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68o

MAC

!lUtres; ce qui arrive

quaod Pene

re qui

foutiendroit

p:tr

e 11c-meme le b:ntcment confidérable du

mart~o,

ne

pt!ut

p los le

fomeni~, p:u~c

que Phumidité

~u

,P!lrier

l'cxcite 3

s 'c!p1ncher

&

3 foror

des

bornes de

1

cr:ll de

la leure ;

c tfct que l'oo

~vi<er~

prefque toujours fi le papier

&

!'en–

e re ont eu un

rems

raifonn~le

pour féchcr.

MAC YNIA , (

G!o.gra. aJJc.)

ville de l'Etolie, fdon

S trabon & felon Pline .

ft.Iacynium

dl ona moqtagoe de

la

m~me

comrée .

MA C ZARAT •"MACSARAT,

(Giog.)

nom des

c afes ou h¡bimcions des ncgres

d:1ni

Pintérieur de 1'Afri–

quc fur le N iger ou Nil occidental . C 'cll une m•ifon

gr>nde' fpacieufc

&

forte.

a

la maniere du pays od les

negres fe retirent par

ie

garantir

de~

inc4rtions

de

lcurs

ennemis.

MADAGASC R,

(Giogr.)

ll<. immenfe fur les c6-

tes orientales

dlAfrique.

Sa

longit.

felon Harris, com–

m ence

a

62d 1

1

J

r".

Sa

fati

t.

méridionale

tient

d~pi.IÍS

J

:z.d

r

2.'

jufqu':i

2fd

to' , ce qui f'Üit 336 lieues: franc;oites

de longueur . E lle a

1

w

licues daos fa plus grande lar–

gcur,

&

elle elt Jituée nord nord-efl

&

fud -fud-ouefi .

Sa pointe au fud

sl~largi1

vors le aap de Bnnne Ei"pé–

r.lnce ; mais celle

du

nord •

beaucoup plus

étroite ,

fe:

courbe •ers: la mer dc:s

lnlies . Son drcuit

p!!U[

aller

a

8oo lieuos, en forre

qu~

c'<lt la plus grancje

il~

des mers

q ue

nous

c::onnniffions .

Elle a é1é vifitée de tous les peuples de l'Europe qui

na

VÍJ]eDt

3u-dc:l3 de la ligne.

&

particulieremem des Por–

tuglls, des Anglois, des Hollandois,

&

des

Frau~ois.

L es premiers' l'appellerc:nt

l'ile de -Slim-Laurent, paree

qt¡'ils la

d~couvtireot

le jour de

1~ f~te

de ce faim en

1492.

Les autrc:s

oations

t'om

nommée

Madagaf~ar,

nom pcu dilféren< de celui d.s o•turels do pays, qui l'ap–

pcllcnr

Madt!ca./fe.

Les aocicns

G é'ogr:~phes

l'ont a

uffi c

onnuc , quoique

plus impufaitement que nous . La

C.rn!

de Plioc efl la

Me :u.thias

de Ptulomc!e, qu'il pl:tce

au

12d 30'

de

la

tic.

fud

1

ii

l'orien< d'été du cap

PraffHm.

C 'clt 3uffi la fima–

tiou que

nos

cartci donoem

l

la pointc

feptcntrionalc: de

MqdaY,a{tar .

D'ailleurs,

la defcription que l'auteur do

P é riple fait de fa

M lnuehias,

convient fort 3

Madaga[car .

L es Franc;ois Ont eu

a

Maaagaf<-r

plutlcutS habua–

tions,

qu'il~

o nr

été

nbli~és

d'1b:Jndonqcr. F lacoun oous

a

fsif

l'hifloi~e

n:uurellc

de

cene i le qu'il n'a

Jamais

pQ

coonoh re,

&

Rcnn~fort

eu a

f ..

ngé

le roman .

T om ce que

nous

en favons,

1~

réduit

:1

juger qu'ci–

Je fe divife eh pl ufieurs pro vinces

&

ré~ions,

gouvc:rnées

par

diverfes n:u ions,

qui

font

de

ditféromes

couleurs, dt:

différemes· mceurs ,

&

tollt~s

plongées daris l'idolatrie ou

d3ns Jes fupedlirions du

maho mérifmc:

r

C ene

ile

n'efl point

pcu lé<:

:1

propon

ion de

fon ét(n–

d ue.

~rous

les habitans

Íú nt

noirs

1

~

un pctir no mbre

pres

1

defcendans des Arabt:s qui s'emparercm d'une par–

tie de

ce

p3VS

au commencement du quin'l.i(me fiecle.

L e> hnmmes y éprouvent route$ lc:s influcncc:ii du elimar ;

l

1

amour do 1•

parelf~

&

de la fenfualité. Les fe mmes

qui s'abandonnc:nc pubHquemem, n'en Conr poim

desho ·

norécs. Les gens do peuplc vom prefq ue tou<nuds; les

p lus

riches o'ant

que des calec;ons

ou des j upons

de fole.

l is

n'onc aucunei commodités dans leurs

mo.ifons

1

con–

chcm fur des narres , fe nourriífent de

lait,

de rrz. , de

racmcs

.St

de

Vt3ndc

prefq ue

croe.

lis ne mangem

poiot

dt:

plin

qu'ils oc connoifit:ot

pas

1

&

boivenc

du

vin

de

m iel.

L eurs

richetr~s

cunfincn< eo rroupeaux

&

eD p1tura–

~es ,

car cctte il(" cft arrofée de cent rivicres qui la ferti–

lifem . L3 qu'""'é de bét:ail qu'ellc produit efi prodi–

g ieufe . Leurs mouton

ont une queue qui rra1ne de de–

m i-pié par terre . La mcr, les rivieres & les érangs four–

mill cut de poilron .

On voit

a

Mada~afcar

prefque

toUS

les animaux qoe

n ous ::1vous en Eur"ope,

&

un

grand no mbre

qui

nous

[o nt

inconnus. On

y

Cueille des citrons, des

oran~es ,

des greoades, des aoanas admirables; le miel y en en

abondance , ainfi q4e la gumme de tacamahaca, Penccos

&

le benjoio . O u y trouve du tale, des mines de ch3r–

bon, de falpetre, de fc:r; des minéraux

de:

pierrerie¡,

com–

m e cryClaux, topafes, améthyOes , 11renatS , girafolos

&

aigues-c,artoes . E ofi n

1

on n'a poiot encare aefe-¿ péné–

tré daos

ce

vaO:e

pays,

ni

f::úr

des

tc:.nuu ives

fuffi f3.nte

pour le coonoitre

&

pour le dt!orirc .

M ADA IN , (

G!og.)

ville d'A fie en Perfe, dao<

!'(–

raque babylonienne eo Chaldée, fu r le T ygre,

3

9

Feues

de B1 da!, avec uD palais

b~ti

p3C Khofroes furnom–

mt!

urshivan. L es rabies arabiqucs donuem

a

A1adain

79 degrés do '"".{·

&

33·

10.

de

/a.:ir.

f<ptentriooale.

M ADAMS,

(,

m . pi.

(term•

,;,

r.la11o11 . )

on appel–

le aJnli daos les l odes

orienulle~,

du moios dms le ro-

·MAD

youme de l\hduré, un bltiment dretré fur les

¡t~nds

chcmins pour 13 commodité des patrans, ce bAtiment

lup–

plte aux

hotc1lc:ries,

doot on

ignore

l'ufal:c. D sn,

ccr–

utins

madams

on donnc:

3

mang:c:r

:tu t bramc:s,

mt.i com–

munCment on n

1

y

trouvc qac de

Pe!lo

&

du fC"o,

il

f:..ut

por[er

JOut

le

refic .

MA D ROSE ,

f.

f.

m&daro/is,

(

M<dec. )

ch!lte des

poils des.paupieres .

i'V!ilpbofis

eCl cette chOte de, cils dans

laquelle le bord des paupiercs eO

rou~e;

&

prilo/is

en ls–

lio

defr"•"'mariu,

efi cet état dans lequelle borJ d'es pau–

pier<s cfi épais , dur & calleux . N os auteurs ont eu

gr:~nd

foin

de

donner

des noms grecs

aui

m

indrc:s m.thdi

s

des paupieres

commc: aux

plus

grande~;

mais lcurs

cils

tombés ,

ne renaiiTem par :lUcuns remedes, qunnd

leo

u

racines font confommées, ou qusnd les ¡><>res de la peau

dans lefqud s ils étl1ient

im¡>l~ntés ,

fonr dérruirs.

'

MAD SUMMA,

( G!og.)

ville de 1'.<\frique pro–

pro ,

:l

18 milles pos de Sufes . Dans la notice d_pifaopale

d" Afrique, on

rrouvc:

encrc les

évt!ques

de l:t

Bylac(ne

le

fiege

de

Madafumma,

qui

~roit

:1lors

vac:mr.

M A D

11.

U RE, (

Gl•.~r.

a•u.)

en l.,in

il1aJ•Nr•

l!r

Mcáaur.-z ,

ancienne ville d' Afrique

pFoprcment

dite, ou

de

lo Numidic; elle n'étoit pas

~loignte

de Tagarte

patrie

de

S .

Augutlin : cene

r ille

avoit

3nctennemc0r

ap~

partenu

:l

Siphax . Les R omains la donnerent enCuite

a

MaftniCfe,

&

avec le rems

elle

devim une

colonie

tres–

floritfame, paree que des foldats vétérans s'y établirenr.

Perfonne n'ignore que c'étoit la patrie d'

Apul~c,

céle–

bre philofophe qui vivoit l'ao t6o de J . C. fou• Anto–

nio

&

Marc-Aurele . Ses

ouvr:~ges

ont été

publi~s

ii

Ps–

ris en

1688,

en

2.

vol. ín-4° .

&

c'efi, JC erais,

1:~

meil–

lcure

éditioo

qu'on c:n cite . J'ajoute que M a.rtionas-Mi–

ncus-Felii-Capella étoit auffi de

Madat~r. ;

il fleuritroit

:l

Ro

me au

milieu du cinquieme

Cic:ale,

fous Lean

de

Thrace. 11 crt fort connu par fon ouvrage de littérstur<

moicié

veu,

moirié prafe, intituJ6

áe

Nuptiis

PhtlfJioxi~

&

MJ"r&~trii .

Grotius en

a

donué

la

bonnc édition,

réim–

primée

:1

Leyde,

Lu,gd. Batav.

1714.

in-81'. (D .

'J.)

MADE' FACT I ON,

C.

f.

(Pb4rma<i< .)

aélion

d'humeéler; c'erl la

méme

chofe que

hunu!lauon.

On

cmend p>r

madlf•Oiblu,

toutes les fublt•nces cap•bies

d'admeurc au-dedans

d'clles-m~mes

une humidité acci·

dentelle, <elles que la lainc

&

l'éponge. Cctte préparation

fe

fait fouvem en

Chimie

&

eo

Pharm::~.cic,

pour

:l[tendrir

&

ramollir les parties que l'

orr veu

t préparer.

MADALEINE,

•·ivi•r.

d.Ja,

(G.!og. )

11

y

a plu–

lieurs

grandes

rivicres de ce nom,

1°.

C ulle

de la Gu::t–

deloupe en

Am~rique .

2 9 •

Celle de la L ouitiaoe , qui fe

dé¡:nrge dans le golfe du Merique,

3pr~s

un cours de

6o lieues dans do belles prairies .

3°.

La

l'dad<f,;, ,

cfl

encare une grande riviere de

t•

Aml!rique feptcntriooale,.

qui prend fa fource dlnSlo nouveau royaume de

~renade-r

s'appelle eofuite

R ío-grande,

&

fe ¡elte dan•

la

mcr d11

nord.

( D.

1 .)

MADERE:,., MADERA, {

G!ug. )

71e de 1'0.

c~a.n

atl:mtique'

{ituée

a

enviran

J

1

licuts de

l'orto–

fanto, :l 6o des C anarios entr'elles

&

le détroit de Gi·

braltar, par les 32 degrés

~7

minutes de latilude icpten–

rrionnle ,

&

3 t8 de longitude, 3 l'ouon du méridien df'-

L ondres .

1

Elle fut découverte en

14l0

par Juan

Gon~ales

&

Trif'hn Vaz,

Porrugais .

lis

Ja

nommerent

Maá~ira,

c'dl -3-dire

bois

ou

foril,

paree

gu'elle

étoir héd fft!e de

bois lorfqo'ils la découvrireot . On dit

m~

me qu'1ls mi•

rem

le fcu

a

une:

de ces

for~ts

poor leurs be:foins-; que

ce fc:u s'étendit beaucoup plus qu'ils n':&voicnt préteodo ,

&

que les cendres qui rerlcrent

aprl!'s

l' iooendae, reodi–

rem la terre

(j

fercile,

qa'elle produifit daos

le~

comy

mencemens foixante

pour

un ;

de tbnc que

les vignes

qu'on y plaota , donnoient plus de grapes que de feuil les .

Marler~

a,

fuivanr

Sanm, 6 licues de largtur,

1

f

do

longueur de l'orient

a

l'occident'

&

enviran 40 de cir–

cuit . Elle forme comme une longoc

mont1gne

qui court

de l'efl

i

l'ooefi fous un climat des plru agrtables &

des plas temptrés. L a partie méridionale efl

\2

plus col•

tivée'

a

on y refpire tou¡ours un 3ir por

&

fereio

o

~ene

!le fu< divifée par les Portug•is en quatre quar–

tier¡, dont le plus oonfidé rable cfl celui de Funchal . O o .

comproit déja dans

Mad<re

en

JÓ2f

jDfqu':l q.u<re mille

maifons,

&

oe nombre a beauaoop augmenté. Elle efl

arrofée par fept ou huit rivieres

&

plufieurs raitJ'eaoJ qai

defcendent des momagnes .

t

L• grande richdTe do liea fom les vigooblcs qui dno–

nem UD vio e<quis ; le plan en a

é¡é

apporté de G•odie.

On recucille enviran 28 mille pieces de vio de

M •due

de dilférentes <¡_aalités; on en boit le quart dans le pays;

le refie fe tranlpone ailleurs, far-tout aux

lndes o cci–

dentales

&

aux fbrb1des . Un des meillcurs vigooble.

de