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LOR

point de queue, il faut que l'reil otl pa!fe le cardan foít

percé

a

l'autrc boot ,

&

au bord de de!fous de la

t~te

du battanc .

!'.

lors le reífort e!t pofé fous le bauanc,

&

le mantonncc cfl auffi reo verfé . La raifon de ce chan–

gement de pofition du maoronncc, c'ell que quand le

cardan étolt

a

la queue do battant, en tirant on faifoit

le ver la bafcule

&

le barranc. Or cela ne fe peuc plus,

l<>rfquc le cardan elt

a

la

t~re

du battant. A u eontrai–

re, en titant le cardan on le feroic appuyer plus fort

fur te

m~ntonnet;

il

a done

fanu

retourner le manton–

net fens-de!fus-defTous, afín G'ouvrir,

&

ce changement

a eotra1né le déplacement du reaort, pour qo'il tlot le

battaot levé,

&

pouífé en-}laut daos le monconnet .

O o appelle

/pt¡uee-eaH

a

p•maehe

celuí o'tl le bout de

la platine oell découpé .

On place le

lo'f"<teau

nux endroits

a

fermer, otl l'on

ne peut atteindre de la main, comme croifées, porres,

coutrevents,

&

c.

LORARIUS,

f .

m .

(Hifl .

.me.)

hotnme armé de

fo.uec , qui animoit au combat les glailiateurs,

&

qui les

puniífoit lorfqu'ils oe montroient pas alle'l. de conrage;

on

)e¡

appelloit aum pour c}l;itier les efclaves pare!feu¡¡

ou coupables .

LORBUS,

(Giog , )

ville d'Afrique, au royaumede

Tunis en .Barbarie. J.;e mot.

LorbHs

paro

le

corrompu de

Hrln;

Mannol,

&om,

JI,

ltv.

'liJ.

'"·

xxx.

enrre dan$

d'":ífe1. grands décails fur cette vil!e,

&

dit qu'on y vo–

you encare de fon cems de bcaux renes d'antiquité . Elle

e tt dans une plaine tres-fertile en bl6

a

6o

licues

o ,

de Tunis,

l.ong.

>.6.

95'·

lae. 35'· 35'·

'

(D.

'J.)

·

L ORCA,

(

Glol(.)

ancienn~

ville d'Efpijgne, au ro–

yaume de Murcie. Elle ell fort délabr(!e, quqiqqe fituéc

dam un pays ferfile, fur une hauceur, au pié de

l~quelle

coote te Guadalenrin,

a

6.

lieues de to mer,

' 4

licues

S . O. de Murcie ,

n.

N. O . de

C~rthag~ne.

Lon¡:.

16.

3~ ·

lat.

37·

>.f.

(D.

'J.)

LORD,

f.

m . (

Hifl.

mod .)

titre d'nonneur qu'on

doone en Angll'tcrre

a

ceux qui fo nt nobles ou de naif–

fan ce, ou

d~

créacion,

&

qui font de plus revétm de la

d1gnité de baron .

Voyez.

Nol!LES5E

&

BARON.

C~

lnOf tire

foo origine

de

J'angfo-{ axon,

&

il fign(–

fioit

anciennernen~

un

hotnme

qui dOnne du pain

a

d'au–

tres' po ur faire all ulion

a

la charité

&

¡¡

l'hofpitalité des

ancicns nobles. 11 s'dl formé (don Comden, de

hla–

x o"d

qu'on o écric depuis

lofmdet

qui ell compofé de

hlax

,

pain,

&

xond, f oun'lir.

Dans ce G:ns

lord

ve::ut

dire la m

O

me chofe que

pair

du royaume,

lord

du par–

lement.

Voya.

PArR

&

PA.RLEMEl<T-.

On donne auffi par policeífe en Angleterre, le titre

<le

iord

a

cous les

fi

ls de ducs ou de marquis ,

&

aux:

tils

a~nés

q-s cornees.

L ord

fe do nne auffi aux perfonnes dillin¡¡uées par leurs

grand~

emplo is, comme le

lord

chef de la jullice, le

lo rd

chancelier, le

lorá

du tréfor, de

l'amiraut.~,

&c.

Voye.t. ]u~

rrCE , CHANCELtER, TrtÉSOR, AMtRA.UTÉ:

Ce titrc fe donne encare

a

des perfonnes d'un rong

inférieur, q ui Otlt des terres fcigneuriales ,

&

a

qui des

perfOIJOC~

qt•Í

Ctl

rel(:vent dOÍVCnt hommage

a

leur ma–

OOÍr,

Voy<z

FrEF

&

MA.NOIR.

Car fes vaífau x l'appellent

lord

1

&

en quelques en–

d roits

lord de t<rre,

pour le dillinguer des :¡u tres . C'cll

doos cette derniere lignificatioo que les livres anglois de

droit pretlOCnt le plus fo4vem

le

mot

lord .

lis en di–

fl in&11etlt de deux

efpec~:

l•rd paramormt,

011

feigneur

fuzerRÍO,

&

l•rd mej'n<

,'

ou

fei¡~ne1H

dire4 .

L ord

pu fei–

g neur dire4; c'e(l

~;e

tui qui rend foi

l!r

hommage

a

un

autre

f~ig[\eur.

&

qu i en verfu de cela a

d~s

varT'au x qui

releven¡

~

tui eo fi ef,

&

par 'léle enregillré

~

la eham–

bre des: co mptes , quoiqu'H rele-ve loi-méme d'un autre

feigneu r fupérienr qui s'appelle

Ji<zerain . Voyez

SuzE–

RAtl'( . 011 crouv e aqffi <lans

les

livres de droit

franc

lord,

Q U

fran~ f~i;;ntntr,

&

frlutc

-zmJ{a{

1

VtJyez.

FR A NC.

Frnno

/qr:i

ou fe1gocur

.,(l

celui qm cll feigneur immé–

d iat de to o vaCfal

¡

&

fran c vaífal ell celui qui releve

immédiatemcm de fon

lord

ou

fe1gneur; de Corte que

lorfq u'il

y

a feigneur fu1.eraio, feigneur direél

&

va!faux,

le feigneur fo?.erain n'ell pas fraile feigneur des va!faux.

L orJ

1

hatH amiral

d'

ng1etcrrc,

en

un des gr:tnds

officiers de Ja co uronne,

do uc l'3utorité

&

les bonneurs

fo nt fi c onlldérables

1

qu'on en a rnremenc créé qui ne

fuífent des fils cadecs du roi , ou fes prochcs pareos ou

alliés.

V oyez

A~<I ~ AL:

C'ell luí

a

qui le r?i remet.

~e

maniement

&

la dtreéltoo de toutcs

les affa.trt;s martu–

mes

foit de jurifdiélion, foit de proreélion, le com·

Dlandctnent de la marine,

&

le pouvoir de

d~cider

to u–

tcs lei

différenteli

caufes, tant

civiles

que

criminelles,

entre le;

('u~ets

de fa majellé, foit (itr les c6ces, foit de–

la

les mcts . C 'ell aul!i

a

luí qu'appartienoenc les débris

L O R

)59

des naufroges,

&

les prifes qu'o n appelle

lat:o"j •tfon

&

.flot(on,

c 'ell·a-dire les marchandifes qui fo nt rctlée< fto –

rantes for la mer, ou rombc!es fur

les c6tes , ex:cepté

daos les royaumes otl elles

appartiennen~

au

lord

ou fel–

g ncur de rerre,

&

avec rous les graods poitfons o o m–

més

poiffom royat<x,

excepté

les baleines

&

le

ellur–

geons, une part c onfidérable d.,s prifes en tems de gtler–

re,

&

les piens des pirares o a félons c onJamnés .

Voy.

Fr.OTSON,

&c.

Le

lord

haot·amiral a fous luí plufieurs officicrs de

J>lus

&

de n¡oins haut rang, les ans de mor,

&

les an–

tres de terre; les uns m ilitaires, d'aurres de plome; les

uos dans Ja

JUdicature

d~autres

dans le minillere, ou ec–

c1~fiafiiques;

dans fa cour qu'on appelle

co11r

de

/'ami–

rauttf,

tous

tes

procCs fe jugent en Con nom,

&

non

pas eQ celui du roi, comme c'efl la

courume

dans les

autres cours; en ('orte que le domaine

&

la j urifd iél ion

de la [J1er peuvent étre

a

julle tiere conridérés en A n–

gh::terre, comme une autre

républiqo~

on

un

royautne

.\

part;

&

le

lord,

haur-~tnir:tl

comme le viceroi de cene

efpece de

roy~mme

n:'aririme;

il

a

fou~ l~i

un lieutcn:lnt

qui eft

juge

de

l"'am1rauré;

c'efi ordmatretnent un

do~

a eur en droit '

d'autant que Jans cette cour rous les

pr~

ci:s en maticre civile fe jugcnt Coivanr le droit civi: ;;

mais quant aux maderes criminelles, on

y

procede par

une commiffion particuliere de la fec;:r(!tairene, fuivant k•

lois d'AnPieterre.

Vuyez

AMrRAUTÉ ,

Le

lord~

grand-ma!tre de la

maifo~ ~u

roi, ell le prin–

cipal officier pour 1.,:

gouv~rnemenc

c1vtl qes do1J1ell1ques

du roi dans

)e

plis,

&

non daos la chambre, ou pollé

I'eraalier

&

il

a jurifdiélion Cur les officiers de la mai–

fon

o

v.~.z

GRAND-MAJTRE

&

MAISON

o

On l'inve–

llit de fa charge en tui

d~livr;lnt

le bacon blanc qu'ou

regarde comme la marque de fon ofqce;

&

lans autre

commlffion

fl

juge de tootes les fauces co mmlfes daos la

coor

&

naos

1~

barre ou jurifdumon de la co ur.

&

y

rend

d~s fug~mens

ou

r~nu

:mces

l

felon q1,le le cas )e

re~.o

quiert .

.1\

la morf qu

r.qi

il

porte fon

b~ton

fur te;:

tom~

beau otl le corp

du rol ell dépo ré,

&

11.

con,t~éJ1e

ptr·

13

tous

les offi cíers qui fcrvoicnt fous 1m .

Lord

avocar .

1/oy'Z

AvoCA

T.

Lord

haut-rtréf~rJcr .

Vo y•z

TR ~·s o tuER.

L ord

chambellan de

la mo.tun

1

lord

P"r::m 1-ch1tn bcllan

d'An~ktClrC .

P"oy ez

C HA !\tn EL–

LAN ;'

L qrd

haut-ch, ocelier d Angleterre.

V ".1'Z

C H A"~

CELL¡ER.

L ords

de la chombre .

f/o y•?.

CHAMBk E.

l,ords

de la tr6rorerie.

Vovez.

TRÉI¡ORERtJ;: .

Les

lords

des

cuintós

óu

prov inces

tb nt

des offi cicrs:

de

~rande

diOinéCian

~

que le roí

charg~

de

cotlltl\'lllder

la mil

ice de

ltt

comt6

1

&

de

ré~ler

tatues

1~ affalr~s

militaires qui la coucerncq¡ .

V oyez

Co•!TÉ.

11~

fot)t

généralement choills de la

premia~

qualité .' parrni !es

perfonnes les plqs puilfames du pays. l is dotvcnc

~(ferr1·

bler les rniliccs en cas de rúbcll inn,

&

marcher 3 le ut

tc!te otlle roí ordonner:t .

V oy•z

MrLICE. C es

lords,

onc

le pouvoir de do nner des co mo1iffions de

colonds.

1

d~

majors

de capitaínes, oomme auffi de préTenccr :m ro1

!es n ,,;.., des

député~ ,

liemenans, leíquels doivc;m étrc

choifis d1ns la mellleme noblell'e de la cQmt<;! ou p¡o–

vince, & faire

1Cs

fon8io ns des

lord¡,

tietucn~ns

Cl1

lcur

abfence . Sous les

lortis

lieqcenans

~

les

dépucé~

licute–

pans, fonc les joges de paix, qui felon les Qrdres qu

1

ils

¡ec;oivem des premiers, Co nt chargés de publ k r 1es or–

dres

d~s

haqcs

&

petits coqné tabl<¡s, pour

(e

fcryice m¡–

lita[re,

&c.

l.¡,oa:q-MA rRE

1

(

'Jurifp. )

en

,1<;

premier magillrat de

la

y1ll~

de L ondres . Son p(>uVolr dore un an; 11 a la

Jqrifdiétion fo ovc;r'line ('ur la vil!e ,

les fau « bo urgs.,

&

1'1 Tami('e; f4 cour ell co m porée de plufieurs offic1ers ,

&

l'oQ porte to t'ljours. devant lui l' é pée

d~

.t;tllice ; le roí

pe

peur entre{' dans la, y!ll e fhn s

f::1

pcrtnttl~on;

&

mt!–

me dans ce cas il fauc qu'il

la

travc;rfe fa ns fu ice. Le

(ord-mairr

doit

~oOJonrs

t;rre mern.bre d•un des dou1.e

corps de mé ciers établis daos la ville,

&

on le cire pnr

éleétioo du corps des aldcrmans , qu i fom les échevins:

ceux-ci fonc au nombre de 26 ,

& leur fo

nélion ell

a

vie; on qe peut mOme devenir

lord.-ma.ir~

1

f:nu :1voir

exercé le shériffat, qui ell uno fonélto n aífe1. dcfagréa–

ble . L c;s shérit's fooc éiQs t011s les ans; ils fonc ch1rgés

de menre

i

cxécqtiC'In

les

o rdres du roi, & de fairo

mettre

a

exécuriqn

1<~

rentences de more

o

lis font aum

gardiens

n~s

des p¡ifo ns,

&

refponfaqles en vers les créan–

oiers Qes

fo mrpes d ilcs par ceui qui s'cn échappenc.

f/oyt!e

/'ltat abrrg l d u

lois,

r"v~nus,

ufages

&

produ–

élron~

d,

la

G ra,áe·Bra ag n< .

(A)

·

LORDOS E,

f.

f.

( ft'fecl~cint! . )

,...,1'..

~"

1 ~•1;,.

,..ut. ,

ma–

ladie des os proprc

'óiiUX

',)l ceres , C e notn

vte.nt

du

.grec

,..,;.e

qut fig nific

plil ,

rfJurb/

en·dev!lnt; am li

fU1Vtlnt

J'étymologie

&

la tignificatioo rigoureufe, on appclle de

ce nom