bkq foncé
&¡
fOUr·