MAR
1cau; on le&
remet eofuite trempcr
&
aouveau pour
quacame·huit heurc dans l'cau de puus; on les briCe en–
cure Cur le
chcv~let.
Aprh avoir été trempl!es pour la
dcrniere fo's, elle& íom JeHées dam le plain pendant
trois
fcmaines; tOUi les mauos on les retire du plain,
&
on
les
y
r<JCHC pour
les
difpofcr
:i
~tre
peltcs . Les peaux
aya
m
été rétirécs pour la derniere fois du plain , 011 les
pele
~vee
le coUteaU fur le chevalct;
&
lorCque le poil
en a été enticrement abaHu, on les jctte daus drs ba–
quet~
remplis d'eau fraíche , dans laque! le elles font btcn
dnfées pour l!tre enCuite échar nées avec le couteau , tant
du cOté de la chair que du cóté de la Heur . Apres quoi
on les r<JCtte dans )es baqueu, paflant ainfi ahetnative·
mem des baquers fur le chevalet
&
du chevalet
d~ns
les
baquets ¡'ofqu 'i ce que l'on s'apper<;oive que ks peaux
rcndent 'eau claire . Dans cet ét:u on les mer dans l'eau
tiedc avcc le fu mac, comrne ci-deffus,
&
quand elles
y
om rerlé l'eCpace de dou'Le heures , on le
rinCe bien
d•ns de l'cau claire,
&
on les ratiffi: des deux cOtés fur
le chevalet . On les piloooe dans des baquers jnCqu'a
~ro!s
fois ,
&
a
chaque fois on les chaoge d'eau; Otl les
tord enfuit.e,
&
on
les
~tend
fur le chevaler,
&
on les
parle les une¡
'Pr~s
les 3\ltres daus uoe auge remplie
d'eau , dans
laquell~
on
~
fait fondrc de l'alun.
Erant ainfi alunées, on ks laiJre éo;outtcr juCqn'au len·
demnin; on les rord ; enCuite on les détire fur le chc–
'l'nkr;
& oo
le,&plie uniment de
b
t~te
3
la queue, la
cbair cn-dedans . .C'cfl alors qu'ou leur d
onne la premie·
re teimure,
CQ
1\!i
p¡¡J,laot les unes apr<:s
J.esaurres dons
un rouge préparé avcc de la laque mél
ée de quelques
ingrédien¡ , qui
.¡¡~
font bieu connus que des fculs ma–
roquioicr~ .
l•)
On
y
revicnt aurant de fois qu'il
efl
né·
ccrlairc, pour que le; pcaux puiJTcnt étre parfaitemenr
colorée¡ . Apres quoi on les rinfe bien dans !'cau claire;
puis on les étend fue le che valer oil elles rcflent
3
égout–
ter l'eCpace de douzc heurcs; enfuitc on les jette dans
une euve remplie d'cau, dans !aquel!e on a mis de la
noix de
gall~
bl3nche , pulvériféc
&
~affée
au tamis;
&
on les
y
rourne co¡ninuellemcnt pendant un jour enrier
avec de lo¡1g batous . On les en retire,
&
on les fufpend,
rouge cotltrc rouge
&
blnnc contte blanc, Cur une lon–
gue
bllrre de buis pofée fue
le 1taver5 de
la, cuve ou
elles p:llli.•nt toute la nuir .
Le lcnJcmain,
l'~au
de galle étant bien
brouill~e,
on
'1
renre1 les pc;aux, de
fa~on
qo'elles en foient eotiore,
menr
couver~cs.
Au
~ou1
de quatre heures, on le< rele–
ve
Cur
la barre;
&
apri:i les avoi¡ bien rinfées
les
unes
aprcs le
autres, on les tord
&
on les détire; enCuite on
les érenp fur une table , o¡) on les frattc du cóté de la
reinmre les unes
~F'i':s
les autres, avec
~ne
épon¡;e im·
btb~e
d'huilt de !in .
Aprcs ecue opé.ration, on les pend par
le~
j:1,n1bes de
dwicrc,
a
des
ciOU$
il
cro~het
OU on les Jaitfo fécher
i -forfait .
EnCuite on les roulc au pié le rouge cn-dedam; on
les pA<e pour en Ótcr tourc !3, chair
&
lap,alle qui pour–
roit
y
~trc
reOé
•n~chée.
Puis on prend une éponge
imbibéc d'c:lll clairc dont on mouille Jégércmem
les
peaur du cClté du rouge; aprch quoi les étendant fur le
chcvakl,
Oll
les
y
Jiffc
a
deux
différent~
repri(es avec
un rouleau de bots bidn poli.
~pre•
cc11e
tkrnic~o
foxan
le
m~rovui11
d'l
en .él3t d'étre vendo .
·
'
Les
,.aroquinJ
jauncs, violets, bleus, verts,
& c.
fe
préparenr de
¡n~m~ qu~
Jc¡ 1ouges ,
3
la feule couleur
prc'.
Cha¡nbtrs.
MARROQU INER,,
tmnul'art,
qu~ !igni6efapc>n"" le marro'1uin, ou les pes.nx de
\'e:lll
&
de mou
tona
la fa
llll
de "'arroquin. pour
qu'clle~
patoiffcnt érre de
vérilllt>ICS
Jl<':lU l
de-
marroquín.
M
RRUQ(,J
JNE.~lE,
í.
F.
'"t
,¡,
jAirt
h
marro–
fu in
J
on :ippCIIe
au.fi\
de ce nom le lieu ou on fabriq ue
ce
lortcs de cuir
; ,'l1,r,rqt¡uirz(rit
fe dit er¡core des cuirs
p:~Cf~s
en mmraquin.
M RROQU INIER
f.
m. (
A#'~o
mlch. )
ouvriec qui
fabrique le morroqwn ou d'autres peaux en
fa~ou
de mar–
roquín; ce rerme convient é¡{alemem
&:
41U
mairre ma–
nuf.qé,l uri r qui conduit les ou.vr.11ges de; marroquinerie
&l'aniC:\n
qu~
les
fabr ique.
'
1.'\
RR
V
OE,
"'ar rubium
,
f.
m. (
Bot.)
~enre
de
plante
~
fteur mono¡¡élole labiée: la levro ft\péneure efl
relevé~
&
fendue
en
dcux porties
&
l'inférioure eu rrois ·
le piOil Cort du qlice,
&
tic;nt
a
la i'3rlie pofl6rieure
d~
la
1let~r
camme
UQ.
clou;
il
elt
accompago~
de quatte
MAR
I
19
embryons qui devienoent eutaor de fe menees arrondies
&
cooreoues dans une capfule qui a ferv i Je calice
i
la
Beur. T ourneforr,
/,fl,
rt~
bub. f/oyn
PLANTE.
O o. vienr de lir.e les caraéhres du
marrubt,
mn1s i!
faut
•Jouter que
de
routcs les plantes qui porcent ce nom
che"t les
Bot:~oifle&,
il y en
a
deux priocipalemcm con–
nues en
M
édecine, le
m•rrubt
blanc
&
le
marrubt
noir ,
&
que ces
deu~
plantes ne fom poim du méme genre.
L e
marr11bt blanc,
en,., latín
marr11bium albztm, vul–
garr,
C .
B. P.
230.
J.
n .
102., en
an~loi¡
tht common
whiu hon·houná ,
e!l la principale efpece du genre ici
caraélérifé.
Sa racine efl !imple, Jigneufe, garnie de plufieurs
6-
bres; fes tiges fonr nombreufes, hautes d'un pié
&
plus ,
ve!ues , quarrées , branchues, garnies de feuilles, oppo–
fées deux
a
deut
a
chaque na:ud, arrondies, blanchA–
rre~,
crenelées
a
Jeur bord , ridées, ponées fur des queues
a!rn lon_llues .
Les Heors nai!rent
en
grand nombre aotour de ch1-
que ntl!ud, difpofées par anneanx fans pédicu le, ou fue
des pédicules n cs-courts: leur calice efl ve!u, cannelé ,
&
chaque cannelure fe termine par une perite poinre .
Ces Beurs font tres·petites, blanchAtres, d'une feule pie–
ce en gueule , dont la levre (upérieure ell redreffée
&
a
deux cornes
1
&
l'inférieure efl
panag~e
en trois.
Le pifl il qui s'éleve du calice e!l attaché
3
la partie
poflérieure de la .fleur en maniere de clou,
&
comme
accompagné de quatre embryons. Ces embryons , quand
la /leur e!l rombée, íe chaogent en autant de graines ob –
longues, cachécs liaos une capfule qui fervoit de calice;
les aaneaur des tleurs fortent des aiffelles des feuilles ,
quoiqu'ils paroiffem cnvirooner la rige.
Tome cette plante a une odeur fone
&
defag réable .
Elle vieot nnrurellement ,
&
efl trcs-commune dans le'
grands chemins, fur les bords des champs , daos des ter–
res
incuhe~,
&
fur les décombres : elle ell toute d 'uCa–
ge . On la regarde comme apéritive
&
propre
a
diffou–
dre puiJTamment les humeurs viCqueufes . C'efl un des
principau1; remedes dans l'aflhme humoral
&
daos les
mal~dies
chroniques qui viennent d'un mucilage épais,
glutineux
&
tenace .
(D.
J .)
MARR U!lE AQUA TIQUE,
/ycopu1,
(
Bot~n. )
genre
de
pl~nre
a
~eur
monopétale,
lal;liée
~ ~-peu-prcs
en
forme de eloche, car Qn di(lingue
:l
peine la
levre Cu–
périeure des psrries qui compofent la lev1e lnférieure; de
Corte que
ceHe
Heur ps.roit au premier coup d'a:il
parra~ée
en
quatre parties .
1!
¡'é leve <lu c,alice un piflil auaché
a
la partie
pofl~rieurc
de la Heur, comm< un
el
ou ; ce
pinil efl accompagné de q11:urc
fwt~s
d'ernbryons qui
devienneot daos la Cuite autaor de
r~mence,;
arrondics '
renfermées dans une capfule qui a fervi de cal ice
a
la
fleur. Tourncfon,
inft.
rei herb. f/oya:.
\'I;.A,NTE.
MARR URE
NOIII.,
( Botan. )
ou
marrub' f'_flant, mar–
,,.b;.,, 11igrztm,
J.
B. 3· 318.
bailare,
J.
R. H. t8f ,
genre de plante , caraaérifée
a
u
mot
BALLOTE..
Sa racioe en ligne,uCe, fibrée.
11
en Cort pl ufieu r¡ ti–
ges , ha_mes d'une ou deu¡ coudées,
ve!
ues, couvenes
d'un du
ve~
court, quarrées, erenfes, branchues, ro
u~
gearres' garn,ies de
feuill~s '
oppofées deu x
a
dcux fur
chaque n.rud. !emblables
a
celles de la mé!i!fe ou plu–
rOt de l'orrie rouge, plus arro)\dies
&.
plu> naires, co·
tonneufes , molles, ridées.
Ses Heurs nai!rent par
~nneaux
Cur
les tiges,
&
plu–
lieurs en nombre fur un pédicule commun, qui forr de
l'aiffclle des feuilles. 1';.11~ fon1 d'uoe feule piece, en gucule; la levre Cupérieure efl creufée en cueilleron, & J'inférÍCUC'e efi partagée en trOÍS párties1 ,
d001 Celfe dumilku efl plus grande,
en
fwme de creur, de couleur
pourp~e·pile,
rayée de
lig~ ~-
c;ouleur {'Íus foncée.
Les enlices. fom cannelés '· oblongs , {'atwgé's en cinq
fegllAens aig,us.
11
fon de chaque ca!ice un, pinil attach6
a
la,'
partie
¡¡ofl~rieure
de !a., fleur en
mnnjer~
de clou,
&
comme accompagnée de quatre embryons '· .¡ui fe
changcm en[uite en autanr de petires graines, Jongues,
ooir!tres quand elles font mures, cachées daos une ca–
pfole en {arme de tuya.u ;
:l.
cinq angles découpées en
¡¡inq, pointes égales,
&
qui
(ervoi~
de ca!ice
a
la Heur .
<;:eue plonte
a
l'odeur de
J'oni~-puante,
elle .nair Cur
les. décombres, le long des chemins
&
des ha1es : elle
eJl t_oute d'11fage enérieurcrn,eot paur réfondre
~
déter–
~er.
On
la
prend rarement
o
l'intérieur ,
a
caufe de foa.
odeur fétide
&
de, fa faveur défagréable.
(D.
J . )
M Ait.-
(l )
U
faol
01ooJre
la
laque neo
do
(aro•
ucle ,
&<
cn(oiro
la
dorrcmptr
4au
l'eau
¡,.frib4e
de 1•
¡omme
adr>g&Dtc.
(D'