TUL
des,
&
(ur-tout dans ceux qu'on veut
rendr~
agréablet.
}1
ne faut done jamais
s' ~carrer
de
c~rte
t«:gle
~ans \~
prefcriprion des
_fuleps:
\a limor¡ade
&
\a chlfoluuon du
rarafia de cerifes dans \'eau
~n
font de fort pous mode·
)es ,
f?oy n
LtMO >;AD!' .
.
La proportio n des divers
ir¡grédiens d'un
Jul•p
ell
te\\e que pour une
\iyre
de medecine
Oll
do117,C or¡ccs
d'c¡¡cipi~nt,
on
pr~nne
enviran deux ou lro!s onces de
fyrop ou de fucs, ge\ées,
&e.
ou qne or¡ce
&
demie
de
·fuere ; o n peur encore fe régler fue le gout du ma–
l3dé ,
&
ddterrniner
\a
dofe de ¡¡es
in¡(rédi~>ns
par le de–
gré d'agréable douceur. Les acidcs fe dofenr toujours
par \e poir¡t d'agréab!c; acidiré . Les efprit•
ar~ens.
ne
doiv·er¡t pas y
e~céder
la qnantité d'une once par \1vre
d'e,rcipient. Le nitre ell en fuf!i fanre
qnaQtit~
il
la do–
fe
de demi-gros, d'un gros rour au plus.
La
d~f\!
générale du
j ul<p
ne doit
~~ prercrir~
que
pour la JOUrr¡ée, quolque cette
pnlp~r3\1Qn
ne fo1t pas
at¡ffi
fujcrte
a
s'alterer que l'émullion .
.S•
qualltilé fe
regl~
fur la Coif du tl)alado ,
&
fur \'intemion du rr¡ed"–
<;il¡ . l\1ais e)\e doit 10ujours
~rre conlid~ rable;
uue fcu–
le doCe de
jtd•p
rafr~lchiff.')nr
ou fop16ar¡¡, donnée dlliS
la
journée
&
ordir¡airemenr le foir, comme le pratiquent
ll"~l ques
rr¡edeci
0
s, etl un re1
0
ede
~
peu-pres iQutile . \':n
gl!néral,
le~
remedes doox
&
purement altéqns, com–
me
ceux qu'on donne communément fous ja fo rme des
j,f,pt,
ne peuven! agir que par les doCes
r~irérées.
11
~n.
f!Oqrtant
p~m¡is
de préparer un feul v.;rre de
j ttl<p,
!jua¡•d on veur en faire le véhicule d'lln narcotiq\je qt1'on
¡:tonpe une fois íeulemenr
a
l'heure du Commeil; la do–
fe
?•rticuli~re
du
jtt{~p
fe
pr~fc¡it
par on<;es ou par ver–
rée~.
Le~
anciell! avoier¡t une
form~
de remecje
qu'il~
ap–
pelloienl
iul.p,
&
qui n'<!toil qu'un fyrop liquide , Le
nó~re
differe dt; celuHil- par fa \>eausqup pi1JS
gr~nde
li-
!jtlldi~~.
(b,)
.
*
J
Ll
LES, f.
ro. (
Com11f<re<.)
p~tite
!T)Onnoic cou–
ranfe en ltalic
¡
f~
valeur cfl d'enviro n cinq Cqls.
11
y
a
le~
tclloos, les
~cus ~
les
jg/u.
La pillolc d' Efpa–
gne vaut
a
Ro!T)e
tr~i~e
éCU§
jules
1
~ l'~cu
de notre
1ponnoie
dii
ou enyirvn.
~e
nf' 'l1 de
~ette rr¡qnnoi~
vient
de~ pape~
qui fe fo11t
~ppel
lés ] 11les .
~
J(,J LI';
TUNGLET,
C.
m . (
Hifl-
mod. )
dollzie·
me
mois des SuédoiS,
!J
s'app~l le
auffi
J ylamont
~
Jwlemsnat ,
•
' J
I.J,l.;
1A; (
Glog . ane.)
préf!Om de villes oq colonit;
roínames
. · ·
~
'
Quand J ules-Géfar eut décruit la liberté de fa parde,
{lf
cjq'il eut ufurpé l'autorité des
~onfuls
&
du fénat,
ti arriva que plulieurs Heux joignir<nt fon nom
a
celt!i
gu'ils ay<-ienr
dé¡~,
f ir paree qu'il y envoya des colo–
pies p•>ur les repeuplc r, foit paree qu'ils
rec;uren~
d'au–
¡res marque · de fa
bie<~ vcillauce ,
ou qu'ils elpérereut
d~
fe la prq:l!rer par Ce
témoignage dt;
leur déYOt!t;menl
pu de leur fl aterie.
·
. Q uoi q u'o n e'! penfe, on ne voit que
vill~s
&
colo–
ples
9'
i tiren\ f.(l oire de
port~r
le f!Oto de
¡uti11 ,
o u lil11-
l:lq,
f> llS
uno autre dé11orr¡inndo n, ainli que
Julia
(
J u–
JICCS)
en
~er crpnie,
J ulia
aujqljrd'hui F idence ou a or–
go f•n .Qo1nnino en lral ie; ou
~ompq[é,
aiqfi que
:'fu–
liopoljs
t;n flithynie ,
Juliqbr~JJa
dans
la
Tarra~onoife ,
J 11liodrmrmfc
(
~oq·luo) dau~
la Cel1ique,
JMiigmagu~
( Angers).
J ulut-Uone¡
(
Vienpe) en ll,utrlche ; o u j oint
á
ve~
queh¡ue épithete, 011 qucjqne qua
lit~ p3rriculier~,
co mrne
Julia- Pana
en E(lraml\o:lan,
Jrdia-Carnpeft.ris ,
R aMa
dans la Maurirl!me T ingilane,
Julia-Nova
dans
le royau¡;¡e de N 3ples ,
'Jtt(ia-Cq>~qr(iia,
Jr¡lia-r•flituta ,
S•g eda,
~an~
la
Bé¡iqu~
•.
'Julia tr'!dulla ,
'I'ingi,
d~ns
la
Maum~n1e ;
ou réun1
(i
mpl~men¡
avec les a11ciens
noms
~es
v1lles, par exc•nple,
colonia Julia
Beryt~s,
fo.loni~
]n/ia
4~cit4na,
cofonia J ulia Sinope
1
&o.
.
Les cqlonies ron1aines,
&
quantité d'autres vipes, ne
fe Órent pas tnoios d'honneur du titre
dlAugufla
que de
<;ehii de
'J,'!Iia
·.
~es
habitans - de
c~s
villes
~¡qient
per,
fuad és qu •ls ne pouvoicnt mieux marquer
a
Augurte
leur rcconnoiff." '!ce
&
la vónérntioq quliJs' aynieqt pqur
fo n llq!T), qu'en 1
1
a<lopt-ant; il fut
m~
me 1=onfacré en
quelquc Corte
a
déligncr la . capitale
&
le chef·lieu de
quami1é de pcuples porticuliers ; de
13
I'A,g tt/1<>
'I'auri~
noru;n;,
l'
AuglflltJ.
Trn¿iro.r~ff?
,
VindtlictJrNm
1
SHeffio-
num , Perom_anáuorum ,
& e.
·
·
·
Plulie11rs colo11ics
pr~no!cnt
, m é me conjointement
la <Jlla!ité de
J,;li':
' av~c ~lle
·d'
Au,gu{1a;
ríen de pi u;
ordma1re que de
hr~
fqr )es
m~dailles,
eoloni" Juli,.,
.Au$uJ!a , _B erytu_s ;
col~nl~
J.ulia _Au,g_u{1a Apamea;
co~
lotJta ] uIta
JJ,.g,.fia p ,¡¡,.;
tolo1tta :Julia
.Au~nfl,,
He–
fiopolis,
~
tant
~·aulres
i
le~
U!JCS
~
·pa"e ql!'Augulle
le~
J
U L
avoit (ondt'es en exécution des dernieres votontés de J u–
les Céfar,
011
311gmeo1ées par de nouvelles baodes de
fol~ats
vét<!n¡os; les outres,
a
coufe qu'i\ les avoit con-
6rmées dans leurs anciens droi1s
&
privileges, ou qu'il
leur en avoit accordé de nouveaux.
On trouve auffi, por
le~ m~
mes rai[ons, quelques vil–
les nommées
Juf1i,opolis,
ele l'empereur Juilin; on en
trouve
~ncore
110
plus grand nombre
nomm~es
Jufti–
niana,
de
l'~mpereur
Jutlinien
¡
ce prince, qui
d~fo\anl
fes Cuj:ts par toures fones de ¡yrannies, crut
~cendre
fa
gloire en ba¡i(fam de nouvelles v illes, en réparant d'au–
tres,
&
en conilrQiCant des forterelfes qui portalfeor foa
nom; mais
lj
plufieurs villes le prirent de cette maniere,
elles nc le
g~rderent
pas loog-rems.
(D.
J . )
J
U L 1A GENS,
(
.Antif{, rom.)
la premiere mai–
fon de Rome. La farr¡ille
Jr¡/i"
prétendoit tirer fon ori–
gine de julps 61s d'Enée,
&
par, lui cenféquetnment de
la déelfe Venus. On trouve des médailles de cette la–
mil le, quj ont atr revers un Enée, porraut AnchiCe fur
le bras gauche,
t~naot
de fa main droi1e
le palladium ,
&
marchant
a
grands
pa~
comm\: un homme qui fu it.
Le tils
d~
Julus vinta Cuccéder
~
Con pere daos le fou–
verain facerdoce,
&
traufmit
a
fQ. famille cette premie–
re
digu\1~
de la religion, dont les
emper~urs
romains ne
maoquerenr pas de s'err¡parer, comme fnccédant aux
droits des Jules; car ils prireqt fous
1~ ~~e
de
jouv•–
rlfin pontif•,
&
ce fut un grand r;oup de politique,
pri–
mum arcam¡m imp•rii. f?oyez
PoNTtFE.
(D, J.)
Jl,TLlf\NE
or¡
Jl)LIF;NNE,
b,fp,rÍI~
(
IJoea,iqru . )
genre de plante
~
fleur en croix, co111potées de quatre
pétalcs;
il
fort du calice un pilll! qui devieut dal)s la
fu ite un fruit ou une filiquc longue, cylindrique,
~lv•fée
e¡¡
deux loges par une cloifon qui pone de chaque
cllté des ·panneatlx creuíés en gouuiere. Ceue filique
renferme des femen.:es oblon¡¡ues prefgue cyljndriqucs,
quelquefois arrondies
&
logées dans les folfes de la cloi •
Con.
Tourn~ort
1
infl. reí h•rb.
Voyn
PLANJ'g
f:j
Ju–
LJE NNE.
J
l,1
LIEN, (
(Jhron. )
¡:ll un rerme fo rt en ufage daos
la
Chronologi~ .
Ce 11101 Ce prend en deux feos dans
la Chronologie, en tant qQ'il ell jofm avec le mo¡
4"–
nl•
&
a
vea je mot
plriqde,
J ULJENNE ( ANNÉ¡;:)
¡
c'ell une ancienne man;ere de;
Cupputer les années, qui efl ;t.infi appellée de
"'ula Ce–
.far
(on inventeur, pour la djilipguer de la
Gré~orien
ne, qui ell en 4fage dans la plus grao!le
p~rrie
!le
1'
guro-
pe.
Vqy~"-
AN
&
CALENDtpER,
·
Plnod, Jt!limn•
eft U!te
p~riode
.a
qui
~>n
a donrré
ce nom, paree que c'ell ]ules Scaltger qUI e11 a parlé
le
premier.
f?o¡•ez
A
NNÉE. Cette période ell formc!c du
produi¡ du cycle ¡¡ !aire 2li, par le cycle lunaire
~9,
&
par le cycle
gcs
ind¡aions rs; ce qui fait 7989
an~.
1/o-
yez
CYCLE.
.
On la fait com111encer enviran 764 ans avant la créa•
tion du mor¡de plus ou
moi11~
felon
I'!Jypothi:fe qu'on
veqt fuivre. Son priqcieal avantagc; confille en C\! !lue
les mémes ar¡nées du
cycl~
Colaire,
l11nair~
O\! de
\'10-
dia'on qui
app~rtiennent
a
une anqc!e de
c~tle
période,
ne peuveot
f~ re11contr~r
eníemble qo'au bont ge 7980
ans , Comme on fuppofu dans l'et¡e périQd¡: que
1~
cy–
cle
Col~ire
ell
28,
&
qu'il revicr¡¡ ¡oujours le
111~me
au
' bout de
28
ans' oq voit que c'ell
prjqcip•letT¡~
nt a l'an–_,¿,
julimne
qu'elle convient: car daos
l'11nnle
julio.mule cycle fo¡airc ell conllam111ent
28,
paree qu
e cpaqneqnatrieme annét; ell 1oujours
bi(lexdl~;
au lic:u qu'il n'en
ert pas de méme
dªn~
l'année
gr!!gori~nne,
ou fur qua–
tre années féculaires conf\!cutives;
il
q
1
y
~n
l! qu'une
qui foit bilfexdle. La premiere année dQ
l'ér~
chr6ti¡!nne
dans
!OlJ~
nos fyfiemes
d~ Chrono\ogi~
efl toujo\)rs la
47•4· ds: la
p~riqde
jt(fimn•.
f\inli equr trouver
a
quel–
le année de ll\ périodeju/icwn• appanieQt une année
~on
née depuis J.
C .
qn
ajouter~
a cette
ann~e
4713 peur
les
no¡n~res
d'années qqi fe fon!
é~oulé~s ~vant
la naif·
Canqe !le Notre Seigneur,
&
la folJlme doqnera l'an–
née de la
périod~ j~<li~n"~
qne l'qn cherche .
Je veux favoir' par exemple'
a
quelle année de la pé–
riode
j!'lienfre
répon<l l'année
17~0.-
1720
+
47'3
=
6413, qui efl l'année de la périqde que l'oq c!Jerche,
Si l'oq connoit
~lí
contraire l'an11ée de la période
jn–
lien"',
&
que l'on veuille í:¡v oir
quell~
ell
l'année de
J •. C. qui lui
r~pond,
il n'y a qu'a re1ranchcr de la prc•
~1ere
4713,
&
!e relle fera l'année que l'oq cherche.
Je venx favoir, par exemple,
qu~Jie
année de J . C.
répond
a
la période 6433; Ó433- 47'3
=
1720, qui
~ll
l'année qu¿ l'on cherche.
·
Si l'aonée clonnée de la période
julim"•
éto!t moin–
dre que 4713, il faudroit
la retrancher de 4714
(
qui
ell J'anoée de cctle période qui {épond
~
la premiere de
.
J.
C.)
•