mains ayent connuc jufqu'au fiecle d' Augufle comme
Or.l
le voit par Virruvc' qui
rent'n me
tOllt
le
ryn~mc:
de la mufique dans l'étendue de cinq tétracordes,
Je[C
quels ne contienncnt que vingt cardes
(D .
J.)
MAG '\DOXO, (
Glog.)
royanme d' Afrique, fur
la c6re orientale;
il
e
O:
borné au nord, par
le
royau–
me
d' A
del; 3 l'oricm, par la cóte déferte; au midi,
par les terres de Brava;
&
a
l'occident, par le royau–
me des Machidas.
(D.
'J.)
MAGADOXo,
(Giog.)
vílle d'Afrí;¡ue, capitale du
royaume de mCme nom 3 l'embonchure de la riviere
de
Ma,tadoxo;
elle efl habitéo par
des
Mahom~mns
:
long.
62. fO.
lat.
3· 28.
(D.
'J.)
MAG .'\ LAISE, \
Hift.
nnt.)
fubílance m ínérale.
Voyez
MANGANESE.
MAGARAVA,
(Gt.g.)
mont¡gne d'Afrique dans
le royaume de
Tréme~en;
elle cfl habitée par des Bé–
réberes de 1a tribu de< Zénetes
(D . '].)
M .'I.GARSOS,
(GioJ!..
t~nc.)
ville d'Ar,e daos
la
Cilicie,
elon
Pline, /.
{/.
c. xxvij.
qui la place
auprCs
de Mallos
~
de Tharre.
(D. '].)
M I\ C:iAS IN,
r.
m.
(Comm.)
lieu ou l'on ferrcd es
tn3rchandif~s,
foir pour ks veodre par pieces, oU com·
me on dit
bailes
fous oordes ,
ainfi que font les Marchands
en gros ,
foir pour
les
y
conferver jufqu' 3 ce qu'il fe
préfentC
OCC:lliOn
de leS poner
a
Ja bOUJÍqoC,
COmme
fonr les décailleur ; ces derniers nomfl?.eut aa.ffi
maga/in,
une arricre·bo·nique o\1 l'on mee' le s m eílleures marchan–
difes,
&
celles dr>nt on ne veut pas
f~ire
de momre .
D illion.
de
Comm.
On
appelle
marchandJ en maga/in.
celui
qui
ne
tient
poim de boutique
ou~c::rte
fur
1:1
rllc,
&
qui veod en
gros fes étoffes
&
mnrchandifes .
Garfu" de
mt~gajiv,
en la
m~
me chofe qu'un gar<¡:on
de poutique.
Voya.
GAR<¡:os.
Garde·mt~,g'!Jin ,
en celui qui a foin des mar:handifes
enfermées dans un
rnagtt/in,
foit pour !es déhvrer fi1r
les ordres du fna'itre,
foit pour reccvotr les nouvellcs
qui
arrivent.
Garde·mt~~afin,
fe dit auffi des marchandifes qui
(hnt
hors de mode,
&
qui n'ont plus de débit . C'efl dans
Je commerce en
oros
ce qu'on appclle daos le
comma–
ce en détail, ""
garde-botttiqru. Voyez
B o u T
1
Qu E .
D i-'1.
~'
Comm.
·
M af{afin
fe dit encore de
ccrtains
grands paniers d'oflcr
1
que I'Ün
tnC[
o rdinairement au-devant
&
au derriere des
caroffes, coches, carrioles
&
autres "oitures publiques,
pour y mertre des caitTes, malles, bollots, &c. foir des
pertOnncs
qui
voyagcm par ces vo•tures, foi¡ d'amres
qtÍT
CO\'OfCnl
des
p:1quet~;
d1un tieu
i\
un
autre
1
<'n
faif.'lnt
charger le rc11il1re ou la feuille du commis , dcfdites
h~r
des
1
caitles,
& c. DiElion.
du
Comm.
JWay_ajin d'uztrepót,
c'en
tHl
m dgafin
é cabli dans cer–
tains bnreaux Ces cinq
gro ff~s
fcrmes,
pour
y
rccevo;r
les marchand'fes deil inécs pour les pays étrangers ,
&
ou
c elles qlli nt été
entrepo[é~s
nc doivent
&
ne payenr aucun
droit d'entrée
&
de G.>rtie , pourvu qu'dles foiem
tranf:
port~es
ho rs du royaume par lt..·s mémes licux par oU
elles
y
font entrécs daos lt:s ftx moh, aprCs quoi elles
font
fujettes al!
X
droits d'entrée.
V oyez
ENTR ÉE.
D iéf.
de
Comm .
MAGASIN,
a1
terme de G1urre,
eO: un
líea dans
une
pl:Ice fonifi ée, oU
font
rootes les munitions,
&
o U tra–
v aillem potu
l'ordiuaire
les
ch:u penticrs, les chnrrons ,
Jcs furgero ns, pour les befoins de la place.
&
le fervice
de 1';\rtillerie.
Vorez.
ARSE'AL
&
GARDE-MAGA –
Stt<.
Chambers.
Ce font auffi des différens amas de vi·
v res & de fourrages
~ue
l'on fait pour la fubúClance des
armées en
camp:1gne .
Une armée
ne
fauroic s' avanccr fort
au· del~
des froo–
tieres de l'état f•ns
mt~gafim.
11
fnu t
~u·
elle en air
a
portée des
lieux qu'elle occupe. On les place fur
les
derriercs de l'armée ,
&
non avant, afin qu'ils
foient
moitlS
cxpaf<'< 3 & re pris ou bnl lés par l'ennemi. Les
mt~ga
fim
doivent f ue diflribués en pluoeur< lieux, les plus:\
portée de l'arméc qu'il elt pofli ble' pour en voiturer
ra–
rement
&
commodé men[ le provifin ns au camp. ll efl
tres-important,
daos les lieux o U \'on a de grands
ma–
g a/in¡ ,
de veiller
foi~neulCmcnr
il
leur confervat-<on,
&
d' empecher
le< efptons o u
~ens
mol
intcnrionnés d'y
m ettre le feu . 11
rer it bien
~
fouhaiter que
le général
cfir
tOUJOllfS
des états bien exa8s de ce qui fe
trouve
daus
chacun dt·s
mag a/ins
de l'arméc , o n éviteroic par–
la,
daos des ciréonft"ances m1lhenrcutCs oU J'on fe
trou–
v e o bligé de les di!Ti per
&
de les abandonner, l'incon–
vénient de s'en rappc;>ner pour leur eOim•tion
il
In bon–
ne fui de ccux qui en fonr chargés. D'adleurs le géné–
F•I feroit par-la en état de JUger
li
les entreprcncurs des
MAG
VI\'
res rc:nplifk:nt
exaélemcn~
les conditions de leurs mor·
chés ponr la qunntité des nnniuoas qu'ils doivcnt fo qr–
nir. M. de Santac rux prétend q•l'il efl :\ propo• que le
géné ral ait des gens affidés qui vil'irent les
maga/in.s,
&
qui lui rendcnt un compte exaét dt: l'état des provifiOilS
ponr s'affnrt:r
fi
elles fon t conformes aux mémoires que
les ent1epreneurs en d )nnent., Paree! que ces forres de
gens, di[
~et
aureur
1
font dons l'h:1bitude
de
différer
\' c.'t écntio n des
cn.~~ge.nens
auxqucls
fon[
obligés ,
dans J'r:fpérance de tronver quelque conjooéh¡re favo-
,
r:thle d'achetcr
a
bon m'lrché '
&
de
pou voir fairc paf–
,
Íer pour bon ce
qtli
efl
gaté, Oll
de manqucr ;\ lcur
,
traité par m ::tlice ou oar nrJnchalqnce , en dif.'lnt tou–
,
jours que rout eíl pd!t; ce 1ui p.:ut, condone tOUJours
,
le
m~me
3\ltCUr,
erre
ca
u
fe de
la
perte
d'tlOC
année,
,, qtli,
fur cette
e
royan e fe fc:ra mi e en
campagn~
,
.
R !/1.
milit.
de
M. le
marqt~is d~
Santacrux .
MAGAS <NS
A
PouDitE, (
4rr.
miltt.)
!imt dans 1' .'\rt
m ilitaire
de~ ~di
tices confiruirs pnur ferrer la poudre,
&
la merrre
a
l'abri de tnus acddens.
On ne faifoic point am refois de
maga/ins
ti
poudre ,
comme
on le pratioue aét tellement d3nS not re F orti fi-.–
cation
rnoderne . Oo la
Ít'rroit
dans
de~
tours
anachées
au corps de In place,
ce
qui étnir
rujl!t a
de
ranJs ac–
cidens; car quand le feu venoit
a y
prendre. Coir par
hafard ou
pu
trahifon,
il
fe
formoic une. breche dont
l'ennemi pouvoít fe prévaloir, pour fe procurer la prife
de la place.
Les
"""g"ji"s
J
poudre,
fuivnnt le modele de M. le
Moréchal de Vauban, out ordinairetl)ent dix
toifes de
longueur daos ceuvre fur >f p¡é s de largeur. L es fon–
demens des longs c6tés ont neuf ou d x piés d'é-paif–
feur. Sur ces fondernens on élevt" des piés-
rnits de neut ,
piés d'épaií)"eur, lorrquc 13 ma<¡:•'nnerie n'c
pas de, meil–
leures,
&
de huir
pi~és feulem~ot
lorfqu'c::llc
Ít:
trouve
compofée de bons m>téríaux.
Oo
leur donne huit piés
de
hameur
au-def'Ti.t~
de la
rctr'lire ,
de
f0rte que quand
le plancher du
ma~afin
e
fl
élcvé au-d>ffus du rez-de–
chauffée ,
anrant
qu'il efl
néeelfaire pour
le meure
i
l'abri de l'humidiré' il rene ii·peu-pri:s fix piés depuis
l':tire do plancher j11fqu'l la nai(fmcc de la voilre. Ct::He
voilte qui
en
a
pl d n cinrre ' a trois piés
d'~pa;creur
au
milien des reÍII"; elle
e(l
cnmpofée de quatre vo-dres de
briques
rép~rées
l'nne
fur l'autre; !'curados
de
la dcr–
nierc efl term inée en
peme,
dom la
direaion
Ce
dé ter–
m ine en donnant h11ir piés d'épaiffeur au-deífus de
la
clef, ce qui rend l'angle du
f.,! re un peu plus ouvert
q\l'un
droít.
Les
pignon~
fe font ch1cun de quatre piés d'ép:1ifft:ur,
élcvés
jufqu'au~
pentes
du
toit,
Ñ
mC:me
un
peu an–
dcffus L es piés droits
Oll
longs c6té\ fe ra miennent par
quatre contreforts de fix piés d'épailfeur
&
de quatre de
Ion~ueur,
efpa és de dou1.e p1és les uns des !JUtres .
Daos le mi!ieu de l'iotervalle d'un comrefort
a
l'au–
tre, nn pratique des évents pou r donner de
l'air aux
maga/i;u ;
les
de'l. de
ces
~venrs
ont
ordin:tirement
lln
pié
&
demi en tout rens ,
&
l'efpace vuide pratiqué au–
tour, fe fait de
trois
pnuces de largeur,
contourn~
de
maniere
qu'ils aboutiiTcnt an parement exr<!ricur
&
fmé"'
rieur en for:nc
de
crencaux .
Ces
dés fervenr 3 cmpt!–
cher que de
gens mal
inrentioonés nc pll iaem je[rer
quel~ue
feu d'artifice pcmr faire lauter le
mt~~afin.
Pour
prévcoir ce malheur'
i1
en encore
a
propos de fermer
les fentes de< évents par plufieurs plaques de fer per–
C'Óes , paree qu':tutrc:tnent on pourr ir attacher
a
la qucue
Pe
quelque petit animal une meche
\>U
~4c\qu'autre
3.r–
titi ce , pt>ur lui faire poner
le
f..:u dan" le$
11¡aga/ius ;
Ce
qoi ne feroit p:1s difficile, puirqu'on a
trouvé pluficurs
fois dans. les
YtUl,ga/inJ~
a
,P0Udre
de:~
coquilles
d'reot~s
&
des
vola!lles
que les
f
wtnes
y
avo1ent
port~es.
Scun'c
des
ln.~btieurs
par
M . Belidor.
L es
mttga/inJ
a
poudre
ainfl connro ics, íont vofltés
a
1'~
reuve de! la bC>mbe.
11
ne leur efi arrivé aucun
ac·
cident
a
cet égard dans les villes qui
Ont
le plus fouf–
fert des bombes; il en elj tombé plus de So fllr un des
magnjiHs
de Landau, fans qu'il en aic été
eodomma~é .
L a méme cho fe eíl
arriv~
dans les
ficges de pluGeurs
aurres villcs, notamment au
lic~e
de T ourn::ty ce
t
7CXJ;
les alliés jctterenr plus de 45"000 bombes daos la cirn–
delle., dont le pl11s
~rond
nombre tamba fur dcux
ma–
gafim
qui n'<n furent puinr ébranlés. ·
L es
mt~,~ajins
a
poudre fe placetlt ordinairemerit dans
le milieu des baílions yuides: ils Cont le< plus i(olés de
la
place en cas d"accidens ,
&
ils font entieremenr ca–
chés
il
l'cnnemi par la hauteur du rempart . 11 y a ce–
pendan! des ingénieurs qui les font nulfi conílruirc le
long des connines, afin de fe coníervcr rout t't:fpace du
boílion, pour y formcr différens retranche¡nens en cas
de befoin.
f'our