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,.

e

I 10

MAR

' M i\

ROTTI, f. m. (

B ot.

•~ ot .)

arbrc d•• Malabar,

3

feu ll lcs Je laurier .

11

pone un fru it cond, o:>long, con·

tenant un noyau large, dur

jaunitre, qui renferme

dll.: ou

on~e

amandes .

On

en tire une huile d'ufage dans

la

g~lle

&

antres maladies de la peau.

( D .

J.)

.MAROUC HIN, f. m.

(Hifl.desdrog .)

nomvul·

ga~re

qu'on donne au paflel de la plus mauvaife qua

lit~,

&

,'l"l

n'a pas plus de force que le vouéde de Norman·

<lie.

On

le fait de la derniere récolte,

&

du marc des

fenilles de la

~la111e

qui produit ce¡te drogue fi néceffai·

re pour les teuHnres etl bleu.

!7oyet.

hw~Go

&

p _...

STEL.

(D .

.

7. )

M ,-\ ROU F LER , v. aa. en

P <intttr<,

c'cfl cnduire

le rcvcrs d'un tableau peint en huile fur toile, avec de

la couleur,

&

pan iculie¡ement avec de la terre d'ombre

qu'on a fait bouillir,

&

qu'on applique fur un mur, o u

fhr du bois. Cela les garantir un tems du dommage que

l'hum1dit é pourroit y caufer .

M ,-\ RO UTE LA ,

(Botan.)

c'efl l'efpece de

e

amo·

mil/e,

que les botanif'les

nomment camomille puame,

eham,lum

[fl!tidr~m

off.

Ses

rJcines fon t

fi i¡>reufes;

[es

tiges !\uH aylindriques , vencs , caffantes, fu cculences

8:

partagée; en pluúeurs rameaux . Elfcs font plus groffcs

&

s'élevent plus haut que cclles de

la

camomille

com ·

m une. Ses feuilles font aum pfus grandes,

&

d'urr

verd

foncé. Ses fl eurs font femblables

a

celle de la

camu·

·m il/e

ordinaire pour la couleur

&

¡>our la figure . Tonce

cet!e plante jette une odenr forre, bitumineufe,

&

efl

raremeot d'ufage. E lle rongit un peu le papier bien, d'ou

l'on voit qu'dle contiene un [el effentiel ammoniac3l,

enveloppé dans beaucoup d'hnile-gromere

&

fé tide . Mat·

thiole dit que cette efpece de

camomill<

efl d' une tellc

acreté qu'ellé ulcere la pea u . On peut s'en ferv ir en fu·

m igae ion, dans la panlon hyflérique

( D .

J . )

MAROUTE,

ou camomille f' 11ante ,

(

Mat. med. )

L a

décoélcion de

marattte ,

felon Trágus, efl

tres-falut3ire

pour la pamon hyflérique. On l'emploie en demi· hain,

en fomentatioo

&

en fumigation . C eue plante efl li acre ,

dit M atthiole, qu'elle ulcere la peau ; ce qui fait qnc

ceux quí font leurs néccmtés daos les champs

&

qui s'cf·

fuyent enCuite avec cette plante , íont tourmentés peu de

tcms a_pres d'nne ardeur infupportable . Geoffroy,

Mat .

me

d.

MARPACH,

(GioJ!..

)

per ite ville d'AIIenngne

e.n

S ouabe , au -duché de Wirtemberg, fur le N ecker , en·

tre Hailbron

&

Schorndorff.

Long.

26.

f7.

lat .

49·

(D. ']. )

MARP

ESSUS,

(

Glo5. anc.)

vil le de la Phrygie daos

le mom Ida, aux environs du fleuve L adon .

( D.

J .)

M ARPO U

R G , (

r;logr. )

vil

k

d'Allemagoe

\!U-'

landgraviat de H efl'e. Cafr<l, don t elle efl

la capitafe ,

avec une nni verlité foudóe en rp6.

M arpuurg

n'é toit ancienne1nent qu'une fo:tereffe des

- Mat tiaques, que Ptoloméc,

!tv.

ll.

chap. x j.

appelle

M aetiarum .

Elle a été autrefois libre

&

impériale , mais

Jes landgr1ves de H eile la fr•umirent

a

leur obéiffance .

E lle eil daos un pays agréable, fur

la L ohn ,

ii

14

tienes S . O . de Waldeck,

r8

N . E . de Francfort, 19

S .

0 .

de CarTel.

Long .

26. 28.

lat.

fO.

42.

Q lloique cette ville foit nne univerfité elle n'efl pas

féconde en gens de lettres,

&

je ne connois gucre que

Frédéric Sylburge qdi mérite d'étre nommé. C'étoic, il

· efl vrai un des favaus hotmnes du xvj

fi ecle , dans

lo

coonoiffance de la langue grecque, comme le prouve fa

G rammaire

&

autres ouvrages , o

u

fon t'rudition en ce

genre n

1

efl pas douceu[e.

11

eut grande part au· tréíor

de cette langue morte , donné fous

le no m d' H emi

Etienne,

&

mourut

a

H eidelberg en t

s-69,

:l

la

Beu~

de

fon

a ~e.

( D .

J.)

M I\RPURG,

(Giogr. )

ville d'Allemagne·, óns la

baífc·Styrie . L azius peníe que c'efl le

Cnflra Mar&iana

d' A

mmi~n

Marcellin,

&

c'efl _ce qu'il feroit bien em–

barral[e de prouver. C ette perite ville efl [ur la Drave,

~

9

milles de G ratz.

L ong.

[uivant Street,

33·

26.

lat.

48.

f O.

(D . '}.)

1

M A RQU A IR E, (

Glog. }

ville des [ndes, í'ur la có –

te de, Malabar

au

royaume de Calicut . El le

e(!

peuplée,

marchande,

&

a un port avec des forts qui en défen·

dent J'emrée .

17o)'n

P ylard,

voynges nllx l ndes urim·

tales .

(

D.

J.)

MARQUE,

C.

f. (

Gr,mm.)

figne nato re! Ol) artifi·

cicl auqucl

0 11

diflingoe une chofe d'unc aurre .

!7oye:¡;

aux art iclcs Juiv ans

différentt;s acceptions de ce m,ot .

M ARQUE,

(

H ijl. mod.) f<ttres d, mar91te

1

ou

let·

trn de reprlj'ailles,

ce foot des Jem es accordées par un

fouverain, en vertn defquelles

il el! permis aux

íi1jets

d'un pays de faire des repréfailles íitr ceux d'un autrc,

2pf/: S 9u'il

a

été porté par !rOÍS tois

¡

tpai¡ if)Utilement

l

MAR

des plaíntes

contr~

l'aggrcrfeu r

a

la cour dont il dr!peQd .

f7,xn

Lor s

&

LETT RES .

Ellos

H:

uo mmenc ainfi d11 mot allemand

maYcke,

fi.

mit~ ,

frontierc,

com1ne

écanc

j u1

con1:~ffum

in

alttritu

principis mm·chas

f<u

limites tran{eundi jibi'{1te

jut

fa·

riend1,

un droit de -paífer les limites ou frontieres d'un

, autre prince ,

&

de fe faire j ufl ice

a

["i·meme.

!7oyn

R EPR ÉSA IL LES.

.

M A R Q

u

Es, (

M arine .

)

ce íont des índices c¡ui

ÍOtl t

l terre , comme des

lllOOl:J..gnes

1

c1ochers,

moulinS

:1

vent, orbres ,

& e.

&

qui fervent aux pilotes

a

recon·

no!tre les parTos, les entrées de pons ou de rivi.-res , les

datogers ,

& c.

On appclle aum

mnrt¡rus

les tonnes

&

les

balires qu'on mee en mer pour

cp

m€me ufalle.

MARQUE , (

Comm.) dans 1<

comm<rce

fj'

dans les

manufru!lnrcJ ,

e' eft un certain caraélere qu'on

frap~e

ou qu'on imprime [ur différentes Cortes de marchandi–

fe , foit pour rnontrer le lieu ou elles ont é té fabriquées ,

&

pour défi¡;ner les fabriq uaus

qni les

ont faites, !\•Ít

pnur tén:oigner qu'elles ont été vO.es par officiers on

ma¡;iflrats chargés de

l'i,ofpeélcion d<¡

la manufaCture,

loit enfin pour f1 ire voir que les droits auxqoels elles

i'on t fujettes out été acquittés , conformé mene

a

1'

or·

donnan ce .

Tels [ont les draps

&

les toiles , les cuirs, les o'uvra–

ges de colltcllerio , le papicr , la vaiffelle, les poids, les

mefures, qui doivent

~tre

marqués .

M arr ue

efl aum un ligue ou un caraétere particul ier

dont

ie

íervent les

commcr~ans ,

qui n'efl connu que

"d'eux,

&

par Jefquels ils ío rappellem le prix que leur

a

cot1té la marchJndife

il

laquel!e il

[e

trouve .

Ces

marques,

qu'on appe1le aum

n11meros,

fe pren–

nerrt arbicrairement; mois ordinairemcnc· on

les choifi r

dans les lettres de l'al phabet, chacnne fe rapportant

a

un

certain chiffrc qu'il fi gnifie conflamment . El les fonc d'tm

fi grand ufage dons le commerce, que le leéteur oe dé–

fapprouvera pas fans dome que nous infécions ici une

perite table qui pourra fervir <le modele pour leur con–

llrnétion .

i ·"' IB! C IDI E IFIGIHIIIK!LIMI

¡o.

1

e

1

2

1 3

1

4

1

S'

1

6

1

7

1

8

1

9

lt o

1

20 1

Un exempie [uffira pour comprendre l'ufage de cette

cable: fnppofons, par exem ple, que je vouluffe écrire

fur une piece

j '

étoffe qu'elle a cot1cé

37

[.

6

d. par

aune, je mettrois une M pour

20

[.

une L pour ro f.

une H pour

7

í.

&

un G pour

6

d. de

fa~on

que les

di[–

férentes lettres écrites

a

la fuite !'une de l'amre, en ob·

íervant eje

[éparer coujours

les deniers

&

les [ols des

livres , formeroient cette

mar11ue,

M . L

H.

G . qui ligni·

fieroient

37

f.

6

d.

un

1

l.

17

f.

6

d.

Remarquez que les

marrues

peuvent varier

a

l'infini ,

en faifant correfpondre une autre fuite ile caraéteres nu·

mériqnes

a

la meme

[oi\_e

des Jemes' ou réciproque–

ment.

MAR QuE,

en t<rme

¿,

Bout•nnier,

efl un inflru–

ment de fer quarré, terminé d'un bout par cinq poin–

tcs , quaere aux angles ,

&

une au milieu beaucoup plu s

lon¡;ue que les nutres. Chacune des angulaires marque

l'endroit ou· l'on' doit faire le trou pour pafTer la cordc

ii

boyau ,

&

la grande entre dans celui du milien qui efl

déja fait.

M ARQUE ,

<n t erme d< Cirier,

c'efl un illllrument

de cuivre ou autre matiere , gravé d\me

fteur·de-lis,

ou de quelqu'autre ornement dop t on yem décorcr les

cier¡:es.

!7oycz

CA<!: HET.

MARQUES,

en t erme d'Epingli",

oc font autres que

des fignes imprirnés ' en rouge fur le papier qui envelop·

pe les épingles

i

dem i-milliers,,

ii

l'aide deCquels

il

cfl

aifé de' reconnoitre l'ouvrier , ou qui a fait les é pin?,les ,

ou plutót le marchand qui les fa1t faire ,

&

les dé'bite

en gros , chacun ayant fes

marqrus

particulieres,

&

mct·

can e fon nom.

l\IJARQUES, (

lr!arlch.)

fignes naturels qui donnent

ii

connoltre l'age ou la bonté des che va•Jx . C'efl une

bonne

mar911e

lorfqu'un <;h<val

tr~pigne,

qu'il bat d'\

pié,

&

mange avidement fon avoine. Les balzanes [ont

de 'bonnes

marques

dans un cheval . 11

fe dit pllls par–

ticulieremenc de la

mnr91te

ooire appellée

g u me d, feve ,

qui lui vk nt

a

1'3ge d'environ cioq ans , dans les creo<

de< coins,

&

qui s'efface vers les huir ans ,

&

alors on

dierqu'ils ne marqnent plus

&

qu'ils rafent-:

Marr¡ue

efl aum un inflrnment de haras qu'on appli·

que tout rouge fur la cui{fe d'un cheval, pour q!J

1

il

~·y

imprime mieux .

MAR-