L ·O U
Jlne. ,..,
píe!- de
laqoel~ ~oule
le Rhindocus des. anci ns.
1/<tVU.
R!UNDAC l)S.
Quojque
Lou7at
n'ait: aujourd'hui
qu'envire n
200
mai–
fons .d'alle1. mauvaife
~pparence, habí~ées
par des T urcs
&
.po,r des Chréti!'nS, cependant
ce
lietl a .été .con iidé–
uble Cous les empereurs grecs. S es mu
raill.esqui font
prefque ruiiJées , ',-étoieot d¿feudues par des totJ-rs, les
unes ro
nd.es, les aunes pentagones ,
qnelqu!:s-uucs
trian–
~ulaircs.
O u
y
.vo yoit
.encor~
dans Je dernier
~iecle
des
morcea_u" d,e marbre amique , des colom¡
\!S,
des chapi–
teau.:i: , .des bas·.(elíefs
&
d.es;trch.itra:ves , le to u.t brifé
&
trC.S-mal traité.
- L'empereur Jean
Comni:n.e, quí
p~rvint
a
l'e mpire
en
Ir
18 , y fit batir un
ch~teau,
qui ell pq!fem ement
tout dérnoli. La vil)e é toí.t plus ancienne que cet em–
pereur; cae ,e.lle fm pillé¡!
.p~r
ks M ahom#an s fous An •
dronic CornneJ.>e, qui
.rs~gnoit
en 1o8 • , C et Andro nic
C o n1nCn.e envoya. u.n.e nrm ée
a
L opadjon-,
pour ,ramcner
i
leur
~evoir
l.e§ -habitans., qui .
a
l'exemple de .ccux de
;Nic~t:
(5r.
de P rufe , avoi¡:nt abandonné Con partí.
A pre•
1~
p rife de C o nrlontinople por le ,co mte de Flan–
d res,
P.icr.rede B ras:heux mit en f.uite les 1ro upe• de
Th.éodo.r~
Lafc aris,
a
qui
I, opadium
refla par la paix
qu' (l fi t avec H enri, fucceífcur de _eaudouin , c0 1nte de
F la,JJ',dres
&
p_re'm ier em pereur ladn d'Orien.t.
Qt~and
le grand O ttoman eut d éfait le gouverneur de
Pr~fe,
&.
les
princes ygifins qui
s'~tOÍ$!1lt
ligués
pour ar–
réter le
cou.rsde
Ces
,conquc!ces ,
il
pourfui vir le prince
de
Ft ck
dans
Lopadirtm,
&
)e .fit
)la~her
en ,mo¡ceaux
a
l)l
.v¡1~
¡;!e )8 !"it,<td.elle '
Enfin
L opadi~tm
e fl ouffi fameux dons les .annsles tor–
ques pa_r la
via oire
qu'A murat remporta fur
Con
oncle
M u íl)lpha, que le
R hi>rdactts
1'¡:1! dans )'hill oire ro mai–
ne par la défaite de Iy,l ithrida,te , On peut lire Leuncla–
'Y ius
&
Calcho nd yle fur cet
.éven..ell)~nt .
M .
S
pon a fait bien des faur<S
~n
parl.anr de
L •padi,
ou c omme il l'.appelh:
L oupadi .
11 a eu tort de prendre
le lac .Qe
I_opadi
·po ur le lac
Afoa 11ius
d¡es aociens, q ui
cfl
¡:el
u! q ue les Tures p om ment
lfni<h.
l l s'ell .encore
tro m pé , en alfllraut .que )a
rivi~re
de
l-9p• di
fe jene
!ólans le G ranique .
11 paroii aufij .que le
m~me
Sp,n, le íieur L ucas
&
M .
V
~i) lant
fopt 109s truís pans l'erreur, quand ils o nt
pris
I;. opadion
o u
L oultde
po ur é tr::
l 'anci~qne
Ap r,/lonia.
Cene tameufe ville , ou Apo llon éwir fons dou1e ré vé·
r6, efi aujoll{d'hui le village
d' l/buui/Jona,
qui en con–
Cerye 1!' nom . S o o lac efl appellé pJr S trabou le '""
Apolloniate. Voy .
les
-vqyaga
d\! T o nrDefo rt
1
&
le
D i!!.
d~
13.
l'ylarrioiere ,
a tJ(f m ot.J
l-.,
o
JJ
lJ
A T ,
~opad1um,
APOLLON)E
&
!\B QUILLéNA '
( D .
J.)
LOU C HET,
e
m. (
E,con. r ujlir¡. )
~fpece
de hoyau
o u de .béche propre
a
fouir la terre . 11 el! plat, trati–
e hant' droiJ ,
11!:
a vc¡c Co n m anche il
r\!lf~mble
a
Ull('
pelle .
LOUDUN, (
Gl og. )
ville de Fronce en P oito u .
O n la. no m me eo latín ,
<a,ffr lf>n
l,arifdunenfe-, L ofdu –
llum ,
Lave}Junum ,
L a rtctdtotu;n,
&
L attáun11m ,
M ocriti
&
les freres S oim e- fvl arthe ro nt les premiers
qui,-
par noe Jicence
po~tique,
Onc
donné
a
ceue v ille
1~
nom de
'Juliodrmum ,
que
Ch(:v r~~u
4
quelq ue• aq-
tres 011! raché pe lui
coqfer v~r .
'
1l
ef1:
certain
qu 'on
dol{ la
mettre au
ran~
Qes :tncien–
nes
vilJ~s . pqifq u'ava n~
ran
tooo , s:l!e fi ..;uro ir d.éja
co ln –
me un lieu eOtffid é table ,
&
la pdocip•le pl ace d u L ou·
dunoi~ foumi~
¡j
l'obéi!fance des COintes d' Anjo u .
J/oy.
A
ce fu jet 'ce
~~~·en
dir- L o qg uerue, daos
fa defoript iim
Je la
Fr-anr;~ ,
l.
partie, pag.
lfl.
Cer¡e ville
(~
lit
coq fid~ rer
dans les guertes civiles
du fei1.iem e
(iecl'~,
&
par fa
ÍltQa~iun
1
~
par
G>n
cha –
tean, que Louis X I II. démolit en 1033 L e c nu vent
d es
(J
rfH iities <je
"L o,dun
fe; rendir c é lét¡,re dot!s la m é ·
m ,e anqé¡;, par l'hitl >irc; d<!
1•
poffe llio n imaginaire de
pi~Iíieu • s
de .fes rcl i!lieufes ,
&;
par
!íl
condaq,naqon. d'.U r–
bam
Graod1~r,
qu• fut uue des
malheureufes
v1ébmes
de la h'l[ne d'! cardinal de
F,i"he\!ell.
O n pqurroir op–
¡>orer ce feul trair de la vie dl\ grand m iqiílre de L oUis
XI I
l. 1'
rous les éluges íi ' fades
&
li bas que lui prodi–
guen
e
nos
ac~dé m_icieus
lors
d~
leur
r é~eption
3. l'aca–
démie fraa<;o:fe.
-
f.~udun
ell firuée fur une mo.ntagne
a
dou1.e licues
N
O.
eje Po.itiers , q uinte
S.
O . de Tours, fqixante–
deux S .
Q.
de J;'a ois .
Long .
t7. 4>.
lat.
4 7·
2 .
1(
me rerle :} ct ire que
<;<ltC
Vllle efl la
p3tri~
de p}u-.
lieurs
~ens
de lcr¡res, pann,i lef-4 ue!s je ne dqis pas ou–
blier de
noq>me~
(VI •
Bo,~Aill~nd ,
Chev1eau , J\4ac,rin ,
R enoudor,
&
le• freres de. Samre-Marthe. '
·
B ouilland (
1/mael
).'
~offédoir
la Théo logie , l'Hilloi–
re,
J~
belle,·Letirés ;
&
lc;_s~ Matht matiqoes;
j'cn ai pour
L -0 U
preu ve Jes divers
ouvra~es
qu""il a publiés,
&:
ie journat
des fa vans ,
t om.
X X!l f .
pag.
126. S es vo yages en l ro–
lie ' \en
a
Jlemagne., .en P o·togne ,
,&
au
Lev~Hlt,
Juí pro–
cu rereot
des
co nnoiCfances
.qu'on .n'acqufert
<;JUC
par. ce
m o,}.'en .
~ 1
mo urpt
a
París en 1694, -!l gé de quatre-vingt·
neuf a os . ..Son .c! loge fe .trou ve panni Jes .hom mes íllu–
.ílres de Perraulr .
Chevr,eau (
(frbain)
f.-·ant
&
be! efprit, quí a eu beau–
c o up de réputacion .., .mais
elle
·ne
s.yea
pas
iomenue -;
l'hi–
floir~
du
moná~,
Co n
m~illeur
(1Uvrage,
.fon venc
r.éi1n ·
pril'llé , fo.urmille de rrop de fautes- pour
q u~on
p uílfe le
louer .
M.
C hevre;lU e ll .mort en 1701,
a
quatre-~ ingt
huic .ans ..
M acrin (
'Jean )
u n des rneílleurs poeres laríns du fei–
..z.ieme fi.ecle, au
jngement
de M . de T ho u, qui a f:rit
C.m
él og e; ·fon vr :>i no m -étoi t M ai.¡ret :
il
s'appella
M a–
crinrts
daos fes
poélies
l atío..~s,
d'o li Jui .vint le no m de:
M ao·in
.en
fran ~ois.,
qui lui .ell
.demeur~.
ll
m ourut de
:vieille(fe dans
r.
patrie .en 15ff ·
R e1n udor ,(
T hlo,phrafl<)
mcdecin, mort en ! Óf 3 :\
foixante_.dix ans ,
commen.~a
le pretn ier en 163 1 , 3 pu–
bJier les nouv.elles .pupliques
.(j
co ll!l \leS fous le no m de
xazettes,.
11
.a
eu pour
petit-fils,
l'abbé
Reoaudo t,
fa vant
daos
l'binoirf!
& ks
ltlng oes odeo.t.ale.> , m o rt
.a
París
en
17 10
.~g:é
,dt:
f oiz.ante
quru._or'Ze
ans ...
M ais les frer es j umeaux, Scévule
&
L ouis de Sainte-
1\llarrhe, fils d u premia S cévole, .eo
terr.éstous les deux
:i
.París
a
S . 6ev crio
daos
le m
Cin e
[OlU Ot::Rll,
f urent
trés-illuflres pa r leur favoir . On a .d'eu x l'hifi o•re gé–
péalogiqu~
de la m aifon de F rance , la
Gallia Chriflia–
JI"'
pleine d''érudition,
•&
p1ufieurs
-a
u
tres
ouv1.2~es .
S cé–
Yol¡:
mot,~rut
.a
Paris en J Óf O
a
.foixam~:·dix- Lept
-ans ,
&
L ouis .en
J6)6,
L eur pere S cé vole 1eur avoit (ervi d'e<emple daos la
,cu lture
c¡:s
.fciences . C'erl lui q ui réduifi t Poí tiers fous
l'obéilfance
d'Henri IV ,
&
qui t3.uva
lü
ru ine de
L oHr
du n ,
ou ji linit fes jours en !Ó23 , ílgé de ro;xanrc-dix–
huit
ans, On
doit
le m ettre
au
raog
des
tneillt:lHS
pa e·–
tes h ¡ins .de ron (tecle. C 'e fl une famille bien noble que
¡:elle de S ain¡e - 1\lhrthe , car elle n'a produit que de¡
gen¡ de
In é ri(e,
q ui
tOlli
ont
prolo ngé
leur carriere dao s.
le fein des lV,I ofes, jul"q n'a la derníere
vidlldf~.
· Aucun
d'eux n'etl mo er
avant
J '~.ge
de
foi x-snte dix ans. N ous.
ne
v oyons plus
de fatn ill c:s
au ffi heurenfement
organiCé~'
que l' étoir celle des Saiote- M arrhe ,
(D.
'J. )
L O UDUNO IS,
ou
L O DUNO IS ,
(Géog . )
con–
trée de F rance , do nt la capir>le ell L oudun. L a pctire
riviere de D ive féparc ceue co ntrée de 1' A njou
&
dtt
Poitou . Le
L ouduntJII
a fa co t\tulne paniculiere ,
a
la–
q ueile le parlem ent a tantó t égord
&
tantó t point . D e
L aurie re a fait un c ommentaire rur
cetre co
U.tolne,
avec
poe hi11oire abregée do p:\ys , qui el ce qui nous imé–
reffe le plus ici .
(D.
J , )
L O U E R,
V.
aa .
(Grarnm ,
&
M oral< . )
c'efl té–
m o it; ner qu'o n
pc:nfe
avsnta~eu fe:ment .
L a
Jouange de–
v roa to ujours
~ere t'ex ~neffi on
de:: l'ellimc.
Ltuur
déti–
f=3teln c:nt,
c'et1
faire crgjre
a
la
tou::~n~e.
T out.: looan–
gc qui ne porte pas
~vea
elle le caroétere de la fi.ncé ri–
ré, dcnr de la fl aterie oq du perfiftlage,
&
par c on lé–
qqel) t 111dique de la m a!ice dans cel ui qui la d" nne,
&
q uclq ue fm ife cians cd qi q ui la reqoír . L 'homm<- de
f~ns
la rejette
&
en
refft!nt
4e
l'indignadou . R icn ne.
fe
prodigue plus entre les hommes que la louange ; n ea
nc fe do one 8Vec m oins de grace. L 'intéd t
&
la co m –
pta ji3nce in .,ndc:nt de protelluioos
1
d' e x:agératinns , de
fauCfe~és;
n1ais l't:nvie
&
la vanité vfcnnent
prefque
tou–
jollrs
a
~~
tía verfc: ,
& répandent
Ctlr la
louange un air
!=Ont¡qint qui la rend infipide . C C< (eroi¡ peut-étre un pa–
rado~e
que
d~
dire qu' il n'y a p >inr de .toua:nge qui ne
peche o u par
1~
défa ut de
mérit~
en celui
a
qui eile
el~
~qref{!Óc;: ,
04 par dér'aut de connoift'lnce. en celui qui la
donne ;
mais
je
faís b1eq qlle
l'écorce
d'l\lle
belle aétio n ,
féparée dtl motif qui !la infplrée , n'en fait pas le mé–
¡ire ,
&
'll\e la valeur réelle qui do!pe11d de la rn1fm1 fe–
cn;rre
qe
celui qui agilfo it ,
&
qq'on
lot~e
d'avoir ogi,
nous ell foq ve¡lt ioconnue ,
~
plus fouvent encere dé –
g uifée.
· L e lo uang\;llf
6rern~l
m 'ennuie; le railleur
impitoy~ble m'efl odienx.
Voye.z /'art i<le
"LOUI\l(GE .
LOUER. (
Qom:m, )
prendre ou donner
a
lonage des
rerres , des
~ig_f\eS,
des. m oifons
&
autres immeublcs . 11
re dit O,llffi dQS IT\CUbles, des VOÍtureS, des
beflho~
>
&
en.c9re
e.
es
P,<;~fon,n~S ~
de leur travail , '
~ans
toqs, ces fens o n dit
dan~
le cQmmerce
IoM~"
1
une bq\ltiqqe, un t:nagafi n , une
~·QOpe
daos
les rues,
une. plac<; aux halles, une logc
il
la. foiro.
.
L oH<r
des meubles , des
habi~s
che·¿ les T apdliers
&
Fripiers ;
lotur
un
carofre, une
lit
iere, un cheva l , one
-
place