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lOO

MAR

D1os la "''";.,

fr2o~oife,

le m3u:lor

~p¡>Mtfenr

aoi–

quement

:i

l'érar.

'il mcu11,

il

cal rempheé úns qu'il

en eootc

l

l'officier; pourquoi edoi-ci veillera·t-il

¡

&

confcrva.tioo

?

F ires des

r~glcmcns ,

unt qo'il

•oos plair2; le feul

n, c'en celoi q

.e

liera l'officicr

par

foo intéu!r,

f>i–

tes done des foldors matelors. Qa'oa marclot

oc

poif–

fe périr fans qu'il en coute un homme

i

l'officier de

JIIIITÍIIe.

O

o a

1rois ecos mille hommes

de

u oopcs de tcrrc.

JI

faut trente mille matelors; m1is il les

f:

ut enrégimeo–

tés. Qo'ils foieot répaudus daos

In

Br=gnc, la l'rovcn–

ce

&

le pays d'

A

unís,

&

qu'co un elin d'mil ils puiiTeot

l:ttc

rafrcmblé .

Q ue les compagnies foieor recrutées, ou de motelots

oo de novices.

Sur une compognic de cent hommes, il Faodroit <n

ordonncr vangt·cinq qoi n'cutTcnr point oavigué .

Comme ils trovailleront doru les por!S aux armcmen',

dt!farmemens

&

cntrcuens des navrrcs ,

il

lcur faot un"

tone paye.

Qu'al

y

•ir des fergcos, geos expérimeotés daos In mn–

naovre.

Que

ces

fergcns

reprtf~mcot

i

bord les officicrs·m•·

rioiccs.

Qu'ilsayeminfpcélion

&

for le devoir

&

for l'entrctieo,

comme il fe pratique dom le rroapes de terre.

Que les capitaines gardent leurs compa¡;nies, rant qu'ils

ne réroot

qo~

lkuren3ns de vailfeaux.

L e (oldat de

"''""u ell

un peu mieus que le mntelot,

on s'af11ierc¡;oit qu'il en

protcg~;

mais il eft eoc::ore

md .

PoLlrquoi?

"cll que l'officier convaincu qu'on tui reti–

ren

r.

compaguie, pour pcu qu'il av:mce , il s'y regnrde

comme c!tranger.

11

n'y

voit qu' uo mnyen d'augmenter

fa paye, il (ait bien qo en quelque mauvais trat qu'ellc

foir, fon confrerc 13 recevra fans difeuter.

Qu'on dc!bute par crc!er cinq ou

lit

r~gimem,

com–

mc

je

les propofe,

&

l'ort verra l'effh de l'iotérér pcr–

fonnel .

S 'rl en difficile de

chnq~u

ñ

ce point les uf•ges, je de·

mande feulemen t qu• le

commiiTaires des

d~ffcs

fniTem

des e(couades de huir

hum

mes .

Ou7 ces homme

foien t commandés pu un officier–

marlnaer.

1

Que cct officicr vilite les hnrdes a••ant le dépan.

Qu'cn c•mpngne cene rroupe air fes harnacs

tendus

l'un

e

te! de l'aucrc.

Qu'ellc folt tenue proprement; qu'or\ rafe ceux qui

3Uront de la vermine; qu'rm fane ch3nger le

harde ,

quGnd elles fcront mouillc!es; qu'on le obr¡¡e

:l

le• mer–

tre

no

lec¡ qu'nn leur donne do

lin~c

une fois la fcmai–

ne ; que le lluge (llc foir

lav~;

qu'on f:tffe des revOcs;

qu'on pnoitfe les noucholans; qu'au retour, les efcnu•drs

foient vi(jrócs par le comminaires des claffes; que le com–

m ifTnire rende compre au fecr<!t•ire d'état ,

&~-

A pres l'e pédieor de l'incorporarion, point de plus fOr

moyen de prévenir les maladie. .

Autre incoo vc!nient daos

les vaiO"eau

de

gu~rre;

le

gailhrd d'a vant en occupó psr les eUifines ; Te gaíll<ard

d'arriere par les gardes

mtJrilft,

les domelliques

&

l'offi–

ce ; l'enrreponr , par

les

canonniers

&

les foldus; entre

les

~ots,

des

canoniers fom

il

leur a1fe, les olficien–

m urruiers eofermé

s ov

ec de

1

toile; ao milieu de ces en–

tr<ponts ell un r

¡r.md

·pare aus mnoron<; le rene ell pour

le matclot, c'dl·

a·dir

e , que les u ois quam de

l'~quip

-

ge,

la

clnlTc

la

plu~

ot!ccrJaire, en enraffée daos lo par–

ti

la plu

~rroite

&

la moius commode de l'entreponr .

C 'cn de ce li<o ouffi dangercor que

d~gouraQr,

de cerre

o!tuve qu'rl va

il

In

pluie,

a

u vent

:1

la

51r~le,

ferrer

Que

oile Jo haut d' un m& t . Qoel tempc!rament peor rc!fi–

ncr

ces alterna

ti

es (ubites de chaleur

&

de froid?

Joiguet.

.'i

ce!~

lti viandes fulo!cs ,

&

quelqucfois le

manque d'no .

Si ron fe propofoit d'engcodrer le fcorbu t ,

s'y

pren–

droit-on

m¡cot?

L e polle qui conviem nu matrlot en foos le ga.ill:ud

d'uriore;

il

en

i

port~e

de fon fcrvice; il ell eo plein

air;

lus de

•·ic'ffitud~s

curemes; l'office

fer~

aoffi-bieo

C1'l

re-p.1nt

ue fous le gaillard .

Qoe les m.1tel t

m~lsdes

foienr defcendor en eotrc–

pout d•n un lie

deílinc!

i

at eñet; qo'oo écarte de-l¡

les \•!lléradimir6; que dUis ce p nc tes fsbords poilfent

ret

er oo erts plu

lon¡:·tcn« · que li cet

ne fe

P""',

on

y

ouvre

deu

~n~tres

plus

~t.:Yées;

que

les

fajos

&

les

mola

es

n€

rellcm plus confoodus; qoe ríen oc fef\•e de

pr~te.tte

au eh·rurgieo ; que res

' Hites fo•eot

cu es .

qu'il foll

i

ponte de recooooiue les f•·n.:.uu,

&~.

R

Qu'

cscite les m

t~lot<

l'amofcmcot daos le

ha

u

teiO>· qo'íl

ait t<>UJ

11<1

i

b.:>rd d'on " 'tlao qoclquc

inllrument · cdui qtJi rir• de

eue

1

ntioo n's

d'bu ·

msn•ré; la ••ie de 1 mer dl mélsncoliqoe, 1 mur. ue

&

la

danle lonr les p:ioC1pau.t mo

cm

d•ns les

• o

a

e,

de

1

cOte de Guino!e, d'enuereoir

1

fsot~

des orgrcs .

Lorfqu'on

Cera

d1os le

C'l

de rernocher d'eau l<s éqoi–

pages, qu ·on '" onnc

lUl

n piroiocs de fe d61ioire des u-oit

qoons de leur moutoon

'ol~illes

ou; le

pdnc:s IC\

plus

•rie••

;

1'

Jifoncr de le

1

l

huir pcrfonn

roorinuent

de

cond~mn<r

1

rnon oo

lo mal3dic cinq

l

fi

ttus

hornm

non moins uriles.

Qu'on ticnnc lo maio

~

l'elc!cutiou de

l'ordonn1nc-e

de blb

er

os le 1ours, d'ou••rir les

obords, lorlque

le te

m

le permet; de In• r dcu

fois le JOUr les p!lrci

201

mouroo ,

les

ca;¡es

2

•' olaillcs,

&~.

de Jell<r

l'~u

&

de froncr foir

&

tlllltio le derni<r ponr, les til·

la

es

entre les pont ,

&e.

h is encore une fois commcnr efpé.'rer ces atteotions ,

(ara

l'into!r~ t

perfon•lel de l'officicr?

ll

faut recircr de l'entre-pom le pare oux moutons,

lo~cr

le bé.'roil en-h ur, ou

'en

priver.

e lieu fcn

d'rt–

lile en

~nnd

nombre de l'c!quiplgc,

&

il

nc

rc~oit

de

¡our que par

IC~.

c!coutill

.

Fait<s fo irc brantc bas deot fnis plr fcmaine , pour la–

ver

&

frotacr plus oifément entre le ponr .

M ai

fan

un arrangemem tcndaot

il.

rntéreff<r l'ofli–

cier au folut du motelor, o'tttcnde7. pas que ces chofcs

fe faffeot.

Du

mo "'

J'a'C1oir Jes

mat.loll.

}e

fais ce que JC dis ;

un rnatelot n'en

pa

B<lffi diflicile

:1

flirc qu'on

pen

e .

L orfquc le ca:ur cft

u~rl

du mal de ancr, il nc faut

plus que quelqoe tems de prariquc; deux mois pour le

IOUI .

Une galerc éehooe fur les cOteHic l'lulic; les Roruains

conflruifent des

b~timens

fur ce modele : en rrois rnoi

de matelots font drefUs; une Hote en équipée,

&

les

Carthaginois bottus fur mcr .

L 'arc du motelot en autre chofe

2

prc!f<nt, d'accord

mnis le pi<, c'ell que nons

oc

fommes pu des Romains .

N ous avons perdu beaucoup c1e motelou; cepcndanr

il

cu rellc plus qu' il en faut pour en former.

Qu'on ciTiaye ce que fcront cent hommes de mer, dan

un • nini:nu de

gu ce,

ou le rene de

l'é.'~uipage

n'auro

Jamais n3vigu<!, en deux mois de croilicre, Je

oc

demande

que ce tems .

L e

hornm~s

le moins r obunes font guéris en huit ou

quin1.e jours du mal de mer.

Aprcs ce repos, qu'oo faffe monrer f•ru ceiTe les no–

vices dons

les haubaos

&

fur

les vcrgue , n ec d'au–

rres qui lcur montrcnt

a

preodrc un ris

&

i

fcrrer une

voile.

D an

1•n aorre tcms, qo'oo leur apprcnoe

a

fairc des

nmarrag<s

el

a

~

it, il ne s'11gir plus qoe de les bien co mman–

der; mois

ou

prcndrc ces noviees? dons le tirage d'unc

milicc de jeunc hommcs dcpuis

16

jufqo'a

30

ao~faos

é

ard

i

la taillc .

Pour

nc

pas

d~vaner

les cOtes, faite• ce tiragc fur

tour

es

let provincos .

Une cinqunntaioe de corveuct rc!paodocs dcpub Ba·

ynnne ¡ufqu'i D ookerqoc., poorroient commcnccr ces

novices pendant l'haver.

E

eren

ceui qu'on o'c.mlnrqoera pas dms

vos

pons ;

qu'ils amurcnt , grc!enr, dc!¡;rc!eot

1

~

fa iTeot

le fervicc

du canon

&

du mou

fqttct .

Doone7. Icor poor

fergc.ns

des mttc\ots ion ruiu, pour

officiers des pilotes

m

~rch:tnd

s

.

Toot

le métier confine

a

favoir fe foutenir fur

~

avec des cordages.

11

n'ell pas rare que des

gens

~¡oi

o'noient point na–

\•igué , foienr deveoos for les

eor foire~

d'afrn bon m•–

tclotS, aprcs une courfe de deot mois; quoiqoe les

cn–

pitaines qui oe les avoiem pris que pour foldau,

nc

ltl

ruffenr

pas

innroit:s.

Daos 1•

pldpart du vaiiTaox aoglois

comb:Cn de

gens qoi n'om Jllmais

''U

la mcr? life-¡. 1 -Jcirus les feuil–

lcs de l'ét3t politique de

1'.

n¡:lcterre.

R aen de pltls

~trangc

<¡De l'oGage de renvoyer le1 équi–

paj!cs

apr~s

la campagoe.

c·en ou o!cooomie

00

jonice .

ho•·:aife óconomie de rcrwoycr des m:ltelots

pour

e:o

fioire

re

co·r

2\lf:lDI

deot mOÍli 2prb.

jullice cruelle que de le forccr ,

eu

ne loi payant a

dcf.lrmement qo'oo mois oo deut de

1

ampa¡;ne qo'1l

ínn

de fairc. d'aller eo coor(c, d< monteT for cl'.outrM

bltrmcos,

&

de

~·~oa

de

qooi foutctlll

fcmmc

&

fes

enfun.

tolfc