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MAR

MARI~,

SAINTI!: (

Glogr.)

ville de 1'Amérique mé·

ridionale daos

1'

Audience de Panama. Elle fut batie par

le Efpagnols lorfqu'ils eurent découverrles riches mines

d'or qu'cl\e a daos fon v01finage. Les Anglois la pri·

rent

quelque rems apres . E l

k dl

au fond du golfe de

faint-M ichel,

a

l'embouchure de la riviere de faiote·M'a–

rie, qui efl

naviga~le,

&

13

plus large de celles qui fe

jettenr dans ce gol

fe.

L ong.

299 · i·

lae .

( D . ']. )

MARtE, SAINTE

(Givgr. )

ville de l'Amérique daos

la prov ince de Mariland, fur la riviere de faim-Geor·

ges . Elle appartient aux Aoglois ,

&

efl la demeure des

principaux otliciers de ce camon.

(D. '].)

MARIE, StiiNTE (

Glo~.)

ile de l'Océan, zux eovi–

rons cie

1'A

trique,

a

5'

mfiles de Mada,ga fcar . On luí

donne 11 lieues de long fur 2 de large. Son terroir fer·

lile efl femé de ri'l., efl coupé de perites rivieres,

&

bordé

do

rochers.

11

y pleu1 prefque toujours . On rrouve fur

fes córcs du corail

&

de l'ambre gris. Elle n'efl habi·

1ée que par

4

ou

roo

negres.

Lo11g.

63.

lat. mlrid.

J6.

30.

(D .

J.)

MARIE, SAINTE

( Giogr.)

petile ile d'Angleterre,

la

principale des Sorhngues, avec un bon havre . Elle

a

3 licues de tour .

Lonx.

J

t.

lf.

lat.

;o.

2.

(D. '].)

MARIES,

f.

f

( Hifl. mod.)

f~tes

ou

réj<>uilfance~

publiques qu'on faifoh a01refois

a

V

énife,

&

dom on tire

!'origine de ce qu'autrefois les lflriens ennemis des

Vé·

nitiens, dans une courfe qu'ils fireOI fur les

terres de

ceux·ci, étam entrés daos l'églife de Caflello, eo enle·

verent des tilles alfemblées pour que!que mari>ge, que

les V énitiens retirerent de leurs mains aprl:s un fanglant

combat . En mémoire de certe aélion, qui s'étoit palfée

au mois de Févrid, les Vénitiens inflituereot daos leur

ville la

f~1e

dom il s'agit. On l'y célébroit rous les ans

le

2

de Février,

&

cet ufage a fubfiflé rrois cens ans.

D ou'Le jeunes filies des plus belles,

ma~nifiquement

pa·

rées,

accompagn~es

d'un jeune hornme qui répréfeotoit

uri ange, couroient par toute

la

ville en danfant ; mais

les abus qui s'imroduifirent daos cene cérémonie, le fi.

rent fupprimer.

On

en conferva feulement quelques tra–

ces dan> la proce(fion que le doge

&

les fénareurs font

tous les ans

a

pareil jour, en fe

rendanr eu

troupe

a

l'é~life

de Notre-Dame . Jean-Baptifle Egnat.

t xempl.

i/lujl .

virg.

M i\ R

1

E'E, R

1M

E (

Polf. fran¡ . )

on appelle . en

termes de poéfie

fran~oife,

des

rima mari/a,

celles qui

ne font poi

m

féparées les unes des aurres , dont les deux

rnafculines fe fuivent hnmédiatemenr,

&

les deux fémini–

nes de meme, telles qu'on les voit daos les élégies

&

le poi:'me épique . Coroeille dit daos fon examen de

1'

Aodromede, qu'il fe gliffe plus d'autres vers en profe,

que de ceux dont les

rima

(ont toujours

marils .

Je ne

fai

Corneille ne fe trompe pas daos fon jugement :

quoi qu'il en foit, les

rima mari/a

s'appellent autre–

ment des

rimo plaus.

(D.

J.)

MARtÉE,

011

]Eu DE LA GuJMBARDE, le nom que

porte ce jeu marque aflá l'enjouement

&

les diverrif· ·

femens qu'il procure. Le mor

de

xui>nbardt

ne fi¡:ni·

fie autre chofe qu'une danfe fort amufante,.

&

remplie

de poflures for t plaifaotes. On appelle encore ce jeu

la

maril1,

paree qu'il y a un mariage qui en fait l'avan–

t3ge principal . On peut jouer

a

ce je\1 depuis cinq juf·

qu'it huit perfonnes

&

méme neuf. Si l'on en huit ou

neuf, l'on prendra un jeu de canes enrier; mais fi l'o n

efl que cinq ou

fi1,

l'on órera jufqu'aux fi x nu fept,

pourvu qu'il refle alfe1. de canes pour faire un talon de

quelque grolfeur. Quand on a pris des jenons a un

nombre

&

d'une couleur fixés par les joueurs, l'on a

c;nq perites boites quarrées, dont l'one ferr pour la

guim·

•ardt,

l'amre pour le roi, l'amre pour le fou, la qQa·

trieme pour le mariage,

&

la cmquieme .

f/oytz.

chacun

de ces termes

a

leur article . Chacun ayaot mis un jet–

ton dans chaque boí te, celui qui doit faire, bar,

&

don·

ne

a

couper les cartes

a

l'ordinaire, puis en diflribue

cinq aux joueurs par trois

&

deux,

&

tourne la prelljiere

du talon qui efl la triomphe. l\pres qu'oo a

re~11

fes

cinq can es

&

qu'on connoit la triomphe chacun voit

dans Con jru s'il n'a pa! l'uoe des canes dont nous avons

parlé ci-delfus; s'il a tous ces avamages

a

la fois, ce

qui peut arriver, il tireroit pour fes cceurs, fuppofé que

fon poinr ft'lr le plus haut, la boire qui lui efl due , pour

le roi, pour la dame

&

pour le valer, leurs boites ,

&

i'autre pour le mariage; mais s'il n'avoit que quelques–

uns de ces

jeu~,

il tireroit ce qui efl du

¡¡

ceux qu'il

a.uroit, obfervant d'abailfer fon jea avaur que de ríen

llrer .

Le premier qui efl

a

jouer commence par telle carte

de fon Jeu qu'il juge a propos; le relle fe fait , comme

MAR

¡¡

la triomphe, chacun jouaot pour foi,

&

tirant aux

main< autant qu'il efl polfible, afin de ¡:agn<r le fonds.

Outre le mariage de la

gurmbardc,

il y en a encore

d'autre

qui

[e

fo nt, ou

lo rlque la dame de quelque

couleur que ce foit, rombe rur le roi de cene couleur,

ou lorfqu'ils

font tous deux raflemblés daos la mEme

main. Celui qui a un mariage a{femblé en jouant les

cartes, g•gnc un jerton fu r chaque joueur, .excepté de

celui qui a jerté

la dame ; mais quand

le mariage fe

trouve tOUr ,fuit daos la main, fans qu'il ait été befoin

de jouer, perfonne n'efl difpenré de payer le Jetton dol

au gagnam : fi ce mariage fe gagne par triomphe; c'efl·

a·dire,

le roi ' la dame d'une

m~

me couleur fonr cou-

.

p~s

avec de la triomphe, il n'y a que les deux joueurs

qui oot Jetté le roi

&

la dame qui payent chacun un

jetton

il

celui qui les a coupés.

11

n'efl pas permis d'employer ni

lagttiMbnrtlc,

ni le

roí ni fon fou

3

couper un mariage.

Qui a le grand mnrial(e, c'efl·a·dire, la dame

&

le

roi de cceur en main, tire un jetton de chacun en jouanr

les carres, ourre les boites qui lcur font dlles

féparé·

menr, comme premieres triomphes

&

comme mariage;

mais quand le roí en levé par la

guimbarde ,

011

ne leur

en donne qu'un, non plus que pour le fnu, qui fe paye

au conrraire lui, lor[qoe le roi

ou

la

guimbardt

l'ont

pris fur le jeu. Les mariages oc fe font en jouanr, que

lorfque le roi

&

la dame de

m~

me couleur tombent im·

médiatement l'un apres l'aurre, autrement le

maria~

e

ne

vaut pas. Mais celui qui a la dame d'un roi !Oué, ne

peut la retenir (OUS peine de payer

a

chaque joueur

UD

J<tton, pour avoir rompu le mariage. Celui qui r<non·

ce doir le

m

Eme droit aux joueurs, ainfi que celui qui

pouvant forcer ou couper une C&rtc Jnuée, ne le fait pas.

Celui qui donne mal efl condamné

a

payer un jetton

il

chacun,

&

a

rcfaire. Si le jeu ell faux, le coup n'efl

bon que lorfqu'il efl achevé . Les précédens palfent

comme tels .

11

n'efl pas pennis de jouer

a

la g uimbarde

avant fon

tour, fous peine d'un jetton d'amende pour

chaque joueur _

MARI EN, (

Glugr'. )

c'étoit un des cinq royaumes

qui compofoient l'ile Hifpaniola , lorfque Chriflophe

Colomb la découvrit .

(D.

J .)

MARIENBERG,

(Giogr.)

ville d'AIIemagne en

Mifnie, au ccrcle d'Erflbonrg, pres d'

Anneber~ .

L es

mines d'argent qui font daos le vo1finage ont été caufe

de fa fondation, par Hcnri, duc de

Sa~e,

en rrr9. Elle

efl entre des monragoes ,

3

ro licues de Drefde,

&

ap–

partient

a

l'élcéleur de S:ixe.

L ongit .

31.

27.

/~t.

5'!.

Jo.

(D.].)

MARIENBOURG,

(Giugr. )

perite vil!e démente–

lée des pays-bas

fran~ois,

dans

le H oinault, au pa)'S

d'entre Sambre

&

Meufe. Elle avoir été birie en t S42

¡>ar M arie, reine de Hongrie, fceur de Charles·quim.

Elle efl :\

4

licues ele Rocroy.

Long.

u .

f .

lat.

;o.

(D.] . )

MARIENBURG,

(Giogr.)

ancienne

&

forre ville

de la Pologne, daos la Prulfe royale, capirale du Pala–

tinat de

m~me

nom. avec un chi te!U. Elle a été

ea–

tic par les chevaliers de l'ordre Tcutonique. Les Sué–

dois la prirent en t6t6; mais elle revint par la paix

a

la

Pologne. Elle cfl fur un bras de la V rOule, appel lé

Na·

got,

2 4 lieues S. O. d' Elbing ,

6

S. E. de Daut'l.ick.

Long.

37·

ro.

lat.

5'4

6. ( D . '] . )

MARIEN·GRO'>CHEN,

(Comm.)

monnoie d'ar–

gen¡ qui a cours daos le pays de Brunfvick

&

de Lu–

nebourg , qui

fair

la

trente· íix ieme partic d'on écn

d'Empire, c'efl·ii·dire enviran deux fous monn<lie do

France .

M ARlENSTADT, en latin

Marifladir<m, (Giogr.)

perite ville de Suede, dans la Wcflrognthie, fur le lac

Wener,

a

tt

licues

S.

E. de C atlelladt,

6;

S.

O. de

Stockholm .

ong.

32.

la

t.

r8 . 38.

!yl AR IENTHAL

ON

MERGENTHEIM,

(Giogr.)

perite ville en franconie, ou elle f3it la réfidence du

grand-maitre de l'ordre Teuronique. L'année de M . de

Turenne

y

fut battue en

¡6~,f.

Elle ell for le Tauber,

a

6.

lieues S . .

o .

de

w

Urt~bourg'

9

N. de

H all .

Lorrg.

27. 24.

lf1t.

49·

35'·

(D . '].)

MARIENWERDER,

(Gio~.)

ville du royaume

de Pruf!e au cercle de Hockerland , daos la partie oc–

cidentale de la Poméranie, ·au confluent du

Na~ot

&.

de la Liebe .

Lo>~g.

37·

JO.

lat.

S'3·

41.

(D . ']. )

MAKI·GI\LANTE,f. f.

(Gi o(. )

lle de l'Améri–

que, appartenant

a

la

F

rance; elle

efl

fituée

a

u

vent

de

celles des Saintes,

a

18

licues au nord de la Marrini·

que,

&

a

3

ou

4

de la poime des [atines de

la grande

terre de la Guadeloupe . C eue ile efl prefque ro nde

&.

peut uoir

18

licues de tour; fes bocds font .fort efcat•

pé•