MAQ
La
fig.
78 efl un coiu de fer d'environ deux ou trois
pouces de g rorreur,
&
depuis huit Jn(qu'a douze poaces
de long , pour fend re les pier rcs ,
&
le s débi1er .
L a
fig.
79 efl une m arre de fer appellée
gro!Te maffe,
d'en\•iron denx
a
trois po uces de gro ífeu r.,
lur dix
a
quaton .e pouces de
l or~g,
&
qui
~nrec
le fecours du
coin
,
comme nous l'avons
vO.
ci-devant fert
a
fendre
&
dé–
biter les pierres
.
L a
fig.
8o efll e mi'mc mail vO. du cóté de l'reil .
L a
fig.
8 1 efl une au1re marre de fer plus pe1ite que la
précédemc, appellée
petite m a{[e ,
d'environ dix-huit li–
gnes o u deux pouces de g ro rrcur' (ur fix
a
huir pouces
de long • qui avec la pointe ou
poin~on,
fig.
t
10,
fert
3
faire des tro us daos la pierre.
La .fig.
8~
efl la meme marre
vO.e
du cóté de l'ceil.
La
ftg.
83
&
8r
(ont
des marteaux
appellé~
tétus,
a
l' ufage des taillcurs de pierre, lo rfqu'ils o nt des malles de
pierre . a
ro m pre . Ces efpeces de marteaux onr do:puis
deux JU[q u'a trois pouces de. gros,
&
depuis neuf pou –
co:s j ufq u'il 11n pié de lo ng ,
&
les deux bouts en
Com
creufés en form e d'un
V .
Les
fig.
8 4
&
86 font les
m~mes t~tus
vO.s du c ó –
té de l'ceil.
L a
fig.
8 7 cfl au!Ti un tctu, mais plus petit
&
plus
long' & dont un cóté efl fait eu pointe,
a
!'ufage des
m afo11s
pour démolir .
L a
fig.
88 efl le me" me vu du cóté de l'ceil .
L afig. 89 efl un m arrean
a
deux poinres, dont
Ce
fer–
vem les tai!leurs de pierre pour dégroffir les pierres du–
res , les piq11er
&
les runiqner.
La
fig. 90
c!l le
me
me marteau vu du coté de l'reil .
L a
fig.
9 ' efl un marteau
a
poin1e du coté
d,
Cer–
vant aux tnCtnes-
llf:.t~es
que le
f>récédent ,
&
de l'autre
B,
aminci en forme de coin, avec un tranchant taill é
de dents qu'on appelle
bretduu¡ ;
ce cóté fert pour bré–
teler les pierres du res ou tendres lorfqu 'e!les o nt été dé–
gm!Tics avcc la o•,inte
d
du mi: me marteau, ou ce!le
./1
du maneau
fig: 95"·
·
L o
fi~.
92
el!
le méme vu du c óté de l'rei l.
L a
fi t.
93 el! un m arteau do nr le coté bretclé
B
fert
au x •nemes ufJ"es que le précédent,
&
l'autre cl\té ap–
pel!é
hache,
[en
pou • hacher les pierres
&
les finir lorr–
q u'elles "n r é1é brételées. Ce c61é
d
c:fl
fait comme le
cóté
B,
exccp1é q u'1! n'y a point de brételures.
L a
fi~.
94 efl
le mi:me vu du c61é de l'ceil.
L a
.fi~.
95"
ell
un m artcau dont le c óté
B
fa ns br é –
telure e!l appellé
hache,
&
l"a<Hre auffi appellé
hache,
mais plm petite, efl fait pour dégro!Tir les pierres reo–
dres.
La
fi~.
96
eil ¡e meme vu d u c óté de l'cri l .
L a
fig.
97 en 11n marre111 dou1
les deux cótés
Cont
faits po ur tailler
&
dé~roffir
la pi erre 1endre.
L a
fi<
98 ell le mcme ''u du c61é de l'reil .
La
fig . 99·
ell un cifeau large, m ince
&
aciéré par
un
bout,
qui ~
avec le
fecours
du•naillet,jig.
111,
fert
a
raillcr les
piel
res
&
a
les éq narrir.
L a
.fip;.
100 e!l un marrean
a
l' ufage des mac;:ons , do nt
un có1é efl q,tarré
&
l'autrc
ell
fai t en hache , pour dé–
m olir le
cloifons o u murs faits en p!atre.
L a
fig.
! 9 ' cll le méme vu du c61é de l'ceil.
L a
jzf!;.
ro> ert un martean
a
deu> poiu1es au!Ti
a
l' u la~e
des ma<;ons, pour dé1nolir coutes efpeces de Inurs
en pl3tre, Jl)oiJon
OLl
pterre.
·
L a
.fif!;.
103 e!l le ml' me v11 du c61é de l'ceil.
L a
fi<·
I O t
eil nn ma. tean qua•ré d'un cóté
&
a
poin–
te de l'ct Hre , ainfi que
le
précédent, au ffi a \'ufage des
m ar;on• po11r ¡jé •nolir.
L 1
fi~.
! O í
en le mcme vu dll cóté de l'ceil.
L a
fif, .
106
eO: un tnarrcau plus petit que les autres,
&
appci lé p mr cela
h-.chctte ,
a
cau Ce de la petite ha"
che
/J
qu'il a d'un có1é; l'autre
B
eil quarré.
La
fig.
107 eil le meme vct du córé de l'reil .
L a
fig .
108
¡:fl un mar•eau appellé
dlcintroir;
les
deox c6tés font faits en hache ,
tnais
l'une
en
tournée
d'un f'C!ns
&
l'autre
de l'3utre.
11
fert auffi
flUX
ma<;on~
pou r dé mo lir les murs
&
cloifons en plfttre.
L a
¡ig.
109 efl le méme décintroir vu du cóté de
l'ceil.
·
-
L a
fig.
t
10 e!l un poin<;:on qui , avcc la marre
fig.
8 r , &
le maillct'
fig .
1 t
l
,
c~rt
¡¡ pcrcer des trous dans
la
p,erre.
La
fig.
11
T
ert une efpece de mortean de bois appel-
1<'!
m aillet,
moins pefa nt que la marre ,
(Si.
par co nfé ·
quen1 plus co.mmode pour
!~ pr~rre
a,·ec le ci[eau
fig .
99 ,
o u le pom <;:on
fig.
1 10.
L a-
fig.
112 efl un cifea u
a
m ain
a
l'ufage des ma–
<;:o ns, pour tailler les m oulu res plates des ang!es des
corniches en plfttre :
i1
y
en
a
de plufie11rs largcurs
[~Ion
les moulures .
M Ay
La
fig.
t13 cfl une gouge , efpece de ciíeau arrondi
fai t pour 1a11ler les moulures rondes des mémes anglos
<le corn iche en piarre: il y en a auffi de plufieurs grof–
Ceurs, feton lec;;
tnonlures,
&
plus
o u m oins ciotrtes,
[el o n
les courbes.
La
fig.
114 etl un in flrnment appclié
riflard
fom
brl–
t~lure,
a
l'_ura.?,e
~es
m ac;ons
&
tailleurs de
pierre'
poor
nfler
&
unir la p1erre, o u les murs en pliltre lorfqu'ils
Cont
faits.
L a
fig.
11 f efl un femblable riBard, mais avec bré–
telures, fervant aux m é m es ufages que le précédenr.
L a
fil{·
1t6 efl une aiguille o u ué pan aciéré par le
bo ut
A,
pour percer
la pierre ou le
1narbre
avec le
fe–
coors
d'un levier 3 deux
branches,
comme
celni
A
de
la fi>nde ,
fig.
1ff, Cur-to ut lorfquo: l'on veut faire JOUer
la m ine.
L a
.fig,
.u
7 efl un rabot to ur de bois, dont le man–
che a environ depuis fix JUCqu'a huit piés de long ueu r
qui Cerr a ux Limoufins dans les batimens pour
corroye~
le
mortier, éteindre
la chaux,
&c.
La
fig.
t
r8 e!l un inflrum ent de fer appellé
houe ,
em–
m enché fur un batan ii-peu,-pres de meme long uenr que
le précédent'
Cervant
au• m emes ufages' fur-to ut en
Allemagne.
•
La
fig .
119 efl un in!lrument de fer appellé
drague,
tres-mince ,
&
percé de plufieurs trous du cóté
/1,
le
có1é
B
ayant une doui!lc fur laque! le
~·emmanche
une
perche depuis fept jufqu'ii dix
&
don?.e piés de longueur,
avec laq nelle o n tire le fable du fond des riviores.
La
Áf!;·
no efl un petit morceau
~e
bois
/J
fur le–
que! on enveloppe un cordeau o u une hgne, efpece de
fi–
ce!l e qu'o n appelle
foue& ,
au bont eje laqllelle pend un
petit cylindre
B
de cuivre, de plomb ou de fer , appellé
plomb,
qui fert ii prendre des .'i -pl o m hs. niveaux
&
ali–
gnemens. La piece
e
eft une peti1e plaq ue au ffi de fer
ou
de cuivre, m ince
&
quarrée,
du m !:me
diarnetre
que le plomb, & que l'<>n appnie le lo ng d'un mur pL•ur
forlllCr'
avec
l'efpaCC!
B
e
&
la
tigne du mur'
deux
paralleles qui fo nt ju¡(er
li
le mur en d'a-plomh.
~a
fig .
121 e!l un in !lrum ent de fer
~ppcll é
ronde/le,
large, mince
&
coudé par un bout
/J,
&
appointé par
l'autre
B,
cnfoncé daus un m anche de bois
e,
pour
rifter la pi!'rre
&
[ur-tout le plíltre daos des ¡>arties cir–
cu laires '.
La
fi.g.
12> efl un pareil
inflrument de fer appellé
crochet fan.r
brlt~Jure ,
fai[
auffi pour rifler la
pierre
ou
le plsrre dans des parties piares
&
unies.
La
.fig.
1>3 efl un Cernblable inOrument de fer, mais
avec des bré1elures, f· r,.ant ¡w !Ti
aux memes u fages.
La
fig .
124 ell un inllrument de
r~r
appellé au!li
r i–
fiard,
compo fé d'une plaque de tólc forte, aminci de
deux cótés
B
&
e,
avec des brételu res d'un c61é
B,
&
Can
bré1e!ure de l'autre
e,
attaché au bo ut d'une
tige de fer
a
deux branches d'un cóté
e
&
a
poiote de
l'autre
D,
entrant daos un manche de bois ,
ii
l'ufage
des
ma~ons,
pour
rifter les murs en plfttre
lorfq u'ils–
font faits.
Lafig.
12f efl un inflrument de cuivre appetl é
trucl–
le,
aya nt par
un
bout
A
une plaque
large,
mince,
ar–
ro ndie & coudée,
&
pnr l'autre
B ,
une pointe coudée,
enfoncée daos un manche de bois, donr les Mar;ons fe
fervem pour emp!o yer le platre . Ce1 in!lrumem eíl pi
ü–
tót de cuivre q ue de fer, paree que le fer
Ce
ro uillant
par l'humidité, lairreroit [ouvent des
taches
jaunes Cur
les m urs en plfttre.
L a
fig.
126
e~
une autre ;ruclle de fer, plate, largé,
m ince
&
poinrue
par
un bour
A,
&
a une pointe cou–
dée de l'autre
B,
em·nanch~e
dans un m anche de bois ,
pour employer le m ortier; elle efl p!O.tól de fer que de
cuivre, paree que les fe!Lde la chaux
&
du fahle la ro u–
geroient,
&
fe roient
qu
1
~'11e
ne
feroit
Jatnals
unie
ni lilfe.
L a
fig.
1>7, efl une .fem blable
~ruelle ,
m ai
avec des
bre1etures, po ur
f~ire
des enduits de eh-tu .- Cur les murs _
L a
.fi~.
1
>8
!'11
un in!lrumenr appellé
pie,
d'environ
dom.e
a
quin?.e po uces de lo ng,
~
pointe d'un c óté
d,
&
a
douille par l'autre
e ;
!'mmanché Cur un
b~1on
d'en viron trois ou
quatr~
piés de long,
ii
l'ufage des
T erraffiers .
La
fig.
P9 eflle ¡n€rne pie vu do cóté de la douille_
La
fig.
130 efl un inflrumeot appellé
pioche,
d'en–
viron douze a quinze pouces de lo ng , dont un bout
A
etl
atninci
P.O
fonne
de co\n'
&
l~autre
B
'
a
douille .
e1nmanché au !Ti fur un ba ton de
trois ou quarre pié.s
de long.
La
fig.
131 efl la mcme piache vue di!
cót~
de la
douille .
La