MAR
j
MAR
JII
M A
1t.
Q
u
1!,
(Imp~imt•i•.)
les cornpagnons impri-
perp.endicolaire
a
la premiere;
&
qes dolli
cóe~s
de cel•
meurs nomment
marru<,
Un pli qu'iJs fone
a
une feuil·
le·c~,
OD
marque
aueant de barre¡ que les joueurs OD!
le de papier' de dix mains en dix mains. Cette
marrue
de J6U .
leur íert
a
compter le papier qu'on leur donne
a
trem-
Au billard ,. les poims de cnaque joueur
Ce
marque"~
per,
&
lenr fuit conno1ere ce qu'ils pcuvenc avoir im - fur une efpece
de
palecce de bois percée · de
<leux
rau-
primé
&
ce qui leur refle :\ imprimer du nombre defiré.
gées de erous de t6 1rous chacune.
MARQUE ,
(RHbanitr.)
ell
un fil
de
cha1ne, de cOtl·
MARQUETER!E.,
f.
f.
(Art
ml<hamq.)
SQus le
leur apparence,
&
différence de la íoie de cha1ne,
&
qui
nom de
marqu<lerie ,
l'on entend l'art d'affembler pro-
do;¡ coocinuer tour le long de l'ouvrage fur une des li·
prement
&
~vec
délicatcfle des bois , métaux verres
&
li<res, pour
f~ire
voir qu'il efl tramé
de
fil , quoique
pierres précieufes
de
dJtférentes couleurs
p~r plaqu~s
travaillé Cur foie , Otl tramé de foie, quoique fur cha1ne
bandes
&:
compartimcns , íur d'aueres
bcau~oup
plus com:
de
ti
l. L'ouvra)\e dépourv
1
n de cene
marqu•
e!l dans le
PlUQS,
pour en faire des meubles, bijou¡,
&
tout ce
cas de la prohibition,
&
conféquemmeoc fi¡ifillable,
&
qcti peor con¡ribuer
a
l'embell ilfemem des appanemens.
l'ouvrier puni.
ll
en efl
de
trois Cortes ; la premierc> confiao
da.nsl'af·
MARQUE,
(Coutelitr.)
fe
dit aufli par quelques ou.
femblage des bois rares
&
pr~c1euK
de
difréremes efpe·
vriers en fer , d'un morc02.u d'acier erempé,
a
l'extré·
ces, des écail les, ivoires
&
autrcs
choíes
femb lables
miré duque! on
a
gravé un ob1et quelconqne en relief, · quelql!efois par
companim~ns
de bandes d'étain, de
cui~
que
l'ouvrier imprime en qoelqu'eodroit de la piece,
3
vre,
&
aurr~s
rnétaux, fur de
1~
menuiferie ordinaire,
froid ou
a
ehaud,
&
qui
y
reOe aprcs qu'clle el1 aeoe- non-fel!lemem pour en faire des 2rmoire , commodes ,
'Vée. C haque parcicnHcr
Íl
fa
manqut.
U
efl defendu do
bibliot~cques ,
bureaux, íecrécaires , guéridons, rabies,
travailler
i
la
marq11e
d'un atttre . Cette
marque
défi~ne
écrieoires,
pl~s
6r.
bolees de
p~ndu!es,
piédeOanx, efca"
l'onvrier. Si Con ouvragc etl bon,
il
achalande fa bou·
blons pour poner des antiques, coníoles
&
rabienes pro-
tique
&
ía
marq¡¡e ;
&
lorfqu' il vleot
a
mourir, fa
ma•·
pres
a
dépofer des porcelaines, bijou¡,
&r.
mais auffi
t¡H<
fe vend queh¡ucfois une fomme
alf<'L
conlidéraple.
pour des lambris, plafonds, parquees ,
&
tou¡ ce qui peut
On die que les ouvriers cou ecliers de Paris s'acharnen¡
lervir d'ornement
au~
plus riches appartemeos
d~s
palais
a
décrier la coutellerie des provinces. qn'on apporte ici ,
&
autres maifons d'habiealion ;
1~
íeconde dans l'a(fem-
&
que pour cee eftet ils ruinem
&
giicont
l'ouvra~e
au
bla~e
des 9maux
&
verres <le différenres cuuleurs;
el¡
la
raccommodage, Les provincianx n'onr qu'une rclfour- ¡ro1lieme, daos
l'alf~tllblage
des pierres
&
marbre les
ce coJure <¡;tre méchance1é, c'cll de prQndre la
m4rr¡Ne
plus
précieu~,
qu'on appclle pltlS proprement
mofair¡f'FJ,
des ouvriers de
P~ris ,
a
fin
de
coofondre ls
mar~handlfe
'voyn:;
cet
QKtic/< ,
Ceux qui eravaillcnt
a
Ta
premlere
qu'ils vendent dans leur bolltique, avec cellq qu'ils en· eípece de
m•'!f"~urie
Ce n01nmen1
Menui/ierJ de-placa-
voient ici.
g•,
par~e
qu'oucre qu'ils aJ{emblent les bois ca
mm~
les
M ARQUEF
A
V
E, (
Glog-. )
perite ville de Fmnce
)Vlenuifiers
d'aífembl~ge,
ils les plaquenc par·detTits de
dans le haqt· Languedoc, au dioc/:fe de Ricux.
11
y
a feuilles
tr~s-minces
de bois de différenre conleur,
&
les
un couveot d'.l\ugqOios,
&
un prieuté de !'ordre de
pofenr les uns concre les aucres par comparciment
~vcc
F ontevraud.
L Qng.
t8.
ro.
lat.
31$.
10.
de la
colle
force, apres les avoir
taill ~s
&
con¡ournés ·
MARQ~ER,
v. aéf.
( Gra~t¡m . )
c'efl iQlprimer un
avec la fcie,
ftg.
¡r,
íuivant les deffcins qu'ils veulenr.
figne, une t arque.
Voyc;c l'articlr
MARQ\.11!.
imi¡er. On les appelle
encor~
E bénif/u,
paree qu'ils
MARQU R,
(Comnf . )
fignifie appliquer ou mettre
emploient le plu¡ fouven¡ <les pots
d'él¡en~.
Ceux qui
une marque arciti cielle
¡
une chofe pou,r
1~
reconnoi- travaillent
a
la feqonde font appellés
Emai/le((YJ , poy<iG
tre. Les tnarchands
mar'{u
me
leurs ballots
d~ mar~han·
f<t
MI.
¡':(
ceux quj lfavaillq¡u
:l
la derniere filnt les
diCes, leurs bois, lenrs
\lelliau~,
leurs
étotfcs,
&<.Voy.
MarbrÍtrJ, 'Vqyn Hl "rliele.
·
MARQUI!.
t,.'art de
"farqu<lerie
ef!
íclon
qu~lquos·~ns
fort an-
M 4rr¡Hrr
Ji~n i6e
auffi
faire rme
mart¡~•,
t¡oe emprein- c'qn; l'ol) croit qQe fon origine qui étoit fort
pep
<le
te par autoricé publ jque: ainli l'on die,
marf!'"
la mon-
~boíQ
dans fqn
oomrn~nc~meQ!,
viftnt d'Qrieuc,
&
q~e
noie ,
''"'''fll~r
la vailfdie d'or ou
d'ar~ent
au
poin<;on
les Romsin¡ l'emporterent
ef.l
o,ci<lent
~V#O
une p.:trtie
de la vjJJe , On
marque
l'drain
fin
par-deífo.us,&
l'étain
des <;!époui\lcs qu'ils
eirer~nt
de !'Afie . Anoien.nement
commun par-de(fus l'ouvrage.
on diviío.i! la
mJrqueteri•
~~
erais el
a
(fes , La
pr~111iere
L•s comQliS des aides vont
m•rqtter
les vios dans les
IJII'on appelloit
~''1'-''l<l
..
tl..
~eQÍt
la
plus
~~irn~e¡
qn
y
a ves
&
cclliers pour
13
ft)reté des droics
qu
roi. Les
voyoie
d~s
ñgurcs <les dieux
&
d<s
hqmme~ .
La fecon·
manufat!luders
&
ouv¡iers doívent
f~ire
11741'9""
leurs
d~
repréfeneOJt des ojfeaux
&
nutres animaux de
cou¡¡;
~tulfos
d'or ,
d'~rge11r,
de
(oie, de laine,
&e.
dan$ les
cf'pece;
<1¡
la troilieme, des fteurs, des fru ics, des arbres,
bmeaux, halles
&
aQtres lleux ou les matcres, jurés,
payíages,
&.
autres choíes de famaifie . Ce' deux dernie·
gardes ou ergards des 1=0rps
~
communaucés en doivent
res é{ojeoe
appelléc~
indifféremmme
p•f•n•~l~. Ce~
art
laire la yifitc. :Qaqs ce dernicr fbtlS, on dit
plombtr
&
n'a pas laiffé que de íe perfeélionner en ltalie vers le.
ferr.,
les étoffes , ce qui 1ignifie la méme chofe que
qu101,iem~
[lec
le; n}ais depuis
k
mili~q
du
qi ~
Ceptieme,
''""'~"".
Dilliovnai" du co11m¡tr« .
·
H
a
~cqu;s
en France toute
1~
perfeélion que l'on peut
M
ti
RQUER,
m
itrm( dt B or¡tonni<r,
~·~~
imprimer
ddircr. j can de Veronne, concemporain de
Rapba~l
&
11
marque qes quatre pQinees
~u
rnilieu du moule, pour
~lfe1.
habile peintre de fon tems, fue le premier qui im;i-
y
#llire
l~s qlj~¡re trou~
de(}jnés
a
recevoir la corde
a
gina de eein<ire
les
bois uec des
teincur~s
&
qes
1.\~iles
boyau.
Vqyn {e(
PI.
..
9uices qu,i
~~~ pén~troier¡t.
.l).vam lui, la
m~rr¡utteri•
MAR, QUE R,
(Cottttlie,...) Voye:t
l'a~ticle
MARQU!.
n'étoir, pour aiofi dire,
¡tUer~ ~bofe.
que, d.u blanc
&
du
MI\1\!¡U~ a,,
(
M arlebal. }
fe dit d'uu ch.eval dont on
noir ;· mais il ne la poulfa que jufqll'a repréíeoter des
conno\c encore l'a ge aux deQes; on. dit ce cbeval
mar-
~O
es pcrípeélivcs qqi n'ont pas befoin d'qne
(i
grande
v~-
?U<
eacore,
Marquer
m1
~],..,a/
1
c'eO lui, appliquer la
riété de couleurs"
Se~
fuccerJours eochérirene (ur lama.-
m arque litr. quelqqe partie du corps.
Voyn
MARQUE.
niere de 1eindre les pois , n,o,n·feulement par
~e
[ecret
MAt~q\JER
.,. TR'-ICEJ\, (
IJ~•nui/ier.)
c'eO
e
hez les
qu'lls
e~auxerent
¡le les.
b.rt\le~ plu~
QU
moios fans le'
MrnUJh~r•,
Charpcntiers, ou
a
ueres artilles femblables,
coníumer, ce qui ícrv1t
a
i111iter les om.bres, mais
CC\·
tircr de¡ lignes íur une planche <tu une
P.i~ce
de bois,
co¡e:
p2~
la quantiré des b,ois
de
dif\éren,es cou.leurs vi·
pour qqe le coq1pagnon la cou.p.e
fuivaQ~
'ce qu'elle efl
V(\S
11¡
n.a\Urelles, que leur fournit 1'
A,méri<J.u~,
ou de
tracée , Qn die tracer fur une Pl:<nche les irrdgularieés
c¡~ux
qui croilfent.
ea
france dont jufqu,'alors on n'avoi t.
d;un IT)ur. Cela íe fait
fa~ilemcQr
en
préfencant la ri ve
point·
fai~
ufage ,
,
,d
une
pl~nohe
de b,out centre l.e mur, ou la pjece dont
C~s nou~elles.
découvertes oot procuré
a
cet
art les
ryous voglet avolr le courbe OJI
le
qéfaut; de fort qu'
moye~s
de. faire d'etcellens o.uvrages
de
pieces de rap-
clle forr(lc
Uf\
angl~
avec ladice facf ; puis vous prene't
porr, qui imiten! la,
pe~nture.
au pojJH que plufiours les
un
con.1pas ouycr\, fuiven1 la plus grande diOance ·
q.uireg~rdal\,t
comme de
v~ais
tab\Qaax, tui ont. qonqé le oocn
.fe trouye entre ·la ¡ive de voeoe
pl~nche
&
la face dont ' 4e
pei~ttttre
en hoiJ, P•ÍIIIIJre,
&
fculif""· en rrrofairu<.
vous
voule~
.n"oir
l'irrég9l~rité ;
eoíitite,
oo,mnen~am
, La mJt.nufaclure
d~s
Gopelins.,
~rabile
Cous
le regne ele
par
1~
(\au¡, 11 fau¡ poner
1\llC
des poincos concre la face
Louis X,l
V:
&
onoouragée par· íes
li~é~~ité_s,
nous a
irrég~liere;
&
l'autre peiq!l! fur yorr<: planche : la poin- , (Óurni: Les plus h$biles éQ.éniQes. qui
on~
patu
ri~puis
pi\J·
te
qlll
Pl\rte
fu~
la pl2ncbe rraccrn la conduirant en de·
(leucs, a,nnées, du nombre defquels le fameQi·
~m
le le
~ce,ndnl\¡
la
poi.me¡:o11ere le rnu< 'irrég\tlier, l'irréguJa,
plus djfiingué,
en
celui dom
il
nnus. refle
qua,~rllé
d.e
ti
r1_rc
d~ yo_cr~
p1* ou liJUraille,
~
par ce moycn
vos
be!)t:¡X nuyrages : au'ffi efi-ce.
i
lui fe\11, pour
a1~fi d1r~,
p1eces Ce 1utndroue parfuitcmem.
que nous. dovons la perfeoflion de
ce~
are, Ql3JS
dep~J.¡
~1\RQUE<R .
sume de
p=mit{',
c'efl oon¡peer le jeu
ce. temsr lil_ la, !Q_ogueur
ele
ces fQrtes
d.o,~tvrages.
les
a
lªtt.
drs
JOU~(\rs,
foit au billard
Qll,
í\
l1 paume. Le jeu Ce
2ba~don~.er.
.
.
m
a~~".~
a
la pau¡¡te en
f
3
ií~nt
íu ( Je carrcau une raie de
On dh iíe la
marque!eri"
en .trOJ! p1rt1es ·
olrmce
~
gaqche avec de la c.raie :
,en
en fait une "utte
re,
e
!l.
la
copoojlf¡pG~
ges b91s
prQj!r~
a
La. premie,
cet art ;
1,
fecon·