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II6

MAR

L~

fig.

1

¡8

efl un ionrument appellé

tire-fond

a

\"is

en bois aciéré pH un bum

11,

portant par

l'aurr~

B

ut~

aoneau pou r le pouvoir rourner facile mco l .

L c:s ouvriers indullrieux dans la

mart¡tut•rie

comme

dans les autres panies, ont toujours l'an de c'ompo[er

de nou veaux outils plus promp1s

&

plus commodes que

ceux dont ils

[e

ferve~r

ordinairemem,

&

auffi plus pro–

pres aux ouvra¡;es qu'1ls font.

M . L vcoTE.

MA~QUE

rTE,

(

Glog.)

riviere de

1'

A mérique fc–

ptentrionale, dans la nouvel le France; elle fe jeue

a

la

bande de l'e!l du lac des llinois :

Ion embouchurc ell

par les 43d. 49' . de

lat.

feptemr .

(D.

J.)

MARQUEUR ,

[.m .

(Comm.)

celui qui marque.

Marqueur

de rn<>nnoie .

Mart¡ueur

de draps, de ferge,

de toile, de fer, de cuir,

&c.

c'efl celui qui appofe

i

ces marchandifes la marque prefcrite par les ordoonan–

ces

&

réglemens.

MARQUEURS DES MESURES . Üo nomme en H ol–

lande

jurls maítres marqtttttrs de mefures

de petits of–

fi ciers établis pour faire la marque ou

é1alonna~e

des me–

Cures qui fervent dans le commerce . L eur principale fon-

8ion en de jaogcr

&

me[urer les vaitfeaux qui fnnt fu–

jets au droit de lafl-geldr ou droir de lan,

&

d'en

dé–

livr<r l'a8e de mefurage, qu'on no

m

me autrement

lrt–

tre de mart¡tte. f7oyez

LAST-Gf.L DT .

Ces o fficiers font trnus de faire le jaugeage ear eux–

memes ,

&

de nc pas s'en rapporter au calcul que pour–

roienr leu r préfenter les capitaine;, maltres ou proprié–

taires defdi

ts vaiff

eaux,

a

peine de dépo rttion de Icor

emploi .

D

itli-.nn

. de Cummcru .

MARQUEUR,

terme de Paumier '

qui riguifie un gar–

¡;on ou compagnon qui marque les chalfcs, compre le s

jeux,

&

rend aux

joueurs totiS les ferv ices nécefiaires

par ropport au jeu de paume

&

au hillar:_d .

Suivant les natuts des maltres paomiers, les

mart¡uwrs

doivcnt erre apprentifs ou compagnons du métier: ce

[ont

quelquefois des pau vres maltees quien font les fon-

8 ions .

{7

oye>:.

PA UM IER.

MARQUIS,

C.

m .

( Hi(!. -mod)

&

par quelques

vieux aoteurs gaulois MARC HIS, ce qui ell plus con –

f.:mne au rcrme de la bafle latinité

m .

.rchio:

fur quoi

'IJO)'<Z

MARCHE

&

MAR<lGR .'\VE.

Les princes

d<!

la maifon de L orraine prenoient la

qualité de

dttcJ

&

de

mnrchis de L oherrene,

commc on

le voit dans le codícille de Thibaut

111 .

de l'an 1

31

~,

daos un autre aéle de 1320 ,

&

dans le te0ament du duc

Jehan

l.

de

1377·

Quoique les noms de

m~rchis,

mar uis,

&

marggrt~'IJ<

figni tient

originairem~nt

la méme chofe,

un (eiJ!.nwr poin–

mandant fur

¡.,

frO>ttiere,

ils Ont acquis avec le tems une

fign ificat ion bk n difie ren te .

Un margg• "''e

cfl

un prince

fouver~in

qui jouir de

toures les pré rogatives Mtachc!es

a

la [ouveraineté,

&

les

m arggravcs oe fe

trouvcnt que dans

l'empire d' Alle–

rnagne.

11

y a quelque;

mart¡ttis

ou marquitats

~n

ltalie ,_ com–

rne Final; en Efpagne, co.mme le marqu•fat de

V

tllena,

poffédé par le duc d'Efcalona.

11

n'y en a point eu D a–

nemarck, en Suede

&

er¡ Pologne .

Enfin le titre de

m:¡rquis

en France efl une fimpl e

quali6qtlon que le fou veroin confere

a

qui il veur , fans

aucun rapport

a

fa

fi~nification

pritmtive;

&

le marquifar

n'en autrc chnfe qu'unc terre ainli nommée par une pa–

tente, [oit qu'on en

a

ir été

gratiti~

par le roi, t<.it qu'on

en ait acheté la

pat~nte

pour de l:argeut.

So us Richard en

1

38;,

le comte d'Oxford fut le pre–

m ier qni 'porta le titre de

mart¡uis

en

~-\ngleterre,

o u il

· ~roit

alors inuljté.

(D.

J . )

M /\ R Q

U

1

S

E,

f.

f. (

Artificier.)

les Arrifi ciers

~p­

pefleut aino une fufée volante d'environ nn pouce de dh–

metr~

rélon

M.

d'O, de dix-fept

l i~ncs

fuivant

de

Saint- Remi . L a double

marq,.ift

a quatorze lignes feIon

le premia ,

&

dix -neuf fu ivant le fecond.

Voye<. nos PI.

J'

Artificier.

M AR

R, (

Glog.

province maritime d'Ecoffe, fi

mée

pour la plus gra.ode papie entre le D on

&

la Pée,

~

v.ee

titre de comté . Elle abonde en blé, légun¡es, béta1l,

poilfon

&

gil¡ior. Aberdeen en en

lo

capirale; c'e(} ponr

cela qu'on

Jl~ppclle

autrement

the shire of 1berdeen.

Ce

qu'il

y

a

de plus curieux pour

Ul}

phyticien

d~ns

cerré

prov:nce ,

cfl

nnc forte de

pierre

s fragiles que les ha\¡itans

2

ppellent

Elfnrawheads.

Ell.es

!\)()t lon_gues de quels¡ues

Jignes, m inces aux bords,

&

fe prodUitel)t en quelques

heurcs de rems. Comme les voya¡;éurs en trquvent qtrel–

quefois can< leurs bOttCS

&

dáns ieurS habits

1 CeS

pier,–

res fe

formcroiem-el les daos

l'air, par des exhalaif¡¡ns

du pays ?

(D.

J .)

·

·

·

MAR

MARRA, (

Gt!og. )

vil le de Syrie au voilinage d'A–

m a; elle e!l cnmmandée par un [Jngiac,

&

n'a rien de

remarq uabk que le han ou on logc;

il

etl tout couverr

de plomb,

&

peut loger huit cens hommes avec lenrs

chevaux. ;\u m ilieu du han cfl une mofquéc, une belle .

fontaine,

&

un puits profo nd de quarante-deux roifes

depuis le hattt

j~fqu'a

la fuperticie .

( D .

J . )

M AR RON, (

B otani:¡.)

fruit du maronnier,

voyez

l'artide

MARO NN JER.

MARRON,

(D íettc

&

M at.

méJ. )

f7oyez

CHATAt–

GNI!S, (

D~tttt

&

Mat. mld.,

M .~

R

Ro

N,

mines

en

(

Hr(!. nat. M inlralogie.

)

les

Natural itles no mment

min(J en marront

ou

min~s

en roi–

gnons ,

celles qui fe trouvent par maffes- détachées, ré–

pandues

e;

a

&

lit daos une roehe, au lieu de former des

filons fuivis

&

contintlS. On les nomme

auffi ·mines

.:~a­

rlu

ou

mines

~n

nids, minerte

nidularJtes;

cette maniere

de trouver les mines n'ell point la plus avanta)(eufe.pour

l'exploitation, mais elle annon ce le

voilina~e

des filoos,

ou que l'cndroit ou l'on trouve ces

marruns

en pro pre

a

la f<lrm&rion des métaux.

11

ne faur point confondre

ces

min~r

r11arrons

avec les· min es

p3r

fragmens, qui

ont été arr2chées des tilons par la violence des eaux

&

qui ont été arrondies par le ronlement: les premieres fe

tro•J vent dans la roche méme ou elles ont été formées,

au lieu que les dernieres oot é tt tranfponées quelquefois

fort loin de l'endroit

ou

elles out été produires.

f7oyez

MI NES. (-)

MARRON, (

Py rotechnie.)

c'efl une forre de

pér~rd

OU

de bo\te cubique, de

C3rtOII

fort,

& :\

plufieurs dou–

bles. On remplit ce

~tard

de poudre grenée, pour pro–

duire une grande détona\ion qu'on augmenre comme

aux faucilfons, en fortitiant

le

cartouche par une en ve·

loppe de ticelle trempée dans de la col le f<>r te; ainli ces

deux artífices om le rnéme effet

&

ne différent que dat¡s

leur figure.

Un

marron

[e

fait avec un parallélogramme de car–

ton' dont l'un des cl'ltés e!l

a

l'autre' comme

3

¡¡

5"'

pour que l'on p11iffe y forrner

r

f

quarrés

~gaux

entr'eux,

3

rur une face

&

f

fur l'aurre : on le plie enCuite en

forme de cube qn'on remplit de poudre .

On en fait cj'auf!i graods

&

d'auffi petits qu'on veut:

oo

y

proponionne le canon, la grofleur

&

le nombre

des rangs de ticelk dont on le; couvre.

L es gros

marrons

contiennent ordinairemenr une livre

de poudre, tiennent litu de bolte de métal que l'on tire

dans les réjouiJfJoces publiques ,

&

fnnr au ·moins autant

de bruit.

11

taut

y

placer au licu d"étnupille un petit por–

re-feu de compolition lente, atin d'avoir le tems de s'en

é loigner, pour éviter les éclats qui font dangereux lor[-,

qu'on leur donne cette gwffetrr.

L es petirs

marrons

fervent

a

garnir des fufées pour fai–

re une belle efcopeterie; lem effet ell parti¡:ulierement beau

dans le< g randes caiffcs ,

lorfqu'on en garnit une partie

des fuf<'es qtli les compofent. On les couvre fouvem

de matieres combunibles, atin qu'ils brillent aux yeux

avanr que d'éclater; alors on les appelle

marrons luifans:

leur effet en

a -pe~-pres

le mC:me que celui des étoiles

a

pétards .

Voyez lts PI. d'Artificier.

MArtRON, (

lmprimerie.)

terme ulité dans l'lmpri–

merie ,

&

cono u de certains aureurs. Ce n'ell point un

tenrye d'art, m ais o n entend par ce rryor uo 01¡vrage im–

primé furr ivement, fans approbation, fans privilege, ni

nqm d"imprimeur : Qn ell rotljot¡rs

bla m~bl~

de fe prC:–

ter

i

l'impreffiqn

&

au débit de pareils

ot¡v ra~es .

IY!ARRON,

(Afarlch.)

poi! de ,cheval ayant la cou._–

kur d'u n

mRrro'!,

c'e!l une nuance di) poil bay .

f7oyez

BAY.

.

· M A RRONNIER,

f.

m. (

Boe.)

grand arbre du mé–

me genre qt¡e le chataignier, dont

il

ne ditfere que par

fon fru it que l'on nomme

mRrron,

qui ell plus gros

&

'de mdlleur

gm~~

que la chataign.e. O t¡ mul.riplie le

mar–

ronnier

par la greffe fur le

chataigni~r,

& il

fe cultive

de mcrpe.

f7uyez

CllATAIGNJER.

M~RRQN~tf.R,

D'INDE,

hippoenflanum, ( Bot. )

gen–

re de plante

a

fleur eo ro[e compofée de p)utjcurs pé–

tales difpofés en rond ;

le pillil s'éleve hors du calice,

&

deviet¡t dans la fuite un frui.t qui s'ouvre en plulienrs

partie>; ce froit contient des femenccs femblables

a

des

charaignes. To.urnefort,

injl. r<i. h<rb. f7oye

z PLA

NTE.

M ~ R

RQNN tE R D'.INJJE,

hippocoflanum,

gra.ad

arbre

qui nons e!l venu de Con!lanrinople il y a eovrron ceot

cinquant· aos,

&

que l'oo ne cultive que pour

l'ag ré–

meot . Cer arbre prend

de

lui-t¡lerne une tige droité

&

fair une rete affez réguliere;

Con

tronc devient fo n gros.

D ans la jeoneffe de l'arbre foo écorce e!l liffe

&

cen–

drée; lorfqu'il ·en dans fa force, elle deviem bruoe

&

un peu gerfée . S

a

feuille ell graode, compofée de cinq

Oll