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MAQ

La

fig.

132., efi une pelle de bois, trap eonnue pour

en fairc la defcri!'uon; elle fen aux Terraffiers

&

aux

Limoutins dnus les bitimens.

La

jig.

133 ell un batan rond , appellé

batte,

plus

gros par un bout que par l'autre, fait pour battrc le plá–

tre, en le prenam par le plu> petit bout.

La

jig.

134 e!l une hotte camenam enviran un pié

cube de terre, qui fen a

u~

Terralliers

&

aux L imou–

fins

dans les

b~umeos,

pour tranfpone r les terre .

La

fig.

'3f cll une brouette tralnée par un fcul ham–

me; elle coutiem enviran un pié

e

ube de terre,

&

fcrt

auffi aux Terrafficrs

&

aux Limoufjns_ pour tranfport<r

d<s terrcs, de la chaux, du mortier,

&<.

L a

jig.

136 ell un banoeau, tralné par deux hom–

mes; il contient enviren cinq

a

tix piés cubes de terre'

&

fert aux memes ufages que les broucttes.

Lajig. 137 ell un inllrumem de boí , appellé

oifoau,

:i

l'ufagc des Limoufjns pour traijfporter le mortier fur

les épaules .

La

jig.

138 ell une auge de bois

a

l'ufage des Ma–

c;ons , dans

laquelle on gache le pi arre pour l' em–

ployer.

La

jig.

139 ell un panier d'o!ier clair, d'environ deux

piés

a

deux piés

&

dem i de diamettre,

a

l'uf;¡ge des

Mac¡;ons pour parrer le plitre proprc

a

faire des erépis.

La

{i;r..

140 et1 une efpece de tamis, appellé

fa¡,

fait

aum pour tamifer le platre; mais plus fin que le pré ·

cédcnt,

&

propre

il

faire des eod uits .

lA

jig.

14~

ell

un inllrument de bois , appellé

b11r,

d'environ tix a fept piés de lo ng fur peux piés de

lar~c,

avec des naverfes

A,

porté par detll ou plulieurs

hommes, fait po ur tranfporter eles PÍI'rres d'un m uyen

poids

d~ns

les batimen ; les rrous

B

fonr faits pour

y

parrer, en cas de befoin, un boulon de fer clavetté pour

rcndre le bar plus fo lide.

La

jig.

142 ell un inflrument auffi de bois , appellé

civiue,

avec

d~s

traverfes comme le précédent, fer–

vant aum aux

m~m<:s

ufa&es.

La

jig.

143 ell une fcoe

fans dcnt pour débiter

la

pierre dure; elle ell manceu vrée par ur¡

011

deux homT

mes, lorfque les pierrcs font fort lo ngues .

L a

fif!:.

144· ell une efpece de cuil liere de fer, em–

rnanchée f<rr un petir baton, depuis fix jufqu'a dix poés

de lo ng .

a

l'llf1ge de

fcieurs de

pi~rres ,

pour arr<>ler

avec;: de l'eau

&

du grais )es

pierre~

qu'ils débitent

a

la

fcie fdns denr .

La

ji;r..

'4f efl une fcie

¡¡vec

d ent po ur • débitcr la

pierre rcndre, manceuvrée par deux ou quarre honofl}es

1

fel o n la grorrcur de la p!erre.

La

fi~ .

~

46, e(l

un~

fcie

a

mait) avec dent, faite

pour tcier les joiijts des p!erres rendres ,

&

par-lil, livrer

parrage

all

morti~r

ou au platre,

&

[aire liaifon,

La

ji¡; .

147 ,

ell un

inflrumen~

appcllé

demoifelle,

dont on fe Cert en 1\.llemn¡;ne pour ¡:orroyer le mor–

tier; c'.-11 une cfpece de cl\ne tronqué dans Con fom·

met, dont la parrie inférieurc

A

ell armée d'une m alfe

de fer,

&

In

partie fupérieure d'une tige de hois en for–

me de

T,

pour pouvoir etrt: manc:euvrée par

plutieur~

hommes.

L a

jig.

148 ell une fcie :\ m aln fans dem, faite pour

fcier les JOinr des pierres dures,

&

faire parrage au mor–

cier ou

llll

platrc, pour former liaifon .

La

fi;r. .

149 ell une lame de fer plate, d'cnviron trois

piés de long, appellée

ji

eh<,

faite pour fi cher le morder

dans

l~s

joints des pterres .

La

ji;r..

tfQ ell un arre;nblage de

c~~rpcnte,

a ppellé

bra,card,

d'environ cinq

a

li x piés de Ion.¡, fur deux

ou trois piés de larJle

&

d~

hauteur, fait avec le fecours

dugruau,ji~.

16o,uu de la

g rue,ji~. 1 62,

pour mon–

ter

fur le batimem des pierres de [uJétioqs ou des moi-

. Jons .

Ln

jig.

Ifl

ell un iollrument appcllé

bourir¡uet,

avec

lequel, par le fccours do gruau, jig. 16o , ou de la grue ,

.fig.

162, on monte des m oilons fur le barimenr ; les

cordnge

A

>'appellcnt

!:r11y<r pu bourir¡rut;

&

B,

l'effe

Ju mime

bouriqu~F-.

L a

jig.

1

f2

ellun chaffis de bois, ¡rppellé

mawi<ul!~,

de

deo~

ou trois piés de hau¡eur, fur en viran dix· huit

pouce de large, percé de plu lieurs trous pour y placer

uo bO<¡Ion

A

ii

la hauteur que l'on JUge :; propos,

a

l'uC:'l~e

des M ac¡;ons

&

Tai!leurs de pierre, po ur fervir

a

vec le fecours du levier'

jig.

1r 8,

a

lever les pierres

o u toute efpece de fardeau .

La

jig.

1

f3

ell un arrembln!!;e de charpente, appellé

mou<on,

d'environ quinze

ii

vingt piés d'élévatioo, dom

on fe fert pou r planter de

pilotis

A .

Cet alfemblage efl

campo[~

de plu!ieurs pieces, dollt la premiere marquée

B,

ell un gros ¡,illot de bois, appellé

moueon,

fretté par

MAC

les deux bouts, auaché au boot des

deu~ corda~e~

e,

ciré

&

laché altcrnativement pJr

.:l-s

homm

• ce e

>r

n–

ge roule f<tr des poulic<

D;

&

c'~ll

re 4n ' >n appelle

fonnaees. E,

ell le fol;

F,

la fou eh ·rte ;

G,

le~

mou–

tons ;

f/,

les bros ou líen ;

1 ,

le raoche g 1rui de che–

v ille;

K,

la jambette.

U.:.

ji;r.

1f4 ell un échafaut adofTé

a

un mur

A,

dnm

fe fervem les M oc; n< dans les h3 timen ; il ell compo–

fé de perches

B,

de bou lins

e,

attaché< deflu< avec des

cordage<,

&

des planche ou madriers

D

polé> delfus,

&

fu r lefquels les

Ma~ons

travaollent

a

la

ti.utac~

des

murs .

La

fi~.

1

)f

ell une Conde compo fée de plu licurs trin–

gles de fer

B,

fcl o n la profondeur du terrcin que l'on

veut fander' de chncune

(j

, .

a

f~pt

piés de long , fur

quinze

ii

dix-huit li'loe d

grorreur en quarré, portant

par le bout d"en haut une

\'Í

e,

&

par l':iutrc ooe douiJie

D,

creufée,

&

a

écrou qui fe virre fur le bout

e;

E,

ell

une efpece de cmller en forme de vrille pour perc,·r

le terrein;

F ,

ell une fraife pour percer le roe:;

n,

cfr

le manche o u lev1er a

ve

e lcquel on maureune la ronde.

La

ji)[.

1

;6

eO une chevre taite pour lever des flr–

deaux d'une moyenne pefanteur, compofée d'un treuil

A,

d'un cordal!e

B,

de deux lcviers

e,

d'unc poulie

D

,

de deux bras

E,

&

de deux traverfes

F .

La

fig.

1

f7

ell un cahellan appellé dans les

b3ril~>ens

vindas'

qui

(ert

a

tranfporter des fardeaux ' en fa¡fatlt

rourner par des hommes les lcviers //,

t:JUi

c:ntn:nr dans

les trous du treuil

B,

&

qni en tournam, .enfi le d'un

c6té

e

le cordage

D ;

&

de l'autre

E,

le dé file.

Les

fi~.

1r8

&

r í9 font des

lcviers ou boulios de

diíf¿rente longueur

a

l'u fa e des biltimens.

L a

fig.

16o ell uo) gruau d'environ trente

!i

quar1ntc

piés de houteur . fa it pour enlever les piares, les

~rof­

fes pieces de

charpcnt~ ,

&

toure efpece de fJrdcau fort

lourd, pour les pofcr enCu ite fur le batiment; il ell com–

pofé de lcviers

A,

d'un treuil

B,

d'un

corda~e

e,

de

d• ux ou

trois

pouli~s

D

,

d'un poids quelcon<,Uc

E. F,

efi le fol du ¡!ruau;

G,

la fourchette;

1-1,

les bras;

1,

la jambette;

K,

le ranche garni de chev illes;

L,

la fcl–

leue;

1W,

le poinc;on;

, le lien ;

&

O,

les mo1fes,

retenucs de dillances en dillances par des boulons

el•·

veués.

L a

ji;r..

t6r efl la partie fu l?érieure d'un gruan d'une

aurre efpece;

A,

en cll le pom<;on;

B,

la fe llene;

e,

le f>uco nneau o u cll ourneau ;

D ,

le~

liens;

E,

le cor–

dage;

&

F,

les poulies.

L a

jig.

)

62 , ell une grue d'cnvirau cinqunmc

il

foi·

:nme piés de hauteur, fervant au (Ji

~

enleycr de

gr~nds

fardeau',

&

efl com¡¡ofée d'une roue

A,

ferméc dan

fa circonférence

&

dan laquelle des hommes m>tchcnr,

&

en marchant 'rom rourner le trettil

B,

qui enveloppe

la carde

OU

cabk

e ,

attaché de l'a!ftre cené

a

Uf)

gra11d

poids

D

·

au lieu de cene rouc, on y en place quelque–

fois une

~utre,

comme celle de la

jig.

26.

E,

cll

l'~m­

panement de la g rue;

F,

_l'arbre ;

G,

les bras o u !'ens

l'n contretiches;

J-I,

le pomr¡:ou;

f,

le ranchc garnt de

chevilles;

K,

les

licm ;

L .

los petites m 01fes

¡

.l'r/,

_la

grande moife;

N,

la Coupente;

O,

le marpeloq do trcml;

&

p

la lumiere du meme t rcu¡¡ .

· La'jig. 163, ell un inllrument appellé

lot~ve

1

qui s'cn–

gage JCfqu'a l' ceil

A

d:1ns la pierre que

1'

n doit cnle–

ver

&

pofer fur le bitiment , atin d'éviter par-U d'é -or–

ner fes arretcs

en y attachant des corda)\C<,

&

en m e –

me tems aBn que les picrr!'S fo iem mieux pofées,

fPh1-

t6t

&

plus facilemcnt; ce qui prodoit de

l'ar:é léra–

tio,; nécerraire dan

1~

blli!fe.

B ,

e ll

la louve: -· , font

les louvereaux, efpcce de coins qui rcueo¡nent

' a

louvc

dans l'entaille faite dam la pierre;

D

en

efl

l'cfTe.

L a

jirt;.

t 6.¡. cll ur¡ cifeJu

ii

lou v~r,

d'nwiron djx -huit

pouces de lo ng .

M .

L ucoTE .

MACO

N

1 , (

Glqg.)

_P•Yl

de

~ ranc

en

B

>ur-

gogne , que L ouis

l.

conquu

& •

é11nrt

_il

la e

>Ur<ll·–

ne en 1476: il

en

fitué entre l_e BeauJ 1l01S

&

le Chi–

lonnois

&

ell Céparé •·ors l'onent de

1

13rdle pa

la

riviere de '><'l ne. On fait qu'il ell ferrile en b·•n

vins,

&

q u' il a fe

érats particuliers

qont f'igaoiul de la for–

ce vous inOruira .

]'ajmue fculement qu·

Mrs

du R yer

&

S.

Ju licn,

coonus par lcurs ouvrage', ínnt dt!' c:eue

provine<: ~

&

que Guichen n

&

Sénécé o nt eu

.4[

"""

p u• patrie.

André du Ryer, tienr de M alézair , ditfér nt

e Pierre

du Ryer , l'oQ dt'S quarante de.

1'

Aca dém!e franco; fe,

apprir

pendant

f<m

long fé¡our

a

Confianl'llOple

en

Egypt~

le

l~n ,ne

turqne

&

arab ; ce qui nous

valu

non feuJemeot fl\ traduélion de

l'alcor~n

dunt ¡e ne fe–

raí point l'éloge , mri

cclle du Guliflan , ou de

/'~m­

pire da R o[t1

de Saadi, que

1

'aimc bcaucoup •

M.

de