MAR
quence,
&
pour fe le
r~ndrc
favorable, en quallté d'ei•
cellcnt jonellr de finte; car on lait comtiien le fon de cet
inllrumcnt
&
des autres infiuoit
~lors
dans
la
dí!elama·
tion,
&
cambien il étoit cap3ble d'animcr les orateurs
&
les aéteurs: en fin on voyoit
a
.Romc, dans le temple
de la Concorde, un
Mar!yas
garotté, pdint de la main
de Zcuxis .
(D.
"f.)
MARSYAS,
(Giog. a11o.} .
fleuve de !'Afie minen–
re,
aux cnvirons de 13 Phrygre ou de la
Troad~.
11
fortoit de la rr.éme fource que le Méandpe,
&
apres
avoir traver(é la ville Cél:&ne, ils fe panagcoicm,
&
prenoient chacnn lellr nom .
(D. '] . )
MARTAGON,
f.
m.liliumfloribm rcflexit mon·
tanJtm,
(
'}ardiHaJ!.•.)
ell une plante buloeufe, qu'on
pcut regarder comme une efpecc de lys; du haut d'u–
ne
tige de deux piés s'élcvent des ramilles ou viennent
des fleurs dont les feuilles
fans qucue font recourbées
en s'ouvrant
&
fe frifent; il en forr de perits brios 3VCC
leurs chapiteaux, dont celui du milieu ell plus élevé;
ils fleuri!lent l'été .
Ses couleurs font variées
¡
on en voit de jaunes, de
pourprées, de blanches, de rouges.
Le
martagon
demande la culture des lys, peu de
fu–
Jeil'
& ii
ctre replanu! titÓ! que fes aayeux font déta–
chés.
MAR
'T
AV AN,
ou
M A RT A13 AN, (
G!og.)
royaume d' Afie, dans la prefqu'tle au-del\ du
Gange,
fur le golfe de Bengale. L'air y efi fain,
&
le tdrroir
fertile en riz
&
en toures forres d6 fruits. On dit qu'il
y
a des mines de fer, de plomb, d'acier
&
de cuivre.
On
y
fair ces vafes de terre nommés
mattavanes,
dont
<¡uelques-uns contienuent jufqu'a deux pipes. On en 11fe
beaucoup dans l'lnde, paree que le vln , l'e3u
&
!'hui–
le s'y confervent parfaitement bien , lls font fort recher–
chés des Portugais, qui s
1
en fen•ent dans
l~urs
na vires
pour les lndes.
Ce
rOJ<anme appanient préfentement au
roi de Siam, qui s'cn efi emparé,
&
!'a réduit en pro–
vince. Sa capitale fe nomme
Mar&avan.
t
Q. '}.
)
MARTAVAN,
(Giogr .)
~ille
d'Afie, dans la pref–
qu'lle au-delii du Gange capitale de
la province de
M artavan,
auquel elle donne fon nom. Elle dl peu–
plée, riche,
&
la bonté de fon port
y
contribuc bcau–
coup.
L on¡!..
ll jl.
2¡./at.
lf.
3!'· (D. '}.)
!Vli\RTE, MARTES,
f.
f.
(Hifl.
nat,)
animal
quadrupede, qui oe dilfere
d~
la fouine que par les cou–
leurs du poil; auffi
le~
Latins comprennent·Jis !'un
&
l'autre fous le nom de
marto,
La
maru
ell plus fau–
vage que la fouine: on l'a
~ppellée
mar:.
{iluvag~,
ou
Hwrte do fapins ,
pour la dillinguer d.e la fouine, qui a
éré défignée par les noms de
»?arte
dor>leflirue,
ou
m
arte
de~
hétrts;
mais les
m,artes
&
les fouines
[e
trou–
venr dan< tnutos Cortes de forets,
m~me
dans cdles otl
.il n'y a ni (apius, ni
h~trcs .
J...es
martes
foot originai–
r.esdu climat dtt nord, ou elles fe
trouvent en tri!s–
grand nombre ; il
y
en a peu dan¡ les climats tempé–
rés,
&
on o'en voit aucune dans les pays chauds. 11y
2,
quclques
marta
en Franac . C.:er animal a un duvct
de couleur cendrée , légeremcnt teinte de
~ouleur
de li–
las fur la plus grande partie de fa Jo.ngueur,
&
de cou–
]eur fauve tri:s-claire 1!¡ preíque blauchiitre
ii
l'extré mi–
té;
les pqils lo!]gS
&
ferll\CS fom de la
m~me
cou!eur
que le du
vet
fu r la moitié de leur
lon~ueur,
le recte
efi luifant
&
de couleur Q[nne mClée de íQUX; le bout
e
u mufea u, la poitrine, les qu>tre Jambes
&
la qucue
Qnt une couleur brune,
qoir~tre. rres-16~cremcot
teime
de fauve; la gorgc, la partie infédeure du. cou,
&
la
partie
ant~rieure
de lq poitrine ,
[ont
de couleur
m~lée
de blanc
&
d'orange
[~1~
plm ou moins apparcnt
ií
dif–
férens afpeéts ;
il
y
a au milicu de cettu couLeur <ku1
perites taches brunes placées, !'une fur la gorgc,
&
l'au–
tre entre le cou
&
la paimnc.
L.
a
marte
parcourt les
bois, grimpe au·de!lus
de~
arbres , vit de chair,
&
dé–
truit une quamité prodigicufe d'oifelux, dont elle fuce
les ceufs. Elle prend les éc.ureu(ls , les mulors, les
le·
rors,
&~
l.;or[qu'clle ell prete
ir
mcttre b¡¡s, elle s'em–
pare da nid
q'un
é.c~euil,
9'un duc, cl'une bu ie , ou
des trous de
vieu~
arbres, habiteis par des pies de b.o(s
&
d'autres oifeaux. La
maree
m,et bas a,u prinrenlS; la
portée n'ell que de' deux ou trois . Les
marta
[o
m au
ffi
communes daos 1'1\mériqqe, qve dan; le nord de l'En.–
rope
&
de 1'Afie.
Hrft..
'!at.
gen.
&
pa.rt. tom.
V J.l.
Voyez.
QuARRUPEDE .
,
fVIARTE zmEL! NE,
martes zibelilltr. (fiifl. nat.)
tnrmal q·Jadrupe•ie, uu peu plus petit que la marre.
11
n'~n
differe que par les couleurs du pni! ; la, gorge erl
gnfe, la partre antédcure de la tete
&
les oreil ks font
d'un gris blanchátre; tout le reile de l'1nim•l ell rle
~ouleur
fauve obfcure. Sa fouuure
ell
bien plus pré·
T•r:•X.
·
'
'
' ·
· · ·
MAR
deufe que cel!e de la marte .
Voyez
Rai,
fynop/. anir4.
q~tadr.
On difiingue deux forres
de
martes;
favoir, les
mar•
tn commur1ei
&
les
marte¡
z.ibelineJ.
Les peaux des
m~rtcs
<ommrmcs
font partie du com •
merce de 13 pelleterie . On les tire de divers pays, !113is
fur·rout du
Gan~da,
de Pruff"
&
de Bifcaye.
. .bes
martes z.rbelmes,
autrement
fou ris de Mofcovie,
lont des e[peces de fouincs trcs-fauvages , qtti ne vivcnt
que dans les valles
fur~ts .
L eur peau
efl
garnic d'un
poi! duux , luflré, tirant fur le noir,
&
a
!Tez long ; on
en fait des fuurrures
tres-précieufes. Ces animaux fe
trom'ent principalemcnt dans la Laponie
&
dans
la
Si–
bérie, otl on les tue a coups de fu lil pour le profit du
czar de Mofcov ie, qui enrploie
a
cctte eha[[c les cri·
minels condamnés ,
&
y
envoie mtime quelqucfuis des
r~gimens
eoriers.
Les
martes zibelineJ
s'achetcnt par cai!Tes a!Tun ies de
dix ma!Tos on umbres, depuis le numero
1
jnf<¡n'au nu,
mero ro, qui vout tOUJOUrs en diminnant de beauté de·
pnis le premier numero jufqu'an dcrnier.
La ma
!Te
efl compofée de vingt paires, ou
quarant~
peaux,
Les
martu zibtlinu
qui fe voiem en Frauce, font ti·
rées prefque toures de Hollande, d'.'\ngletecre
o~
'de
Hambonrg-. Les marchands merciers
&
les pellctrers en
font tQut le commerce. Les premiers en gros ; máis
les
pelletiers leur donnent quelqttes apprcts pour les rendre
plus donces
&
plus belles,
&
en fonr des manchoos,
patatines
&
nutres
fourrures précieufes qu
1
ils vendent
dans leurs boutiques. Les
martes z ibclincs
[e
nommeot
auffi
htrmelines, ar'rtulines , zeb, /lo,
~ebellincs, ~yb<l·
lino
&
febelines.
Voyez
le Drrf!ion. du comm.
MARTEi\U, POJSSON
JUIF,""
ZrGENE
1
jouzrou, en latin
libe/la ,
PI. Xlll.
fig.
4·
(Hiji.
nat.)
poiffi>n de mer auqnel on a douoé k nom de
marteau ,
paree qn'il refTemb!e beaucoup par fa forme
a
un vrai marceau . 11 a la
t~t'
bcaucoup plus !arge que
longue, les yeux placés
a
ehacune des extrémités !até–
raJes; la nouche el\ grande
&
garnie de trois
r~ngs
de
dems ilrges, poiutues , fortes
&
dirigéc> vers les d\tés;
les ouies font app1reutes
&
firuée
fur
les clltés .du
corps; l.a langue cfi 13rge . Ce poiffon a deox.
nage~me>
aupres des ouies,
&
deux pres de la queue, qm eti tour–
chue; le dos erl no;r,
&
le venrre blanc .
S
a chair u'cll
pas bonne
ir
maogcr, elle a une manvai[e odeur, elle
efi dore
&
d'un mauvais goilt . [{oud.
Hifl.
dtr po:j¡:
part. [. lrv.
Xlll.
ch4p.
x .
f/oyez
Pot SS ON CE'
TACÉE.
M AR TEAU,
[.
m.
(
Art. mlchnn.)
inOrumcnt de fcr
Oll de bois, qui fert
a
frapper ou
a
battre. 11 e{\ né·
celf.1irc ii pre(quc taus les ouvriars . ll
y
a la
t~te
ou
le
mareta~<
proprement dit ,
&
le manche. On dillingue
~
1• tete , la panne, ou gros bom, qmrré , ou runa
&
piar, l'cail,
&
la qu.eue.
Voy<·z les articltt fltivans .
.MAR Tf;:AU ,
c;z
/lnatomie ,
rignifie un des os de l'o·
rcillc, ainfi nommé
ii
oau(e do
la rc!Temblancc qu'il
~
avcc un
marttau .
Quelques-uos a!Turenr 'qu'il fut prc–
miercment découvert p3r Alexandvc Aehillinus, quvi ·
qne d'autres
aye111 attribué mal-ii-propos ecuo décou-.
verte
3
Carpi .
Voyez
Douglas,
bibliot. anat. p.
48.
f/oye:r,
1%1
1./fi ÜREII:LES.
MAKTE.AUD'ARME ,
(Art. vúlit .)
c'r(l u¡¡
murUafl.
c
mmanché d'un long manche , dont on fe Cervoit an·
cienncment dans les combats .
La différence , dít le pere Daniel , qo'il y avoit entre
le !TI3il ou maillet '
&
le
mart<"au d"arme'
en
que le re–
vers du maillet était quarré , ou un peu arrondi par les
deux bouts,
&
que
le
m'rteaJt d'..rm<
avoit un cóté
quarré
&
anondi,
&
l'aulre en pointe ou tranchant .
(
~ARTEAU,
(
Hidr. ) voyez
ÜUTJ L
de Fo11tainier,
a11
mot
FoNTAt NJER.
MART EAU,
(Marine.)
c'erl une piecc de bois place,
percée au mílieu,
&
qui pa!Te par
la
Beche
d~
1
'arbalete .
Voyrz.
An.BA.LETE.
,
M arteatt
a
dcnts . Mart,au
fourchu qui fert
a
arracher
les clous, quand
Oll
canllruit ou qu'on radoube un
bo·
timent.
MAR TEA. U,
outil d' Arr¡ucbufier ;
oc
marteart
n'a rien
de particulicr,
&
elt comme aelui de plufieu rs autres
ouvriers. Les
Arquebufier~
s'eu fervent ii dilférens ufa-
ges ,
&
en om d
e pi us petits .
·
'MA RTll AU A
FRAPP.EH. DEVANT,
o11ti/ d'Arr¡stebll·
jier ;
ce
martear1
efi fait enmme le gros
ma'l'tcau
d
S
Serruriers ,
&
fert aux Arqucbufiers pou.r
forger queh
ques
~ro([es
pieces de fer . Ce
ma.ruau
ure _fou nom de
\e
q\t< c'efl un
gar~s:m
qui le uent
&,
qur e!l
devan~.
·
R
l'~.u;