5'60
LOR
ce nom l'état de l'épine oppofé
il
la boífo, c'ert-i-díre
dans lequel les vertebres fe courbent, fe déjeuem vers
les parties antérkures,
&
laiUent un vuide dans le dos;
c'e(l ainfi que G alien l'a dé fi ni,
eommml.
lll.
in lib.
Je articul.
oU
il
dir que cette maladie n
1
cft
aucre
chofe
que la diflorfion (
J'•~·~·~·)
de l'épine, fur le devant
(i''
-rd.
7rfÓ'OJ )
occatlonnée par ceue inclinaifon des ver–
tebres: cependant H ippocrate moins cxaa, confond ce
nom avec ceux de
Bt~~~)d~
&
de
~'-'9111),'~,
par lefquels
il
défigne la boffe,
lib. de artieul.
Ce vice, fuite du ra–
chitis , dépend ab(olument des
m~mes
caufes que la bof–
fe,
&
lorfqu'il ert guériiT•ble, c'ert par les mémes re–
m edes ;
il
pourroit auffi étre occafionné par un coup
l
par une chdte,
&e.
V•yn:.
Boss'E. Ccpendant
il
faut re–
marquer que cet état-ci e(J: beaucoup plns dangereux .
Les vifceres de la poitrine ou du bas-veo¡re font beau–
coup plus génés , lorfque l'épioe fe porte en-dedans;
il
e!l impollible que leurs fonéj:ions fe faUent avec J'aifance
requife; auffi ne voit ...on per(Onne
vivre
avec une pareille
maladie.
Article de
M.
M ENVR Er.
LORETTE, (
Gl og .)
perite
&
aífe7- forte ville d' l–
talie , dans
l3
marche d' Ancone, avec on
é:v éch~
rele–
vant du pape,
&
érig.é par Sixte
lJ.
en
t
r86.
Malgré cet avantage,
Lo"ti.
n'e!l qu'un pauvro lieu ,
peuplé feulcment d'eccléfia!llques
&
de marchands
de
chapelet< benis; mais l'églife & le palais
épifcnp~l
fom
du deífein du célebre Bramante ; ccpendant l'él(life ne
·fert pour ainli dire que. d'étui
a
la cbambre, oú fel on
la
tradition vulgaire du pays,
J
efus-C.hri!l lui
7
m!me ¡'en
incarné;
(X
ce font des
aoge~
qqi
OJJt
tranfporté ceue
chambre,
la
&4jl< f4nta ,
de la Palertin,e, dans la ll)arche
d'Ancone.
L a cafa fanta
a
32 piés
d~
Angleterre de lqngQeijr, 13
de largeur, ·
&
t
7
de hanteur :
On
y
1<0it
une image de
la (ainte Vierge en fculptu re, haute de
4
piés,
&
qu'on
donne pour étre
l~o\lvrage
de SaiQt-Luc.
Sa
triple co u–
ronne couverte de joyaux , e!l un préfent de
Lo~¡is
XIII.
roi de France .
~a chamb~e
du tréfor en un eodroi¡ fpaciOUf
1
don,t
17
armoires a double$ battans la mbriiTent le> murs.
On
prétend que ces annoires íont reJ:¡Jp\ies des pl us riches
offrande~
en
qr
pur, en vafes ,
&
en picrres précieufcs ;
mais bien_ des geus
doutcn~ d~
l'exiftence aauelle de ton–
ces
ces r1cheffes.
Q~oi
qu'il en foit,
Lorette
ert fitu ée. [ur une m on–
~¡~gne,
il
3
milies de la c6te du gol
fe
de
V
eni(e , ;
~.
E .
d'Ancone,
4f
N .
O .
de Rome .
L ong.
3' · 2; .
lat.
43·
24. o
u pl\itllt feloo la ñxation du
P,.
ll iva ,
43.
.4 2. ( t )
L es Jéfuites om aulli une pjace dans
1'
d.mérique fe–
ptentriqnale, au bord de la mer
:Y
ermeille , au R•ys de
C qn.:h
>,
qn'ils ont
ootnmée
Lor~t¡e-e.oncho ,
fur laquei–
Je oo peut lire les
l.ttres tfd,fiante¡ , t on¡.
V.
111 ont
1:1
q uelquos b••urgades, il
n' y
manque plus que
de~
pelle–
ríos.
(
D } .
)
L O RE
rz ,
LE,
( Giog. )
perite riviore de Suiífe, au
p nto n
d1:
Z ·•g. Eli<
a fa fource daos le lae d'
Ege~í ,
n omtné Cur
la
catte
li.,geri-f!F
1
&
fe perd,da"' )a
R
!S.
(D. ~)
.
LORG ~ETTE ,
(.
f. (
Dioptr. )
on dqnne ce l)om
OU
3
Utie
lunette 8
UO
feul verre qn'on tient
3.
la rpain ,
ou
3
une yetile lunene 3
cuyA
u , campo Ce de
plu rieur~
v erres '
&
qll'o n tieut aufli
a
la
ll)lin
r L es
lune(tCS
a
Olettre
fu r le nez,
OU
les lunenes ;}
long ,
cuyau?
s'aP.~
pellent fi mpkmenr
lunettcr . J/oyrz
L UNETTE . Les
lor–
g nettn
s'appellent auffi par les ?hyficiens
m•'!oelu,
el)
(1} cin fait dan• cet article le dcuiJ d'ltnc: p:trtie de ce que M. de
' Ja.
~brtiniere
Jit
d'une mal)ten: diffufe J e
b.
ville •
'&:
eJe la I'Qaifop
de Lorette dan¡ (on
o iatqnnaire
géogr:tphique . maia ce qu:on
y
.ajoute n'eft pas conforme:.
!.
la
v~:irl ·.
l orette n'e(t
éloigi)~C
Ju
rjv.1¡:;e
de
b.
mer
oadrtarique que
d'eoviron
deux mille• ll' ltalie;
(a
J ift, nce lle
b.
villc
d'Ancooe, 'c6
de
if
mille• , k
cdlé
de 'Rorne eíl:
de
IJO.
Cl."tte vil!e
n'eft
paf (\!OICrnent h.abir·ée
par
d~~ Ecclél'iaR:i~
ques , pa.r des
Religieu~ ,
&.
rar dca rnarchandr ,
il
'(
~
eQ.COfC:
de la
uoblelfe,
&
des pcrfonnes ordinaire.s qui
y"
oot leur domicilc; lc.s
richelfés llu rré(or de Lorette ne font' p.u im':agina.h es: elles foñc
réellí!8 .
&
vr:.ies :
ceu~
qUI
font
pr~pofés
l l;t gard: de ce trtYOr,
les JDontrent
cotu
le!' jours
a~x
peleriqs
6c
Oll)(
.aurrcs per(OQIJC:.s
í:¡ui vont \'tliter ce (,;,jnr licu :
qn
ne
P.eur
n:voquer eo douté les té.
;
noigna.ge•q_u:cn rendent jot¡rncllc;uenr le" vo)'ageurs ram
fra.n~oi~ ,
que J':tutrcs nations
étringere.t pour
en avoit
~té
rémo\p! ocul<u–
t::s .
8c
'qui
onr
paiTé par In Marche
d'AncoQ.~.
t·a
viUC: J c
t.orette
cfi:
plur6r
6tu~e
fnr
une cOIIine que
fur·
une
morjt:~gq.e.
'
d.a~;o~~Y:r
1
;~~ 1~'e~~::b:~~í~~n:t\l~~~~~
ledusPert's
o;~~¿ 1~·
0
:'nyc~:rf!rd~
l'lncarnAtion ,
qu'clle
a
~té
u anfpon ée e la l'aieftine par des An–
¡es ,
d:~n.s
'(a
Mlfche
d'Ancone. On ne ir
p.u
regarder cede rra.
~itio~ co~m~ u~ T~ci!, ~dm~~ (~ule~c'l!
3fJ3
!es coatours de
L~·
LOR
ce
qll'~llcs, o~t
la propriété de ne fervir que pour un
feul re1l; au heu que ks lunettes ou
l~efielu
(ecvent
pour
les deux. Les
lurgnettes
a
un feul verre doiveut
~tre
formées d'un verre concave pour les myopes,
&
d'u~
verrc
conv.e~e
pour les presbytes. (
Voyo:r.
M YOPE
&
PRt:SBYTE), paree que l'o(age de ces
lorgnettu
elt de
faire voir
l'o~et
plus diOiné}ément.
(0)
LORG{,JES, (
Glog . )
en latín dans les anciennes
chartrcs,
L~o,.i&a,
petire ville de France en
Proveo
ce
chef-Heu d'uoe viguerie de
m~me
nom . Elle e!l fitué;
f~r
la riviere d'Argen,t,
il
deox lieues do Draguignanr,
cmq de Fréjus,
14
d
1\nc,
17~
S. O. de Paris,
Lo,g.
24d. 2' .
t " .
lat.
43d. 29' .
~1".
{D. '}.)
LOI.3-IN,
f.
m. (
Cord1ru)
corde qu'on auache
a
une
ancre,
&
a
l'autre extrémité de laquelle o.n met un mor–
ceau de
li~ge
pc¡ur retrouver l'ancre,
en
cas que le gros
cable s'en íépare.
Voycz
A
N.CRt:.
LORIOT,
f.
m. (
Hijl. nat. Or,itholo$.) galh•l•
Ald¡.
chloreur
hri!l.
orio./tu,
Gefn. oifeau qu1 e!l i-peu–
pres de la groífeur du merle .
11
a neuf pouces
&
demi
de longueur depui• l'extrén¡ité du bec jufqu'au bout de
la queu
e,
<le
envirol) feize
pou~es
d'¡:nvergure. La tc1té
la gorge, le con, la portie antérieure du dos, la püitrine:
le veutre, les clltés, les jambes, les perites plumes du
deífou~
de
13
queue
&
des ailes, Cont d'u,n beau ¡aune;
la parue
po~éneure
du dos, le croupion,
&
les potires
plomes du doiTous de la queue, ont une couleur jaune
melé~
d'olivªtre.
11
y
a
une tache ooire de cbaque cllté
de la
t~te
entre le bec & l'reil; les plumes des épaules
ont du noir
<le
dU: j aune .olivatr.e; les perites plumes du
deiTij¡ de l'aJie foot noires, quelques-unes oot du jauoe
pile
~
la pnmte; les grar¡des plumes des alles font ooircs
en cntjer ou bordées de blanc pur qu de blanc jauuil–
tre; les deux
plutP.esdu milieu de la queue foot en par–
tic de
coult:tJr
d'olive, en partie
noir~s
&
terminées par
un point jauue; les autres font ooires
&
jaunes ; le bec
e!l rouge, les piés foot livides,
&
les qn¡:les noirátres.
C et c¡Heau lllfpend fon nid avec beaucoup d'arr
i
des
brat)ches
d'arbre~:
les couleurs de la femelle ne foot pas
fi
bell~s
que cellcs du male.
Voyez I'Ornieho/.Qgie
de
JYl.
Briífo n, ou font auffi les deCcriptions des
loriotJ
de l:l
C ochinchine des ludes,
&
de 8eogale,
&
du
loriot
a
la tt'te rayée .
Voy( >:.
O¡s~.O,!J.
. -LO RMERIE,
(.f.
or¡vrage de
Lormerie,
(Ciou~
tter
)
fous ce mot font compris tous les petits oüvra¡¡es
de fer qu'il en permis aux maitres C!outiers-Lomuers
de fqr,¡er
<le
fat¡riqqer, comme gourmettei de
ch~vaux,
anneaux de licols
&
autres.
V oyn
CLOUTIER .
LORM IE&, f. m.
((:fuueier . )
qui fait des ouvra·
ge~
d¡: Lor:n!"rie. Les Clo¡niers, Selliers,
&
Eperon–
niers, font
qualifi~s
dans leurs tlatuts
maitru LfJrtniert.,
porce qu'il e!l
p,ermi~
aux maitres de ces trois arts de.
faire des ouvrages <!e Lqrmerie, favoir aux deux pre-.
miers fans
(e
fervir de lim!! ni d'e(J:oc'
&
aux derniers
en lc1 limant
1\<
les poliífant.
~OISQS,
f.
J:¡J. (
f!ijl.
!'41.)
nom que les Efpagnols
doooem
a
une efpece de perroquet commuq dans le
Mexiqqe
&
le~
autres parties de la nouvelle Efpagne.
Ses piumes font verte¡, mais fa te! te
1\<
l'exrrémi¡é <le
fes ai les (or¡t d'un b'"u jaune. ll
y
a encore une pe–
tite efpece de perroquets de la mérne couleur, lfotis qui
l)e
fon~
pos plus grqs que des grivc&; oo les nomme
ptrtf &OJ .
LORRAINE,
(Giog.)
érat
fou~erain
de I'Europe,
entre les terres de l'empire,
&
celles dij royaut¡le de
Frat)ce. Plt¡íjeur! éqivainh
~otr~ ~utt~s
le
P.
Calmet,
.qnt
reue ,
m :lis C(!mn:IC
une hiA:oire uet-fondée,
&:
dont
(ont
gauau
J31J.t
de' fquverains Ponrifes qui
l'on~
con6rm!: pu dCJ Bulle.s aQ–
rhenriques . Le grand
cpncoprs
~es
pelerinJ qui vieanent de
tour~•
les
parrie'
de
1:1
chr~tienu! ,
v!:nérer ce fanétuaire, les
riche,
pre–
kO.s,
&
fans riombCe dont plulii:ur!
prioce.
~ropéeo•
l'ont
prn~
~é{~~¡~~~i J~u·dep~t;;:cl:: J~~~ ÜÍ~tip,lua:
i
d~~!~~~~~~~{K:~~:u,~~~~v;~
3 h:abiJc! la S.aiqre
Vic;~e
k.
qi)
elle étbir daos le rpomco:nt de l'lncar–
nation de Jefu!-Ci)riO:.
(on
61i ,
en font Jes preuve• inconrefbble• –
ll etl vrai qU't:
Vergcriiu.
B:~fnagc,
&
quelquCJ aurr« proreflu•
Ont prérendn démontrcr, que la tr.:uul:aion de cene S3inrc Maifop
~toit
u
he
fuble ; m
ah
leucp
arguQJen•, ont
été convaincgs de
f.auf–
(eté p;tr le Pere
Tqrfe~in ,
par le Pere Torri.ani , P,U le Pere l'Jo'lq·
r~
eJe
S.
~f:uie,
par M.
ttbrJorelli,
par le Pere Berri ,
&
pu
d'ag–
~re•
écriYains catholique., qui prouvenr jufq11C:.
¡,
la' démonfhatio•
que rOut c.e ' qu'oti a
:~llego~
fur );t
vériré
de cene hiftoire . coo..
cqurt ;\ pc:;rfu3der qne
J:;¡
tr.lOtbtíoo de a:tte (alace maifon
~ ét~
fuhe er¡ r19 1 d:.ns la Dalm;ttie • k en 1194
d.aa•la Marche
.l'
An–
cone,
o~
elle
fubGfic:
encore aujonrd'hui ,
&
que totu
les
u
\ron.
ne":lens de
M.
Bafnage , Jc
Vergeriu'.
&:
de
totu CCUJ:
qui
contrC•
difent le fait de cette tr.andation miruulenfC',
(e
llim1ifeat
ti'~~~~·
'P~'!~, ~ p~ ~qclue!lt
1ic?.
(.A)
'
·