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JU

M

J

e erais que meffiems de la Curne

&

de Sainte-Pa–

laye (ce dernier en célcpre dans la rtpuplique des Let–

trcs), ont pu fcrvir dans leur jeundfe

d\m

trnifiem!!

exe111pk de grande refTembl3nce de

ñglll

e, de, Y,011ts

&

d'mcl inatiam. Quni qu'il en fait, cette refTernbl;mcc

Íl¡ex–

plicable entre

deu~

frcrrs

jum.afl."<,

efl par tout bcaucoup

plus

m~rquée

que dans d'amres freres. dom les agcs

s'Jpprnchem autant qu'il cll poffible.

(D.

J.)

jU~IEAUX

m

A11atomie,

nom de plufle¡trs mufcles,

ainfl appellés paree qu'on les confldere deux

a

dcux.

Les

gra?Jds jflmca"x

o¡¡

enenfeurs du pié prenneot

leur

att~che

de . la portie oonérieure & inférieure d11

fé–

mur au-dcfTus des candyles.

C~s

mufcles fe réuni!Teut

pour former le gr1S de fa jambe, & vont fe rermincr en

uni!fant leur tendal) :¡vec ceux du

plant~ire

& du Colai–

re,_

:1 1:¡

partie pqt1éricure & l'upérieure du calcancurn .

Les deux

j11m"w:c

de la cnilfc font deux peti¡s mu–

fcles, dom

1~

fupérieur s'attache

>

l'épine de l'ifchium,

&

l'mférieur au-defTus de la ¡ubérafité de l'ifchfum .

C'e!l entre ces deux mufclcs que pafTe le

tendon de

l'obturateur imerne, avec

lequel ils s'nniiient intime–

ment, & voot fe tenpioer

d~ns

la cavité dq grand ¡ro

chanrer.

juMEAUX,

(

Chimi<. )

vailfeaux de Chimic. Ce font

deux alambics- de verrc couplés, & qui fe rcrvent réci–

proqcement de récipient, au

rr¡oy~n

d'un myau ou gau–

lot

que

cl]~cun

pone a la par

ti

e latérale de

r.~

cucurbl–

IC,

~

qni

re~oi.¡

le l¡ec du cqap!reau de l'aqtre .

f/o

ya:.

/11

Plan<ht

du

paiffea(IX

,¡,

Chm¡ie,

Cet appareil eJt delliné

a

la circulation;

1Joyez

CtR–

CULATiaN

(:bimit,

& il efi fort peu d'nfa¡:e.

pélican en

exaa~ment

le meme appareil fimplifié.

VoJ<Z.

PÉJ.tC4N. (

b)

J

U

M

ELLE

S,

f.

f. (

Marint.)

longues pieces de

bois de tapín arrondics & creufées, que l'an auachc au–

tcu¡r d'un

m~t

avec des cardes, quand il c!l nécefTairc

de le rcnforcer . (

Z )

juMELLE,

(Artificier.)

les .1\rtiticiers appellcnt ain li

un

aífembla)\e de

deu;~; fuf~es

adolf.:es fur une paguet;c

cowmune.

j uMEL~ES,

(Fvndáit.)

piecc d'l\rtillerÍ!!, ainfi

nommée paree q n'dle éroit COI)po!ce de dcux cana ns

qu;, féparé's l'u

1

de l'antre par en haut, fe réuniiloicot

dans le m1lieu ve•s la cdntu•e ou ornemem de yolée.

Ces

de~~

canons éroi¡mt fo11dus

conjo'ntem~nt

avcc une

fenle lumicre; on les

char~calt

tous deux en

m~ll)e

tems

avec deu:r barres de fer attaehées enfemble, & élaigué<s

l'une de l'a11tre felon la diilance des deux bouches . L'u–

fa¡¡e de ce canon

jt~n;•l/t

inventé par un

fondear de

Lyoo, oe fut pas de longue durée; le P. Daniel en

donne la figure dans

r.~

M ilice

fran~oife,

tome l.

p.

4f2·

Ditl.

da

Tnf.,oux.

(D.

J.)

jUMI!:I-LES, (

[m primerie.) iumelles

de prcfTc d'lm–

primeric; ce fant deux picces de bois 3-peu-pres quar–

rées, enviran de (ix piés de haut fur dcnx piés de dia–

metrc, é!(ales

~

femblablcs, pofées d'aplomb, vis-a-vis

l'uoe de

l~aurrc

' · maintcuucs cnfcmllle par dcux

Jrav~rfes

ou pieces d'afTemblnges; lenrs enrémités fupérieures font

appuyées par les

étan~ons,

& les ioférieures fe rermipent

en

tenon~

qui font rc<;us daqs les patios: aux faces du

dedans de >es

junulles',

Cal)t

ditférentes morroifes faites

pour recevair les renons des fommicrs .

Voyez

SoM–

MIERS, P;\TJNS,

f/oyez

(e~

figures

&

¡_,

Planches

dt

1'

fmpr:tlncri~.

JuMf:LLES,

chet

les Tour"neurs,

font deux

longues

piec;es de bois pbcées harifantalement, entre lt;fquelles

on n.tet les poup.ées

a

pointcs ou

a

luneues , qui

fou–

tiennenr l'ouvrage &

11!$

111aodrins de< Tourneurs quand

il' travalllent. Ces dom; pieces de bois ne fa}l[ éloignées

]'une de l':rutrc, que de l'·épaifTtur de la queue des pou–

pées; & elles font JOintes

a

tenons par leurs extrémités

daos l

es jamb

ages du tour.

Voyez.

TouR .

On

don.ne

en général

d~ns

les Arrs méchaniqoes le

oom

de jume

lles'

a

deux pieces femblables & fcmbla,

blemenr pofées .

J

u'~~LLE,

ttrme

de

Blafon,

efpece de fafce dooble

ou de falce en devif.-, don1 on charge le milicu de l'é–

cu. & qu'on (épare pnr une di!lan

ce ég

al<:

a

la hrgeur

de la picce. Quand

il

n'y en

a

qu

'o.ne

'

00

la mct a;¡

milieu de \'écu; mais quand

il

y e

n a p

lu(jeurs, on les

fépare par des

intervallc~

plus larges que ceb' qui e(\

entre les dcux -pieces qui compofcnr la

¡umellt.

Cesju–

mclles

doiveut fcolcment avoir la cin_quiemc panie de

la largeur qu'ont les fafce<.

G

r•ctani , dont éroit le pape Boniface V1

11.

d'argent

a

deu x ondes

juma/l~s,

Ot\ une

;umelle

ondée

d'azu~

en

bande. 1.1 y a des fa(ccs, des bandes, des fautoirs, &. des

chevrons

j

umtllls

.

'

J

U N

47

JL!ME,LLE, adj.

ttrnu

de Bl.zfon,

qui fe dit d'on

fauro;r, d

~tne

bande, d'une fJf, e,

&

d'un

ch~vron

de

de¡¡x jumellcs.

J U M EL LER, (

Mariwe.)

e'e(\ fortifier & foutenir

un mftt a•·ec des jumollcs .

]

U

M

EN

r, r.

f. (

M(~récl;alltrie.)

c'ell la femelle du

cheval' & la

m

eme

chof~

que

CtiVahe.

On fe fert

pi

us

com¡nqnétnent du

mot

de

iumn¡t

dans

les occafions

fui\'an¡es,

'Jmne>Jt

f9Jtlinier;,

efl cellc qoi e!l dcflinée

a

poner des paulains , ou qt¡i en a déja cu .

J

ummt dt

hm·as,

eil )a

m~me

chofe:

Jlrmrnf pltine,

ell

celle qui a

un poulain dans le venere;

j ument vttide,

en tcrme ¿e

haras

cll

celle qui n'a oas été empl ie par l'étalón .

Voy.

l'art.

C

H E

V

A L

&

j-l

A R A S.

J U

i\111

EG E,

G cmm<ticrm•

(

Gé9g.)

bourg de Frauce

en

Nonnandie, au pays de

Cau~,

remarqunble par une

célebre abpaye de bénédiélins.

11

~n

fur la Scine,

a

S'

licues

S.

O.

de Rouen, 3

S,

E.

de Caudebec, 3a

N.

O. de Paris.

L 9"1!.·

18.

3a.

lat.

49·

~f.

(D.

'J.)

JU

N CAGO, (

Bot.)

genre de plante

a

fleur com–

po(~e

de quatre perales

dilpaf~es

en rofe;

le pillil fart

du milieu ele

la

tleur, &

il dcvient dans

la

fuit~

un

fru it qui s'ouvre par la pafe , & qui efl compofé de

•rois perites galnes, done chacune renferme une feule

femcnce oplongu!!. Tournefort.

injl.

rri

htrb.

Voyez.

PLANTE.

J

1)

N C O

1PE

S, (

BQtan.)

genre de plante

a

fleur

fans pétales; comporéc de plulieurs étamines; elle fort

d'un ca)ice

a

r.x

coins: le piflil devient dans

la

fult~

un fruit

~rrrnndi

& o rdinairement

a

trois angles: il s'au–

vre en trofs

panies,

&

il

connent trois .

femcuces

atta ...

ch<'es au Celitre. AjaUte¡ aux caraaercs de ce genre.

que le> fcuilles ne fant pls en

m

me celles du janc; rnais

elle1 fnnt 'cfTerrl!es & relfemblent beaucoup

a

colles du

cf¡icn-dent.

Nov.•

p/gntarum

genua,

&c.

par

M.

M ichel i .

1

U

NGF E' RNHOF, (

Géos. )

reti•e ville de Livanie

dans

k

terriroire

de

L<·rten,

ii

ne¡~f

licues de Riga.

JUNGGH -\ N

,

( Géor¡: )

gr~ndc

ville de la Chine

f¡ualeme métropole de la province de Junnan: elle

e(\

dans un pay< abondaut en cire, miel, ambre, foie ,

&

!in.

L

nf!:.

1

•9· H·

lat.

H· r8 .

(D.

J.)

JUNGN ING, (

Géog.)

vil le de la Chine, an1.icmo

mérropole de la pro vince de Junnan.

Lung

120. 10.

Lat

27. 33·

( D.

J.)

.

J

u

.N

1

E N

e

s .~¡NT)'

Géog.

perite ville de France

dans la balfe Marche, aux fronticres du Limoufin, fur

la Vienneba

1

lieu~; ~-

ge L imoges.

Long.

18.

3r.lat.

4S'· 4a. (

.

'l·)

J

U NIPA,

(Bota/t . txqt,)

arl>re des !les ,Caribdes,

dont le fruic, fuivªnt nos

voyage~rs,

étant prefTé, faur–

nit une eau qui donne une rcinture violette, de torre- que

ks cachans &

les perro9oets qui fe noQrritlent de ce

fruit, ont leur chair & leur grailfe toute teinte de cecte

meme cauleur. La garance

&

d'aotres plantes otfrent

des phénomenes femblables.f/oy<z GARANCE.

(D .J.)

J

U

.N

N AN, (

Géol(.)

la gerniere de

toutcs les pro–

vincos de la

Coinc;

bl\

r~ng,

& la plus occidentale, pro–

che les états du royaume d' A va. G'efl en mé111e

tems

la pltcs riche ge tautes les

province~,

& au les v1vres

font

a

meilleur marché . Oo y trOliVC d'ex<;ellens che–

yaux, des éléphans, des rubis, de faphirs, & aurres pierres

précieufes, &des mines tres-dches.

Ellecampr~nd

u

mé–

tropoles, 8 villes militaires, plt\Sde 8o cités, & plus de 14

millions d'ames, au rappart du P. Martlni, dont il ne faut

pas croire les hyoerboks. La p(Cmiere métra pole

de

cette

provioce f<; nomme a\\ffi

'Jmman,

ville tres-ric(lc , ou l'on

fait les plus beau¡ rapis de In Chine; elle a plufieurs

temples confacrés. aux l.toJ11mes illunrcs.

Long,

¡:t.

lf.

lat.

2f. 2a.

(D.

'J.)

JUNON, f.

f.

(Mythol.

Littérat.

A:11ti'{.

M Jdail.)

déefTe du pnganifme que les G rees ;cppellent

H'¡l;

& ce

t_~om

fut app.liqué

a

plulieurs cndraits qu'on lui conf'acra.

'}uno11,

fuivanr la table, étoit la tille <te

''>aturne & de

Rhé

e, C

ceur & fcmme de ]t\Piter, & pa.r conféqucm

reine

d.cs

dieux. Auffi fait-ellc bien le dire elle-méme:

A.fl

tgo

'f"<Z

divúm inudo regina.,

J~tvift¡t¡e

Et

foror

&

conjux.

¡:>erf'llllte n'ignore ce qu.i regarde fa naiifance, ('oo éduca–

tion, fon

maria~¡<;

avec Jupiter, fon

mau,\la

i;,

n;t~agela;vec

lui ,

fil.Jaloufie, fes violences contre

Ca.li

te

&

1~

nymphe

Thali~,

fon in.tcodance fw les naces

, le>.

; ottchc5, & les

accidens nat.urcls des fe mmes; les t•o;s cnfnn , Hebé,

Mars, & Vulcain, qu'cl,le conqtit d:une. fA<; <>ltCXtraor–

dinai re, la maniere dom elle fe

tira eles pom fu ues d' 1-

XIOn, le fuJet. de fa h3ine. contre París, &

fe,

cruel!e¡

veugeances

a

ce fuJet, q,_ul s'étendirent

fi

loug-u;ms rur

les