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MAR

Auffi-t6t que la quille d'un

vailre~u

ell. ea place, pour•

quoi le capitaine ne feroit·il pas

nomm~

chargé de l'em–

~loi

des munitions , de l'infpeétiou dans le eléfarmement

fu r le gruement

&

fes d¿pendances,

& c.

. .

Pourqua i le m agafin génétal ne déhvrermt·tl pas fur

fes

re~ild

Pourquoi ne pas encourager l'économie par des. gra–

tifi cations? ·

C'en alors qu'on vetra reaervir des voiles

&

des coc–

dages rcbutés.

'Saos une autre adminillration que ce(le qui en,

11

faut

qce la diffipation

1

le dépérilrement,

&

le pitlage ayent

lk u .

·

On croit que le dé[armament fréquent produit une

g rande économie ; oui on le croit: mais cela e(l-il? ]'en

fais 1:1 -deffus plus que

je

n'en dis .

Mais

fi

le

rétabliffemcnt de notre marine

fer~

!OU–

jours

a

l'ennemi u'n prétexte de guerre, je demande faut·

il ou ne faut-il pas la rétablir? S'il faut la rétablir, en–

ce daos la pait qui [era enfreinte au premier fympt6me

de vie? En-ce dans le rems meme de la guerrc, ou L'on

eft au pis-aller?

MARINE, (

Pcintuu.)

on nomme

ma6nu

ces ta·

bleaux qui repréfeotent des viles de mer, des comoats,

des tempetes, des vaiffeaux,

&

au¡res fuj e¡s marios. Le

Lorrain, ce grand maltre daos les. pay fages

1

a fait auffi

des merveilles daos fes

marims,

Salvator RoCa, peiorre

&

graveur napolitain, s'e(l diltingué

da~s c~s

combats

de mer, comme dans fes fujets de

c~price.

Adricn Van–

Der-Kabel a rnontré beaucoup de talens dans fes pcin–

tures

mari11u;

c'en dmnmage qu'il fe [oit fervi de tnau–

V1ifes couleurs, que le tems a entierement cffqcées . Cor–

neille

V

room

&

Backylen fes compatriotes

1

lui [o,n t fu–

périeurs

ii

tous

é~ards;

¡nais les Van-Dcr-Velde, í'ur–

tout le fils Guillaume

1

ont fnit des

mcrv~illes.

Ce font

les peintres de

mMines

qui méptent la palme fur tou<

leurs compétitcurs . Les anilles d' Angleterre escellent

aujourd'hui dans ce

genr~;

il ne

f~ut

pas s'en étonoer;

!OUt Ce qui a rapport

a

la n:¡vigation intére([e

qtr~me­

lnCOI

les

An~lois.

C'efl

prefq~e

une rnode che7-

eu~

que

de faire peindrc un vaiffcau de guerrc que l'on montoir

glorieu[emeot

d~ns

une aétion

périllcur~ ;

&

c'ell en me–

me tcms

\JO

monument Qatteur qu'ils

p~ign~ot

toujaurs

avec pl ailir.

(D.

J.)

MARINE', adj. en

termu

de

Blafon ,

fe dit d s llons

1

&

des autres animaur

au~qels

or¡ dom¡e une queue de

poiaon

1

comme aux firenes.

Jmhof en Allemagne, de gueules au lion

111a•iné

d'or .

MARINELL,A SANTA,

(Géog . )

petite ville d'lta–

lie daps l'état ele l'Eglife, patrimoine de S. Pierre,

ii

(ix

mil

les de C ivita-Vecchia,

a1·e~

un pon ruiné.

Long .

~9.

39·

lat.

42.

10,

M ARINGOUIN ,

f.

m. (

Hi(l.

n,;t, )

efpece de cou- ·

!in furt c<'mmun en Amériq\)e,

&

fort incommode . Cer

iufeéle s'engendre daos les eaux croupies; il n'ell d'abord

qu' un petit ver prefqu'auffi délié qu' un cl\eveu

1

&

long

comme un grain de blé . L orfque le<

maringouinJ

[e font

mét~morphofés,

&

qu'ils ont des al les , ils prenaent l'e[–

for eu ti grand nombre, qu'il obfcurciO"etH les entlroits

o

u

lis paffcot .

1 1~

voleQt princjpalemeot le matin

&

le

!o ir,

d~uK het.~res

apres le

cauc~er

du foleil

¡

il$ font fort

importuns par leur bourdoqnement. Lorfqu'ils peuvent

s'~ttacher

fur la chair

1

ils caufent une

dqul~ur

vive, fu –

cent le fang

1

&

s'el) rempli!Tenc au point <le ne ponvoir

prefque plus voJer . Les

f~uvages

des AD!illes fe préfer–

"ent qe

~·s iofe~es

par le ¡qoyen

de

la furuée en allu–

mant du feu fous leurs Iits , L es

fauva~es

du Brcfil font

de~ r~ fea\IX

de fil de 1=010n

1

dont les q rrós foot affet

¡retits pour

arrE

ter ces

in('eéte~

qui oot de grandes al!es,

Les

Fran~ois

emploient ce n:¡eme moyen

1

qui dt bien

préf~rable ~

la fQtnée ,

Hift. gén, des llnt, par

le

P.

Teme,

tom,

ll.

f!!!g.

2ll.6.

MAR INI AN..tt;, (

Géog.

anc.)

villc: de la Pannonie

. felon l'itinérairc d' Antonio , qui la me! filr la route de

J oviA

a

Sir11!ium '

Lazius croit que c'eft

Ca{lra Mar–

&ianq ,

d'Ammien l'vhrcelliu;

&

ajoute ql\'on no mme

aujourd'~ui

ce lieu

fr'largbur¡(. (D. ].

)

MARINIER,

C.

f.

(MariiZt.)

011

appelle ainli en

gét\~rol

un homme qui va ;\

la mer

1

qui fcrt

i

la

cor¡guite

&

i

la manreuvre du vaiffeau. On -donne ce

{1)

On coarood ":ant

~Ct ~nicle

le Duché de

Mario~

fi¡UÍ app3rtient

\

i

la

roairoa de CohJft\{lC ,

fito~

(ur

le

grand

chemin ele Rome

l

Naf'let , avec

1~

yille ou pluthr

h

pcdte rtpubliqqc de S. Marin

fi~ué.c;

.aD<t.

eo~fin.\ ~e

!.1

Re~nagne ,

k de

l'~ur

d'Urbin, el9ignée dC"

Rtmuu cl'eovuoD.

10

milles,

c'dl.i.l i¡e

enviro!\ troit lieaeJ de Fran.

MAR

nom

tn

particulier

a

ceuK qui cooduifent

le~

bateaux fur

les rivieres

.

M ARINO, CosT RÉE DE

( Giog .)

ce pays s'érend

d\l levant au couchaot

1

entre la mer de l'Eg life au mi–

di ,

&

la campague de

Ro

me au nord . La terre de La–

bour la borne

a

l'orient,

&

1~

T ibre

a

r occid"nt. T er·

racine

&

Nettuno en font les feules villes · c'ell un pays

mal-Caín

&

dépeuplé .

( D .

J . )

'

MARINO, SAN

( Géog.)

bourg d'ltalie fur le grand

chemiD de Rome

a

N aples , avec titre Je duché .

Ma–

rino

efl.,

a

ce qu'on croit, 1'anc1en

f8rentinum .

O n l'ap–

pella depujs

Vi/111 ll'lariana

1

~

caufe que M arius y avoit

une mai[on ele plaifance . l>ans

le voir.nage étoient ,

ii

main droite, les maifons de campagne de M uréoa ,

d~

Lucullus,

&

de Cicéron;

&

un peu plus bas celles de

Pomius,

&

de plufieurs aurres

rom~ins

1

qui avoient

choifi cette

agréa~le

Úlllntion pour lcurs !ieux de plaifan–

ce . Les cbofes

on~

bien changée de fa ce ; cependant le

bourg de

San Marino,

capitale de Ja république de fon

nom ,

cr~e

fes magiClrats

&

fes officiers [ous la prote–

étion du pape. Elle eft en mEme tems la ré lidence de

l"év~quc

de Momefel¡ro .

I,ongit.

30.

lat.

43· f8.

(D. '] . )

(t )

MARINUM, (Gé•J!. ·

an<.)

ville d'ltalie que Strabon

met dans I'Ombrie; elle fe nomme aujourc!'nui

S. ,11a–

rini ,

ou

S. .Warin.n. ( D . ] .

)

MARIOLA,(Géog. ) tnomagne ei'Efpagne au royan–

me

d~

Valence

1

daos le voifinage de la ville d

1

Alcoy.

Elle abonde en plantes médecinalcs ;

&

toute la cam–

pa~ne

des environs en arroCée .de fontaines qui la ferti·

lifent .

(D.

J .)

MARJOLI\INE, fub . f.

n¡arjolina . (Bot . )

geore

de plante qui ne dílfere de

l'ori~an

qu'en ce que fe s té –

te~

font plus rondes, plus courrcs

1

1"

compofées de qua–

tre rangs de feuilles pofées comme des écailles. T our·

nefort,

l nfl.

rti

htrb.

V oycz

Pr.ANTE .

La

marjolaint 1'/Jigai,-t,

en anglois,

the eommon fwu t

majoram, majarana vu/garis , dt

C. B. P.

ll4·

de

Tourne(orr

)

. R.

H. 199.

&

dt

Ray

Hijl.

n S.

eCl la

principale

efp~ce

de ce genre de plante

1

rcmpli de parties

Cubtil~s

1

a~ives,

faEqcs

1

arorn~tiq Qes

&

huileu(es .

Les ¡acines de cette petitc planre fotH fort mcnues .

Ses tiges font hautes dep\liS

fi ~

j ufqu' a dix pooces

1

gre –

les, Jigneufes

1

le plus Couvent quarrés

1

un peu velucs ,

&

un peu rougeatres, partagées en plufieurs rameaux;

autoljr des rameaux pouffent des feuilles oppoft!es,

de

la

figure de cellcs de l'origan vutgaire, m•is plus petites,

couvertes d'un duvet hlanc , d'une oclew péoétrante,

d'une Caveur un pcu acre,

1111

peu amere, aromatique

&

agréable .

!1 nal¡ aQtour du fommet de la rige des épics . ou pe–

tites té tes écailleult:s, plus arrc¡ndies que qans

l'origan,

plus (errées

&

plus cou¡tes , compofées de quatre rang s

de.

f~uilles

placécs en maniere d'écaille>,

&

veiQS.

D'~n'

tre

'ce~

feuilles fortent de tri:s-petites tleu rs blanchi tres ,

d'une f,•tlle pjece, en gucule

1

done

la levre [upérieure

eCl rcd reffée , arrondie

1

échaqcr~e ,

&

l'imérieqre divilcc:

~n

trois fegmens ,

l1

s'éle\'c du calice un piClil a!laché

a

la partie pofié·

riettre de la

~eur,

en maniere de cloq,

&

comme ac–

cpmpagnée de

quat r~

embryons , qui fe chqngem enfui–

te en

~utant

de petites

gr~ines

arrondies , rouffcs , cachécs

dqns une capfule , qui fervoit de calice

¡,

la fleur .

Cette plante

vien~ ~o Efpagn~ ,

en ltalie ,

&

dans les

parties méridionales de la fraocc . Oo la cultive b: au–

COl1P dqns tes jardios . On l'em,ploie en m édecine

&

daos

les alimens pour les rendre plus agréables . E nfin, les

Chimi(lcs tirent par

1~

dillilauon de la

r.rarjolainc

dc a~chée une .huile elfentielle, d'une odeur tres· vive, utilc

dans les maladies des nerfs . H olfman a remarqué, que

fi oo reé\itie cette

hui!~

par une nouvelle difi illation

1

elle laiffe encore apres. elle bc;aucoup

d~

lie rC:fineufe .

(

J;>,

]

. )

M A,R)QLAtNE.

(Pharmaeic

&

Mat,

mlJ.)

oo fe

fert indilféremmen\ dans les boutiques de deux Cortes de

r>~arjolai'!t;

[avoir, la grande ou yulgairc,

~

la

n11rr; o·

lll,int

a

petites feuilles '

Les feuilles

&

les fommités fleuries de ces plames ,

l'cau

~romatlque,

&

l'huile effemiclle qu'on en retire

par la

diflill~tion,

foot

d'ufag~

en

méd~cioe .

La

ce,

~

Je u . millc;s 4e Genne• ,

&;

de Pe(aro •.

~e

qu_i

~nic:rsc

~

74

.ieGet enyi(on .

Le grand

&

volumÍf\C:UX. d!ébonnatre de

la.

Martiniere , celuy de Baudran,

&

le• JivreJ det aa.tres

g~ogr.tfct

parleot diflinélement de

tOU.t

Jet

dCU~

l!t

de

tOUt CC:

qtU

('OftC

(e nolll

do

~rin , ~

s.

Morir>, .

(.A}

1

1