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J

U R

JI

n'y "

gu(re moins de

~unds

j!lri(t•f•lt<t

eu

Efp:~gne;

on y rrouve un Goveo, Aprolne-

u~ufl

o

C o-

oruvias,

Vafque~.

Gomez, P10ellus, G•n.•l> ,

.A,,·~rés, Pi rre

&

Emtmnuel &rbofa, Veneufa, Am•r•

Csldas

de Pc:irera, Caldera,

C~fliHo-Soro M~tor,

Cor–

tan

u,

Percciu ,

&<.

L a France n'> p:n été moins ft!con e

(O

Nrlfc••fll/–

tu;

le nombre en

dl

{i

I(<OOcj,

que nous ne

~PI>"IIeror¡

ici que

1~

plus célebres, rel

[ont GoiHaume I)ul"'n •

furnommé le

fplc~tl•t<Ñr,

Guy Foueaor, qui fut d<puis

p:1pe t"ous le nom de C lémenr

f

V .

jl":ln

F

>ber, CeiGo

Hugues, Dercoufu , GullhtQme Budéc, Equinard Boro

u;

P uaren, T11aqueau, Charles DuiJlolin ,

j~n

de Cora ,

Frao~ois

flaudouin ou Bslduin, &renger J."ernand , Con–

ríos , Horma11, J•cques Cu¡as, Pierre Faber, ,Born3bé

Brilfon, Chuleo Loi(eau, Chenu, Loifc

1,

P<tn<l

Gn–

~orit.s,

Eveillon, Pierrc Pithon, Bouehclle, C

~nill<,

Pofquier, Pierre Ayraulr, Chutes Labbé, Maran , Lef–

chaffier, Brode10, Anroine Faber,

)~os

Acolla, D i–

dier Héuult,

H<raldt<J,

Edmond Metille, Charle.-An –

nibal Fabrot .

On doit auffi· compter entre les modernes jean D

·•–

]_31,

Jean Pomar, H•nrys, Corbin, BJIUz(; Pinfom,

Bengy, Gerbais, Ferrer, Grimauder, de Laurierc , dda

Marre, Pierre le

M

erre, Dupuy, Bardet, le

Pr~tre,

Ou–

pine¡IU, Boucheul, Ricard,

1•

Brun, le Graod, Hevi11 ,

Poquer de Li•ooi•res, Clnude de Ferri(res, de

~oura­

ric,

Bouhier, Cochin, de Hericourt,

&

plulieurs lut<!'S

dont l'énumération f•roit trop longue.

·

Nous ne partons point ici des

j~triftollf,./tn

vivans,

dans la craime d'omeure quelqu'un de

~ux

qui mérj-

féroienr

d'~rre

non1més.

·

·

Les

]uriftonfttlt<s

[OITJOÍn~, fran~ois,

&

autr!l5, ont

~o'O)Ollrs

été en grande conhdéralion

¡

plulieors ont éré

honorés des titrcs de chevalier, de comte, de pstrice,

.5t élevés aux prcmieres di¡¡nités de l'érnt.

Bernardin

~eétilius

de Yicenfe

~ ~cri¡

les vf<s des an–

~iens

jurifto11[11fta

qui ont paro dcpl!i•

1000

ans. Guy

Pancirol a écrit quatre t¡vres des iJiuflre, iotcrpretes des

)ois . Taifand

a

auffi écm les vies des

j~trl(rM[Nitn

3n–

ciens

&

modernes; on rrquye aulli daos J'hinqirc de 13

Jurifprudcnee romaine de M . Terratfoo, une tres-bonne

rotice de ceux qui ont écrit fur

k

Droit rnmain. (

d)

Jl.JRISDICTJON, f.

f.

(]urifprted.)

j~trlfdi,'lio,

f"afi potejlaJ jtu diu,Ji,

en le droir de r•ndre la jul\ice

i

q_uelqu'on.

Quelqu•fois le rcrme de

j11ri[dii1io•

efl pris pour le

rribunal ou fe rend

la juflJce, ou pour les officiers ,qui

la compofent.

Quelqu•fois auffi ce terme fi¡¡nifie le rerritoire qui d6-

p•nél' du tribunal, ou bien

l'étend<~e

de

fa con'!¡>étcnce.

• La

iNrifdii!ion

prife en taur

que

joltice en do pluficurs

forre ; favmr, féculiere ou eccléliatlique, volo111aíre ou

cuntemi~ufc,

ordinaire ou

~xtraordiuaire,

roy.Jte oo fei–

goeuriale,

fupéri~ure

ou inférieure ou fubalterne.

No

os

expliquero~s

ci-apres ce qui concerne chacune de ces

efpeces ae

jurifdii!ions.

&

pl~fieors

autres qui ont enco-

re d'autres dénominations

p:t.rticulierc~.

..

Faire aéte de

j~tri[dilliun,

c'efl ufer do pouvoir jurif-

diétionnel.

·

·

On appelle

d<t;rls de jurlfdii!iolt

les dlff4rens tribonanx

dans lefquels on peut plaider fitcceffivement pour la

m~me affaire,

&

l'ordre qni en trabli pour procéder dans

une

j~t'rifd,llion

inftrieure avam de pouvoir poner l'aff•ire

~

one

J•riJditlion

fupl!rieure .

·

Les Romains avoierit rrols Cortes

de j 'lri[.liflionf,

dont

le pquvoir

~toit

différent; fnvoir, celles des maglflrats

du premier ordre qoi avoienc

mrr11m

&

fffi.Xtlt.m impr·

,..;,m

1-

c~ell-i-dire

J'entiere

jnrifdillion,

ou

1 COI'f'me on

diroit parmi noos,

haN/e, moyenne

&

b•ffe

jt~jlia.

D'au–

tr

es , d'

un' ordre inféricur, qui n':tvoien[ que le

mixfum

i.

>np.rf~

~,

dOIJ! le poovoir éroit mqins' ttendq,

&

re{\.

fe

mblo!

l

a

peu-pre•

a

13

m•J••n<jNjliu .

Enfin, il 'avoit

des

jNrifdilliMs

fimples qui relfembloient atfe1

~

no¡

J11.f{u

j~tjlic!s,

110)'<.::

ci-aprts

j

u"lt¡SDICTIOM

~IMI' l,E.:

maiS ces divcrfes

prrifJii!ions,

quoique de ponvoir

dif~

íérent, ne formoient pas frois degrés de

jNrlfdtfliM

pour

l'appel.

·

.

Ancien~r;mc'!t

en francc, qu'.'iql!'il y edt difli!rens ma–

g •_flrats .qm

~vo1em

plos ou m!''f1S <le ponvoir, on ne di–

llmguo!t pomr les

degr~s

de

J•rlftfilli.,

¡

cependant du

rems de Charlemagne le

~omte

de chaque pro•jnce con–

noilfoit

d'affoir~ ¡¡~ave¡ l_'r~v~tlvement

i10%

premiers JUges

appe)lés.

u':tt-n~ru, ¡.,.¡,,~,

rau'r'.b11rgi.

Di:s le tems de

Pepm, 11 n étoll pas permiS d'aller ao roi avant d'ivoir

pláidé devant le comrc

&

deva~r

lts juges qui l!roient

fous luí; aun-emeQt fi c'o!r<'>lt un homme dn commun

on le banÓir 'ele verges; 'li c'étok

l1D

homme

que~''!'

4roit puní

~ l'~bitra~e

du

ro~

'

JU

D •n•

lts i•rlfJit/:..,

t

altere·.

il

fe tr ov

t

en q u;,. –

que~

e:ndrohs

j\lf

u•

cin..:¡

'~

r

S

dt

••ri(' q,••

e

1

.~c.

r<(ll)i•r dc:,;rt' e'ert-a-llrc 1'

rJ

é

le plu<

iuti!rk~r.

e 1

e-

lm de la balte ou

de

la lllO

~•m

¡u•li·e:

vn

p<ut

a •–

pell~r

de

=

JO

'

l

la

~'"'

,

qm

ti. t

t"

fecond de–

¡;rt;

de la

ha~tc

¡ull.

·e oo

p

01

a

pell

r

l

la ¡uñice r»-

•lc, qoi t':ait

'"

trl"litiem"

d

rt;

ti c'<tl uoe

pr~\Oté

' '" autrc ¡ullic · d\1

m~

me Oi'Jrc

O<\

ut

<n

'ppeller

m

loailFa¡;e ou (énéchaotft!c, qui t:Olt en ee ca

le quarricme

degré. En

fin,

do blilli

~

o

ftutehoulfée , on app<lle

nu porlem nt , qui

f

it

lt

dnquien¡e d

, ré

.

Pour diminllet

k

nombro des degrt

o.le

¡,.r,ftlr,'lrtJII

,

l'ordonnance d'Orltons,

•rt.

f4·

&

c

dlc d

e

R

11llillon,

art.

2-4.

!l\-llieut

ordonné que

t

utes p

evót~~, v~~llt~le4\

ou

amr~

jvifJíflio•l

royal~s

&

l~1b

!terne

<lUÍ

~·Hen_t

tublies daos tés ville oii

il

y

s haillia e oo

l~nt!chlu l­

fée

'uxquelles elles reffi>rtilr.>ienr, fer

iont

fupptiml' s.

Mas comme cela

ne

d voit a • ir

li

u qu'

md\Jrc

.que les offic(S yaquero!ent , l'uéeution

en

fut

P·' '-1

li

lon~-rems

dilft!rte, qu'Henri

1}1.

par fun

ordqnnaM~<

de

Dlois,

11rt.

¡88.

fe contenta d'ordonner que les offi ••

<le

ces lieges fubJllern

feroiellt ré<!nits

an

m~me

nombre

ou ils éroi•ot fuivanl la premiere créatfon •

Cette Joi n'ayant pu o!t4! mi•

u · "

l'cuto!c, le R oi

3

pré~ot

rt!gnant,

apr~s

voir fuppnmr!

¡m

dilt~ren5

l

·r;s

pornculiers pi olieurs prevOtl!s par uo aotre édtt du mOIS

d' Avril

1749,

ordonna que

routes

lrs prevO

é ,

chAtcl–

lenies, pre•Ott!s foraines, vic:omtés, v¡gu•ri s,

tolltl'S

aut

r~s

j erifdr.'li""'

ro

a

les

ét$bli~s,

lbu

quelquc

déno–

mjnatioo que ce tllr, dans

les

yil)h

u

il y a

bnlJ,ljagc

ou

fén~chaulléc

autqu ls elle étoicnr re!fortilfanres, cn–

fcmble "tous les offic<s créés

&

troblis pour frrrir

3

l'ad •

miniOrariOll de

1~

¡ufl1cc d•ns ces

jNrif.lilliOIIJ

d~m•ure­

roienJ

fupprim~es .

Cer édit

a

laitf~

fublifler les

jHrifdif!iolll

rO)'Ries

r~f­

fortirfant(S aux bailli•::es

&

ft!néchauffées,

)orfqu'~lles

ne Cont pa< dans IR n.éme vi:le.

En quelques endroits l'sppel de lo haute ¡ullice efl portt

direétement 'au bailliage ou

(énéchaulf.~c, ~oquel

ca> il

n'r

a

qne trois

dcgr~s

de

i•rifdill'•lll·

.Daus l<;s aff;ircs qui font portécs

rti!á

ao

b;lillio~e

ro–

yal, il ne peur y avoir que d•nx drllrés de

j"rifd:lliow .

· 11

en en de meme de afhir<'5 qui fom du rotfort des

cours d'cs aidcs, il

n'y

a jamois que deux dcgrés de j,..

rlfdillioltJ.

E

u

cffet, des

éleélion~

, J(l'fniers

a

fel

&

ju–

ges

des traites, on va diretlemdm par

~ppel ~

la copr

des aides.

En ffi3tiere d'eaut

&

for~ts

il

y

~

l:lrdiuair(mem trois

degr¡!s, lavpir les greniers

&

mattril es , la tRblc de mnr•

bre

&

le parle111eoc .

L'ordre des

p r.-i{dillions

~fl

de droit public, tellcmr-ut

qn'it r)'efi permh

a

pcd:mnc

de

l'intclyertir .

11 cll défendu en conlilquence opx

jllg~s

d' ·ntrepren–

dre fur la

jurifáilli••

J<S qns des

p

tr~s .

11 n'y a que le prince ou

l~s

cqurs

fouveraut~s

dépo–

fitaires de fon aurorité, qui puifli!nr dillraire quclqu'u!)

de

lajttrif'tlitlio'l

a

lnquclle

11

efl

ñ~tnrcllc¡ncn¡

loumis.

l}ue porr'e qui

u'ef!

p:lS

3ffi¡¡néc devqnt foil ¡u¡¡e n:l–

tnrel, ou aurre juge coll)pitem,

peut

Mdiner la

jwifd:–

i!ioll.

Voyez

Co!\IPÉTENCE

&

D ÉCLtMATOIRE.

L,es particolicrs ne pcuven1 pas non pliH dérul(cr ;\

l'ordre nsturcl des

j"rifdiéfions

qj !'intervenir ,

quelqu~

f<ntll)Íffion

qUÍ

3Í! !!té faite

~

lln\!

jl'rlfáil/iqH

B

J'•xolu–

IÍQn d'une aurre, quand mt111e ce1te fnptnlfflon lcroit

u,ne des claufes dlt contrat

¡ il

p'cq

pas

pcrmit au i

_p~t:l

lle$,

IJl~llle

d'uq

~Qml]lon

accortl,

<1•

parr~r

une aflilir-41

a

110

atttre juge qQe celuj aqquel

1~

cqnnqitrlnoe

.;n

a¡J•

parrieqr na1urellemeqr;

autrem~nf

le tniotillcre public p•or

rc••endiquer !'affaire pqur· le juge qui "'l dnit

~tre

faifi.

11

n

1

efl pas nqn

plp~ penn1~

en mariere civilc <l'intcr•

venir 1ordre des

J•rifJilliunJ

poqr porter l'appel d'une

!enrence

~

un

~utre

juge que celni q11i cfl - le

fup~ieur'

•mtl'!é<li~t

du ¡ttge dont

~~~ ~ppel,

(i

ce n'<fl dans 1•'

appels commc de deni

d~

rtnvni, ou comme de ¡uge

lncompétent, d'\115 lefquels

l'app~l ~11

po1té rd?ñ aupar–

lement.

Eu matiere crimioelle, l'appel

v~

'uffi

¡oujqur~

an

par~

lemcnt,

omi¡;, 'ttt!tlto.

.

Dans la

JHrifJiilion

ecc¡léfillniqu\l, 11 n'y

3

que qoa-

tre degr!!s.

·

L'offici:¡J de

l'év~que ~fl 1~

prcmier

de~¡r~ ;

on app,cl•

le áe-13

i

l'official du

m~rropo(irain,

qui cll

1•

fccond

degré; de celui-ci, au primat qui fait 1< rroilicmc degré,

~

du primat au pape qui

cfi

le q(\urieme.

,

Quand

l'é•~ue

on l'archelrl!que el! foumir immédia·

tement au f:alnt-liege,

il

n'y • que deox ou rrois degr<'c

~e

j;tt4Hilli•".