MAD
de !''líe
~ppartiem
aox jéfuites, qoi en tirem un
r~vcnu
coo(idt!rahle.
Tons les fruits de I'Europe réuffilf<nt mcrvcillcufc–
Jnent
a
Mad~re.
Les
cicroflS
en partiaulier' done
011
faft
d'csccllcntts
confitures,
y
croitTenc en abondancc; nuis
les habit>ns font encare plus de cas des baRanes . Gerte
1Ic
2bonde auffi en fangliers, en
anitnaux domefHques,
&
an tOUics forres de gibicr. Elle retire du blé des A <yo•
res, paree qu'elle n'en recueihe pas atfc-z. pour la nour–
riture des in fu !aires.
lis font bigots, ·ruperflitieux au point de rcfufcr laCé–
pulturc 3 ceux qu'ils nomment
IJbJei¡cJ~s
;
en mCme
tcms ils Cn nt tri':s-aébauchés, d'unc lubricité etfrénéc ,
jnlom;
a
l'exd:s, punitfant le moindrc Coupyon de l'af–
faffioat, pour lcquol ils trouvent un afyle atfuré daos les
é gl
ifcs. Ce comrafie de dévotioo
&
de vices prnuvc que
ks
préjug.ésQnt la foree de concilier daos
l'efprit des
h v
m mes lesoppofitions les plus étranges, ils les domi–
Jlent au point, qu'il
en
rare
d'en triompher'
&
foavent
daogereux
d~
les combaure . ( 1)
. MADER E
la,
(
Gl~;r . )
ou
rio d,. Madeirn ,
c'efl-a-dire
,-ivier~
áuBoiJ,
ainfi
u·omm~e
par les
Porm~3is:
pent-Ctre
.a
caufc de la quantité d'arbres déracinés qu'elte charric
dans le tetns de fes débordemens; c
1
e0 une vafie riviere
de !'
Am~rique
méridionale, & l'uno des plus grandes
<ltl.
monde . Oh fui donne un cours de fix
i
Ccpr ceqs
Jic'ues,
&
fa grande embouchure dans le fleuvc de•
1\ma–
;>.obcs.
11
Ceroit long
&
inurile d'indiqucr le>
princip~Jes natians qu'elle :urofe,
c
1
efi
alfez. pour préfentcr une
jdée de l'étcndue de fon aours' de dire que les aortu–
gais
qoi
la
fréq oeutent
b::aucoup,
l'ont
remontée
en
1741,
jufqu'uux environs de
Santa-Crux
de
la
S ierra,
-vil!e
~pifcopale
du haut Pérou, litu ée par 17. de
lati–
&ude
aufirale.
Cctte"
rjviere
pone le nom
de
Jl1.armor...
daos
(!¡
portie fupérieure, o
u
font les miffions de M o–
.,;~;
ruuis
parmi
le!' différentes faorccs
qu~
la
formeur,
la plus élaigoée efl voiline du P.otoli.
( D .
J.)
M ADERE,
(Géog.)
valle rivjere de I'Amérique mé–
ridion:llc, elle eft
autrement
oommée
riviere
de la Plata,
&
les lndieos !tappcllenr
Cuyati.
(D.'/.)
MADIA
VAL, (
Géog. )
ott
M-'\GIA,
&
par les
J\
llcmands
M<)'11thal,
pays de la Suitfe, aux confi ns du
JIAilancs; c'efl!e quatriemc
&
dernier blilliage des dou-z.e
cl ntons en Lombardie. Ce n'etl
qo'une long
ue vallée
étroite,
fern~e
entrct. de
haúres
momaJoes,
&
arrofée
dans toute
[o
!ongueur par QOe riviet•e quÍ lui doone f<>n
nom . Le principal cudroit de ce bailliage, etl
l~
vi!le
ou bourg de
Magia.
Les baillis qui
y
Cont envoy,és tous
les deux
ans
par les canlons,
y
OtH
une
autoricé
abfolue
pour le civil
&
pour le crimmel .
Lac.
du bourg de
M ági&,
4f·
s6. ( V ,
J.)
MADIA,
(Gio¿:.)
autrement MA(i!A, & par les
.Allemaods
Mey;¡,
nviere de la Snitre, au bailliage de L o–
carno en ltalie. Elle
a
Ca C.>urce au motu
S~int-Go
thard,
&
baignc la val!ée, qui en prend le nom
de
Pai–
Madia.
(D.J . )
MADIAN , (
Hift.
nat. Bot.
)
fue
Cemblab!c
:l
l'o–
pium , que les habitans de l'lndollan
&
de amres partics
des Indes orienrales prenneot pour s'c=nivrcr.
MADit\N ,
{Giag. fac. )
pays d'Afie, daos le voi–
linage de la Palelline, a l'orienc de la mer Marte.
Ma–
dimz
étoir
encore un pays d' A
ti
e dans 1'A rabie,
a
l'o–
ricnt de la mer Rouge.
11
efl beaucnup parlé dons l'E–
criture,
des Madianircs de la tner
IVlortc
&
de la mer
Rouge.
Modian
é10it la capital
e
du pays de ce nom ,
fur la mer M arte ,
&
ii'Iadie'(a
du pays fur
la mer
Rouge .
(D. '}.)
M A DI.'\NITES_
LE S,
(Giog. facrle.) Madianitá!,
peuplcs d' Arabie, o
u
ils habitoient deux pays tri:s-diffé-
.
rcns, l'un fur
la
mer
Morte,
l'autre fur In mer R ou–
ge, vers la pointe qui fépare
les deui golfes de cette
mer; Chacu n de ces. peuples avoit pour copitale,
&
peut–
~tn:
pour u111que
place ,
une ville du nom. de M adian.
J ofephe no
m
me
ii'Iadi(wl, M4in'rm,
cclle de
la
mer
R ouge.
(D .
J.)
M I\ Dl ERS,
f.
m . pi.
(Marine.)
grotfes planches,
6paiffes de cinq
il
fix pouces. (
Q)
M
A
pON
1
A,
(
Géog .) Madonia! mowtcs,
ancienne–
ment
N l<brodu,
montngoes de Sicilc . Elles focu
dws
Tome
I X.
MAD
68r
la ' "allée de D émona,
&-
s'étendent a•J long..!nrre Tral–
na a l'oricnt, & Term ine
á
t'occ d"n'
( D . '].)
_1\_11\DRA,_( Géog .) royaumc d'Afrique, dans la Ní–
grme.
~a
ca¡malc etl
a
4f·
10.
de
long.
&
a 11.
lO.
de
latitude. (D .
'J . )
·
-~ .'I.DRACHUS,
f.
m .
(My,hol.)
furnom qtt< les
Syneos donnerent a jupiter, !orf..¡u'ils eurent adopté fo n
culte . M. Huet tire \"origine d(.• ce mor de; langucs orie!n ..
tales,
&
croir qu'il lign•fie
prlfme oar·tuul .
(D.
:'f.)
MADRAGUES, r.
t.
pi.
(.f'ich.)
ce fonr des
p~cheries faites de cables
&
de filc1s pour prendrc des thons "
elles occnpem p!t1s d'un mi
l le eu quarré. Les
M ndra–
gtus
font
différcmcs
cies pa
'l.es,en ce
qn'elles fom fur
le borq de la mer,
&
qÍle
l¡:s pazes ue [ont <(lle rur le
Cable.
MADRAS,
ou
MADRASPAT N
(Gi ographi..)
grande vil le des
1
ndes orientales , fur la
el\
re de Coro–
mande!,
a~ec
un
fort, nommé
le
foJ·t Saint.-Georgn
~
Elle appartteor
au~
Anglois,
&
efi
pour la compa-.¡níe
d
1
Ang!etcrre , ce que Pondichéry efl pour celle de Fran·
ae.. On dott la
regarder comme la métropole des éta–
bhffemens de la
natto.jlangtoife en orient, au-det:i de
101
d\te de la
l>efc
hcrie ._Cette vill_c s'ell
~ontidérab!emem
augmcntée depuis
In
rutlfe
de
Samr-Thnmé, des débris de laquelle elle s'ert
accrue. On y C?mpte
8o
il
100 mitle ames. Les impórs
que
la
compagme
d' An
,leterre
y
levoit avaot la
guerre
de t 14}, monto ient
ií
roo:.o
pagodes; la pagode vant
cnv~ron
8
fhelt ings
1
ou
!l
livres 10 fols de narre argent.
M. de la Bourdonnare re
r<ndit maltre de
Madra1
en
1746,
&
en tira une
ran~on
'de
r
i
6
millions de
F
~an.ce.C'e(l
~e
r11Cme homme,
qu'on
era
ira .depuis en
c
nmmd,
&
qlll
uprC!s avofr
langoi
plus
de
erais
ans
a
la Baflille, eut l'avantagé de trouver dans M. de Gen–
nes, Gélebre avocat, un -z.élé défenfcu r de
f.1
conduire ·
de ro:re qu'il fnt déclaré innoaent par la commiffion
qn~
le ro1 nomma pour le
Juger.
Mt~drQs
e(}
ritL16 au
b(Jrd
de la
mer,
dans uo
terrein
tres~fertile,
a
une lieue de Saint-Thomé, 2f de Po ndl–
ohery .
LonJ!..
98. 8.
la&,
ful o o le P. N!unnaos , 13.
20.
ca.
J.)
·
M ADRE
LE,
(Giog . )
rivicre de Torquie en 1\fie,
dans la N atotie; elle n'efi pas !arge, mais ofTe-z. profon–
de:
c'efl le
A11dn:J,~
des anciens, mot
qu'il faut
tou–
jour~
employer dans
la
traduél ioo de leurs ou,•rages,
tan
d1s quodans le< relations modcrnes il convic;mt de dire
le
Mnd.Ye. (V .
J . )
N,II\DRENAGUE,
f.
f.
( Oom.)
e$ece de toile,
dont lo chaioe efi de
COlOn,
&
la rrnrne de 61 de pal–
mier.
ll
s'en fabrique bcaucoup aux iles Philippine; , c'efl
un des
mcilleurs
comnterces
que ces in
Colaires,
foit fou–
mis,
foic
barbare~,
Rlffc::nt avec
les érrangers.
M AD R
E' P ORE
S,
f.
rn.
ma:irepora ,
(Hifl.
nat.)
ce fu
m
des
e
rps marius , qui
o
r la
conli tlenc~
&
la
áureté d'une pierre,
6c
q ltÍ
ont
la
forme
d'un arbnfTeau
Oll
d
1
un bUitfon ,
é tant o rdinairrtnent co1npofés de
ra–
meaux qui
parcem d'un centre commun ou d'une efpece
de tronc. La furface de ces corps efi ranr6t par(emée
de trous circulaires, tantór de rrous lillonnés qui ont la
forme d'une étoile
&
qur varient
3
l'infini.
Qoelque~
madrépora
om une fnrface
Ji
(fe
1
parfemée de trous ou
de tuyaux; d'autres ont des fitlons ou :les tubercules plus
o u moins marqués, qui leur o m
fail
fou vent donner
unt!'
infiniré
de
noms
di~rens,
qui ne fe rvent qu
1
3 jeuer de
la confu(ion dans l'étude de I'Hilloire naturelle.
C'ell>
ainri qu'on a nommé
m./llpo•·o,
ceux- a In íurface def–
quels on remarquoit un
grand
nombre d'ouvermres ou
de troos trCs-petits : on les a aoffi
nommé,)
t rt6ulaires.
a
r.aufe des trous qui s'y trouvent . Q uelques ameurs rc–
garden.t
les
coraux
comm~
des
madrl~res
,
d' aotres
croyent qu'il faut les di(l inguer,
&
rle donner te nom
de
madrlporeJ
qu':lux lytophites ou corp< rnarins f<rnblablcs
a
des arbres qui
Ont
des pores, c'cll-a-dire qui fbnt d'un
ti!T~, ipongieul
&
rcm~li
de trous, foit
limpios'·
íi>i~
écot.és.
Quoi· qu'il en foit de ce; différeos fentilnen<, les
"'""
drlporer
fonr [rés-aifés
a
reconnoitre par
leur fhrme
par leur confifienc() qui efl celle d'une pierre
calcair~
fur laq.uelle les aC:des a¡¡itfen.t, ce qui indique fa nature
R
r r.,
ea!.
mes.
o~
1a religion catholi'\ue en- b.
domin::~.n'te,
&
notamrnent
~
P.ui1. L"Ec;riv:tin. de
CC:t
atQcle eouvait done te
difeeofe~
de. cen""
furer cet
ufage.
(.A)