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LOR

ont

donn~

l'hilloire intérelfante de cet étot

c:n

7

vol.

in-fol.

nous n'en dirons

ici

que deux tnots

.'

Le

premier fort des peuples qui l'habitoient

fut de

fubir le joug de• Romains comme les autres

Ga~lo!s;

ils

obéirenr

i

ces ma!rres du

mond~,

jufqu'au commence–

ment de la monarchie franc;:oi[e.

Ce pays 6t la plus confiaérable partie du royaume

d'Aollralie, qoi

(e

forma daos les parrages des enfans de

Clovis

&

d~

C!otaite. 11 ne chane;ea de no

m

que (ous

le regne du jeune Lothairc, 61• de l'emperenr Lothaire

&.

fous lequcl

il

eut le titre de royaumc,

r<~m•m

Lo–

tha,·ii;

d'oU t'on

fit

Lotharingia,

&

de

Lotharingit~,

vint

le vieux m ot franc;:ois

Loh<rr~f!:'":

depuis pour

Loher–

,.tgne,

on a

dit

Lorr~ne,

&

enfin

Lorraint.

Ce p:ays dans

le siiJ. Iiecle fe nornmoit auffi

Lothi<r,

cornme

il

paroit

par une publicatlon de

paix

de l'an

1300,

qui comrnen–

•• ce ainli,

J

ehan, par la graee de Dieu, due de

Lothia,

, de B raibant,

&

de Lemboure, ...

La

Lorrai>u

fut par fi1cceffion de tems divifée en deux

grands duC!hés, dont l'un s'appelle

Lnrraine

fopérieure,

ou

Lorraint

Mofellane,

&

l'aurre

Lorrai11c

inférieure,

po

Lorraine

fur la Meofe.

Enfin, la

Lorraine

fut rédnite

a

une bien perite por–

tian du pays qoi avoit porté ce oom,

&

ne fut plus

connue que fous la limpie dénon¡inariou de

áruhl de

Lorrai')u ,

dont nous devons ¡...arlcr

id.

Cet érat en borné au nord par les

év~ch<fs

de Metz

Toul,

&

Verdun, par le

Lu~embourg,

&

par !'archc–

ycché de Treves;

a

l'orient par

1'A 1

face,

&

par le du–

ché des Deux-ponrs; ao midi par la Franche-Comté;

&

:m

couchant par

13

Champagne

&

par le duché de B•r.

JI

a

35'

a

40

licues de long r.lepuis Longwick jufqu':l

Philisbourg,

&

1f

a

30 lieues de large dcpUÍ$ Bar JUfqu'a

Vaudrange. N•ncy en en la capirale.

Ce pays obonde en grains, vins, chanvre, ¡\Íbier,

&

poilron; il s'y trouvc

de vafle<

for~t<,

des mines de

fer ,

&

plufieurs falines. 11 clt arrofé d'un grand nom–

bre de rtvieres, dont les plus conlidérables font la M eufe

la Mofelle, la Seille, la Menrte, la Saone,

&

la Sore .

Jaillot en

1¡:

géoguphe quien a donné la mdlleure corre.

L~s

terrc:s du domaine de la

Lorrai1re

cnmprcnnent

quarre grands bailliages; lo

baillia~e

de Nancy, cclni de

Volge, celuí de Baffigny,

&

le bailliage allemand,

ap–

pcllé auffi la

Lorraine

:lllemande.

Les ducs de

Lorraine

dcfcendent en

ligne dircé'te

ma[coliue de Gerard d' Alfacc, eomte de Caninach,

¡rr;,

d'une nol>le

&

ancienne mai[on du pays ,

&

ancle de

l'empereur Conrard. Henr: le Ñoir empereur, luí don–

na la

L orraine

fupérieure

a

tirre de duché, en

1048,

&

[es defaendans en ont joui jufqu'au

rrait~

coneJo

:1

Vien–

ne

1738,

par lequel ce duché on oédé au roi Stanislas

l.

pendant fa vie, poor

etre

réuni 3

la

C<:lUronnc

de

Frilnce

apres

la mort de ce prinpe; c'cfl

l'ou vrage du

c;ardiual de Fleuri. Aiofi par la fagetre de ce mini!lre,

cette province

3

eu pour

la

dernier~

fois un prince

réfi–

dent chez elle,

&

ce

fouverain

l'a rendue tres-heureufe;

Con

nQm Cera

long-tems cher aux h1bitans d'un pays

dunt il en le pere.

(D. '] . )

LO R RE', adj.

(

Bla}o".)

en termes de Blafon fe

dit des nageoires des poitrons ,

LORRIS,

(

Glog. )

petite ville de France en Orléan–

nois, fituée dans des

maréc<~ges,

a fix licues de Mon–

targis.

Gettc ville a une

coutume

finguliere

qui

porte

fon nom,

&

qui s'érend aiTh

loin . Elle fut rédigée en

1f31 ; le Iieur de la Thauma(liere a fait un ample com–

mentaire [ur cette coutume, qui

p~rur

i

Bourges on

r679

in-fol.

C'elt un grand malheur que cctte multiplicité de

coucun1~s

dJns ce .royaume,

&

cctte

f,;ule

de

oo.nm

~n­

tateur¡

qU

1

llll

avncat

doit

avoir

dans fa

~ibliotheque;

1TI3ÍS

il ne s'agit pas ici de déplorer nos folies, il cl1 quenion

d'une ville do nt

!~

long. ejl

20.

1-4·

la

lat.

47·

ff.

Goillaume de

L orris

prit ce furqo¡n, paree qu'il naqo;t

dans cette ville fous le regne de S. Louis. Faucher

&

la Croi>: do Maine, racontent qo'il er.treprit de compo–

fer le famcu

X

rQman de /a R.ofe,

pour plaire

a

une da–

me

qu'il

aimoit. 1

t

mourut

vers l'an 12.60, fans

avair

achcvé cct oovrage, qui a été continué par Jean Clo–

pinel, dir de

Meuu,

fous le regne qe Philippe-le-Bd .

(D.'].)

LOSANGE,

f.

m.

(

Glum.)

efpece de parallélogram–

rne, dont le< quarre c(!rés font égaux

&

chacun parol–

lele a fon opporé,

&

do

m

les angles ne Iont point droiiS

""ais qui en a deux aigus oppofés !'un

:1

l'autrc,

&

deux

autrcs obtus oppofés auffi !'un

a

l'autre.

1/oye:t:.

p

A–

RALLELOGRAMME.

Qu<lques-nns n'appellent

lofan¡~,

que celui ou la dia–

goo>le qui joint les denx angles obtus, el! é¿;ale

ata

G&té~dtl

lofange\!!'•is

la qéiTOl\lÍ[\ation

g~nér~lco,

pnóvalu,

Tome IX .

LOT

Scaligcr dérive le mor

lofange,

de

la:tren~ia,

paree que

cctte figme retremble

2

quelques égords a

la feuillc de

lauricr. On l'appelle ordinairement

rhomb<

en Géomé –

rrie,

&

rhombo1de,

quond les cOrés comigus font iné–

gaux.

Voy<<.

RHOMBE

&

RHoMno·,·nE.

C hamh<n.

(E)

L

G

S

A

N

GE.

(

Mmui(eri•.)

en on qua••ré qui a <leuJC

anglcs aigus. Les M enuilicrs en mertent daos le milicn

des panncaux des pilallres pour en imerrompre la lon–

goeur.

LOSANGE,

(

P titij]erie.)

c'e!l un gheau feuílleté

&

ghcé de nompareilles, c'etl-il-dire

d'ouvra~es

de confi·

ferie de plulieurs couleurs

&

de toutes faqons.

LosANGE,

terme

d~

Blafon ,

tigur~

3

quatre

pointcs,

dont deux font

11t1

pe

u

plus

~tcnducs

que les autres,

&

qui el! afllfc Cur une de ces pointes: les till es portent

leur écu en

/r,(an!!,:.

LO S

A

N G E',

<n

t•rm• de Blflfon,

fe dit d¡: l'écu

&

de toute fi gure couverre de lofange .

Craom en Anjoo,

lofn"!{t!

d'or

&

de

guc\lles.

LOSON,

(

G t!o?.}

nom de deux perites rivieres de

Francc, l'one

en

Béarn, qui fe perd d>m

le Gave,

l'autre dans le Corontin, qni linit Con cours daos la ri–

viere de Tante.

(

D.

'J.)

LOT,

r.

m.

(

']Mifprud.'

lignitie portian d'une chofe

divi(ée en plufieurs parries pour la partager

&

dillribuer

entre pluficurs perCi.1nncs.

Dans les rucceffions

~

quand

!'aln~

f.1it les

lots ,

c'en

orclinaircment

le cndct Qni c ho ifir.

Quelqucfols on les fait tirer •u fort par

un

eofant,

ou bien

la diflribntion s'en fair

pl.r

convention.

Entre so-héridcrs,

1es

lotJ

foru gar:lns les uns des

3ll–

tre'.

Voy<'<-

H ÉR <Til!R, PARTAGE, SuccESS!ON .

'Tiers lut,

en tn:ltiere bénéticiale, cll celui qui efi de–

rliné

3 acquirter

les

ch::~rges,

les deux autres

étlnt

l~un

pour

l'3bbé comrnend:naire,

l'autre pour les ¡elh:;ieux

.

1/oye:c

A

n n

É ,

B F

N

t

F 1

e

E ,

R

1:

L 1 G 1 E

u x ,

R

t.

P A–

RATI0"5·

(A)

LoT

1

fe

die

au

ffi

en

t~nnu

de

!oterie,

de la p:1rt en

!lrgent,

en bijoux, en

tneuhlcs, m:.trchandifes,

&c.

dont

e!l compofée une lotcrie,

&

que

k

n~rard

fait :omber

ii.

quelques-uns de ceux qui

y

ont mi<. On appelle

gro<-lot

cclui qui en le plus confidérable de rous.

Diéliom:air:

de

Commerc~.

Lol',

(

Me(t1r• de< li'f11ide<.)

vieux mot de notre

bo–

gue,

qui entr':wtres

f'ig nifi cations, dit Ménage, défignc

un~

tnefure

de

chafes

liquides; cnfuire cet

nureur

notl'

ren\<Oie pour

l'cxplicarion, au Gloífaire de Ducange,

lcquel ne nous infiruit pas micux; mais Cotgrave nous

apprend que le

lot

c[l nne me(urc conten11H un peu plus

d~

deu .t

p:ntcs d'eau; Borel

1

dans

fn

recherches

&

an–

ti!fuitls

~aHioifa,

remarque qu'cn

l3fl,

le

lot

de vin

valoit déux deniers

LoT,

le

(

Grlor:.)

riviere de France; fes anciens noms

larins fom, [don Baudrsnd,

O!án, Oldtu,

0/indú, O

Ji–

tus

1

&

plus réoemment

L otus.

ll

prcnd fa rource

d::1.11~

le Gévaudan,

au-d~trus

de la ville de Mende,

&

fe jet–

te

daos

la

Garonne

3 ¿"\ igu illon. Il

commence

d'Ctre

navigable

a

Cahors,

&

quoiqu'il ne le foit que par des

~cluCes,

fa oavigation en tri:s-utile.

(D. '].)

LOTA RIUS,

r.

m. (

l-li/1.

~"•·)

homme qui

fe

ren–

dolt de bonne heure aux fpeétacles

&

prenoit un·e pl•ce

comrnode, qu'il cédQit enfni¡e

:1

que!que

perfonn~

riche

pour

une

legere rétribution.

l-OTE,

f.

f.

(

!-lijl.

mrt. lllhiolog .)

>11t(/1•11"

f/rt viati–

/is, vello<r<f/rh,

R ond. poillon de lac

&

de riviere qui

di!fere de la mullelle vulgn1rc de mer, en ce qu

1

clle

a

le

corps

tnoins

rand

&

nlains

épais. L a

lote

a un Uar–

b:Jton

all

bout de la ma.ohnire de de(fo us, den x

mt~éotres

pd!s

des

onie¡,

den\: au-delfou'l, une

:w-jclQ

de t•anus qui

s'étend jufqu'3. la queue, uno auffi grande for la pan•e

porlédeure du

dos, &

en fin une

pecice

n!lgeoira

au ~dc­

vont

de la "'ande du dos , La queuc relfcmblc

a

la

pointc:

d'une

épé~

;'le

corps

a de

petircs

écailles

&

lll_le

co~lt'nr

m~lée

de

rou'

&

de brun, avec des taches n01re• dtfpo–

fé"es en

andes. Rondclct,

bifl.

d~.·s po~{fons

du

lars~

LOTERIE,

r.

f.

(

Arithmltir¡ue.)

e(pece de J<ll de

hafard dans lcquel diftcrens lo rs de marchandifes ou dif–

férenres fommes d'argent

~oiTt dépofée~

poor en

fo~mer

des

prix

&

des

b~néfic<s

a

ceux

il

qc11

les

b1llcts

tavo–

rahles échoienc. L'objet des

lot('r;es

&

la tnanie11e de res

tirer,

font des chofes

trop

communes pour que nous

nous

y

arrttians

ici.

Nos

lot~ries

de

Fr:ance

ont

com–

muoétnent

ponr

objet de parvcnir 3 f'lin: d1!S

fond~

de–

fi inés

3.

qut:iques reuvres pie\tft:s

Oll

3.

qnelquc

hd{uu

de

1•état; tnais

les

lot~ri~~

font trCs-fréqnentcs en

Angleter–

re

&

en H o!lande , ou on n'en peut

fa~re

que por per–

miffion llu magi(\rat .

B

b.

b b

.A-1 .

Le·