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JUP

cxemple, le cours de ventre , la c;onorrhc!c,

&t. .

P•y ez

TERRE.UX,

&

l'artide

C-uARB0!-1

Cbími~

1

ou

l'on

trouvera quclques

réfte~ions

íur l'état

d~

l'i,.irt

cal~

rioé eu parricnlier .

L'iv oire

brU.Jé

, ou

1~

charbon

d'ivoirt

ne

fauroic

Crre

regardé comme

un

remede .

Yoyez

eH A R

no~

Chi–

mie . (B)

IVOY,

(Giog. )

fclon l'itinér. d'Anronin, v ille de

France ruinée au pays de Luxembourg,

&

aux fron–

tieres de Champagne.

Yey<:::.

Con

hilloire dans l'abbé de

Longuerue. En 1637 le maréchal de Chalillon prir

hoy

&

la démantela, deforte que ce n'ell plus qu'un vil lagt.

(D.

J.)

]

U PE, í.

f. (

Hi(l.

m o

d.)

habillement de femme qui

prend depuis la ceinture,

&

qui tombe jufqu'aur piés.

On les fait de toutes forres d'étoffes .

JurE,

termt dt taillmr;

c'cll ainli qu'on appelle les

-quarre pans d'un habir quand ils font alfemblés deux

3

deux ,

a

compter depuis les hanches jufqu'en has. D•ns

les venes, comme ces quatre pans font roujours fépa–

rés, on les appelle des

b~tft¡uu.

JUPITER,

[.

m . (

dftron . )

une des planetes fupé–

Tieures, rcmarquable par fon éclat,

&

qui fe rueut au–

tour de la tcrre dans l'efpace d'environ dou-.e ans, par

-un mouve:nent qui luí dl propre.

Voyez

PL.!> NETE .

'Jupitt'

e(! litué entre Saturne

&

Mars; il 10urne au–

tour de ton axe en

9

heures

s-6

minutes,

&

ncheve fa

révolurion périodique aurour du foleil en 4332 jours 12

heures

ui.

9".

Le caraétere par lequel les anronomes

marquen<

'jflpiter,

e(!

~.

')upit•r

e(! \a plus granae de

IOUICS

\es planetes ; il .

parott par les obfervations a(!rooomiques

t

que fon dia–

metre !'ll

a

ce\ui díl foleil comme 1077

:1

10000 ; 3 ce–

luí de Saturne, comme 1077

:1

889,

&

3 celui de la

terre , comme 1077

a

104. La force de gravité fur

f.~

furface

e(!

a

celle qui

·~it

fur la furface do foleil,

comme 797 e(!

a

10000 ;

a

celle de SaiUrne, commc

797,

1

r

il

f34. 337;

a

celle de la terré, comme 797'

1

r a

407, 83:z.. La denlité de fa matierc en

il

cdle du

foleil co mme 7404

a

toooo;

a

cellc de Sarucr¡e, com–

rne 7404

il

6o11 ;

a

celle de

1~

rerre, col)lme 7404 3

3921. La

qu~ntité

de mariere qu'il contient , efl

:1

cellc

du foleil comme 9 , 248

a

10000;

a

celle de 1?atuwe

FOmln~

9.

248

ii

4· 2.2.3;

a

celle dé la rerre, comme

9.

248,

a

00044.

Yoyez l'article

GRAVITATION, ou

nous avons enfeigné la tnaniere de trouver les rnalfes

.des planetes qui onr des fa.rcllites.

Vo)'e~

ouffi

la arti·

fltl

RÉV OLUTI O~,

Dt.'\\fETR,E,

&t.

L a mnyenne dillauce de

Jupiter

au foleil en de po1

parties , dom la moyennc du foleil

~

'la

terre en conrienr

2000 , qttollme Kepler nc la falfe que de fi96 de ces

panies. Selo:t M . Caffini, la m oyenne diflance de

']u–

piter

a

la 1crre, efi de 11

fOCO

demi-diamelres de fa ter–

re: L a dillance de

Jrepiter

au foleil état)t au moins cinq

f01s plus

gn~nde

que eelle de la terrc au folei l , Grégori

en conchu que le diametre do foleil o;u de

Jqpizer

ne

paroltcnlt pas la cinquieme partie de ce qu'il nous pa–

royl,

&

par conféquem que fon difqu e feroit vingt-cinq

fo•s moindre,

&

fa lumiere

&

fa chalenr moindrt:s en

~éme

propunion.

Y oyez

QuALITÉ.

·

L 'inclinaifon de l'orbite de

1upittr,

c'ell-a-dire l'an–

gle que fo rme le plan de fon orbltc avec le plan de

l'écliptique, e(! de 20' . Son excenrricité e(! de l>fO fur

J OCO;

&

Huyghens -a calculé que la furface en quatre

cent fois atim

gn~nde

que célle de la terre. A u reCle on

?bferve dans les mouvemens de ceue rlanete pluliems

Irr~gularit!'!s

dont on peut voir .le Mtai daos les infii–

tuuo_ns allro':'cm¡iques de M . le M onnier, pag. no.

&

ces 1rrégulantés fonr vrailfemblablemenr oceaÍtonnc!es en

grande partie

P"

l'a.:.Cion de Sarurne fur cene planete.

On peut voir aulli fur ce fnJet la piece de M . Euler qui

a rempoc té le prix de !'académie des Scieoces en 1748.

Quoique

']upiter

foit ls plus grande de toutes les pla–

netes, c'e!t néanmoins ce! le dout la révolution autour

de fqn ue, e(! la plus prompte. On a remarqué ·que

fon al:e en plus courr que ·¡e diametrc de fon équatear .

&

leur rapport, fuiva nt M . N ewton, e(! celui de 8

Íl

9;

de forre que la figure de

'}repiter

ell cel\e d'un fphe–

r oYde applati; la

vi1elf~

de

f.~

rotation rendaut la force

cen~rifuge

de fes parties fort conlid.érable, fait que l'ap–

plaulfemenr de cene planete e(! beaucoup plus fentible

que celui d:aucune autre. M. de Maupertuis l'a démon–

tré

d~us

les

Mlmoi res dt /'atad/ míe de

1734

&

dans

fo·n

difcours fur la figure

á

u ajlres.

'

.

']

upit~r

paro!t prefque áum grand 8UC Venus; mais

ti

e(! moms bnllant; 11 ell quelquefois éclipfé par la Lu–

ne, par le Soleil ,

&

méme par Mac¡.

JUP

Jupiür

a des bandc- ou z nes que

M .

ewton crnit

fe formcr d•ns fou atmofpherc .

11

y

a dans ces bsndes

plufieurs taches doot le mouvemcot a fervi

a

dé!errni–

ner cclui de

Jupittr

autour de Ion ue. Callini, Cam–

pani

&

d'autres fe difputent la gloire de cene découver–

te.

V•r•~

BANDES,

TACHES,

&c.

<:i

lílée a le premier découverr quutre étoiles ou pe–

tite<

lunes qui toornent autour de

']~tpitcr,

&

qu'il s o.p–

pe\lécs

les nftr<s de ,lftdicis;

on ne

les

nomme plus que

In

¡;,u/lites de ']upit•r.

//oye~

11.

TELLITE •

M . Caffini

a

obfcrvé que le premier de ces fatell ites

eCl

éloigné de

'}upit<r

de cinq demi-diametres de

cwc

planere,

&

acheve fa révolution

en

1

jour

x8

heures

&

32.

minutes.

Le

fecond qui e(! un peu plu• grand, e(! éloigné de

']upiter

de huir diametrcs,

&

acheve Io n tour e

o

3

JOUrs

I

3 heures

&

12 m inores . L e troi(ieme qui e(! le plus

grand de taos, e(! é loigoé de

'Jrtpiter

de 13 demi-di!l–

merres,

&

acheve ton tour en 7 jours 3 heures fO mi–

lllltes. Le dernicr

~ui

en le plus petit, en éloigné de

']u–

piter

de 23

demi-d~ametres,

&

acheve fa révolution en

16

jours 18 hcurel'

&

9

minutes.

Ces quatre lunes • felon l'obíen•ation de M. de Fon–

tencllc, dans

fa pluroJiitJ d:s mondes ,

doivent fairc

un

fpeaactc alfcz agré•blt: pour les habitans de

J«pl#er,

•'il

eft

vrai qu'il

y

en ait. Car mmót elles fe lo:vent to¡ucs

quaire enfemble, tamót elles font tomes au méridieu,

rangées !'une au-deflus de l'aurre : tantOt on les voit fur

1'horifon

ft

des di(!anees égales; elles fouftrent fouvent

des éclipfes dont les obfervations

fom

fllrt-utiles pour

conno]tre les longitudes. M. Caffini a fait des rabies

pour calculer les immedions

&

les émerlions du premier

fatellite de

'}upiter

dans l'ombre de cette planete.

Voy.

ECLIPSE,

LONGITUDE.

Aftronomic comparh de J «piter .

Le jour

&

la nuit

fonr

a

peu-pres de rnl!me longueur fur toute

b

furfacc

de

']upiter;

fs;avóir de cinq heures chacun, l'axe de fon

Il)ouvement journalier étant

il

peu-pres

il

angles droits

fur le plan de fou orbite annuel .

Quo¡qu'il

y

ait quatre planetes principales au-delfous

de

Jupiter,

péa¡¡moins un ceil plaeé fur fa furface ne

l~s

verroit jamais,

li

ce n'e(! pem-t!tre Mars qui ell alfe-.

pres de

'}~tpiter

pour en pouvoir étre appers;u. Les au–

rres ne parolrroiem rout au plus que comme des taches

qui palfcm fur le

difou~

du Soleil, quand elles fe rcn•

contrent entre l'cril

&

re dernier allre. La parallaxe du

Soleil ou de

'}upittr,

doit erre abfolu¡nent ou prefque

fentible, anffi-bien que celle de Saturne,

&

ce d¡ametre

apparent du Soleil vu de

'}upiur,

ne doit Erre que de

lix.

minu~es.

Le plus éloigné des

fa~ellit~

de,Jupiter

don paro¡ tre prefqt¡e au!Ji grand que pous paro11 la Lu–

ne . G

ré~ori

•Jo(\te qu'un aClronome placé dans

'}Mptter

appercevroit di(iinétement deux efpeces de

plane~es,

qua–

tre prcs de lui, fc;avoir, les fatellites;

&

deox plus éloi–

gnécs, favoir le

~oleil

&

Saturne. La premiere ccpen–

danr feroir

p~ucqup

mpins brillante que le Soleil, mal–

gré )a

gr~nde

difproportion qu'il y

íl

en~re

leur di/lance

&

leur

grandeu~ apparem~;

le! quatre fa!elli.tes

~oivcnt

donner .quatre d1fférentes forres de mois aux hab•rans de

] 11pir.r.

Ces lunes fouffrent une éclipfe rqutes les fois

qu'étanr oppofées au Soleil, elles entrent dam f'om bre

de

Jupiter;

de mc!me toutes les fois · qu'étant en con–

JOnétiop

~vec

le foleil, eiles jen!'nt \eur ombre du cO–

té de

;¡,piter,

elles caufenr une éclipfe de So lcil pour

un a:il placé dans

l'~ndroir

de

')ufiter·

fur leq'!el ccue

ombre tombe. Mais com(Jle

les

orbites de ées fa¡ellites

fonr dans un plán inéliné fur celui de l'orbite de

']

upi–

f tr

ayee Jeque! elles formem un angle, leurs éclfpfes

<!ev¡eunenr centrales, lqrfque le Soleil ell qans un des

u~uds

de ces. fatellites

¡

&

<tUand il e(! hors de ccue po–

fiuon, les échpfes peuvent devenir

totale~,

(ans

~trc

cen–

trales. La petitp- inclinaifon "du plan des orbites des fatel–

lit~s ·fu~

le

plait

de llorbite de

:r'upiter,

fait qu'a

eh~

que

réyoluuon 11 fe fait une éclipíe des fatellites

&

du

So–

leil, quoique ce aernier íoit

a

une di(lance conljdérahle

des

oreud~.

Bien plus le plus bas

dt:

ces

f~¡ellitcs,

lors

me.me

que Je foJei! e(! \e plus éJoigné des n!)!uds, doit

é!chpfer le So leil, o u ttre éclipít! p3r rapport aux habi–

tans de

'}upiter;

cependant le plus éloigné peut étre deux

ans confc!cutifs fans tomber dans l'ombre de ceue pla–

nete,

&

celle-ci dans la tienne , On ·peut ajollter

a

cela

qu~ e~~

fatellites s'éclipíem quelquefois l' un l'autre; ce

qm falt que la phafe don

~tre

différeple'

&

m eme lou–

vcnt oppofée

il

cclle du fatellite qu i entre dans l'ombre

de

J;uJ>.ittr,

&

d~mc

nous. ycnous de

J"'rle<;

car daos

celuc-c1 le bord onenral doa enrrcr le premicr daos l'om–

bre,

&

l'occidenu\ en fortir le dernicr au lieu que c'ell

tom le

c~mraire ~os ~

autres .

'

Quoique