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JUL
J• C.) & le rellant montreroit de cambien l·'année don–
née de la période Julimn<a précédé la nailfance de J. C .
Je fuppofe, pu excmple , que la ville de Romo a éré
batie l'aottée 396o de la période julimn<, & je veux fa–
voir de cambien fa fondation a précédé la nailfanc~ de
J. C. 4714- 396o = 7f4, qui montre que Rome a éré
bltie 7H ans av3nt J. C .
Comme cctte période n'dt pas encare achevée, &
qu'olle a comrnencé long-tems avant les époques les
plus anciennes que nous connoiffions, il ell évident qq'cl–
le doit renfermer tous les événemens qui font arrivés
fur la tcrre, & tous les fairs hiíloriques, en forre qu'il
ne peut y avoir qu'une année dans toute cette période
qui róponde au méme nambre ·des rrois cycles dont elle
etl compofée. C'eíl pourquoi files H illorjens avoient eu
foln de Jll>rqucr dans lcurs annales les cycle~ de chaquc
année, il n'y auroit plus d'incertitude dans les époq ues
ni dans la Chronologie. On fop¡1ofe que la premiere an–
née de la période ¡,./ien1f< avoit 1 de cycle Colaire, 1
de cycle \unaire, & t d'iodi&ion ,
On peut propof~r Cur la póriode julimne un autre pro–
bleme qui a fort exercé les Chronolo¡¡iCles. Etanc don.
née l'année da cycle Colaire, celle du cycle lunaire IX
celle de l'indi&io11 1 an propofc de ~rouver l'ann~e de la
périodc; juli~P'" ,
On multipliera le nombre 384r par le no"'bre du cy–
cle folaire, le nombre 4200 p~r \o nombre du cycle \u–
naire, & le nombre 6916 par I'~Qnée d~ l'indiélion . E,,_
fuice on di viíer~ la fomme des trois produits par 79!lo,
& oégligeant le> quotient, le reíle íer~ l'année de la pé–
riodeit~/Úiflt<, F.xemple, Sqi¡ pris l'snnée 1718, le nom–
bre du cyclc; Cql~ir~ 19, celui du cyclc lun~ire 9, & de
l' indiélion 11, li on multiplie 484r· par 19, le produic
fera 920f5" ¡ de m~me fi on mqltiplie 4200 par 9, le
produir fera 37~; enfin li on multiplie 69r6 par 11
1
le pr.oduir C<ra 76o76. Or la Comme des produits elt
20f9.3 1 , qui ét:>\nt djvifée par 7980, & néglig~anr le
quonent' le: relle r.;ra 6431. qt\i marque que l'annnée
l718 eíl 11\ 6431~ de la période julimn<; voici la p ifon
de ceuc prat!que. Le nombre 41,00 eCl le produic de 28
par lfQ, ou de lf par 28o, ,ou de 19 par ut, or' ajou–
um 1 ~ ce der¡¡ier prodl\it ; le nofl\bre 4845" eCl le pro–
duit de 12 par 2ff, ou de; lf par 323, ou de 28 par
173, en \ÍjoU,rant , . ~ ce de¡n;er proquit; le nombre
69t6. e(l le produit de 19 par 364·, ou de 2& par 247 ,
ou de 1s: par 461, en ajou.tant ~ a ce dernier prodait;
qQQc fi 01\ mulciplie 4>QP par le cycle lunaire donné 9,
e~ proquil pourr~ re. di~i[er exaél_emenr par 28 & par
I 5", c'c;l\-ii-dire pa~ le eyele folaire & le cycle des indi–
éHons, 111ais e1\.l!l divifant p~r 19, qui cCl le cyclc lu–
nai~~ il reO era 9; car 4200. muJ¡iplié par· 9, eíl égal a
28 muhiplié par 9 ~par lfO, oo a lf multiplié par 9
& par 28q , ou a 19 multiplié par 9. & par 221, a,uquel
prqquit il fuadra. ajollte,r 9· On verra par la rn.~me rai–
fon., que fi on. n:tultiphe pa nombre 19 dt1 cy–
cle folaire 9, le produit fe divífe.ra exaéle-ment par 19
& e~r ll: '· mais. que divifant par 28 il doit reller 19 :,
& en fin qu,e fi o.n m.ultiplie. le nombre 11 de l'indiélion
par 69r6., le produit pourra fe divifer exaélement par 28
& par 12,, mais. q11,e di~(fan.~ par lf·, il reClera 11. On
démosurera de meme; que la regle que nous avons don–
née ell générale ~ qu~ls que foicn~ le_i l)ombres donnés
du, cy<;le (olaire, du qcle lunaire ~ de l'indiélion.
Au. ref\.<> il. e(\ c;.laj~ que 1.a difficulté d«; ce probleme
J U L
rene 19. 9 & t t; i1 faut encore que ce nombre foit le
plus pe~it qu'il foit poffible parm· cous ceu< qu i onc cee–
te propri<té, te! ell daos la quclhon préfente le nombre
6431, & alors le probl~ me .dont il s'agic e(l détcrmiaé,
& n'a qu'une fcule [olution, '
L a période iulimHe e(l la l]l~me que la période ou,
époquc conllanrinopolitaine , dont. le G req fe fervenr,
avec certe ditférence que les e yeles Colaires, lunaires &
des indiélions s'y comptcnt autremcnt, & que la pre–
micre année de cette époquc ell différente de la premie–
re année de la période Julimne. Voyn EPÓQUE.
Qqelqncs aureurs, dans ,lcurs lables aClronomiqucs <>u
d~ns leurs éphémérides, comptent les années [uiv:úu cct–
te période; mais quoique l(epler & Bnuillaud en Henc
fait ufoge, cependant c'c(l dans 1' Allro\}omie de Mer–
cator pu91iée en 1676 , qu'on ~·en Cert uniqu<mcnt. litflit.
Aflron, d, M . Le M om,;er.
La pérlpde julimn< eCl le produit de la püiode dyo–
nifienne par lf. Voyez PÉRIOJ)I!:. (O)
) ULIENNE, ( B o14n, ) he{peris, genre de plante qu'on
car~élérife ainfi. Sa tleur cll d'ordutaire a quatre péca–
les en forme de croix. Du calicc s'élcve le pillil quí de–
vient une goulfe longue 1 unie' coniq ue, ade:ux panl1eau~
divifés en deux cellulcs, féporés por une cloifon intér–
médiaire ,. & pleincs de fcmcnces oblongues, fphériques
QU cylindriques.
M. de Tournefort compre vingt-fix efpeces de ju–
{im>u, dom nol\S déorlrons 1<1 plus commune, hefP"i.r
horto¡fis . Elle paree ~ b h3mcnr de deux piés des tiges
rondes, ve\ues, remplles de moellc. Ses feuilles fom r3n–
&ées ~lternaliyement le long des ciges; elles reffemblent
a celles de la roqueue, mais elles fout moins. découpées;
d'ailleurs elles Cont dentelées en leurs bords, poimues,
cotonl)eufes , d'un verd noicatre, & d'ttn gout un peu
kre, 11 fort de leurs ailfelles de perits rameattx qui por~
• tent des flenrs appro<;hanr~s <\e ce!les du girodlier, bel–
les, jauncs, compofées chl cnne de qnarre pécales difpo–
fés en croix , t~nt6t blancs, tanrllt ¡>urpurins, tantót de
couleurs diverfiñées, contme blanches avt)C des taches
purpurines . Ces flcurs répandcnt une odeur fuave, 11 es–
agréable ;. il lcur fuccede des ,(itiques lilfes, renfcrmam
-les Cernences. oblongues ou rondcleues, ro11gdtres &
acres : fes racines Com petites, l !go~ur~ & blanches.
La julicnne dlffere prin cipalemem du giroffi ier par fes
~oulfes qui font cylindriqucs & non pas applaties; & par
Ces gralnes qni font en (lées , uor1 bordées <\'une ati e , &
qui de pJu~ fom reryl1es dan des creux de la cloifon iu–
termédialre .
Les Jr•limnn que les Fleurílles culdvent prlncillale–
mcnt, ce fon~ celles ,¡¡_ r\eur pourpre, blanche , ¡>anachée,
foi~ limpie, foit double, fur-touc ces derniercs . En effcr
la i11.limn• hl'\nche doqble, h•JP~ris horl(nfis , flor• albo,
pleno, H. R. P. n'e(l poim tnférieure en b<:a.oté 3. la
plus belle 6iro lléc. Tou~es les jtt{i<,nn f!.eurilf oi,
& les jNircnnn li.111J>les ~rfe{tionnent leurs en
Aout.
Les. Julimnn fe multi'plient de graine, de boutore,
ainli que d~ plant enraciné. 11 fau~ le~ femer en M~s '·
Coit en pla_nche, foit en pocs dans une terre Clleubte , non
furnée, & couverte d'un bon d.oigt de terre~u. Si on
vcut avoir des.}~t)imn<J d« boutuoe, on coupe des bran-.
ches contre le pié; quand les fl~u~s [ont pafiées, on les
fiche en terre & on lc;:s arra_(~; on les met en(uicc: a l'o.m-
bre pendam quclq.ues jo.urs, & l'at\n~e fuivante on les ,
replante oii l'on juge ~ propo~.
Pour multiplie~ les Juli.nms de plant eoracioé, il fuut
prendre un p!é de deux ans qui a,it fair rpuffi:; on en
éclate. les riges , d.e tel~c manic:re que chaque brin a des
racines; on les repla n les arrofe autli-t6t :. an ~es­
l:tilfe reprcndre, & on donoe une culture conve¡¡:tplc .
Vo:¡:e:t. M orin, cultur< des flmrs. (D. J .)
~ de lOOS, le_S •u~res fernblables, ft; réduit a trouver Ull ' •
nombry qul'J divifé par 28. ~1 rene 19, divifé p•r 19 il
reCle. 9.•. & ivifé par lf il reíle 11. M. Euler a donné
dans le tom• VIl-.. des M<moir:u, de rattt{ilm.i-. J, Pl–
tersboJ!.rg une méthode générale pour réfOJidrc ces Cor–
tes de; que(l.ions , qu,els qu,« foient les nombres par lef–
qu,cls. i~ fauc faire la diiYüi,on., & en qu~lque quamité que
foiem e~ nompres, & q_uels ·que doive"nt ~tre les re!les .
Voy•z ~· tom< Vll. du M,bn. «<U. d< P<l<rs,ourg,
1'•g. 46. 11 e(l encare bon de remarquer que ces que–
Clion n.t en qu~l¡¡ue m"aniere. indétermir¡ées, & qu'elles
oo.~ mtinité· de folutipos ,, fi on. les prend.daps route
leu¡; généralicé. Car, par exemple, apres ~voir trouve!
qu( \'a_onée 164~ 1 de la pé~iode, julimne. en cel le qui 3
19 d~- <;yele.fola1re, 9 de cycle lunalre.& JI d'indiélion,
on vo.u,x~ que l'année 6431, R.lus 7980 ou 6431 ·,plus deox
fois, 798;:>; ou 64,3~. plus trois (ois. 79~0 & ~jn(i a l'infini'
ont l.c;.s men:t~s nombres de cycle Colajre, de eyele lu–
c: de cycle d'indiélion . Mais ces.aun<'es appartien–
:i de, nouve.lles. révolutjons de la période j ulim-
J ULIERS, ( Glog. ) en.allemand julhh, ville d'Al-
t lemagne, capitale du duché de meme nom, avec une
bonne citadc:lle, don~ les murs épais font b!cis (ur pilo–
tis; '}uliers e(l ailcienne, car l'ltinérl\Íre d'A.monin. en.
parle fous le nom. de Juliamm; elle écoit· au pays. des
Ripuaires. Ammien M.arcellin, lib. XVll. <ap. ij. la
dc!figne entre Cologne &, Rhcim~,. elle- eCl_ fur la Roer
a 6. de nos licues N. E. d'·Aix-la-Chapelle, 7· O. de
Cologne, 11. N . E . de MaClrichr. Lowg.. :1.4._ 10. /al.
j'O. ff·· (D. 7.).
]OLIERS, fe du<h! de, (Gio~,) petit pays. d'Ailema–
gne da.ris la W eOpha)ie avec· titre de duché, borné N ..
par la G.ueldre, E. par l'a¡chcveché de Colognc, S. pac
les pays d'Eiffel & de Luxembourg, 0 .. p~r le pa~s
d'entre'Mcufe. L es principales villes Cont '}~tliers capr-
fo rte que_pour. trouver l'année de la. période j u–
lunne. 'l. !aquel!¡: répoJld une année propofée. qui a 19,
9 &. 1. ~ de cy,cles_, il.~aut non-~feulement trouvér un nom–
QU; q_q¡< é_t,an.r_ (UC.C_elfiv,eiJl!=Dt divifé ~ar 2.,8 '· 1~ & lf,_il.
. tale, DJlren & Aix-la-ChapeUe 0 ce pays cCl. a. I'E.\eéleur:
. palatiu . (D. J.),
lU·-