M
..A.
Q
Lorfqoe l'on veut placer des pilots de bordage ou de
garde
A
fig.
4S, entrelacés de palplanches
B
le fong des
fondcmens' on fait
a
chacun d'eux' a.pres 1cs avoic
équarri
'dt:UX
rainurcs
e
o ppo fées Pune
a
l'autrc de deux
pouccs de profondeur Cur tonre
leur longueur, pour y
enfoncer entre
deo~
des palplanches
B
qui s'y inrrodui–
tent
a
coulirfe,
&
dom l'épairfcur diffcrc Celan la lon–
gueur: par excmple, ri elles ont ri< pié> , elles doivent
avoir trois pouces d'épaifreur;
(j
elles en ont dou1.e, qui
ell
13
plus grande lo ngueur qu'elles pulrfem avoir, on
Jcur donoc quatrc pouccs d'épaitfeu r ,
&
ceu e épailfcur
doit détermincr la largeur des rainures
e
fu r
les pilots'
ca obfervant de leur donner
jufqu'a\JX
en\'irons d'un pnu–
cc de JCU, afin qu'clles
y
pu frfent entrer plus f.lcilemcm.
Pour Joindre les palplanches avec
les pilots, on cn–
fonce d'abord deux pilots perpcndiculairement dans
In
terre, dillam l'un de l'autre de la
lar¡1;eur des palplan–
ches, qui efi ordinairement de
dOU7,C
3. quinz.e pouce!',
en les plat;ant de tnaniere que deux rainures fe rrouvent
)'une vis-i-vis de l'autre.
Apres
cela on enfonce au rl!–
fus du mou on une palplanche entre les deux ,
&
on la
fait entrcr a
force entre les deux rainurcs ; enCuite on
po(e
a
la lnCtnc di nance un pilot'
&
on enfo nce COin–
rne
aupnrav:lnt une autre"' palplanche,
&
on
continue
3inri de fulre
~
battre alteroarlvemont un pilot
&
une
palplanche. S i le terrein rélilloit
a
teur pointe, on pourr
.-oit les arrner comme les pilots, d'un fabot de fer par
un bout
1
&
d'une freue par J'autre .
On
peut encare fonder fur pilotls , en co mmenc;an t
o'abord par enfoncer le
long des t'ondamens' au refus
du mouton, de• ran¡;ées de pilors
(jig.
46. )
éloignés les
uns des autres d'environ un pi6 ou dcux, plus ou tnoins
difpofés en échiquier; en obfervant
toujours de ploccr
les plus forts
&
les plus longs dans
les angles, ayant
beaucoup plus befoin de folidité qu'ailleurs pour rctcnir
la
maponnerie :
enCuite on récépera
rous
les pilors au
m éme niveau, fur lefqueb on pofera un grillage de chnr–
pente
.11,
co1nme ci-devant,
de
1nanfere
qu'il
(e
trouvc
un pilot fous chaque croifée, pour l'arréter de.Cfus avec
une cheville
a
ti!te perdue
(
fig .
4 7·) ,
apres quoi on
pourra cnfoncer des pilots de rernpl age
&
élever enfuite
les
fondernens 3 1'ordinaire:
CNte
maniere
e
O
tres-.bOll1"
ne
&
tres-folidc.
Quoiqulil arrive tres-fouvent que l'on emploie les pl–
Jots pour affermir ou rn3uvais terrein, cependant
il
fe trou–
ve de
circonrlanccs oU on ne
peut
les err.ployer, fans
courir un rit'que évident . S i l'on fondoir., par exemple,
dans un tt:nein aquatique, fur un
rabie
nlouvanr.,
&c.
alors lc:s pilots fero1ent no n ·feu1cmcnt tres-nuilibles , mais
cncore évenreroient tes rources,
&
fo urniroient une quau–
dr~
prodigicufe d'eau qui rendroit alo rs le terrcin beau–
c oup plus n1auvais qu
1
auparavanr : d'ailleurs o n voit
tous
le&
JOurs que ces pilots apnt <'t6 enfooc6s au refus du
1110uro n avec autant de d1fficuhc! que dans un bon ter–
rcin,
forte~t
de terrc quelques heures apres, ou le len–
demaio , !'eau des fo urces lc:s ayant
repouff~s,
en fai[an r
.,fforr poor fonir; de m•niere que l'on a renonc6
a
les
c:mploy er
a
cet
uf~ge.
Si l'on c:nrreprcnoir.
de rapportor
toures
les manieres
de fo nder, toutes les diffé renres qualités de terreins,
&
tO\Hes
les
différenrcs
circonJlances
oU l'on
fe tronve,
on
ue 6niroit jamais .
Ce
que l'on vient de voir en prefque
íuffifant pour que l'on puirfe de foi-ml:me, avec un peu
d'intclligence
&
de pradque ,
faire un choix judicieux
des différens moyens dont on peut
Ce
fervir
&
f~:~ppléer
aux
incoovenic:ns
qui
furviennent ordinairement daos le cours
dos ouvrages.
D6J
outih done
fe
ferv~nt
le1 cnrrierJ poNr
tirer
la
pierre des
C'm·riers.
J.-~a
fig.
48 cft une pince de fer
qnar~
r~ ,
arrondi par un bout
A,
&
am inci par l'autre
B,
d'en–
v iron ¡¡,.
a
Íept piés de lo ng ' fur deux pouces
&
demi
de groffeur, lervaot
de levier .
La
jig.
49
ell uoe femblable pince, mais de deux pou–
ces de groíreur fur quatre
a
ainq piés de long' emplo–
y6e aux
m<!
m es
u
fa¡;es.
L•
fig. so
ell un rouleau qui fe place derfous les pier–
res ou tontc e[pece de fardcau, pour lc:s tranfporter,
&
que l'o11 fait rouler avec des leviers , fix. <s8
&
Jf9,
doot les bouts
A
entrent daos les trous
B
du rouleau,
jig.
so,
nc pouv:1nt rouler d'eux- mCmcs,
a
caufc du grand
fnrdeau qui peCe derfus.
La fig. jt ell auffi un rouleau de bois, rnsis fans trous,
&
q ui pcuvam ro uler feul en pouCfant
le fardcnu, n'a
pas bcfOin
d'~tte
tourné avec des
leviers , comme le
précédeut .
Tome I X.
(r)
Des
jili•rts
fon t des efpeces de joints g11i fe trouvcnt
Jlaturellernent entre les pierrcs dans les carrieres
.
M A
Q
675
Les
fig.
f2
&
S3
fom des inllrumens de fer , appellés
effi.s ,
qui
out
depuis dix. Jufqu'3 treize & qoaton.e poo–
ces de long , fur quinze
:\ vingt
tignes de grorfeur ,
ayanr. par choque bout une
pointe
cao1ufe
aciérée; le
m anche a dl'puis qunre
J~<qu'j
hua piés de long. C es
eCfes ferveot ;} fouchever e1 tre les lits des pierre>
po~r
les dégrader.
La
fix.
S4· eCl la m eme etTe vlle du cóté de l'reil.·
Les
f/.f:.
SS
&
S7
font des marfes de fer
quarr~e>,
ap–
pcllées
mails,
qui on1
dcpuis trois
JUfqu'i
qnatre
p
uc~s
&
demi de gruiTeur, fur neuf l quaton
..e pouce!t de long,
avec
un manche
d'en \'iron
d~ux pi~s
3
dcux
piés
&
de::mi
de longucur, tOrr. menu
&
c!lallique,
pcJur
donner plus
de coup
a.
la marre.
J
ls fcrvcnt
i
cnfoncc r les coins '
fig.
62.
&
63,
dans les 6 1ieres
(r)
des pierres, ou les en
tailles que; l'on y a faires avec le m arteau,fig. 6 1,
pour
les ro mpre
o
L es
fig.
s6
&
s8 font les
m~mes
mails vus du cóté
de l'reil .
L a
Ji..~.
f 9
ell un inO:rutnent appdlé
tirr-tcrr~
1
fait
3-pcu-prCs comme
une
piochc,
dont
le tnanchc oift{orc ,
C(Hnme ce(uÍ des eCfcs,
fiX·
f2
&
S3·
( 1
fert
a
! ÍICf
la
terre
que r o n
a (ouchevéc avcc ces mCmes
cíf~s
entre
Jes lirs des pierrcs; ce qui lui a donné le no m
.
La fi.~·
6o
cO te mcme tire-terre
dl
do cl>té de l'ceit.
Les
fiz .
62
&
63
fom
dcu~
c oins de fer, ccpuis ,·ingr
lignes jufqu'3
rrois
pouces de g ro ffeur,
&
dcpuis nenf
pouces juíqu'a un
pié
de Jong, arnincis par un
bout pour
placer daos les filieres ou
enr:~illes
faites dans les pit"rrcs
pour les fl'parer.
La
fig .
64
ell un cric compofé d'une barre de fer
plat, enfermé daus
l~intéricur
d'un morccau de bnis ,
ayanr des dents fur
fa
Jo ngueu r,
&
nrU en m ont:uu
&
en dc(cendnnt' par un pignon
arré!té adclneure fur
la
tn:~nivelle
A;
ce qui
fait
qu'cn
tourn1.ntcettc: tnanivellc ,
&
qu'en
po(an c
le
croe
B
du
ccic
fous
l!O
fardeau, on
peut Pélever
a
Ja haureur que l'nn jugo a
prop~lS
La
fi.~ .
6s
en une cfpece de plareau •Fpellé
bat¡u~t ,
fufpendu fur des cordagcs
/1,
&
en fuire
a
t'crfe
B,
qui
répond au treuil du Cinge ,
jig.
26 , qui fcrt
a
momer
les moilons que l'on arrang e derlns.
D~¡
D14t1h
dont fe firvent
In
maf01JJ
&
taillulrJ
d~
plerr1 dam lo bñtimms.
La
jig.
66.
ell une re1¡le de
bois plate, de rir piéi de long, qui fert aux ma<;ons pour
tirer des
li~nes
rur des planchers . murs' &e. ll s'en
(rouve de cctte eCpece jufqu'3 doU7.e piés de Ion¡;.
L a
fig . 67
eCl auffi une regl e de bois de rix _piés
de
long, mais quarrée, qui fe ¡>lace dans les embralures
(s)
des portes
&
croiCées, pour en formcr la fcu•lleure.
Lafig.
68
ell une regle de boi• de quatro piés de long,
quarrée comme la dcrnicrc,
&
fer\'nnr aux mCrncs ufa–
ges . Ces trois efpeces' de regles fe pofent (ouvem
&
indifféremment
:1
des furfaces rur lcfquelles
011
pofe les
dcux piés
A
du niveau,jig. 7$, alin d'embrarfer un plus
long cfpace,
&
par-1:\ pr<ndre un nivcau plus Jufie.
La
fig. 69
ell une équarre de fer m ince, depuis
dix~
huir pouces jufqu•a rrois
~iés
de lon¡¡uour chaquc bran–
che,
a
l'ufage des taillcurs de pkrre.
L a
fig.
70 cll un inOrument de oois appellé
fauff~~
lqrurrc,
{autereilf!
ou
hon.1ettll
droit,
fait pour prcndrc
des ouverrures d'angle.
La jig. 71. ell un inllrum•nt auffi de bois , appellé
~ctt·
vea11.
c-o1uat,e ,
fait pour prendre des :1ngles m ixtes
o
La
jig.
72
ell encore un inrlrumcm appellé
buttwm
conv~x~,
fait auffi pour prendre des anglc10
tn~ x tcs
o
Ces
trois inOrumens
(e
font depuis un pié JUfqu'3 deux
pic!s
de longueur chaque branche,
&
la
longueur
il
propor–
tion .
11s
pcuvent s,ouvrir
&
fe
fertner tour-3-fait par
le
moyen des chnmieres
A
&
des dnubles branchcs
B .
L a
fig.
73 eH
une faulie-équerre ou grand campas,
qui fert :\ prcndre des ouverturcs d':>n¡;les
&
des cfpa–
ces,
&
que les sppareilleurs portent fouvcnt avec eux
pour apparciller les pierres .
L a
fiK·
74 ell
un
pctit compas
:1
l'ufage des tailleurs
de
pi~rre .
La
jig.
7S
ell un inClrument appellé ,;.,.,.,, qui .•vec
le Cecours d'une 1\randc regle, pour opérer plus June,
fert
a
pofer les
pit.:rres
de: ni
vean)
a
mefure
que
les m urs
s'élevent
.
L :t.fi_g. 76 eO
auffi
un niveau, mnis d•une autre efpece.
L:1
pg.
77 eO une regle d'appareilleur, ordinaircment
de
quat~e
piés de long, [ur laQuelle les piés
&
les
pii'U–
ces
fonr marqués
,
&.
que
le~
appareilleurs
portent tou ...
jours avec eux daos les birin1ens.
Q
q q q
2
La
(
,)
Une
eml,ra{ure
efi 1°1nterv:tltc d'une porte ou d'uno
croifóe, entre
h.
!"llpc:rficic cxtérieure du n ur
&
la fuper...
ficie intérieure
o