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,

LON

Les fibres

longitudin,z/es

font tendine.ufes & élaOíques.

Les circulaires font mufcu1eufes

&

motrices, comme

les fphina ers .

Voy<ti:

FJBRE.

L e linos

longitNdinal

fupérieur ou grand

linus de la

dure

mere

s'érend depuis la co nnexion de la

Cl

e

te CthmoY–

dale avcc Í'os fromal, le long du bord fupérieor de la

faulx jufqu'au milieu du -bord poOérieur de la 1en1e ou

cloifon tranfvcrfale oii il fe bifurque daos les dcux tious

bréranx.

V oyex

DuR E·Ml!RE,

&c.

LONGONE',

(Giog.) 1/oye:r.

PORTO-LONGONÉ.

LONGPAN, f. m.

(terme

d'.llr<h.)

c'eO

le plus

long ctHé d'un cambie,

'lUÍ

a environ le double de fa

Jargeur ou plus.

LONG

U

E, 9dJ. f.

en t<rm< de Grammaire.

On ap–

pelle

f•,gtu

une fyllabc relativcmem

3

une autre que l'nn

appelle

brh•<,

& do ot la duréc efl d.e moitié plus courtc,

voy<z

BREV,E. 4a

longHettr

&

la bdi:vcté n'appa"ien–

nem jamais qu'au fon qui efl !'ame de

la

fyllabe; les

S((iculations font efTentiellement innanlaoées & indivili-

bles.

.

LONGUE

ect,

áa~tr

no1

antieH~ur Mufiqu~.r,

uñe

note

ql\arr~c

avec une queuc;

a

droire1

ainfi

~

Elle

vaut ordinairement quatr<' m efures a

dcux tcms . c'cfl-:1.-dire deux breves; quel-

·

quefois auffi elle en vaut trois , feloo le mod'e.

Voy<z

MODE.

'

Aujourd'hui on appelle

longu<,

1°.

toute note qui

comtnl!oce le tems

<t

&

fur-ro ut le tems fort, qu<.1nd

il

efl partagé

en

plu!ieurs not"' égales;

"/J•.

tollle note qui

v:lllt dcux tem5 o u plus, de quelque mefu re que- ce f(>it;

3°. toare note pointée, 4°.

&

toute note fyn copée

.

1/oye

z

NIESUR.E, PoJ NT , So<COP.E, TEMS, VALEUR

D.ES

NoTES.

LO

NG UES Pn:CES (

Fo>tr/<t!r

de

carnélern ¿'fmpri–

m~rie.)

LongueJ pieces

du

tnuule,

aiufi

appellées

paree

qu'elles font les plus

long r¡n

de 1nutcs. C'ell fur un bou t

des

lu ngueJ

p_i~ceJ

que le blanc ell retenu p1r une vis

&

la p01ence. De I'áutre c6té en la fourchette o u entaille,

daos l'lquelle fe place & conlc la tete de la p01ence de

l'amre picce, lorfque le moule elt fecmé.

Voy<~

Mau–

LE,

P/a.,che, figilrn.

LosopES.,

tn·me

á~

FoHd.tur de

~tfralle1"eJ

d'lmpri–

mene .

01~

entend par

Ion,~

Hes

les lettres qui occupent

• les denx

ll~rs

du corps par en-haut, comme les

J,

D,

6, B,

&c.

p,

t¡,

g,

y,

par en-bas, & do

m

on

ne

e n

u

pe

que d'un c6té J'eurém;té du corps du chté de l'ceil.

On appeJie , ces lettres

/un..

~

rus

relativelllent anx

coqrt~s

que

l~on

coupe des

deui

cótés, comme les

m, o,

~,

&c. & au>:

pleinc~

qui occupent tout le e<>rps,

IX

gu'on

ne coupe point, comme

Q.

f.

ffi.

&c.

Voyc::.

COIJPER.

LONGl;J.l'T, f. m. (

Luthcrie.)

(orte de marteau

dont les

faa~urs

de claveffins fe fervem pour enfoncer

les pointes aux,quelles les cordcs font auachées.

Ce

mar–

teau en ain!i nomm<!

ii

can fe de la longueur

¡le

fon fer,

q ui ert tclle que la tche. pui!Te attdn:lre les po'me• fans

que le

manch·e

du marreau touche au bord du

clavecin.

Voye~

la

ti~ure

de

cet

oudl

Planch~J

de

Lueb~ri~.

LONGUEQR,

f. f. (G

ramm.)

la plus grande di–

tncn(ion d'un c ..Jrps,

menJ.ré

par une

li~nc

drnite.

LoNGUEU R-.del'lt

rave tll 'lt.1mbo.rd,

( tWarine.)

c'cfl

la

/q.,ggct<r

en ligne droite q

u'il peut

y avoir de l'une

i

)"~i¡tHre.

L ,ng11e11r

;/~

la t¡nille

poÍ'tant fur

terre,

c'efl

toute

la

/o','g tf<Nr

de la qnille droile,

&

celle qui po r!e fur

les tms .

Longue11r d'rtn fable;

c'en

une

mefore de

120

braf–

fcs de; Io n¡¡

1

qui elt celle de la plus grande

l•ngtuur

des cables.

l,.oNGUEU R, (

M arlch.)

Paffégor un cheval de fa

lo~tz.ttellr,

en terrnes: de

m~nege,

c'efl le faire al ter en

rond , de deux

p~lles ,

foit ttu pas,

foit

au trot, fur un•

terrein

(j

étroit, q\1<!

fes hanches

étaut

au

centre

de

la

vqfte., fa

long Heur

foit

3-p~_u-prCs

le

den1i~~iametre

de

l3 vol

te,

&

qu'il manle

tOUJ

urs c:::ntre deux: talons, fans

que la croupe, é chappe ,

&

fans qu'il marche plus vt!e,

on plus 1entement

a

la fin qu'au

~ommen~emen1. Voy~z.

PISTE VoLTE,&<.

Lo t<(;Ul'U~ ,

(

R '(banier. )

s'entend des foies de la

chain~,

.Jepn·s les enfuples de dariere,

~ufqu'\\u :<

liífes

ou

tirfdUC:t;

ainti l'onvrier dit, fai fait ma

loH_gluur;

j'ai

nettové

Ola

fo,Jgu~u.', c·~ft

4

3-dire,

j'ai

épluch~

touu::s

lt:s bourre!t

&

nceuds de

m3

/qng~teHr ~

LONGUNTICA , (

Glog.

""")ville maritim¡; d'E–

ÍP•Ane.

IJ

paroÍI d'un

paífa~c

de Ti•e-Live,

liv, XXII.

~

.

.r.r.

que

Log11ntica

n'éroit pas

loin de

Cartba_g;ene

;

quelques-uus conjeélurent que ctert

aujoord'hui

Gttarda–

m•r ,

place fw-

la c6u: du royaume de Valcnce .

LON

557

LONGWY

ou

LONWIC, (

Glog.)

en latín mo·

dente

Lon~ru·Wi&HJ;

perire ville de F rance, lor le5

frontieres du duché de L uxembonrg , avec un chirC'au.

Elle efl divifée en ville vieille

&

en ville neuve; cene

derniere fUI

b~tie

par Louis XIV. apres la pa·x de Ni–

mégue,

&

foni6ée

la maniere d u maré chal de Van–

bao . Elle eO fur une hauteur ,

a

6

¡;eues

S.

O .

de Thion"

ville,

67

N. E . .de París.

L011g.

:z.3.

2.6. 2.f.

lat.

49·

3r.

3r-(D.:¡.)

LONKITE, f.

f.

lo>uhilis

, (

Hijl.

nat.

) gen re de

planre, dont les fetúlles ne diffcrent de ce!les de la' fou–

gere, qu'en ce qu'elles ont une oreillette

a

la bafe de

leurs découpures . Tournefort,

inft,

reí herb . Voyet.

PLANTE.

LONS-LE-SAUNJER, (

Glog .)

en

latin

Ledo,

plus communément

L~do-Salinariru,

&

qoelquefoistLeo–

dr_e.num,:

on dit auffi. par abus,

Lion-I;·SauNÍer.

petite

· vol!e

d~

France en

¡.

ranche-comté, prcs d u duché de

Bourgogne. Elle prend fon nom d'une auge, ou me–

Cure d'tau fai ée, laquelle en terme de íaonerie, s-.appelle

Ion~.

Gollut di1 qu'un

long

comient 24 muids. Ceuc

ville efi Ciruée fur

1-a

petire rivlere de S o lvan;

a

8 licue!

de D6!e,

9

de Ch!Jons.

Longit.

23.

Jj'.

laeit.

46.

36.

(D.

J.)

LON-YEN "" LUM-YEN,

í.

m.

(B ot an.

~xot.)

no

m

d'un

ti

~:e

de

la Chine, qui ne

croil

que dans les

provinces aofirales de

l"'empire'

a

un

arbre

l2uvage o u

cultivé, lequel en de la grandeur de nos noyers. Le

Ion-yen

efl de

la grnffeur de nos cerifel\, d'unc fi gu re

ronde,

d'une

chair b

lanche

, aigrelette, pleine d'eau,

&.

d'co

¡:oÍh

llpprochJDI

dé.ce!

ui de

DOS

fraifcs. JI en

COU–

vert d'une pelure mi

nce, l

iiTe, d'abnrd gri

lue,

&

jau–

niffant enf<Ji!e,

a

m~fure

que le fr uit · mtlric . L es Chi–

nois des provinces au0ra1es,

&

en particul1er

les hab·–

tans de F ocheu, font la

récol te

de ces fruics en Juillet,

&

les arrofenr

d"eau

falée pour les conferver frais; metis

ils en fechent la plus gronde panie p·>ur les cranfportcr

J=-endant l'hi ver, dans

le~

amrcs provinces,

ils en

font

auffi du vin

agréa~Ic,

en les pila

m,

&

les

lailf.un

fer–

lnenter;

la

poudre des· noyaux

de e<.· fruit ell

d'tnn

~rand

u fa~e

dans kur

mécieciu~ .

Plns la nature a caché

le

germe de fes produél'ions, plus l'homme ridiculement

fin, s'tdl pet [o:Jdé d'y rroover la confervation de ·fa vie

,

ou du moms le remede

;l

fes maux.

(D .

'J.)

LOOCI:i ,

uu

LOOH,

r.

m .

( Pharm.

&

Thlrap.)

mor pris de l'arabe,

&

les noms d'11ne compolition

pharmacentique d:41ne confillance m 1ye-nne , enrre le

fy–

rop

&

l'éleduaire meo, denioée

á

~tre rouJ~e

daus la

bOltChe,

&

avalée peu-a·peu,

OU

a /!ere prife par tres–

petites pnrtions,

&

en

léchant. L es Grecs ont appellé

cetre préparatioo

eclegm

'1,

& les L atins

linfl1t1

.

L e mot

louch

e

O depuis Jo nJ$·tems le plus u lite,

lll~me

chez le•

aureurs qui ont écrrt en latín

.

· Le

loo<h

n'en compofé que de remedes appellés

pe–

éloraux

(

vuy<z

P.r::cTORAL), & principalement des li–

quides, ou ao mofns 1nous, comme déco8:ions,

c.·aux:

dillillées, én1uiCions, huiles douces, fyrops,

tnudlages

délayés, m iel, pul pes ,

Kdées

1

conferves,

&c.

ou con–

fifb.n s , 1n:tis folubles, comme fuere, gomtne,

&c.

On

y fai1 emrer quelquefois autfi

d~s

matiercs pul vérulcn–

tes, non folubles, camme de l'arp ydon , de la

réglilfe

en poudre, des abforbans · porphyro!'és, &<. mais alori

le remede efi moins

~léganr

&

n1oins parfait.

Pour unir différens ingrédiens fo us forme de

loo<h,

il

n'y

a

J

u.

s'tls

foot

taos

vrairnent

mifcibles,

ou

ré'cipro –

qu~ment

folublcs, qu'a y

m~ler

exaélemen1 en agitant,

tritura11t, appliquant une chaleu r

convenabl~;

en un tnot

procur:tnc Ja diffblution ou combinaifa!l

r~elle,

ces dif–

férens ingrédiens employó en prar>orlion convenable ,

pour que le mélange achevé ait la confillance requife:

cette proportio n s'ap

prend faci

Jcn1ent par l'ufage ,

&

uu

t3.[o nnement facile y

cando.ir

.

20 .

Si ks différen

s in11réd•e

ns ne font pas analogues,

qu'il s'ag ilfe, par exemple, d'incorporer une huilc avec

des liqueurs aquenfes

&

des gommes; en joignanr ces

fubflan ces

immifcibles par

1'

i01ermede des [obflance•

favonnellfes, le fu.cre

&

le jaune d'ceuf,

&

en leur fai –

fant COf'\[r3ébzr une union, au-moins fuperficielle, indé–

pendammem de celle qui elt procurée par cet !merme–

de, par une Jongue conquaífadon, en

les battant,

&

broyaUI I!Png-tems cnfemble.

·

Le

loD<h

blanc de la Pnarmaoopc!e de Paris, nous

fournira le modele de la compo,lition la plus compli–

c:¡uée,

~

la plus a{ti6cielle du

luorh,

L ooch blnnc de

¡,.

Pharma<oplc de Parit rlforml.

Prenez quatre onces d'érnull'iuo ordi{laire, préparées avec

dou'l.e

a.

mandes do uces; dix-huir grains de g:omme adra–

¡aat réduite en poudre tres-fubtile. Mettez. votre gom-

me

,-