MAR
2uroit précédemment formé; mais alors les cfébris de
cene décompofiti
oo rdleroient fur le iiltrc & la leflive
filtr~e
ne _feroit ni
plus.nimoins confiante.3°. Une beu–
rc
~ ébulhtiO~l
ou
la d15efltoo a un de¡¡ré de cha\eur in–
féneur , paro1 ab(o\ument infuffiGmte
ICÍ
puiCque demi–
heure d' ébullition ne fait qu'imprégner
'lé~érement
le
tar~re
des particules du fer daos la préparanon du tartre
c ahbé;
c~r
ce dernier Ce! qui differe
tan!
par \e degré
de
fatu~auou
de celui dont il en ici quefiion , ne doit
c en e dtfféreuce qu'á la briéveté de l'ébullition qu'ou
em~loie
pour le préparer.
S
t. l'ou réduit la teinture du Cyrop ci-deífus décrit en
conhfiauce du miel é pais cene préparation prendra le nom
d'extrait de marJ,
& elle Cera un peu plus de garde.
L a
bou/~ martial~
de marJ
ou
d'aeier
efl une matiere
qui ne differe des précédentes que par l'exces de tartre,
~
paree qu'il u'y a qu'une tres-petite portian des
deu~
mgrédiens emplo yés qui Coit réellement combinée. Mais
.:omme c'efl préciCétnent cene portian qui paile dam
l'eau ou daos les liqueurs daos letquelles
Oll!
fait infufer
cette boule pour l'uCage,
il
efl clair que la partie utile
& employée de la
bat~le
martiale
en euélemenc fembla–
ble. au Ce! neutre martial tartareux dom uous venous de
parler . L a préparation de ces boules e(\ décrite IÍ>ui le
mot
BotJ
LE DE M ARS .
Voyn cet article .
L es teintures mortia lcs tirées avec les acides
végétau~
fermemés o u non fer mentés
l
tels que le vinajgre, le vin
du Rhin qui
e(l
acidule, le tuc de citron, &c. ne dif–
feren t que par le moindre degré de fa10ration, de con–
liLiance, & de concentration de la teimure de
MarJ
tar–
tarifée,
~ vec
laquelle elles onr d'ajlleurs la plus grande
aualogie.
L es teintures Cpiritueufes réellement chargées de fer
ne C'?nt, comme uous l'ayons déja infinué, que des diC–
foluttons de Cels neutres martiaux par l'efprjt de vio . L a
teinture de Lqdovic, & la teinture de
M
ynficht, qui Cont
les (eules que la Pharmacopée de Paris air adoptées
font, la pren:iere une diffi>lurion legere de fy rop de
Mar!:
a la préparatlon d uquel on a employé le vitrlol marttal
a
la
place de la limaille de fer.
Voyez V
JT
RIOL. E t la
feconde, qu'une diífolution de lleurs maniates.
f7•ye:G
la
fi<itr
de
«t
article
.
·
T ei>¡tt<re martiale alllaline de Stahl .
Aye'L de bonne
eau-forte, daos laquelle vous jetteret du fil d'acicr, peu
il-la-fois, & a ditfé remes reprifes, jufqu'a ce qu"il ne fe
faífe plus de diífolution, ce que vous ·reconnohrez, lorf–
qu'en •Jontanr de nouveau fil de fer, il qe
-s'e~citera
au–
cun m op ven:oent daos
la \iqueur, & que ce ti! refiera
daos Con enuer; alors vous ferez solr d'a.voir une diífo·
l urio¡¡ de
[el
d~ns
.l'eCprit de nitre, anffi
chargé~
qu'il
el\ poffi ble de 1 avo1r, & telle qulil
)a
faut pour la rc!uffi te
du re!\ e de l'opération . Prene1. enCuite de l'huile de rartre
par défaill"nce, ou uue leffive de cend res grovelées la
plus chargée c:ju'il fe petJt, & bien tiltrée . L aiiléz rom:
ber daos cctte liqueur alkaline quelques gouues de vo–
fre diCfolution de fer; elles iront d'abord au fond, mais
l'efferveícence de l'acide avec l'alkali les ramenera bien–
tót
a
la Li:trface fous la forme d'écume; remuez le mé –
lange pour faire rentrer cette écume daos la liqt¡eur; l'a–
cide nirreux q ui ten<¡it le fer en dií[olution, abahdonoera
c e métal pour s'unir avec ce qu'il tui faut d'alkali pour
reproduire du njcre
1
Jand is que le rene de la liqueu·r al–
k aline fnifi ra le fer
deven~
libre, & en fera
ll
diífol u–
tion: contiuue?.
a
ajquter ainfi fucceffi vement & goutte
a
gouue, de la folution de fer par l'efprit de nitre; juf–
q u'ii ce que la liqueur aic pris une couleur rouge eje Caog
tres-foncéc , ce qui en une marque que J'alkali efl bien
chargé de fer. 11 ne s'agit plus préfememeot que de fé–
parer ceue dtífolutior¡ alkaline de fer d'avec le nitre re–
généré qui s'y uouve coufondu ; c'efi ce qui arrive
q uelquefois de foi-meme,
li
la di(folution du fer dans
)'acide nareux en bien co ncencrée, o u fi l'on fa:t cetre
o pératinn daos un
lieu frais
1
ou daos un tems ·froid ;
e ar alors le nitre
Ce
précipite en aiguilles tres-fines; mais
on
peut accélerer cette fépar3tion, en foumeuant le
m6•
lange
a
une légere é vaporation. L orfque tour le nitro
en
précipité, ou décaote
b
liqueur, & l'on a par-la
une teintuce alkaline maniate, c'efl-a-dire , une
diffolu~
tióu de fa par
u~e
alkali daos
ro
ute fa pureté . L e pro–
cédé dOilt
00
VICO! de donner la defcriptioo
1
CJ1
tiré
enlieremct~t
de
l'opufculum
de
~tahl
.
./lddittonJ au <OurJ
de C:hirtiie
de L emery, par M. Baron
.t
·
F1eur1 martiale1
·.
PulveriCez & me1e1. enCemble exa·
élement douze onc<s· de ' Jimaille de fer, & huir onces
de fel armoniac bien
Cec:
meue2 le mé\ange daps une
c ucurbite de l<rre; capable de rélifler au feu nud, &
dont il n'y ait qulun tiers
a
u pl)ls de rempli: place1.-la
daos un fourneau,
&
garniífn-en le
~our
avec quelques
MAR
pe!its
morc~ux
de brique
&
du lut, pour
emp~cher
que
le feo ne s'éleve trap: adapte7. fur la cucurbitc un chm–
piteau avec no pecit récipient , & lute?. e1aélemenr les
JOtnmres ; laiífez
la matierc en dig<tlion pendant 24.
heures, puis donoez deffous In cucurbite un feu gradué ,
il diOillera premieremeot une liqueur daus le recipieot ,
puis il
s'élcvera des fleurs qui s'attachcrom au chapi–
reau,
&
fur les bords de la cucurbite; co ntinue7. un feu
afie?. fort, jufqu'il ce qu'il ne monte plus rjen; laitfe1.
al ors refroidir le vaill<au, &
le
délntez, vous trouyerc7.
dans le récipient une once & dem ie d' une liqueur f<m–
blable en tour
ii
l'<fprit volatil du fel annoniac ordinai–
re, mais d'une cou\cnr un peu jaunatr<; ramaífe2 les
fltors avec une
p\~me ,
vous en rrouverez
deu~
onces
& deux dragmes : <llcs fonr jaunl tres, d'un gour
f~lé
vitriolique , tri:s-pénétrant ; garde"h le
dans une boutetlle
de verre bien bouchée, ce Cont les fleurs mortiales. Ces
6ems ne Cont autre cho!C qu< la fubflauce m eme du fel
armoniac empreinte du
m~rJ ,
&
fublimée par la force
da fcu ; elle óe tiennent .\eur couleur
jaun~
que d' une
portian du fer qu'elles ont enlevé ; elles ne fom
n<m
plus alkalines que le fel annoniac meme. Si on les mete
avec du (el de rartre' elles rendent une odeur
r~btile
&
urineufe, pareille á celle qui vient du mé lange du
m
eme
Cel avec le (el nrmoniac. L cmery,
Cours de chimie.
11
refle au fond de la cueurb1re apres la Cublimatio!l
des fleurs, une matiere tixe & notritre , qui e(\ com–
po[ée en partie d'un Ce! neucre, fo rmé par l'union du f<r
avec
l'efprit
~cid
e du (el
armoni~c ,
& en plus grande:
panie de fer fuperflu, c'efi-i-dire, qui n'a été ni Cubli–
mé, ni diífous. C'ell de cette précipiration du (el armo–
niac opérée par le fer, qu'efi provt>nu l'alkali volatil quí
s'ell élevé pendant l'opérntion que nous venons de dé–
crire.
Voya:.
SEL A RMON JAC, S unSTANCES MÉTAt.–
LJQUES, PRÉCIP ITJ\TIQN
&
R APPORT.
Quant aux eaux minéra\es
mt~rtialu,
voyez
M JNÉ–
RJ\LES (
taux) :
les liqueurs aqueuCes daos leCquelles on
éteint du fer rougi au feu, doivent auffi y J!tre rappor–
r~es
comm·e nous l'avons déja infinué, en rangeanr ces
liqueurs dans 19 meme divifion que les eaux
martialu.
L es
prlparatiam rnartiala
tienuent un rang diflingué
daos la claífe des remédes . Le fer e(\
le
remede par
e~cellence des maladies chroniqqes, qui dépendent
dts
ob–
firuél ions.
T omCon
dit, daos une diilenation fur "l'ufago
medicinal du fer , que les Méd<cins n'ont pas propale
le manger comme une reífouree plus aífurée contre la
faim, 9ue le fer comre les obllru.éfions,
Un< opinion médicinale aífez générale Cur les médi–
camen~
nrqrtiaux,
en encare
la
c:lifl ioélion qu'on
a
faite
anciennement de leurs verrus en apéritive & aflringente .
U ti dogme plus récent, c'efi que ces remedes diff.:–
rent conliMrablement en aélivité, [eIon qu'ils
fqm
plus
Dll
molos diCpofés
a
Erre diífous pa r les qumeurs digc•
ll ives, ou dur tJlóins
a
paífer avec elles dans
les. Cccoo –
des voies : & ces différences fe dédnifent de rrots Jbur–
ces prinaipales
i
r
0 •
de leur état d< diífolutlon aéluelle
par quelque menll rue approprié, ou de l'ttat contraire
que les Chimi{}es appelleot
nud, libre
ou
P'" .
Cene
différenae fe
troqve entre les
fels neutres
m4rtiaux,
& les liqueurs Catines
martial<l
d'u ne part, &
\a
lim1iJ,
le
les' Cafrat¡s, l'a:thiops
martial
de l'autre.
2°.
L a fa–
cui té de paífer daos les fecoodes voies du fer libre ou
nud, efl déd uite de Ca pulyérifatior¡ ou divifion extreme;
& la qÚalité contraire, la préteodue lmpo tlibilité de paC–
(er daos les fecoodes voies , de la groffiereté de fes par'
ties, c'efl-a-dire, de la pulvérifatinn impnrfait<.
3'".
En–
fin t'infolubilité du fer daos }es premieres voies
m~me,
chargées de fucs aciJes, el\ attribué
a
Con
~tat
de cal–
cination , ou privarion de phlogifiique;
&
la folubilité du
fer daos ces Cucs en par con[équen t réferyée au feul f<r
emier, c'ell-it-dire, chimiquement ínaltéré .
Nous
obCerveroo~
fur ces diff6remes opinions
1°.
que
l'ufage des remedes
mortiaNx
"ne fa uroir
~tr<
auffi géné•
ral contre les obfiruél1ons ; m
eme
}es plus évidemes, les
plus décjdées . Stahl obferve (
danJ la dijfertalion
déj &
dtée); que ces remédes Cont Couvent otiles daos l<s ma–
ladies chroniques légeres, ou 'daos les fuites peu rébelles
de ces
maladie~,
chronicorum
reliq:tiil
-ttneriori.bru;
mais
'qu'on ne peut les regarder comme une reífource aífurée
& folide contre les maladies chrooiques graves; & me.
me que leur uCage
impr-Ndt>tl
peot cnofcr des accidens fou·
d:tins & fonelles.
JI
faut avouer ,cependant que l'expé–
rience prouve que les remedes
martiau:c
Cont preCque Cpé–
cifiques daos les maladies de ·
iJI
matrice .
Voy•:G
MA–
TR tCE (
"''aladie d• la) .
Leur flnguliere venu pour pro•
voquer
\es
regks en établie ·par une Coite d'obfrr vatíons
fi
confiant<, qo'il ne refie ici aucun lit u au doute.
11
efi vrai
¡¡uffi que la (uppreffino der regle5
e~
ordinair<-
m<D!