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MAR

'!--e

marli

limpie efi monté comme la ga•te,

&

fe tra·

vatlle de memc, avcc cette dilférence néanmoins qu'on

lai.rfe_plus nu moin• de dems vuides au peigpe; pour qu'il

fott a JOur.

Le

marli

le plus groffier erl compo(é de

16

fi ls cha·

que pouce¡ ce qui t'ait

311

fils

q~i

ne

~ont

poipt parfés

dans les perles,

&

paretlle quanmé qu¡

y

font parfés

deux fois, en fuppofant l'ouvrage en demi·aune de l>rge.

Le

marli

fin ell compofé de

20

tils par poucc; ce

qui fait 440 61s pa(]és en perlr,

&

pareille ·quantÍté qui

ne font pas. Une cha1ne ourdic pour un

marli

tín, doit

comenir

8~o

fíls feulemcnt roulés fur une méme enl'u·

pie;

&

le

marli

le plus groffier, '704 de

m~me :

·

Chaque

d~nt

du peigne contienr. un ti! pai!(( eu

perl~,

&

un fil qut ne l'efi pas, quam a C?elles 'qui fom rem–

l?lies , paree qu'oo lairfe des dcnts vuides poqr qu'il ft>it

a JOUr .

~uivaot

.cette

dií~oÍition,

le

mar(i

~roffier ~ontient

9

pomts de hgne de dtllance d'un ti! a Jlautre ,

&

le

.¡narli

fin'

7 points a pcu-pres.

.

Loríque l'o!lvrier

trav~ille

le

m~•li,

il

pa(J~

d9u:¡: coups

de naverte qur fe totgnent,

&

latífe une dtfiance d'uile

ligne

&

demie pour les deu¡ autres coups qui fuiveoc de

mcme,

&

fucceffivet]1ent continue l'ouvrag'c de deui

coups

&

en deux coups; de

fa~o•¡

qu'il repréfcnté ' un

quarr.é

long ainli qu'il

~rl

repréfenté par la 'figure du

m_arlt

groffie~. L~

ma;!t

plu~, fi~

efl de

13

p¡:¡ims en·

v~ron,

ce qm rev1em a-peu·pres a une hauteur qni for–

me le double de la largeur.

11

femble que Vouvraoe au–

.roit plus de grace,

Í1

le quarré étoit

parfai~, lnais~

aurl:i

il reviendroit plus

~her

paree

!J.u'il prendroit

pl~s

qe

trame.

La Coie defiinée pour cet ufage n'efl point m ontée

~·en-a-dlre

q

u'elle e

fi grefc' pu te!le qulelle lort du

co~

·con. Elle

e~

tein.te

en crud pour

le~ mt~rliJ

de éouleur;

&

pour

c~ux

<JUI

C

ont en blanc, on n'cmploie que de

la foie grefe, qui ell naturelle¡nent blanche. On ne pour·

roit travailler ni le

marli,

ni la gne, li

la

foie é'toit

cuite ou préparée comme

c~lle

qui 'e(l employée aans

les étófles de foie.

· ·

·

·

· ·

L e

marli croifé,

ou

fafo"

tl

1

An!(ldtru,

efl bien dif–

férent du

marli

Ílmpl~.

11 efl compofé diune chalne

q~i C~nt~ent

la

m~me

quanti!é de pis du

marJi

g~offier;

e

efl-a·d~re

704 en•1ron, qu¡ font paífés fur quatre

¡¡¡:

fes' comme le taflctas, dom deux tils par dents' de cel–

les qui lor.t remplies ,

&

a

meSme diflancc de neuf points

de li¡:ne

~u

moins chaque dent.

C~tte

chaine doit

~rre

rcndue pcnda)lt le cours de la fabrication de l'ouvrage'

autaqt que fa qualité pfut le per¡Jlettre; elle erl

roulé~

fur une enfuple.

·

lndépendamment de (:Ctfe chalne

1

il faut un poil aon–

tchant la moitié de

!~

quamité des tils de la chalne qui

doit etre roulé fur une en(uple féparée .

'

Le poi! cantiem

35'2

tils; cene quantité doir faire 704

perles, paree que les li!s

y

font parfés denx fois. En les

paffant au peignc, il faut une

de~t

de dqJX

ti !s

de cha1ne

fimplerpcm, fans aucpn

61

de poli, de

fa~on

que le poi!

o urdi ne com pofe que

1~

moÍ!ié de la

ch~rne.

La

fa~on

de parfer les fils de poi! dans

les

perles efi

ii

Ílnguliere, qu

1

il

feruit tri:s-diffi cilo d'en donner t¡ne

expl icatian fans la démontrer .

'

·

'

·

Le poi! de cet ouvrage doit

~tre

enraordioairement

lk~e.

ou auffi peu tendu que le poi! d'un vclours afin

q ue le fil puitTe fe preter

a

tous

les mouvemcos

1

qn'il

efl ob!igé de faire pour fprmer la croifure; de forre que

le

pl>ids qui le tient tendu,

&

qoi efl

tres-16oer

dolr

~tre

parfó de

fa~on

qu'il puitTe momer au fur

'&

i

me-

fure qu'·il slemploie .

'

·

11

faut 9U.atre liífes

a

per!~

pour

p3íf~{

le poiJ

¡

favoir

de~x

demt·ltífes

&

deQt IiiTes entieres:

ces

qna1re lirfos

dmvenr

~tre

aua_chées ou

fufpc~dues

devam )e peigne,

fan s quo¡ la orotfure ne pourroll pas

(e

faire daos l'ou·

vrage,, paree qu'el!e feroit coorr>riée par

les d,enti d,e

ce pe1gne. Ces qume litTes, qui font pnfées fur ·des lif–

ferons extraordinaircment minees' font arrrctées par une

baguerce de fcr de la longucur de la poignée dt! battant

dans

110

e(pace de fit

lignes, ou un detni-pouce envi–

ro~¡.

Cette précaution

~ll

nécelfaire, afin qne quand J'oll·

vner .a

p~ífé

fon

~oup

de naveue,

&

qu'il

tire le ba•·

!3l~t

a

¡¡,.

pour fa1re. JOindre

)a

trame, les lirfes

¡\

perle

qu¡ dévancent le pe1g0e ne foien r

pa~

arrétées

a

l'úU~

vrag~,

&

pmrfenc avancet

&

reculer de la m.;me faqon,

&

fa~re

le mtme mon.vem7n.t du peigne .

·

Tous les tils de po1l do1ven\ drre 'Parfés derfon<

les

fih

d~

la chalne, afin que les ilerniers puií.J.ent lever al·

ter!lauvcmeRt

~our

arré.ter

la

trame,

fan~

'comrarier

le

~<11l

par la crotfure ordinaire du taffetas pendant le couu

d e la fabriratiot\ .

·

·

T0r1u X.

MAR

Chaq~c

liífe doit come,nir 196 perles, taAt €elle.s qui

font enueres, que celles qui ne

le font pas; de

fa~on

que les

quatr~

li.rfe; doi·••eut a.voir

la

qua~rité

de 70-f

perles; ce qut fatt le double des fils de poi!, paree que

c,haque fil doit .ctre paffé al!crnativemem dans

la perlo

d'un.e demi-lirfe,

&

daus celle d'une !tiTe emiere.

L~

qua,tre

lirfe~

a

perle doiveut erre

anachée~

.de

mnmere q!I ell,es pU!llent levar C?omme cellcs d'un !aun .

Chacune

de¡

li(]cs emieres doit

~tre

placéc de

fa~on

que l.a perle fe trO\•C

~mrc

leS

deux

fils de Ja cna!nc

tant de ceux qui n'<ln¡ poinr de /il de poi! daos le mi!

lieu, que de ceux qui en ntH .

pes

deu~

fih de poi! qu¡ font dans t¡ne meme dent

entre les deux fils de

cha~ne,

le premier

a

gauche doit

~tre

plaaé daos

1:1

perle de ·la tille endere q'ui

dl

entre

les deux ti ls

d¡:

la dem qui u'a que deux fi ts de

~h:>inc

a

gauc~e,

<!,e

de-l:l

~tre

reparfé dans la perle

d~

la de–

mi-liflc qui doit répoocjre aux deux lils de

la dcnt oll.

(ont les fils de poi!.

Le fecond 61 de poi! de la méme dent doit

~tte

parfé

daos la perle de la demi-lilfe qui répond aux qeux

rils

qui n'orit point de poi!

a

droi¡e ,

& ,

de-l a ctrc repallé

daos la perle de la feaonde lirfe cmiere

a

gauche.

Chacun des lils de poi! qui

et\

pafie dan> ·¡a perle d'une

demi-liae, doit parfer fous le

ni

de la lirfe entiere, tant

~

droite qt¡':\ g:tucne,

&

embr~rfer

fa maillc; c'efl ce

qui fait la croifure .

· Le

marli

figurl

ou

troifl

fe travaille avec deux mar.

ches, fur chacune defquelles on patre un coup de na·

ve:¡e qui ell la

m~me, ~n

oblervam

de

ne

fa~re

joiudr,c

chaque cpup de trame qu'autallt qu'on v::ut donner

de

hauteur au carreau.

La premiere marche fait lever la

premi~re

·é!.

la troi.

fieme !tOe de chalne,

&

13 deuxieme

&

rroilieme

lilll'

du' poil . La fccnnde marche t'ait

lever la deuxteme

&

quatr!eme de chaliie,

6.

la

pr~miere ~

quarrieme de poi!,

amli en conunuant par la

prttlll~re

&

dcqx ieme

march~

J'!fqu'au

pl~in

&

~~

hauteqr du '""é, quand

1~

marlr

elt

:l

.gr~nds carr~ux,

Ün met une troilieme marche pour fairc du picio,

quan~

le

marlr

~(l

a

graods carreaux ; pour lors on pallc

une nayette garnie d)une trame

que dt: ciuq

a

tix

brins:

lix coups

<j~

i'uite; lavoir ,

le prclilier

lqr

1•

premiere

marche, le fecoud' lilr la úoilie'me,

le

deu~ieme

i'ur la

lroitiemt: marche ,

le::

uoiticme coup lur la

premien~,

h:

quatri~llle

fur la troilicme , le cbquicmc cmtp

tt~r

la pre–

miere ,

&

le lix•eme entin fu¡ la tro!lleme .

Ce1te troiÍiemc marche ra:t Jever 1<> dcux Iilfes en.

rieres du poil,

&

dcax Jutcs Je la chalne , dtlteremes des

deux q¡1e fait lever (a prcmiere march\!.

C'ell par

iuadve1tance qa'pn a inl'éré qu'on lailfoir

des dt ntS VUtdt> aq peignc

~UUr

que le

ma1'ii

f(¡t a JOUr

1

11 di

yrai yuf la chull: pourroit Jtre p.offible

li

le pc:–

gne

étoit

hn,

IX

qu'ou

u'~:u

eüt pas a'amrc; mais

li on

le tanou fairc

c:xp1

Cs,

on le

dcmaodcruil

a

v~~c

le nom–

bre de ¡lenrs couvcnao!c , &

lilivanr la

qqa¡Hlt~

de rils

doq1 la éhaiuc el) CO!llpo (¿e en ublcrvant

<J "C

CCtte qu•n,

tité de

CntS

f{lJ

égale

ii

CC!IC de la !1}0Jtié de;

hls

de

la

c~a'¡oe:

comme ·par exemple, fur une cbal ue de 704

ti ls, k peign , ne doit comcnir <J\le 3P dcutS, ainli de>

~u

tres .

MaRLtE, f. f.

e.n

tem>eJ de

Pla11eur,

t'e(l un petir

bouge qu'on remarque au-derfous de la moulurc d'unc

pie«,

&

au-detTos de. l'arrere.

//oye::.

ARN.ÉTE.

MARLIN,

(.m .

('Tqill.)

~[pece

de l1aéhc

ii

fendr~

du boiS.

~! le

efi faite commc le gtos marreau

a

trappcr

devanr des Serruners, Taillandiers ,

&c.

a""c ceue ú,f,

fér<n.:e 'lu'au lieu de la panne, c'elt un gros u'ancbam,

conHJle i1 eti prauqué aux coignées des b(\cherons; l'au

7

tre extrémité cll une rete .

Cd

outi!Jcrr aux boulangers,

bouchers,

&

e. f/o)'n la P

l.

lA{U,OW ,

(Géog.)

petite ville d'AIIemagne, au

cercle de

b~Jfe,:,ia~e ,

dan_, le duché de

Me: kknbour~ ,

(or le R ecke!_lltS,

&

chef-lieu d'un

b~tlliage

de

mém:

nqm .' l.ong~

30..

40.

l11t.

S3·

f3 ·

(¡D . ].)

M A l{

L

Y, (

Glugr.).

mal on royJie, lituée entre

V

cr·

fail!e~

&

tamt·Germain , dans un vallun

:i

l'curémil~

d'.one

tor~r

de meme nom . Les jardín> fónt de le N

ó·

tre,

IX

les b.ilime'ns ont été élevés fur les derfen.s

&

par les (oins de M anl'ard. N ous ne verroos plu.s renaitre

de

fi

beaux

mot ceau~

d'architeé1ure

&

de goOt, le telm

en efi pallé.

Mar/y

efl

a

4 licues de París .

.1,-ong.

17-

4r'· 41''.

lat.

48.

n '·

38".

(D.

J.)

.

M ARMAN DE , (

Glogr. )

ville de France en GUJen.–

ne. E le ell tur la Garonue,

:i

6

licues d' Agen,

u.

de

Bordeaux, 140 S. O . de París .

L.ong.

17.

fO.

/al.

44·

3f·.

iY!armalld<

en remarquable pour avoir été la patrie de

f

rau~.uis

Combefis dommicai11, qui

s'~il

diUingt¡.é .p::,¡¡

o

w~

)