MAR.
nor~
que paree qu'il efl dcvenu un pojnt de religion.
L 'on a vú cependaot le
mnriog<
&
la
fécondi1é excités
&
récompenfés par des pcntions, par des diminmiol)s
d'im pó!s.
a1s comme
l'e~cré1ion
de femence rerenue peut
~rre
nuifible
de·mémc ti elle efl immod.érée, elle deviem la
fource
de
maladies trcs-férieufes.
Voy.
MANUSTtrPRA ·
T
ro~.
Le
mariag•
i~llue
a
?n tcl poin r
fu~
13
fa nré,
q ue s'il efi
modér~,
11
conrnb\le beaucoup a la rendre
t!ori([1nre
&
3
t'enrretenir. Son cntier.: privarion n'efl pas
sndiftereme;
&
Fon otilgc défwdonné ou fon
a
bus
a
pa–
reillemem fes incoovénieos;
il
oe peut produire que des
m au,•ais efl'ets, Jorfqu'il efl célebré
a
13
fuite d'une ma–
ladie · pend•nt la convalefcencc, apres des penes excer–
lives: dans un ént d'épuirement. Galien
r~pporte
l'hi–
lloire d'lln homme, qoi
commen~anr
¡¡
re relever d'une
maladie férieurc coucha avec fa f<!ll me ,
&
mourijt la
méme nuit.
MAR
Senncn remarque rres-judfcieurement que le
'" ar;ag•,
tres-falu!aire
a
une chlnréliquc, lui deviendra pernicieut .
s'il
y
a che1. elle un fond de maladie
indépendam, s'il
y
a une
J~fion conlidér:~ble d~ns
les
v ifcere~.
On peut
all' ~rer
en générol que le
mariage
~fl cuifibl~ ,
lorfqu'il
n'efl pas dérerrnlné par J'abondance ou
J'~aivi•é
de J'hu–
meu~ f¿min~le:
c'efl ce qui
~rrive
principalement aux
~ieilla rds, ~!<
aux jeunes gens qui n'on¡ pas encore at·
teint
l'~ge
de
pub~rté.
Tous les aoreurs qui ont écrit
fur cette
mari~re'
fe font mis
a
la rorrure poor tkher
de déterminer eutlemcnt l'ige le plus
propr~
nu
maria–
g< ;
mais on
trouv~
daos Jeurs 6¡:rits peaucoop de
v~ri!!tés. Les ons ti xent ce terme
a
l'~ge
de
qo~tor'/,e
am;
d'autrcs , fondés rur quellJQes
e~etJlples r~res d~
perfon–
nes qui ont
e
u des enfans
a
huir
&
di~ ~ns, av~ncent
ce
ter
me ;
il en e!l qui le reculent jnfqu'ii víng¡·cino ou
eren
re ans . Ce défaccord qu'on obferve dans ces diffé–
ren lcs décifions, vicnt de la variét!! qu'il
y
a
ré~llement
dans la chofe ; car il efl
tr~s-certain
que des
perfonne~
font en étar de fe marier
a
un age o¡l d'autres
f.
nt aufl!
infenflbl es auf pl•itirs de I'Amour
qu'incap~bles
de les
goüter ,
L~
clirnat,
le
tempé¡amcnt, l'éducation ¡pGme,
une idiofyncrotie particuliere, contripuent
p~aucoup
a
u ~
dif!erencq~.
D'aillcurs
il
fa~¡
fur·rou 1daos les homt11es ,
1
difli ngtJer le fel)'ls oq la
fe~rétion
de
la femence rom–
menee
~
fe faire, de celui
n¡l
ils font
prop.r~s
a
fqute·
nir le; fa1 igucs du
mari(Jg';
~
dans ce cas , le
crop
de
promp¡imde nuit toujours plqs qu'un dj!lai,
tl]c!m~
pouf·
fé trop lnin. Pans les premiers teQ'Is de la ¡mberr.é, la
femrnce efl
encor~
aqu,Qfe , fans force
1
&
fans aétivité,
d'ailleurs repompée daos le fa ng,
ell~
¡:on¡ribue
i
l'é·
rupdon des poils ,
a
la force.
¡\
la. yigueur
mili~
qui doir
cuaélérifer l'homrne. Le tems auquel il pevt la
r~pan
dr~
fan¡ danger
&
av~a fucc~s ,
nlcfl poin! fixé ; il n'y
glacer les membres,
&
que le c.orps defféchof commen 7
ce
a
décro1rre; mais
la vidlteile viem plus ou moim
promp1emem dans les différen$ f'uje1s, C'ell fan s raífon
quo quelques ameurs onr prélendu ,o dé1erminer le .com·
mencemeot
a
Citl~Uame
Oll foixantc ans; 00 vo it
~OUS
JeS
JOUrs des perfonnes épuifées par les débauches, avoir
avant cet 5ge tomes
le.¡;
incommod ités d' une vielilctfe
av~ncée; ¡~ndis
que <i'autres ayJlnt vécu dans la robrié·
té, fa¡isfont 3·VeC modérat'on
a
IOUS leurs bef<>ins ,
~
OC
laitfent pas d'.t!tre jeunes, quoique chargés d'anoécs ; ils
ront long-tems capa bies de dnnner, méme dans
J'~ge
qui
chez
quelques-uns efl viel)e{J'e décrépiré , des ma•·
ques inconreflables de virili1é.
11
n'efl pas rare de voir
des féxa genaires 11voir des enfans; il y a méme des exe•n–
ples d'hommes qui j'i>nt devenus peres
~
quatrc·v ing¡-dj:r
&
cen¡ ans . Vtadislas roi
de
Po logne 6t deux ga";:ons
a
l'~ge
de quatre-v iogt·dix
~ns. F~lix Pta~érus
racon• e
que ron
grand - per~
engendra
a
cent ans. Hoffman fait
mentip n d'un j10mme qui
~
l'ige de cent deux ans
a
eu un
gar~on,
&
deux aos aprcs une lille. Cts fai¡s,
quelque potlibles qu'ils Cojenr, font toojours furprcnans ,
l
&
par-l a
~~me
douteux, d'aut:ant miellJ
qu'il~
ne f?.rrt
pas fufcepubles de tnns les genres
de
preuve~ ,
&
qQ 1ls
ne ront fondés que fur
)a
fr~¡:il¡:
vertu d'pne fe m
me
'l'a•
rih
a
un
vi~i)l~rd;
ils ne peuvent manquer
d~
rrouver
des
incrl!dules, perfuadés que
follv~nt
011 ell en
tour~
d'enfans dont on Ce croit le pcre. Ce qm peut cependant
en augmemer la' vraill'emblance, c'efl qu'on a vu <les
fe
m
mes ,. <Íéja vieilles
a
l'~ge
de
Coinm~
íltiS
1
dev~r¡ir
cnceintes
4
accqucher heQ¡eufe•pen¡ ,
.
Ainfl 011 doit Mfendre
le
;r¡aria;r•
aux hommes qm
font réellen¡ent vienx,
a
ceux qui n'ont pas atteint
J'~g~
de pub;mé,
~
ceux el) qui elle ne s'efl pas manifefl!!e
par les fignes etpofées;
iJ
efl
m~me
plus
p~udent
d'at·
tendre encqre
~uelque'
annéas; 11 efl rare
~u
a
vam
vmgt
ans u"n t)omme puilfe Caos dao)(er fubir le jong d'un
m M
ría~<
continué;
&.
ii·mnips de maladie,
~
yingt·cinq
ans
íJ
peut en foutenir )es fatigues prifes avec modéra·
rion ·;
Un~
6
1
Je pourroit
~tre m~déc
des l'inflant qt¡'clle
a
cu
fes regles; J'excrétiun
d~
la
(~menee
qui eA
tr~S•
s
tn éme aqcun figne
~ff11ré
qui te dénote,
fi
ce
n'cll
la
ceffatlon de
l'accroiíT'e~nent,
te. pqn é¡at des partie de
la génératipn, les
ére~ 1ons fr~quenres,
4
les defirs vio–
leos,
11
ne f.tut pas coqfond re ici les
d~Ors
011 l'appérit
vé nériens, qui
n~ill'ent
d'un vériqble befoin , quj fop¡
l'efl'< t nall!rel d'une irriwion Jocale, avec ces· aupidité;
folles , ce pafli,l nS defqrdonnées qt¡i prov iennent d'un(
imagfnarion
déré~l é>,
d'un lib,ertinage
oo¡r~
'qu'on voit
fouvcn~
qans
de~
Jeunes gens , trop inflruits 2va1't de fen ,
tir,
&
chez des vieillar<ls qui táctwnt de ranimer leurs
fe~ x l~nguilfan~ .
Le tems de
la nupilité
~tl
bcaucoup
m 1etu rnarq# dans les femmes : il efl poqr l'ordinaire
plus précocc .
~!évacua¡ion
menflruelle e(j le figne
ar~
dem q1~nr
Qeijré qui défi&ne Jeur mall!ri•é;
&
il n'y a
point pon plus de
tems généralemef\t
t¡x ~
¡¡
0 ur cctte
t vacuat!on .
:¡:; JJ¡y
cot11mence plur(H dans les climats
~haud§ , d~qs
les vil
le~,
dans les
ternpéra.rn~f\S
vifs, bi–
heu~
1
&c.
que
d~ns [e~ ~limats
fro,!ds,
~ lac~mpagne,
&
dan~
les 1empórameljs mols,
pitulteu~,
& f.
Le cems
~u'el les
durent efl
:i-peu,pr~s
le m.eme
~~\'IS
¡ous les
IÜ·
Jets; de
fa~on
que celles qui ont
cnmm~ncé
a
~tre
ré–
g lées ¡ard, cell'ent de
•n~me.
La cell'alion du flux men–
ltrue¡ e(l le figne arfuré qui fait conf\Ottre que les fem·
m es qe fon¡ plus
proRr~s.
l\U
maria!(~ .
Ces.
t-¡
0 mrnes n'en
0111
¡l'~u¡_re~ marq11~
que la
fl accidité
de~
PNties qui en
font les
mflrurne~,~,
&
J'extioélion des defirs · ce qui ar–
rivc ordinairemeO\ lorfque
i~
froid de la vic;{llelfc yient
( 1)
Le
fyft~me
de
~é~eadre.
le
m.ni:fgc. aux
homrn,e
•.ql~i
font
vicux- .
ne
~Qt.
&.
ne
~o~.~
f:tre
~pprot\vé
parc...-e qu'il
r.cf' tll,t~
deJ exern–
ple• rapott6
en
cet
:~nicle
que les hommes qui
fo.n tvieqx nc fonr
p~~.
IOUt
i
(ait
pri't~l
de
J'efpc:UOCC
'de j.ouvoir
Cn~encirer
&
f1MCC:
qn
11
peuven_r
f.1.Q ..
~ucun d~nger
po11r
letlf fie.
fatre:
an
ura,e
mo ..
4cú: da ra.a.ruge
.
peti1e ne l'afl'oiqlit qt¡e
tr~s- peu;
J1lais il
y
a
<!'~u1res
con•
fidéradons ¡irées de
l'~tat
de grolfe{fe
~
de
1
accouch~n¡enr', qt i demandent dq dé la1,
C~pend~nt
.
ti
quelgue>
accidens furyeqoient
q~pen¡Jans
de ¡a pnvapon du
m~
ritt,~e,
il
faudroit fans
~ra!nr~ pe~ ~yenemens l'a~cord~l"
au!Ii·•Ót : ruement p11 efl incnml!lodé ele
~e qu~ 1~
11a–
ture deJTiand¡:
a
vec empre(femem . Un medecjn
fa¡~e ~
prudent peut dans pareils cas trouver des expédiens ;
~
les cQml¡iqc¡r
qc
fa~Q'!
qu'i!
it'~n r~(u\te
que; de; l'ayag·
tage ,
(
1}
1! .
"Le mécha11irme de l'excrétioo de ta
fe menee',
c'efl- 3-d're
l'état de conflriétion , de rell'errement,
d~
faili IT'cment
g~néral
qui la préctdc,
l'acc<;>m ~agne
!""
la
dé1ormine mé!ite quelqucs réfleXIOns partJcuheres : ti
efl
ccrrai11
qu~
toute la machine
cqn~otrrl ~
cene éyac_ua.
tion, tour
le
cnrps en agité de l!louvemcns copvult.1fs;
&
c'efl avec raifon qt¡e
P~mocrue
a appellé le
manage
dans le
fen~
ql\e oous le pre11nns, une épileplie _ralfage–
re ;
iJ
J1'efl pas
d0111eU~ qu~
cCtte c.oncufJ!on
UlliV~rfe_IIC
ne foit tri;s·propre
a
ranimer
1~ CIT(:Ul~11on
engourd1e,
a r6tabtir une
tranfpir~tion
dérang(!e,
~
ditJiper cenaines
af!eélions ner veufes
¡
elle pqrte principale¡nent fur
les
Oerfs
&
f11¿ le
·~erv~aU. ~~S med~cins o\>fer vat~UrS
rap–
por¡en~ plufi~urs e~emples
de
goutte,
d'~pil~p(ie , d~
paf–
fion hyflerique , de
~J~aux
d'e(
lom.achabauels, de; veriles
opin,iilres ditlipées par le.
mariqge
i~
nous. lifons daos
Pline qu'uo 1t>edeom avo1t
~prot~'vé
1
e~ca<;ué
de <;e fe–
cour~ ~ans
le traf¡ement
&
la guérifon <\es
fi~~r<s qua~tes ; <;:eyen9ant
il
fa
u~ pbf~r ver
que l:1
la~wd~
&
la flll–
plell'e ·{ll(yent cet
~x_er~ice,
que le f<>m,mell
q,nu~
&
trao·
quille qui fuccede, e11 el\ fonvem 1
~fl'et,
qu o11
a vd
quelqt~efais.
l'épileptie
palfl\,ller~
de Q qmo_crite continuer
&
devenir
tr~~ -reelle.
Un oomme, au rapport de;
M ,
D idier, · avoit. un violen
i· paroxifm•
' d'épilepfi~
toutes les
fois qu'il reJTipliiT'oit le l,iexo.ir CO!)j uga_J. Cette vive émn:
tion ef! trh' fuorne
a
ce~x
qn(
OJH
en des blelfures ,
q~ l
ont foufl'ert des
hémorra•ie~
confidérables: elle penr fal–
re rouvrir les vaill'eau x p;r lefquels l'hémorragie
¡'~11
r'ai–
\e,
donn~r
aux plalcs un- mauvais caraélere t occAI•nnne{
·
que!-
L'uniQD¡ det
~(priu,
t(
de• volol).téa qui fe
trQliYC
d:uu
le ma.
rl.:agc,
&::
dont on doit (aire
'ptu.~
de- cas
q11e
d~
celle de la
~hair
•
repugne
i
ce ayQCme ; l'(gli(e exige c¡ue le'
JCUnc:•
9e~s
q'-'t
vt11..
lcnr
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ourier.
;~;ycor
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a¡:c de
di(crenon .
~
de
~oiiJn~ .
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formé, maio
c:ll~
JI'Liimi<t
aucan age poar, les
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