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J

u

l

Le premier joor de

Juin,

les Ro!l)air¡s faifoient qua–

tre fétes

!'une

a

Mar$ hors de

l:t

vi! le, paree qu'eo te!

jour

F.

Quintius , duumvir des flcri6cef, lai avoic

c:jé·

dté un temple bors de

!<1

porte capene.

La

fccond~ ~~te regardoit

C

arno,

eo mémoirc .

d~ cempl~

que

)

UOIUS

Brucus luí confacra fur le monc Céhus ,

aprc~

ayotr c]laf–

fé Tarquín.

La

troirieme

f~te

fe faifoit

i

la gloire de

Juno

o,

furnommée

mon•ta,

pour accomplir un

vce~

qu'

avoit fait Camille de lui barir un temple . La

qoatn~me

féte étoit couf.1crée

a

la Temp(te,

&

fue it¡!lituée du

tems de la feconde guerre punique. Parcourons les au–

tres jours de

Ju;,,.

L e

iiJ.

des nones écoit Mdié

a

Bellone,

&

1~

jour

fuivam

a

H ercule dlllS

1~

cirque.

Le jour des nones,

QJ

le

cithluieme du mo¡s , on fa–

cri6oit au dieu fidiu$,

a

qui les Romains

b~urent

uo

temple fur le mont Quiriml .

Le vtj. des

id~s,

ou le feptieme du mois, les

p~cheurs

faifoient les jeux pifcatt>riens auj<la du Tibre.

Le vj .

d~5

ides, ou le huicierne du moi;, étoit la

fé–

te de la déeffe

Mms,

c'efhi-dirc

de

la déelfe de

1'

n–

tendement. Ce jour-13 on facrijjoit

folemn~llem"m

a

cecte déeffe dans le capitole, ou Otacilius Craffus, pré–

teur loes de la feconde

~:uerre

puuique, luí dédia un

temple, apres

1~

défaite du couful C. Flaminius au lac

de Thrafimeue .

Le v. des ides, o

u

le neu vie::ne du mois

1

les

v~ltales

chommoient la f2te de lcur divinicé.

Le iv. des idcs, ou le dixie::ne du mois, étnit la féce

des JVhtur3les, en l'honneur de la dée!fe Macuca, que

les Grecs appel!oient

~<tuhotl,,.

},.e

m~n~e

jour étoi t

dédié

a

la F orrune.

Le iij. des ides , o

u

le Oll7.ieme du mois, tomboit la

U te

de la

Concorde .

Le xiij . qui

étqi~

le jour des ides,

arrivoi~

la fétc de

Jupner,

invitlus,

Oll l'iuvincible,

a

qui l'empereur Au–

gu!le ,crm devoir dédicr un temple, en mémoire des vi·

étoircs qu'il avoit remporrées . On célébroit ce méme

jour la fére de

Minerve,

¡¡ppellée

'luin'luatrus minores,

qui écoit la

f~te

des m énétrters.

Le xvij . des 'calendes de juilkt, ou le quinze du mois

de

.7uin,

on tranfporwit les immond:ces du temple de

V ella dat¡s le Tibre,

&

cette cérémonie donnoit licua

une

fe

ce particu!iere.

Le xvj. des calendes. ou le dix-hn itieme du mois , on

faifoit la fé te de la dédicace du temple de Pallas fur le

monc A ventin.

'

Le xij.· des calendes, ou le vingt de

J uin ,

venoit la

f~te

du d:eu

Summam¡s,

Cll

mémoire de

b

dédicncc du

temple faite en Con honneur pcndanc la guerre de Pyrrhus.

L e

J."

des Cllendes, ou le vjngt-dcux du mo15 , paf–

foit pour un jour funeUe, paree que T icus Flaminius

fut vaincq ce jonr-li par les

Canhaginoi~.

·

Le viij. des co!endes , ou le

vin~t-quncre,

écoic la For–

tnne

fort•.

Ce j ur-lii Syphax fut d<'fait par Mal!inilla,

&

le

m~me

jour fut appellé

Ji

es foNts fort ffnu?

1

paree

que Scrvius lui avoit dédié un temple hors de la ville,

au-dcla du Tibre . Les orcifans

ff

les efelaves, couron–

nés de flclHS , ol!oienc fe fromener en batcaux fur la ri–

viere,

ii:

t·é~a!cr

&

fe divertir.

Le v. des calende$, O'l"le vingt·fept du mois, fe con–

facroit

~

]11piter

ftntor.

Le

iv.

des calendes, ou le vingc-huit du mois, ve–

noit la

f~te

des dieux

Lares .

Le iij. des calendes, pu le yingt-neuf du mois, étoit

voué

ii

Quirinus Oll

a

Romulus

l

pour la dédicace de

fon temple au mont Quirinal.

Le dcrnier jour de

Juin

étoit confacré

ii

Herculc

&

aux MuCes.

·

Les jeux olympiques,

6

fameu'

f d

ans to01e la Gre–

t:e, commenc;:oienc au

moi~

J

i.in

.

L es

:\chéniens ,

qui le nommoient

E"•4To,..C4•••,

l

e

folemnifoient par la

f~te

des Hécacombes,

&

enCuite par la fCte des llléries.

Le hqicieme du m2me mois ils célébroient la mémoire

de l'enrrée de Théfée daos leur capica!e,

&

le dnu"Lieme

ils célébroienc les

c~ronies

en l'honneur de Sacurne.

Les 13<'ociells

f~ifoicnt

vcrs le me me tcms

l~s

jcux de

!'hippqdromie ou des

courfe~

de chevaux; mais la ph¡s

Jllu!lre des fccq. de

l~

<;>rece, écoit

~elle

des grandes

panarhénées, qu1 avott hcu tOll<

les cmq ans, qui étoit

indiqt~é~

au 2.8

Jui,z. Vqyf>:.

P

~NA THÉNÉES.

VotcJ comme Aufone perfonm6e ce mois, dout Mee–

cure étoit la

divin!t~

tutéla!re. ,

Jrún,

clir-il, ya tout

, nud, nous momrc du dqtgc un hor!oge Colaire pol1r

,

figoifier que le fi>Jei! COilJmence

a

defcendre.

11'

pone

, une torche

arde~

te

&

fl:~mboyante,

pour marquer les

, ch1leurs de la fatfon , qut dnnne

1:¡

m•turiré atu fruic5

, de la terre. D erriere lui e!l une faucille; cela veut

JUI

, dice qu'on commence dans ce mois

a

fe difpofer

a

,

la moiffon. Enfin on voit :} fes piés une corbdlle

,

remplie des p

~¡.s

beaux fruits qui viennem au primems

, dans les pay.s chauds ., .

C'clt le fi¡¡ teme mois de notre année. Le foleil en·

ere au figne du cancer; c'dj: dans ce mois qu'arrive le

folltice

d'~té

1

&

que les jours f,>nt les plus

longs; ils

COI'l}meucem

a

décro)tre yers

13

pn.

Voyt>:.

SoLST

ICE .

(D . "].)

J

U

JNE, (

Glol(. )

riviere de France en G atinois; elle

viene de la

ferré-A ia~~

&

elt la méme que ce! le qu'on

appelle

la rtvitr# d' E.u9n•,

qui fe jene ·dnm !.a Seine

a

.CorbeiJ; on la nomme au!li la

rivi•re J'

Eeampes,

car

on s'accorde

a

dice

qu'Et~mpes

elt fur la

:'fuin,,

done

la riviere d',Era!l)pes

&

!<1

')uilt.t

font la ¡néme riviere.

(D .

1)

.n·

'n . .

1'

JU

lTZ, {

Hijl.

moJ,

fuper

1

.rt.)

e e

atnlt

que

on

nomine au Japon les panifans orcho:!oxes de la reli!lion

du Simos, qui om toujours adhéré aui

dogm~s

&

a

u

culee ¡le leurs

auc~rres,

fans jart•ais adl]leme les inno–

vations de la rel i¡;ion de Budfdo; on donne le nom de

Rio-btts

a

la fcéle qui leur en oppofée .

Voye:z:.

SJNTOS'

,Buoso, SIAKA.

J

U

J

U

BE,

C.

f. (

Di,te

&

Mat, m.J.)

les

juju!m

avam Icor parfaitc maturité onc un goih aigrelet, viueux

cres-agréable;

c'~lt

dans cet état

q~¡.'on

les mange en

L angucdoc

&

en Provence

mi

ell es fom

:tff~¡

commu–

nes. Elles r9fralchiffenc

&

call)let)t un peu

h

loif; mais

comme leur

chair !!

lt ferme

&

peu fucculente, elle> ne

font pas

trc~ ·

facii.es·

a

di~érer:

on n'a cependant jamais

obfervé qu'elles produi!iffent de mauv:¡is etfecs.

Ce fruh mOr

&

féché !!lt compré parmi les béchi–

ques adouciffans; c'ell un des

fruh~

doux

&

peétoratlr

des boutiques .

Voyez

FR

UJTS DOUlf,

.f'harm11eit.

On

crouve dans

1~ Pharmacop~e

de Paris

un

fyrop

de

jujubts

compofé, dans lequel ce fruit fe trouve af·

foci4

a

d'autres fubflanccs qui lui íimt parfaitemenc ana–

legues ; ce fyrop a par conféqueuc les

m~mes

venus

que les

jujubes

m~mes.

f/oyez

J3É.~HJQUE

&

fRUJT

DOUX.

· Le$

jui~tbes

entrene cncore daqs

le fyrop de tortues

&

dans l' éleéluaire lenitif.

(b)

' •

J

U

J

U

Bl ER,

f.

m.

zhiphu1,

{

Bot,)

genre de plan–

te

a

íleur en rore' comporte de plurieurs pétales difpo–

fés en rond.

11

fort du ca!ice un pillil qui devienc dans

la [uice un fluir oblong, reffemt¡lauc

a

un!! olive,

c5c

charnue, il

renferme un noyau divifé en deur loges,

ou il

y

a des fe menees. Tournefort,

lpft. reí

herb.

vo–

ye:z:.

PLANTE.

¡

A ce c:traélere général pous ajouterons qae c'clt un

petic arl¡re qne l'on cultive dans les contréc¡

m~ridio·

nales de l' Europe par rapport

a

Con fruit qui

~!l

d'ufa·

ge en MeJecinc. Cet arbre ne s'álevq qu'a

1

~

ou tf

piés .

S

a rige el1 courte,

torr~e

&

cou verte d'une écor–

ce

brune, rabnceufe

&

crévaUI!e;

il

fe

ga~nit

de beau–

coo"p ·de rameax qui fonc épineux. Ses fcui!les fonc o–

vales, unies,

lé~ercment dencelde~

fur les bord$, luffan–

ces en dcffus,

&

relevées en deffims de rrois nervures

principales; la verdure en elt agréable quoiqu'un peu

jaun3rte; elles font placées

alt~rnativement

rur des bran ...

ches fort mit)ccs d'environ un pié de lou5, qui fe def–

féchenc aprcs

la chute des feuille$,

&

combent

a

1 e.ur

to ur . La fteqr

&

le fruit vlennent aufli fur ces p:.-tites

branches

ii

la nailfance des feuilles; cette fleur qui elt

petite, herbacée , n'a nul agrémenc ; elle commence

a

parolrrc les prcmiers jours de Juillet ,

&

elle fe Cuece–

de pendant deux mois . Le fruic qt¡i la remplace fe nom–

me

rttj11be;

il eft oblon¡, ch1rnu, rouge en deh..>r< ,

jaunacre en dedans, d'un goOt doux

&

relevé;

i1

ren–

ferme un noyau qui fcn

a

multiplier J!arprc.

Le

trJjrtbier

e!l commuu dans nos provinces m tri–

dionales, en fcalie, en Erpagne,

& •.

il

h¡i fant un cer–

rein médiocrc

&

léger; il fe plait

dan~

les !ieur les plus

chnuds, eipofés au foleil

&

a

l'abri du venc: cjans une

telle expuf!cion

il

relilterJ

a

de grands hivers,

m~mc

dan$ la part!l! fepcemrionale de ce royaume; cet arbre

n'exige meme prefqu'aucune culture.

<..?n peut mulrip!ier

le

jHjt<biu

p3r

les rejec¡ons qui

viennem au pié des vi•ux arbres; mais

il vaut mieuJC

]e faire venir de femence. 11 faut avo1r des juJllbes frai–

ches;

&

les r\!mer·, s'il e!l po!lib!e, avant l'lliver dans

des caiffes

01.1

rerrjues , que l'on meccra dans une

f<r–

re qui Pl1iffc les garantir des fqrces ge!ées. On ponrra

les fortir au commencement de Mars,

&

les JUJUbes le–

verom au bout d'un mois ou envirou. A u princems fui–

vam,

il

fatid ra tran!planter les "jeunes planLS

·datis des

pots féparés, ou on les !alITera pendant trois ou qulrre

am, avec

la précaucion de les faire paffer les hrvers

dans