MAR
fon ¿ rodition tht!ologique .
11
a publié plufieurs opufcu–
le> des peres grecs' des additions
a
la blbli rheque des
peres en
3
v ol. in-fol.
une bibli01heque des préd careurs
en
8
v ol. in-fql.
& d'aurres ouvr3ges . 11
d l
mon
a
P~ris en 1679 ,
il
74
ans .
( D .
J .)
MARMARA ,
ou
M A RMO RA,
( Giog. )
nom de
qoarre iks d'
fie do n> la mer de
M~rmoro,
3
laquclle
elles donnen1 le nom . L a plus grande appellc!e
M
arma–
ra ,
a environ
12
licues de circuir,
&
uoe ville de fon
oom . C es qua1re ilrs ab ndcm en blé , en ••in , en fru ir.s ,
t!n cnto n , en
pa tura~es,
en bcniauL E lles fom IÍ!uées
3U
3
d.
&
eOVJra n
3{.
de
l111. f epliHI.
&
a
J'orknt d'élc!
d'Hérsclée.
La mer de
M armora,
oo mer Blanche, en
tm
grand
r,olfe entre I' H élefpom & la mer N aire : c'en ce q ue
les anciens appelloiem
Propo~<t;J,
. (
D .
J.
)
M
l~MARE
,
(Giog.
an<. )
pcuplcs des fronr ieres
de la
' ilicie, du có tc! de
1'
Aífyrie . D iodo re de Siclle,
/iv . X f/11. <hap. xxxvirJ.
remarque qu'1ls furenr a!fc1.
bardis p01r auaquer Alcundre-le-G rand,
&
que ce prince
fm
obhgé de les
affi é~er
daos leurs retraites au milieu
des
r~>Cilcr. ;
mais lorfqu'il
fe virent prers
¡,
erre for–
cés , iJs miren! le feu
a
JeUrS cabanes, traVerforeLU de
!lUÍ!
1«
camp m€me des M acédouiens,&fe relirerenl daus
les mnmagnes voifines . (
D .
J .)
MA R MAR 1QUE, (
Glog.
"'"·) grande cnntrée
d' Afrique , emre I'C)(ypre
&
les Syrc e•, mais qui n'a
pas
rou¡ours eu le
m~
me nom,
&
dom les bornes om
beaucoup varié . Prolomée,
liv.
IV.
<hap. v.
commence
l,il
M armari
¡ru
a
la Cyréniique du cOté du co uchsnr,
& me1 entre elle
&
I' Eí yptc le· Nume de L ibye . Srra–
bon di1 que les
Marmarida
joigooient l'Egypre, & s'é–
rendoiem 1ufqu ' a la Cyréniique, étant
born~s
au nord
par l:t M éditerranée.
( D .
J . )
M '\R \IIEL DE ,
f.
f.
( P barm<Jc.)
confiture
faite
do jo d<
fruits , uu de fruirs mémes , comme de pru–
-ne , d'abricm, de coin ,
&<.
qu'on f•ir bouillir dan.s du
fu er e 1ufqu'a confi llence.
f/oyct.
C o :< FITVRE .
L a
marmeladr
de coin en un peu aU ringeme ,
&
agréa–
ble
:1
l'cnumnc .
T ourcs ces
marmelada
[ont
excellentes lo rfq ne le
fuere n'y domine poim, que les fucs ou les fruils fo nt
bien cuirs, elles fom des remedes excellens daos le dé–
~oiemcm,
dnns les penes,
&
daos le rclk hemcnt des
ti bres.
M .'\ R M ENTE
U ,
[.
m. (
E artx
&
foritJ )
c'en
un bois de haute futaie qui en confervé
&
qu'nn ne
rail le poi
m .
On l'appclle
quelq ue~
is
b1i1
¿,
toMclu ,
lorfqu ' il fen
il
la décorannn d'un ch! teau uu d'uue rerre .
M A R
!TE,
(.
f
(
Cuí/in<.
)
<n un ulloufile de
cuifine, de fer, de fome, ou de cuivre, profond ,
&
f<rmé d'un couverde . O n en voi1 qui on1 rrois piés ,
& ce fom plus com n unément celles de for ou de foo–
re,
&
d'aurrcs qui n'en om poi
m,
comme celles de
cuivr e .
M ARMI TE , (
Hydr. )
en un coffre o u tambour de
plumb. qoi fe me1 au milk u d'un blffi n, orné de plu–
fieur
jers dardans , foudés fur un toyao, 1ournam au–
rour do cenrre rempli d'un 11roupe de fi gure
( K )
MAR~UT E
1\
I'EV,
t<rm<
&
outil
J..
F.rbla~tti.r .
C e11e
marmiu
en de fume•, d'un pié
&
demi de circon–
fé rence , dans
l~quelle
le
Ferblantiers mettent de lacen–
dre
&
du charb o de bois pour faire chauffer les fers
:l
fouder.
f/oyn
la
jiv;.
dant
In
PI. Ju Fedlawticr .
M
'\ R
\11
RO l D E
,
f.
f. (
H ifl. nat. M inl ral.)
nom
génén4ue fous
lequel qudques 30teurs défigneo t des
pierres qui o ni de la rcfl<molance
a
vec les marbres.
M . D Jcofla compren
fous co nom les pierres , qui
par leur dllu , leu r narure
&
kor propriéré reífemblent
a
u~
marbre; , mais qu• diflerent
m
e~
que k s
ma•m•r••–
Ja
ne to rmem poim c•>mme eu' e cnuches ou de bancs
fuiv
S ••
msis fe
lrO~ ven¡
par maífes
érachées daos des
couchc d'am' e
fubllances.
Vo ye>:.
Em. M ande?. Da–
colla
natural h•flo•v of fo/Jih l . p.
241 . (-
)
M
RMOT, DE T ALE, D ANTA L E, D EN–
T E' , (
Hr/1. wa<. )
poill
n
de mer qui
reífemble
a
la
dsurade p" la
f
rme du corp', par le nombre & la po–
firion des
na~eoiro
&
d
ai~uillons,
&
m~mo
par lcs
co uleur ;
•1
en differe pu
la
ttre qo• en plane, il a
dsn chaque m3 choir e quo rre denrs pl us loogqes q ue le'
autres. Ron:lelet ,
Ht
•
Jn
P•iffi~<J,
prem. pan.
liv.
V,
•ha
p. xix. Voyet.
D A
RA D.E
(pai/Ton . )
MAR
M
OTT
E ,
f.
f.
mrn aTpirua ,
(
Hijl.
""t.
)
quad1upedo qui
s
depuis le bou1do mufeau ¡ufqo'i !'ori–
g ine
de
la queoe en irnn
~reite
pnuces de Ion ueur ;
lle de la queue eO de fi s poucc:s
&
mi. Comme le
lic•re & le lapin il a le mufau
court
&
gros, la téle
a llongte & un p cu
arquée
i.
l'endt oit du front ;
les
ozeil-
MAR
les font trcs-courtes,
:l
peine paroiffent·elles su-deífu¡ do
poil , qui • p u
.:le
lon~ueur
fu r
11
tére, xc.:p1é
l'eo–
dro 1 J
¡oue-. o u il ell
be
u.:<>U?
plu
l<>n
. L1 le re
du de!fous
c;•l
plus coune que celk du dellus ; le co rp5
ell gr 1
t
r1
émifé; 1
Jam~
(i
m
counes
le
p:l–
ruilleur encare
da
an¡~~e
paree q u'elle ne foru
¡amais
bien érendu s . Le
f-1mm~1
Jo
la
1~1e,
le derfus du cou
les é aules , le dos
le
thnc
fon1 noirs avec de;
teintes de gri
de cen ré · les cOrés de la 1 le ont du
gris.
du llUJdlu e; les ordile
fon1
~rife
;
le bnut du
UlU(C3U .
le delfou de
IJ
machoire intérieure & du cou '
les ¡am es de dovam , le dello u
&
les e rés de ls
p
i–
lriuo, le vemre , la t"Jce inlérieure de la cuilfe
&
de la
¡a
robe ,
&
le
quatre pié
0 01
une co uleur roufle m lée
do noir ,
~e
gris, & méme de cendré · la cro upc
la
face exr éneu rc de la coilli
· de la ¡smbe font d'une
coul~ur
bru ne
&
roufsiitr ; la queue en
m~l ée
de
e<:uc
dermere C<JUieur
&
do noir .
L a
m11rmottt
prife jeune s'spprivoife plus ail'émem
q u'aucun
autrc
animal liluvJge; nn l'apprcnd
il
tenir uo
bhon ,
a.
g_en •culer ,
a
danfer,
&e
E lle mord
lorfqu'
elle ell 1rr11ée; elle atroque les chicos ; elle rnnge les
meubles, k s étotli.>s ,
&
méme le bois . E lle fe
tiem
fouvem affi le ,
&
elle marche fu r les pic!s de derriere .
E llo ¡>->ne
a
la gueule ce qu'elle faiiÍI avec ceux de de–
vam
&
mange de
01 comme l'écureuil . E lle cou rt af–
fcl. vire en momant; elle grimpe fur les arbres ; elle
mo rue. curre deu¡ parois de rochers : c'en des
marmot–
ta ,
drt-o n, qne le>Sovnyards ont appris
a
~rimper
ponr
ramo~ner
les
ch~minée
. E lles msn¡¡ent de la
iande,
du pam, des frum, des racines, de> herbcs potageres ,
des chous, des hannet
ns ,
des fa merellcs,
&c.
E lles
aiment le lair ,
&
le boivenr en J¡r.tnde qu.1111Íié en mar–
mouam, c'oll-a·dire en faifom comme le chat une e–
fpece de murmure de comentcmem : elles ne b 1ivenr
que lres-raremem de l'eau
&
refufent le vin. L a
mar–
"!otu
a la ••oix d'un petir chien; mais lorfqu'elle .n ir–
m ée ou eífrayée, elle fait cntendre un rirRomem
fi
pcr–
'rBOI
&
fi aigu qu'il blelfo lt' 1ympan . Cer an imal
fe–
ro.t afie?. boo
a
manger, s'il n'avoil, comme le rat '
fur-rour en éré, une odeur rres-fone
&
dc!fagréable que
1:on ne peur m.afquer que par des arfaifonncmens
lrcs–
forts.
11
fe plau daos la région de la
net~e
• des gla–
ccs , que l'on ne 1rouve que fur les pl o> hau res moma–
gnes; .CCpendao¡ iJ efl
fUJCI pl us qu'un OUirC ,
a
s'on–
gourdlr par le froid; il fe retire en (erre • la fin de
e–
~lef!Jbrc,
ou au commcncemem d'O obre po ur n'en
lOrllr qu'au commeoct menr
d"A
vril.
a
re~raire
efl gran–
de:, moius larg_e que
lon~ue ,
&
crcs-profonde : c'eft une
el pece de galeno faire en for me d' Y
dom le deos br:m–
ch<CS Olll cbacuoc une ouvenorc
&
a'b<lUIÍflem routes deox
a
uo cu i-de-file qui
.Cl
le lieu' du fé¡our. 11 .n non–
feu lemcur JOnché mais rapi!fé
~
n
c!pai~
de mooOc & de
four; les
marmouu
en fom ample provilioo pcn ant
l'élé . E lles demeurcm pluricur
euremble & lr3Vaillent
en e<>mmuo a leur habiratio n ; elles s'y retirem penc!ant
l'orage, pendanr la pluio,
&
des qu'il
y
a
quelque don–
ger : elles n'en
for~ent m~
me que darts les bea rx jours .
L 'une fait le guet, & des q 'elle
apper~oir
un hnm–
m e , un chico , une aiglc,
&e.
elle a vertit les smres par
un coup de lidlet ,
&
ne reotre
elle-m~
me que la der–
'!i7re . L<?rfql!e ces animaux femcm les .approches de la
latfon qut dort les eogourdir ' ils rerment les dens por–
tes
de Icor domicile, ils foru alors 1rh-gras ; q uclq ues–
uns pefem ¡ufqu' a vingr Jivres; ils le foor encore u ois
moi apres; mais ils deviennent moigtes
a
la fin de l'hi–
ver . 11 n'ell pas sQr qu'•ls foien1 too¡ urs eogourdis pen –
d9nt fep r ou huir mois: auffi les ch1rfeurs ne vom
le'
chercher dans leor caveau que
rroi
f<maioes ou on mois
apres que les iífues font murées ,
&
ils
n'ou
vrem
leur
rerrai1e que daos le tems des grands froids : alors il
les
trouvent rellement a!fouprs , q u'ils
les empon ent aifé –
ment; mais lorfqu'il Fait un vent ch3ud , les
marmDtleJ
fe réveillcu1
a
u premier bruir, & creufent plus loin eo
terrc pour fe cacher . C es anim1ox ne prodoifent qu'une
fois l'au , les pon ées ordinaires fom de rrois ou
qo~tre
petits ; ils nc vivem que neuf ou dir ans. O n trouve
les
m 11rmotUJ
fur les Alpes, les Apennins , les P yré nées,
&
íor les plus haures moncagnes
d~
l'AIIemagne . O n
dillingue pl ulieurs awres efpeces de
marmott<J;
f2voir le
bobJk , nu
m«rmott<
de Pologne ; le moun , ou
mar–
mottt
de Canada, le cavia, ou
marmottt
de Bahama;
& le cuicet , o u
11farm•tt<
do Srrasbnurg .
H•ftoire 1111S.
gm.
&
par/ .
t 1m.
f/111.
f/oyn
Q "
DR
PF D~.
O
o demande comment les
Marnutu
,
les loirs, qoi
fom plufieors mois fans pren
e
e noorrirnre, ont
ee–
pendanr le vemre rempli de graiúe :
ici comme o n
explique ce phénomene • D 1ns
les
aDÍmlOl:
qui foor
amas