\
M.L\C
..
venoi~nr
'fouvenr
jufqulau~
pnrres . Mais que Cervent
des murailles au; é1a1s qoi rombent en ,ruirye.?
IVJO.CRIS,
((}19g. anc.)
nom commun
¡
0 •
a
une
fle _de la
m~r
de pan)Phvlie;
2°.
a
une
)1~ d~·
)a mer
<1~ R~odes ;
3°.
~une
lle de la mer Joqienpe. (
Q.
J
)
M A C!tQC¡<:'P!-jA LE ,
e
m.
(JY!Idtcine)
, ...
1,.
"''"'" marque une perfoooe qui o lo té!e plus lqrge ou
pi
liS l¡¡n¡¡ue qu'on ne1'n namrellemer¡t . Ue
mo~
ell com–
pQf~
des
mot
grecs
p.
u,.,,
la'lg,
far~e ,
&
••4u11u,
tite ,
M~
C RO C E' P
Li
AL
1,
(Glot·
anc. )
peuples
fl'
A:!l~
1
voilins de la
Colc~ide;
lis éto1e01 ainli qom–
J!l~S
o C.lufe de la lo ngueqr de leur tére .
(D.
'J.)
~IICRUC[J!.,~lfilf,
f.
m . (
l;iu/r.)
Corte de grond
pap1er des
an~rens,
qqe Catulle
~ppelle
rtgia eharta;
c'~fl
un terme qur
C.;
trQtl\'e daos les lemes de Cicéron
~
1\nic~¡s.
Oe mor vieqt dq grec, '
-&
ell
dériv~ P.~ii¡
long,
<ls
de
"'"'!
j< colle.
Qn collqft enfemble chet les
aociens les
feuilkt~
des liyres; & lqrfqulon en faifuit
f~ire
une derniere COpie
3U
net, pQUr les mettre daos
f~
bibj1ot~~que ,
on l'écrLvoit ordinairen¡ent fur
d~ ¡¡r~ndes
feudles .
"Ma<rocollum
e!l done la meme eh Jfe qu'un
¡!cril , un livre, un
'ouvr~g<;-
en grai1d pnpler .
'Voy.
Pline
lib.' lll.
ct~p.
x ij.
C ette forre de grind papier 'avoi• au
lqoin~
Cáz,e
pauce~
de long,
&
C<JI!)munément vingt o
Rl!•rre . (
D . '].
)
·
1
·
MACRQCO~ME,
f.
m. (
C•f-nogr..)
fignific le
"'
nde
rntier,
c'e(l·i-dire
'¡
ulfiwrs.
Ce mot qui ne fe
~ro
ve que
~~n\
quelqoe ouvrages anciens' & qui n'e!l
plui , aujbqn!
hm
e~ ufe~c,
efl compqfé des mqts grecs
~~-~~~(
gra7fd
¡
&
&IVJHr
m~11dr
•
Qans
CC
f~O$,
il
eft
0P"'
pufé
~
'"'irrocofme.
Foyu.
M IC RocqSME .
Chamb.
M
1
C
8,
O JI{ E S,
(
(jt!og. anc.)
peuple1 du Pont fur
les
~ords
du
~euve.
Alfa•'"-'
&
dans le vqirlnqge du
fleuv~
Sydmn~ ,
Colon Phne /.
V I.
<.
iv.
(D. .
'], )
M ACRON I 1, (
Glog. )
tic de G rece daos 1'Archi–
pel; eile en abanclonnée, tnaiS fi¡'meu!e , & de plus ad–
miiable pour herborifcr . Plioe prétend qu'elle avoit
é1é
féparée de l'tle 'Eobée par les violootes Cecoulfes de
1~
mer . Elle
o'~ p~'
·
p{~s
de trois 'm1!lcs •<je large, fur fep t
ou huit de longueur : ce qui Iui
~
yalu le nom de
llfa–
<ris
ou d';¡,
longue .
Les
l!q\ien~
Ilappellent encore
ifola
/o.,ga .
Strabon a(['\re qulelle fe nommoit autrefois
Cra–
nl,
raboteu(e
&;
rude; tl)qis' qu'elle
re~ut
le nom
d'
He–
¡.,,.
'a¡ires
~ue l>~ris ' y
eut coniluit cette belle larédé"
moni~nn'e'
llll'il
venol~-
d'enlever . Cette ile Celo n
J.\ll.
de
Tournefott en encare daos le meme é1at que Srrabon
l'a décrite ,
c'ell-~-dire
que, c'ell un rocher fa ns habi·
taos; ·
&
l'u["an't les ap["\rerii:es,
ajo~u;
nqt re. il\ullre 'yq–
yng_~ur,
la bclle
Hél.~ne
n'·y fut pas trop bien logée;
mal~
elle étoit ave" fnn amant, &' n'avoit pas
rc~u
1'<–
ducntion
délica~e
d'une fybarite .
!11aeroni!i
n'a préfcote–
mein- q11'mie mauvaife cale dom l'entrée
re~arde
l'ell ,
'M .
de T ournefort caucha dans une caveroe pri:s de
ceue cal\),
&
cut
belle peur pendant la 011it, <\es cri•
t'pouv1nta~les
de q11elques veaux
mo~in~
qui s'étolent re–
tirés dans une oaverne
voiC.nepour
y
tilire l'omour
a
leur aife.
(D.
J-) ' ·
·
l'v\ACR OP!iYSO,CE' P!iA LE,
f.
f.
terme
tl<
Chi–
,.,rgi(,
peu ufité :
1\
fignifie · la tuméfaélion de la téte
d'un ' fcetus, qui feroi1 prodl\ite par
de~
yento lilés Le
diéli<>nnal¡e de
Tréxo.uxrapporte ce terrne d'apres le
diélionüaire de J a.mes. & l'applique
a
celu,i dont la tt!–
te el\ diflendue au-delii. de
f.o
i<m¡:ueur nnturelle par quel–
que afftéllon Barulente . J\mbrn•le \'aré s'ell fcrvi de ce
terme dans
Cori
livre
tle la glnlration.
,
Si, dit-il, la
,. fernme ne peut accouchcr :\ 'roifon du volume excef–
"
C.(
de la ré1e de l'enfant qu\ Ce. eréCence la premiere,
,. Coit 'qt\;elle foit rempiie de
veni
¡OC.tt!~
que les Grecs
,. appellent
macrophyfoclphale,
ou d'aquofités, qu'ils nom-_
" ment
hydrorlp/Jale;
r~
la femme efl. en un extreme
- ,. travail
&
qu'on cOni\OÍ{fe l'enfaot
~tre
mort,
il
faut
,, ouvrir la tÚie de l'enfan¡,
&c.
1'
Foye<.
HYDROC É–
PHt.LE, CROCHET., CouTEA u
A
CR,OCHET. Le mot
de cet a'rticle vieu'¡ d,e l""'io'r
lvng;
de , ,,..
jlatttlclf« ,
&
d-e
··~~.••.
ehe. (Y)
·
MACRO POGONES,
(: Giog,
anc. )
c01~me
qui di–
roit
/o"lf"es.
6ar6e1;
peuples de la Sarmatie afiarique,
ou · enxrrons du pont Euxin, felon Srrabon
/iv. X I.
¡ag .
19~·
(D.
J.).
'
,
M'\CROSTté HE, adj,
(
Hifl,
ecc/1[. )
écrit
a
lon–
gues Iig nes. Ce fut 'ainfi qu'on appella_ dans le quatrie–
mc fiec le, 111., cinquieme formule de, (o! que compofe–
renc fes Euféaiens au concile qu'ils tinrent
8.,
Antioche.
l'an
34f·
Elle ne contient rico qu'oo pui([e abfolmuent
coodamne , '.E,Ile prlr fon nom de
'maerofti~he ,
de la
(Tianiere ctont elle éti>it écrite .
.
-
'
l\ltACR:O U.I,.E, (.
f,
~Hi/1.
nat. Of'tit. )
diable de.
!!!•F
'.
fu lica majo( BellijJ.
•
Oif~u.
quj, ell. eutierement,
MAC
poir :
i!
relfemble parfaile[Jlcn¡
ií
la poule d'eau, dont il
ne differe qu'en ce qu'il a la _tlche blanche
do
la tt!ce
plus large, & en ce qn'il ell un pe.1 plth '{ros. C ct oi–
feau
ch_~:rche
toujours les
~~tt x
douce . W illngh&y.
V:
ÜJSEAU.
·~t.'\CSARAT
ott
)\1ACZ i\R4T,
r.
m.
!
Hi/1.
mod,
) l¡abiration
pu
les :l>;cgres re
retire~(
pqur fe rnet–
tre
a
couvert des io<!urfions de leurs ennemis.
Le
mn(–
farat
~¡¡
grand , fpatiéux,
&
fo rtifié
i
la maniere de ces
nations ,
114
A CS {)
~
4 H,
e
m. (
Hi/1,
nwi .)
li~u
Céporé dans
)es l)'lofquéos, & fermé de rideaux:
c'~ll
hi
que fe pla–
¡:enr
l~s
prh¡ees . Le
macfurab
r~ffemhle
fi
la courrine
de> j::fpa¡¡qols, efpece de tour de lit qui dérobe les rois
& princes
a
la vtle
~es
peuplos, pCiJ•Jant le fer vice divin .
MAGTIEI3-N!;:,
f.
m.
&
f.
(
Hi{l. moti.)
ancien nom
de 4ignité, d
1
ulage en
!3r~ta¡¡ne ,
11
fignifie p1oprement
fih de prinee,
~',au1oriré
de princes, tyrans,
com1~s
ou
maélh rnu,
tOQS nol)ls fynopy mes, étoit
~ra~_d~:
il
ne
fe faifoit rien 'da!js leur
diflri~ ,
qu'ils n'euffem auroriíé .
Le~ ,év~qnes
fe (<;>n; iair
quelqu~fois
app?ller
mallrrrna
foit des ;erres
d~
lenr
patrimoin~,
Coit des fjefs
&
fei–
gneu¡ies
¡l~
leurs
~gli(~s.
Ce titre
p'~toir
pas
tel l~ment
affeélé aux hommes , qne les fe¡Í]mes
n'~o
fq(jcnt auffi
quelqnefqjÍ décoréss par
le~
fouverains : alors
~lles
en
faifoient les
fonéliQn~ .
!!
y avqit peu de
maéliernes
au
dou~ieme
fieole : il$ ¡ltQieq¡ déja
rer\Jpl ac~s p~r
les comtes
vicomres, barons, vicaires
4
prcvO¡s .
M 1\'C T O R
1
U M, (
Glol{.
m1c.)
ville anclenne de
Sicile, au-de([us de celle de G el
a ,
11
ell fort c;!ou1eux
que ce foit la petite ville de M
a~
orino, (
D .
J.
)
' l'vlAG Q GAQUA ,
C.
f.
(Ornith .)
grande poule fau–
va¡:é du Brefii' .
Ell~
ell gro(fe, puimnte. C.•ns queue;
fon bec ell · fMt
1
nqir
1
&
un
peq cruchu au bout; fa te–
te & fc¡n col
f<1nt
tacheté~
de noir
&
de jaune, foo
ja–
bot ell blanc; ·ron dos ; ·
Con
ventr~,
&
fa poitrino lont
cc~dr~s- brun ;
fes o!•es olivürre
f:r,
diaprées de nnir ,
m~i~
fes loqgnes penqes font ¡m]tOS noire! ; res cellfS
Iom
plus g¡os que ccux de la poule ordinaire; leur
e
mleur ell
d'no bleu-verda,re. Cet oile:i'u vit des fmirs qui combent
des arbres; ii
co~rt
fort vt•e',' mais il ne peut volcr ni
haut ni lnin; il en ' excellem
i.
mmger . Marggrave
Hi–
Jior .
brafil.
(
D '].)
MACU L I.\'T'URE,
í.
f.
(lmpri"'erir.) L es
lmpii–
meqrs
nppe!lent
ma<
;,¡~tura
les
~q[lles
ele papier grifes
on demi-blanches ,
&
tres- épai([es qui fervenc d'enve–
loppe
atH
ramo<. l is s'en fervenr pour conferver lepa–
~ieF
blanc , q.u'il< pofenc touj<Jurs (ÍJr une de fe> feuille<
au' fu;
&
'a
mefure qu'ils le
~rempent
ou qu'ils l'iqlpri–
ment.
yOÍ
l rilprimcnrs , ainft, que les Libraires
em~ndeot
auOi par
ma<t!lat~trM ,
les feu(lles qui
Ce
~rouvent
mal
•mprimées
1
pochées,
~en lill~les
1
& entierem,etjl défe–
élueufes.
1\1
ACÚLATURE, (
Gr~veurs
"' bois .)
fbu\llcs de
pa–
p,ier ferv-a nt
3lH
G
raveurs en boh. Qc
fo.nt. les. papicrs.
de rapif{"eries
&
dt! contr'épren ves 3 mercre c;;nu·e les
épreuves
&
les feuilles b.lanches qu'ils comr'éprQt\VCnt
entre les rouleaux de la preffo en
t~ille
d uce. Ces
ma–
mlawrn
fo,l\t
pÍÚ~ 'l.¡ancie~
d'un pouce
tot\t-au-~Qur
que
les
épret~ves
&
ql\o le.o feuillcs CDII!r'éprouvées :. elle¡ fer–
vent
3
empech_e¡. qué par l,'ell,vor•. l'improiJ\on
f\ó
macu–
le.,
&
ne tach.e les une; & les
"'\"e~
en
palf.lmíl>us la
p~é([e :
ce qur pourroit
m~me f~l!r
&
embrouiller le c6-
té de l'¡mpreOhn. A,ucm1. diél,i'ounaire n'a
?arlé
de ces
)1fiJCUialllrU
3 l'urage des
COlltr'éprt:uves
de
(!l¡
gra vure
en
bo.is.
'A
fo rce de Cervir, elles devieunent
fo,r~
n ires
daos le carré o
U.
elles
re~ivenr
les épreu ves
&
les feuii –
Jes que ces dernieres,
cou'r:t:_'·eprett,vem:
on en.
dl.·'\nge,,~
l'UI\ en fait d'a.utre¡ de t_ems. en tems .•
Voyn
e
o
N
T R
E–
PR EUV6S,
&
i"A ÉE.
M ACULATUl<
E~
terme de P aprteric.,
qui. ffgnifie une
forre de gros pll¡lier grif!ltre. done on re Cert pour em pa–
que1,er les rames de papier . O
a
le
nom.me,.
a.nffi
trae. .
Voye:J:.
P
A,
PIE
R •
M_
A
C.
U
LE·,
terme de. l'lto110mie
an_im,af~.
C e font
des, taches du fang Cur le
fce~u•
faites. pn.r la, force de
l'imaaination de ht mere
enceune "
en de.úr.ant.
~uelquc
chofe~
qu'e(I'e croit
n~
pouv,otr, obrenir ,,OQ
q<~'elle
n'ofe
demander . O n
pré~end
que dan$ cecas le
~ms,
fe trou–
ve, marq,ué fur la portie du, corps qui répvt\J, i, celui de
la mcre. oú elle s'ell
gra~tée
ou, frouée .
VoJe:t:> <i-apr<s
un plus grand dérail
(otu /'arel<le
Moss~RE
;;Voyez
aulli
FoET US
&
l~t¡.GINATION .
M A
C
U L,E R, v. aél.
(
lmpr.im.)
Fcuil~es
•.d'impref–
fion
maculln
ou qui
ma<ulent>.,
Cont, des
~eullles
qu1,
ayanr été
bm~e:
par le relieur! en fortao; pour ainfi
d.i~e
de 13 pre([e,
&;
avant
d'~""'
b1en feches , font peu l¡fl–
qles, les lignes. poroilfant Ce doubler les
une~,
daos les
·
:mtrcs;