MAR
ment une maladie chronique
léger~,
Les remédes
mar–
ttatiX
convenablement
aqn1ioillr~s ,
foqt au!fi
!r~s -bien
dans les fl eurs-blanches, & méq¡e
qaq~
!e
flu~
immo–
déré des regles•, les
~utr~s per¡e~ d~s
fe mmes, & géqé–
ralement daos tous le tlux courrto
q~tqre d~pendans
de
rel1chement , tels que cer¡ain¡
di~rrhées ,
la
diab~tes,
la
queue des gonorrhées virulen¡es,
&c.
Voyez.
ce< qrfrclos
&
R ELACHEME:NT (
M !4ecine );
1-j ~•!ORRHAG I E
f.!t
R EGLES (
M l decine.)
Ceci nous coqduit
namrell~ment
~
dire un mot de ce(te
coutr~riété
appare¡¡te d'aé¡ion
dans un remede qui e(\ en m€me tetl)S apéritif
&
aijriq5ent.
Les Médecius
chimifle~ mqdern~s
!es plus
~clªiré
,
Ettmull er , Stall], Carrheufer,
&c.
conv ieqn~nt
géqéra–
lement que le fer, & ¡outes fes pr§parations indjtliné¡e–
ment, n'onr qu'une
feql~
&
uniqqe vertu; favoir ,
ll
ver·
tu qu'ils Ont appellée
tonÍIJIIt, fortiji4n1e , rqboranle, exci–
ranu,
aflrin,(ente;
~
que ce
n'~fl
qqe relativemenr
a
l'état particulier du fujet qui ufe de ces remecjes qu'ils
produifent tantOt l'effet appellé
ap!ritif,
~
tantOr l'e!fet
appellé fpécialement
aflringent
ou
Jlypeique.
lls
avou~nt
pourtant que certaines
mati~res
mart¡aln ,
telles que le
vitriol,
&
fur-tou¡ ÍOQ eau IJ1ere; le colgotar,
&
e.
f<>n t
érninemment Oyptiques,
&
doiyent
~tre régardé~s
cqm–
me occupaf1t
l'ex¡r~m~
degré
d'~!]ergie
dans l'ordre de
ces remedes. l'ous les aurres dqqt
noq~
avoqs fait men,
tion font
r~u!ement ~~ringeqs
rqniq ues .
L'ex trerqe divilion du fe r foit
calain~,
foit non cal–
ciné, parolt
véritablen:¡en~
utile. !1 efl démontré par la
couleu r noire , que tnus les remedes
"!areiaHx,
&
qle–
me ceux qu'on prend fot¡s forme de diffolutioq , don,
nent aux
e~¡:r~me!]s ,
que la plus
grand~ p~rtie
de
ce~
remédes ne pa([e pas daos
l~s
fecondcts voie$ .
11
parqlr done convénal:¡le de favqrifer, au¡ant qu'on
peut, ce
p~ff~ge
par
l'~rténqation d~s
partie> do remede,
&
m~n1e
par leur diyi(ion abfolue,
c'eO-~·dir9 ,
leqr
dif~
folution daqs un meqflrue
conv~naple.
Mai1 i! n'elt cenainement
p~s
eqél de regar\lcr les
f!hau x
martialn,
le fer
d<!poqil l~
de phlogilliquc
~o
m–
me iníqlub!e par
le~ acid~~
des
premier~s
vqies,
&
moin~
encare <!'imaginer que 9e¡te' dif[ol u¡ion ell néseffaire pour
que lo f'er paffc daos !e fang, ou du !l)Oins poqr qu'il
exerce un effet médicamenreui.
[1
efl
démontr~
au oon–
traire
qu~
les acides les plus foil:¡les, tels
qu~
les aoides
végé¡at¡~
& Ja creme d\! tar¡r\!,
att~quent
la fOUI!Ie du fcr;
&
que l-emcry qui
Jlemploi~
dans la prépara¡ion de (on
tartre qlipé , ne manque pas pour cela fo¡1 qpération.
JI
e~
prouvé auffi par
llob[erv~tion, qq~
la rouille de
fer
ll¡
1~
íafran de
mars
le
~l us
calciné, dpnt le
p~uple
ufe
tr~s-co.mrqun\lmen¡
1
agi(fent yérl!ablcment, foit'qu'il
y
ait
d~s ~ciqe~
dans
le~ premier~s
voies , foit ·qu 'il n'y
en ait p.ojn¡, l'>¡qus
croyoo~ c~pepdaflt
\}Ue s'jl n'ell pas
abfnlt:~f!l~Pt
péce!fai¡e , il
~fl <tepeqd~tlt r¡¡eille~r
1
plus
convenaple de íe fervir
p~r
p¡éférence
de
!'cethiqp~
mar–
tia/, -&
_!k
la
teint~re
de
m~rs ¡artarjf~e;
mais pre[que
fans djllm<'\ion de 1
1
aaion de l'aqíence oq de la, préfeq–
ce des
~cides
dans les pre1t1,ieres
voi~s ,
11 efl Mnéralemcnt re9u Qhez les vrais médecins , que
le
•mars
doi¡
~tre
dqon é
a
tres-p.etite dofe:
c~r
ce reme–
de efl yif, aéHf, vraiment irritan!
&
éohaulf~nr ;
il éle–
ve
~~
pquls; il caufe une efpece de ficvre, qui, quoi–
ql?"cl!e doive erre regardée comme un effet falutaire,
commq un bien, doit cepeqdqnt
~tre
contenue dans des
jufles bornes. La dofe de fafraq, de la lin¡aille, de
l'cethlops
¡nar~jal'
&c. ne doit pas
erre
portée au-dela
de cio9 ou lix grains. Celle de toutes les tcintures peut
~tre qe~ucoup
pi
u~
coofidétable' paree que
r~ns
eq
erce–
pter
1~
tei11ture
t~r¡ariíée ,
le fer
y
~fl
conten u en une
tres-foi~le
propoqion . E
pe
pem
~tre
d'u!le ou de plu –
{ieurs qragmes. Au refle il n'y a en ceci aucune regle
générale ¡
h
dofe
de~
teintures doit
érr~·
dérerminée fur
leur degré de faturatiot'!
&
de concentrar ion . La teimu–
re alkaline de
Sta~!
fait, par
e~emple,
une exception ii
la
regle
g~nér~le
que noq5 Tenons d'établir; e!le efl tres–
lffartial~;
elle ne peut étre prefcrite que par gouttes.
Le~ ~eqrs
'martiales
étañt ' comp,, fées de fer,
&
d'une
aurre íuqllance a!fez aélive
&
dominante · íavoir , le
[el
-armqniac
i
le médecin dojt avojr principalement égard
dans leur adrqiniflratioo ii aet all!re pónoipe.
Voy.
S
E
L
A R M El N 1A
e .
La dofe mcliaaire de
c.esfleurs efl d'un
dcmi·gros·.
· •
·
·
· · ·
Le tartre martial ou• calibé efl le plus foible de tous
les
remi;d~s. qffioiq~u,x tiré~
du fer. O n pourroit le don–
ner fans danger ¡u(qu'ii
une
.dofe
confid~rable,
flla cre–
me de tartre ·elle-meme
n'exi~eoit
d'etre
donn~e
a
une
dofe affe-¿ '111qdÚáe .
Voyez
T
AR
T
!l.
E. On le d<>na·e com-
muné!l)ent
~
un gros.
· · · · '
Les eaux martiales fom encore infiqiment plus foibles .
JI
ell
~ffe?.
cqnnu
q~'on
en ·prend plufieurs ·
pint~s
fans
<ian¡:er !
f'oye;;
1\lliNtRALE~
(
eaux) .
MAR
IlJ
Leí
re!Tjedes
>nareit¡11x
!l>!ides
f~ tjonn~nt
commu né–
meqt avec
d'~qtres r~rqedes fo,t~
form< de b.>l, d'o piar,
&e, ou
fe
rédqife~t
feu)s (bus lq
mé
n<
for m~
avec
de~
exGipi~qs
appropriés,
~o•11me
9onferve , mar mdadc des
fruits,
l 1r. ils
foq t trop dégn\ltans
po~r
la
plup~rt ,
Jor[–
qu'or¡ les prend _eq poucjrc dar]s un liqnide.
Los
fels
mart¡m¡x
taparifés doiveqt
~tre
donnés
di[,
fous dans des liquet¡rs li!Tjples'
&
qul ne les altérent
pqint , comrqe l'eau
-~
le ,vin ,
~orfqu'on
les fait fon–
dre dans
d~s
cjécoff¡qqs
el
herb~s.
ou. de
ra~ioes,
ils
s':~~
déco.t]1poíent
e!)
tres-~rande parn~ ;
tls troublent ces
li–
qqenrs qui en prennenr le t¡om de
{Jouillq>H nqir! ,
l!:t;
ils les reqdeqt
abqminable~
:¡,u gofit .
·
Le
f~r
éntre dans quelqqes préparations pharmac6utl•
ques ·
offi<:;iqale~;
par exetnple
d~ns l'opi~ t
méf.1ntcnque,
la pqudre d'aeier, les pjllu)es
ll¡
¡at¡lettes d'acier de
1~
p~armaaqpée
de Paris,
J'empl~tre
opoqeltoch,
&
l'em–
pl~tre
fly ptigue,
&c.
On prépa¡e et¡cqre pour
!'t¡la~e
eHérieur un banme anq qcl le fer dqqne foq r¡om,
m~ts
dont il efl
IJO
iqgr~diqnt
qffez jnutile. Ce ba\lme eft
cqnnu fous le ·no.m eje
baume cali6!,
&
¡>lus
commun~ment
'[oqs
celqi de
b¡mme d'aiguilles;
il efl fort peu ufi–
!<Í,
&
parojt propre
a
fqrl peu de
chol~.
!
1
en efl,
faj~
mentipn
qtt
mot
N
11' RE,
en
p~rlant
de
1
aéhou de
!
aq•
de
nitren~
fqr les huiles.
(b)
·
MARSII,
(
G!og. )
petit~
ville d'Afrique a11 royau.
me de Tuqis , dans la fei¡¡ neurie qe la Goulette ,
&
dan~
l'endroit
m~ rqe
Olf
étoit
l'ancie~no
Carthage; mais or'
o'
y
cornp,¡~
que'
quel~ues cent~ines
de maifons , une
moíquée,
&
tUl
co.llege fondé par
l\1uley-Mahom~¡.
Qui reconn(\1troit ici
la
riv~le
de Rome!
· l'y1
ARS
.\1
L LE, -(
G••g.)
en iraljeR
Marf,.g!ia;
pl~i·
ne de Piémont, conf1ue fet¡lement pqr Ja \>atatlle qu
.Y
¡!;agna M . de Catinat, le 4 Qélobre 1693 ,
~omre
V¡.
élor Ani6dée
'11 .
d4c
ge
Savoie.
(D .'
J,)'
' J\1AI\SI\IQUES,
f.
f.
(P;che. )
terrq~
de peche,
erpece de 6let <!ont on fe íert pour'
pec~er
le hareng
1
ll efl aiq(j qommé daqs certaines
co¡¡tr~es , pare~
que
c'eft dans
1~
mois de Mars que ce p.qiffon paro1t orqi–
pairement . . Ces·rets different (fes feines qui fom flottan –
¡es, en c'e qu'ils font fédemaires fur le fond
d~
lamer
ain(J que le1 folles
1
Vuyez;
SoLLES dont le¡
marfa,u¡¡¡~s
font une efpece.
·
· · Les mailles de ce .filet n'ont que
10
:l.
11
l ign~s ~tl
~ua;ré .
· '
·
'
·
· Qn
fait cette
p~che
ordlnairemcnt pres de tcrrc ; pour
!=ela on jette une ancre
a
1~
11er pefant
de~x
ou .trois
eenr
livr~s ,
on
y
frappe le bout qu filet qu1 efl
f~rt d~
ti
1 delié. L a
t~te e~
fon tenue de
~Ot!eS ~e
!iége ,
&
IQ
b~s
efl pierré ; fur
cetr~ preq¡ier~
anore on
fr~PPI!
u,nc;
houée a(in de lq
p.~uvo!r
¡ejever ,
A,
!'~lltre e~tré~It~
de cette tiffure de rets, compofée de douze
a
qum~~
pieo'es' 'ert uqe autre ancre avec une fem blable bouée'
Qn éraqlit le fi let un bout
~
la mer
~ l'autr~ ~ 1~
cl\.–
re, afin qe croifer la marée , de meone que l'oq d1fpq
fe
l~s
feines flottantes.
ÜH
laiffe
~infi
!a
»¡arfair¡llt
au
fon'd de !'eau pendant
quel~ues jour~
1
apr~s
quoi on
111
vieot relever & retirer le pareng qui peqt s'y
~tre
pris ,
les autres poiffons ne pouyant s
1
y
~rr~ter except~
les
p~tites roblottes qq jeuntlS maquereaux. Cette
p~~lje
dure
tout le
tem~
que
le
P.Oi{fon refle ii la cOte, qqi
.cll
or.
dinairement le mois 'de Janvier, Février ,
Mar~
&
A vril,
¡eqd eqcore ce meme
ti
le!
a
la c6te de deqx. mar
piere< différemes, fiottes
&
non flottes , comme on fait
lei ' cibiwdieres &
aut¡e~
tilets ºrqples \ corqq¡e on l'!l
cléja
obfervé.
l'y1
A
R~ .'\
y, (
Geog. )
en latln moderno
lJt!arfalltJm ,
autrcfois
B odatium;
vil le de Fran1=e eq L qrraine avec
titré de
oh~tellenie,
remarquaole par
fe~ f~liqes .
Elle efl
~an~
.des mar1iS de' difl\cile
~c'ci:~
procqe
1~
Seille
1
a "
\ie~tes
N.
E. de r-{anci.
V,
!--on~ueruc,
t .
!l.
p,
·
•74·
Lon~.
24. 18.
lat
~8.
46.
'
·
·
··
MIIRSdL4,
\ G~og.). ~ncienne
&
forte vllle de Si,
ciJo. daos
1~
val de
l'ytnz~ra
procl\c;
!•
rqer , Elle efl b:l,
¡ie
de~
mines de \'anciwne Lilybmu m,
a
2 1
lieues
S.
O . de f'alerme ,
5"
N ,
de
Man~r~.
L,ong.
30.
12
lat,
37.
p.
(D. '}.
)'
.
'
MAR~AN,
(G•og.)
ou le
fWont-de-Marfan;
petite
yill~
·de franee
•11
q~raógne ,'
\Jh{e
vcrs l'an· ! r
40._
C'e(!
la eapitale
q'
un petit pays de me me Aom,
fem l~
ert
vin
&
en feiale;
&
'de plus un des ancicns "viconn és
¡nou v~!]S
dÚ
~nt'i\t~
de Gaícogne
1
fur lequ_el
voye;;;
Lo'!–
guerqe
&
Piganiol. La ville "efl fur
!a
¡~vrere
de
JYli•
~OO'fe d~ns
¡•endroit otl
ell~
cot11meoce
a
c!rf' oav¡ga–
ble,
a
!O
li~ues
de D ax .
L~nJ<,
16.
rlí,
{at.
~-
2.
.f.e M_ont-de-Marfan
a été illuflré
~ar
la naJifance de
f:>oq¡ioiq'ue de
Gourne~,
un ·de
ces.~atllans
hommes
~és
pour les bellcs
&
glorieuíe' cntrcpnles. A.yan!
é¡~
tres,
· - ·
rna~