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MAD

~ boi~e ,

un vaifTeau ou l'on mettoit du vin pl'lur boire .

(D .

J .)

M A~RO~A~,

o"

B_AN ,,MALAPA,

(Giogr.)

gr~nde

v¡lle d

Afr~que,

capuale du M onomotapa

1

vingr

m 1ll_es de. Sofala; L'empercur y

r~lide

daos

u~

grand

pal31S

b~.tl

de bOJS

OU

de

torc~ÍS,

&

fe fait ibrvir

a

gc–

OOUI, d1r D aper; en ce cas, 11 n'a pas choi(i

la moil–

leure poflurc pour étre fervi commodémem

Lo>:g.

47·

J

f .

la

t .

mlrid.

1

S.

M ADURE ,

•u

MADURA,

(Giogr.)

ile de la

m er des l ndcs, entre celles de

j~v1

&

de Borneo . El·

1~

efl lrcs-ferlile en ris,

&

inaccelli ble aux grands bi·

11mens,

l.

caufe des fonds dont elle cfl

onviroun~e

· fi:s

habitans Ont

a

peu pri:s \es memcs mceurs que

CCU;

de

Java.

MADU~E' ,

(Giog r.)

royaume

d~s

lndes orienta–

les, 9LI 1mileu des terres, dans la gqnde péninfnle qui

efl

en·de~:l d~

G angc; ce royaume efl au ffi grand qqe

le _Portugal; ti efl gouverné par foixantc·dix vicerois,

qu¡ fom

abfolu~

dans

l~urs

diflriéh , en payam feulemenr

une raxe au r01 de

Mndt¡rl.

Comme les miffionn•;res

<?nr émbli pluficurs miffions dans cctte co ntrGe

on peut

llre la defcrlptipn qu'ils en

0111

faite dans les

\e~tres

¿di–

fi~n l~<.

] e

_dirai feqlem cnt que c'efl le pays du monde

o~

1

on volt pcm-erre le plus de malheureux, dont l'in–

digence efl te\le , qu'ils fom

e

ntralms de vendre leurs

enfans ,

F<

de fe vendre

eux -m~me<

pour pouvoir fub–

li_lll!r. T out le peuple y ef\

p~nagé

en cafle<, c'ell·il–

dire

•!•

clafTes de perfonnes qul font de

m~

me

ron~ ,

&

q~1

om

leurs ufages

&

\eurs courumes particulieres.

Les femmes

y

font les efclnves de leurs maris. Lo mil–

Jet

&

le ris fom la nourriture ordinaire des

1-¡abÍI~ns

&

l'<au purc

~

·

leur boifTon.

'

MAnURÉ,

(Giogr.)

villc

t'ottifi~e

des

lndes orlen–

tales , qui

~toit

la capitale du pays de

m~me

nom. Le

pagode o¡) on tient l'idole que les habitans adorent,

e(l

a

u miliell de la forterelfe; mais cene ville a perdtt Jou–

le fa fplendeu r depuis que les M •ífuriens fe

fom

empa–

r és du roya1,1me ,

&

qu'ils

ont

rranfponé lcur cour

1t

Trichirapal i .

L ony,.

de

M adurl

efl

98.

~l.

lnt.

10.

20.

M ADUS, (

Glogr.

nnc. )

andenne v1lle de l

'lle d

e

la grande Bretagne , que C ambden

~xpl;que

par

Jll.ri:

!•

ftown.

M /El\

T

lE,

(

Glogr.

ane.)

anoiens peuples de l'ile

de la grande 13reragnc; ils étoient auprbs du mur qui

coupoit l'í'lc en deux o::trties. Cambden ne doute point

que ce foit le N orrumberland .

MCIEDI,

(Giog .)

peuple de Thrace aux

frontierrs

de la M>cédoine. tite·Livo,

liv. XXVI. ch.

~·xv ,

namme le pays

M a:dic« ,

la M édiq ue, donr la capitale

~roi1

felou IUJ, Jamphnnna. Pline,

liv. LV.

c.

x i.

les

tnet au bord du

<;trlmon

1

au voifioa¡!;e des:

D enfeltes .

11

faut bien les diflinguer des

JI'[,¿¡ ,

les Medes , nation

d'Atic.

MA E LSTROM, (

Glog . )

efpece de goufre de

1'0-

céan feptcntrional fur la elite de N orwegc ; quelques–

uns le nommenr en latiu

umbilhru mariJ .

\,l ell enrre

h

perite

!le

de W éro

a

u midi,

&

la portie méridiona–

le de l'ik de L offuuren au n rd, par les

6S,

10

;l

1

S'

m inutes de

latÍ

tilde,

&

le

~8•

de.;ré de

longitlld<.

Ce

goufre , qlle plufoeurs vayageurs nous peignent de cou·

leurs les plus cffnyances,

n'efi qu,un <"OlHant

de

tncr,

qui f:1it grand bruit en momam rous ks JOLirS durant

1ix heure , aprcs lcrqucllts il en plus calme pendant le

mfmc efpacc de tems ; tant qu'! ce calme dure , le pe–

tites barques peuvcnt allc:r d;une 'ile

a

l'autre

f:ms dan–

ger. Le bruit que fait ce courant etl vrJifTemblablemenr

caur~ ~ar

de peJites lles

OU

rochers , qui repoufTent les

vaKues

unr6t

au fcpten trion, tamOt au midi ; de

mantc–

re que ces vagues p1roiiTent tOurner en rond .

( D ..

1.)

M JEMACTERlES, f.

f.

pi. (

Littl r. grwr. )

""'–

~<•n>,,

.. ;

fe re que les l\tbéniens faifoient :\

J

upiter dan

te mois M:cmaél"crion , pour

obteoir

de tui, comme

maitrc des fa ifom, un hiver qui leur fU t heureox .

( D .

'J.)

MJEMACTERION, (

Lmlr

g'"'l·)

""''·"""''''~',

le quatrieme mois de

l'ann~e

des Athéniens , qui faifoi•

le premicr

n1ois

de leur hiver.

Il avoit 29 jou rs,

&

concnurait, felon le P . Pé13u , avee le mois de N o–

vcmbr~

&

de

D~cembre,

&

le\on M . Pott, qui a hien

approfondi ce fu¡et avec la fin du mois de Seplembre ,

&

le commeucernent d'Oaohre . L es Béotiens l'appel–

loient

adalcomlniru.

f/•J<Z

Pc tt .

arch,eol.

gr..c.

l. ll.

c. xx. to.,. l . p.

4'3·

( D .

J. )

M JEMACTE, f.

111.

(ll1ythol. )

furnom donné par

les Grecs :\ Jupiter, en l'houneur de qui les

A1h~oieus

cé–

lébroiem les

f~res

M a:maél:éries . Toutes les

~tymologies

qo'on rapporte de ce furnom

Jl1,cmaéle ,

foot auíli peu

cerraiues les unes que \es Jutre>.

l"eflus nous appreod

Tome IX.

MAD

feu\ement, que dans la

eél~bration

des Ma:maél:éries

on prioit ce D icu d'acco,dcr un hiver doux

&

favora~

ble aux navigareurs .

(D.

J.)

, M

lE!\!

1\

L

U

'· (

G<·.~.

anc.)

montagne du P él•>pon–

ncfe daos

1'

Arcodte, dont Pli1w,

Str1~on

&

Virgile font

mct_uion . Ccttc momagne a

voit

plutieurs

bo1.1r~s ,

'& lellrs

habnans furent ralfen¡blés dans la ville de

Mé~alopolis.

Entre ces bourgs,

il

y

en avoir l)n nommé

Jl-[ .q;¡fl/11

.,

oppidttm,

mais

on

n'en voyoit plus que les

ruines du

rems de Paufanias.

( D .

J.)

. MJENOB I\, (

Glog.

mu.)

ott

M AN OBA, ancicnne

v1lle d'Efpagne dans la Bétique , avc:c une riviere dtt

mt!me nom, (cla n P line,

l. lll.

<.

j .

&

Strab->n

1.

111.

c.

xliij.

1c P. HardOllin

d1t,

que ceue

rivicrc

s';p–

pelle préfeotement

Rro· Frio ,

&

la ville ToRRES

au

royaume de G r<nade.

(D .

J.)

'

M JEON !A,

(Gio•.

mrc. )

ville de I'A iie miucurc

dans la province de Méonie , avcc lnquelle il

no

fJut

pa< la conPondrc; la ville étoit firuée , fc'on Pline

au

pié dn Tmolus, du

cc'>1~

oppo(C! :\ celui ou Sardes é;oir.

L es

Ma?oni

(o~t

les habl!ans de la Lydie . (/J.

"'J.

)

M A E R G ET E S,

ndJ.

m. (

M y$hol.)

ce furnom

donné

ii

}upi1cr , lignifie le condu8:eur d<s pJrques

paree;

qu,on c,:royoir que ces diviuir6

ne

fnifc)ient

riet~

que pu_l'ordre du

r.

uverain de< D icux .

( D . ).

)

M ¡\

ESEC K , (

Glo7..)

!Vlnfacmn

ville

d<·

l'úeché

de Liegc , fur la Meufe,

il

í

licues de M anrichr,

S.

O. de

R ur~monde,

t 2 N .

E.

de L iége;

long. 23.

2f.

lat.

ft .

( D .

J . )

MAESTRA L , adj.

(Jlfar.)

on donne ce nom daos

la mer

Médirerran~e

au

vc11t

qui fou ftle

entre

l'occi–

deoc

&

le feptentrion, qu'on appdle dans les autres

mer<

nord·9tf!

(f .

(

Q)

MAESTRA LI S!!R, v. n.

(Mar. )

c'en Quand

le

bouc de l'aiguille aimonrée . au l

ieu J

e fe porter dir<élc–

menr

au

nord,

!8

dir1~e

un peu

ve.rs

le

nord·out fi,

ce

qu'on appellc

'l!ariatJon nord

otu{l;

m

ais dans la Médi–

terraMe on dit ma bouffolle

mtt~{lrolife ,

ii

caufe que

le rumb de vem qu1 efl

entre le feptcntrion

&

l'ocei–

dent ,

e(\

nomm é

ma1fral ,

&

par

les

ltaliens

mac–

jlru.

(

~)

MAELSTRAND,

(G!o~. )

place forre de Nurwé–

ge,

avee un ch6 teau au gouve,nement de

Boh~

Elle

efl fur un rocher

i

l'embouehure de Wener. t.lle ap–

partcnoit

aut rofhis aux Danois qui 1'

avoient

bitie,

&

qui

11

cédcrenr aux Suédois en

16)-8;

long.

38.

;6.

la:.

p .

r8.

<D.

J .)

M JETO N)

U

M, (

Glo~.

""'· )

anciennc vil\e de la

Sarmotie· en Europe , felon Pwlomée ,

l.

IIJ.

c. v .

( D .

.1

)

M AFORTE, f. f. (

Hifl.

ca l.)

cfpece de

mante~n

aUJrefois

~ l'ura~e

de< moincs d' Egypte;

il

fe

mercoit

fitr

la tunique,

&

C<>UI'roit le col

&

les épauleo; il étoit

de lln comme la

tunique , il y avoit par·deiTus une mi–

lote ou

pean

de mouton .

M/IFOR'J!U¡~J.

MAFOR!UM ,

JIUVOR'T'E, il'/11-

VO

R'í!Uil1,

(

Hifl.

nn<.)

habillemenr de

té1e des ma–

riées chez les Romains; il s'appclla daos d<> rcms plus

rcculés

ri&inum.

Les moines le

prircnt

enCuite,

il

leur

couvroit les

~panles

&

le col.

M AFO UTR .'\, (

IJifl.

11t1t.

Bot.)

arbre

de

l'ile de

M adogafcar , qui

JtiiC

une réfone fcmbloblc ou

fau~

de

drn~on

; fon

fruit

a la forme d'une pctite poire

renvcr–

f~e,

e'efl ·a-dire , dont la parlie la plus grorfc efl du cl\–

té de la queoe . C e fruit rcnferme un noy>t1, qui can–

C:ént

une amande de la couleur

&

de l'ode11r d'unc

noii

de

mufca:ie . Les habit:ms en tircm une huile, que l'on

dir

~tre

un remede fouvera;n COJI!re les moladies de

13

peau .

M AFRACH,

(.

m . (

flifl. mod.)

grorl< va

lifo i l'u–

fagc de

Pcrfans opulens ; ils s'en fervenr en voyn.gc ,

elle cooticm leurs habils , leur linge

&

leur lit ele cam –

po~ne.

L e dedJns ell de !c utre,

&

le dchors d'un gros

canevas de bine de divcrtCs couleurs, doux

mafrach¡

avec le valc1 fon t la charge d'un cheval .

M A

G

D A, (

Jl!yrb•l.)

nom fous

lequel , .énus

étoir connue

&

adorée dans

la baffc.Saxe ,

ou

cette

d~erre

a1·oit un temple fa meux, qui fur refpcélé par les

Hun

&

les vVendcs

Oll

Vandoles ' lorfqu'ib

rava~erent

le pays . O n dir qnc ce temple fublilla

mCme

Jnfqu'an

tems de Charlcmagne , qui le renverfa.

(D.

:J.)

M AGA D E. ·r.

f.

(Mu/iq. anc.) mngadiJ;

inflru–

mem de muliqoe

:l

20

cordt>s

1

qui

ét3

m mifes

deux 3

deu'\:,

&

accord~cs

3 J'unifr,n ou 3 l'

oa.

wc . nc

(3i~

foienr que dh:

fons ,

lorf~u'elles éroi~nr

pin

cée¡;

cnfcm·

ble.

D c.!·ll

vim le mor

~A-~l'.s..fl~m

1

qu·

li~nifioit

cbm;ttr

ou

jtJtur

J

l'tmiffo;1 ou

rl

l,ollav~ ;

c'cO Ja plus g ande

éreodue de moduladon , que les aocicns Grccs & Ro-

R

r r r

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mains