LOO
me dans un
morti~r
de marbre,
&
vérfe-1\ peu-n-pcu
yotre émullion, en
agitant
continuellcmcnt
&
loog-tems,
jufqu'a ce que vous ayc1. <>btenu la cqnG!hnce de mu–
cilage. Alors méle1. exaél:ement avec une
onc~ d~
fy–
rop de c•pillaire,
&
une once d'huile d'amandes dou–
ces, que vous incorporere1. a vcc le mél•nge précédent,
~n
col}tinuaat d'agitc:r le
tol:n
da
os le morticr, füumif–
.fant ¡'huile pe!J·a-peu .: enfin v:)us intro.cjuf.re'l. par
la
ml!–
me manc:euvre enviran deux drachmes d'eau de fleurs
.d'orange.
·
<;:e
que j'appelle la
rlf•rm< d<
u
looch,
confille
3
fubllituer de l'e:w pure
ii.
une décoélion de rég-liffe de–
mandée daos les difpeJJfp.irtos,
&
qui 6te de l'élég.ance
- su remede, en terni(fant
fa blancheur, fans y
•Jotlter
aUCUIIC
Yatu
rtelle;&
a
'71CtlrC le fyrop de Capil láire
a
la.
p!a~e
du
fyr.opd'althéa, de Fernol,
&
d~
celui de
d.i:t
ode, qui
lerendent déf•gréable au goút, fans le
rcndre p)ps efficace. Les bons apoticaires de París pré–
parcm le
loocb blanc
de la maniere que nous avons
,adoptl!e. lis dérogent
a
cet igard
a
la lo¡. de la Phar- ·
macopée;
&
c~nes
c'ell-la une efpece d'infidélité plu–
tllt
loua~le,
que condamilable,
&
prefque de conven–
~ioo;
!.es Medecins qui connoiffent le mieux
la nattHe
de~
remedes, l'approuvent,
&
ce futfrage vant affure–
ment
mieu~
que la foumitljon fervile a un précepte di–
..
~[é
par la routine.
. Quant
a
l'ufage médicinal'
&
il
la vertu des
loo<
J..
il
fau t obferv,er premierement, quliJs font donnés, ou
comme
tppiq~.¡es,
daos les maladies de la bouche
&
du
gofier, en quoi
ils n'ont abfolument ríen de particu–
lier , mlis agicrant au cootraire
f.elon la condition
com–
mune des.topiques (
v.
ToPtQUE), ou bien qu'on les
roule
d~ns
la )>ouche auffi
lon~-tems
qu'on peut les y
¡enir, fans o:éder au mouvernent da
1:1.
déglutition, qui
ell macl¡inalement déterminé p>r ce
roulm•ent
dans la
.l>ouche /.
t¡ttantÑ>n patitur {ruflrata:
degls.titiouis t.e-
dium),
daos l'!!fPOir qne l'air
3
Ítlfpirer, qui pa!fera
a
travers le
loorh
rerenu dans la bouche, fe chargera, li–
n on <je la propre fub!lance, du-moins d'une certaine
~Jnanation du remede;
&
qu'ainli
i1
arriver:t au poumon
empreint de la ven u Jnédicamenteufe de ce remede.
Secondcmenr, que le premier emploi du
loocb,
c'ell-
3-dire,
a
ti
u e d.e topiqu.e,
en
tr~s-rare.
pour ne pas di,.
re abfolumenJ nul; car, d3ns les cas de maladies de la
bnnche
&
du gofier, c'ell prefqu'uniquement le oarga-
¡-iline qu'on emploie.
Voyet.
GAP.GARIS,f!O:.
"'
Troiri¡!tnement, que le feconJ ernploi,
a
titre de pe–
,él:oral, o u bécl¡ique incr3!Tant, oliri)\é
immédiatement
vers le poumqn par le véhicnle de l'air infpiré, qui efl
rrcs-ordlllaire
& .
trescufuel' ea fondé fur un des pré–
jll<(éS des plus puériles, des plus abfurdes, des plus ré–
pan.Jus pOUft3nt, · nonrlculemcor che1.
le peuple, mais
m~mc
chcz les r,ens de l'arc,
&
dans les livrcs.
Car d'abord l'air nc peut certainement
ri~n
cnlever
.des corps dqux Qn huileux, qui fonr la
n~ture
effcmiei–
je des
/qoch,
ni par une aétion menílruelle, car l'air ne
¡:liffilllt
poin~
ces ful¡!lances g ro meres¡ n i par une aétion
méchanique,
~ar
l'air ne traverfc pas
impérueufeinent
la bouchc, poUI' fl' porter par un courant ra;>idc daos
le poumon; l'air etl au
contra1re
doucement
attiré par
l'iofpira_tion; d'oU il efl clair
4
pri~ri,
que l'air infpiré
pe fe charge
d'~ucunc
partie inrégrante fubfiantielle du
l•och.
En fecond lieu,
cette
vérité ell démontrée
a
po–
fleriori
~
par cetre obfervation familiere, vulgaire, qu'u–
ne feule gouue d'un liquide tres-benin,
bla11dijJimi,
d'eau
pure, qui enfile l'ouverture de la gloue, occafionne
fiJr
le
chat~tp
une toux convulfive, fuffocante, qui s':tppai–
f
e a peine _par
l'e>pullion du corps dont la prtfence
l'
exci.to!t.
~.¿ue
fer<1it-ce
ti
des matieres plus gro!Tieres,
p
luslrrrt:u¡res, t!!lles que font celles qui compofent
le
/ooch,
fi de parei!les m>ticres, dis-jc, étoient portées
dam
la trachée-anere.
Qu•triemement' que fi on fc re!lraint
a
prétendre
que l'air
O!!
fe charge que d'nne émanation d'une va–
peur, la pr,renrion e(} au-tnoins tout auffi
frivole; car
la matiere des
loéch
n'exhale abfolumeot qu'une fubílan–
ce purement aqueufe; c'ell-ta un fait tres-conno des
.Chimj!les. Ce n'ell done certainement pas la peine de
roule_r ur¡
loocb
dans la bouche pour envoyer de l'eau,
un atr hu mide au ppumon. Si a'étoit-lii une
die
utile
il
vaudroit mieux qne
le malade
tiot
continue11emen~
.devaRt la bouche,
~n
vaH!eau plein d'eau ehande, fu–
plante, que de temr fa buuche corttinuellement pleine
<!.,
falive.
On emploie communément le
looch
le blanc ci-def–
fus décrit principalement, pour fervrt
de
véhicule
3
des
~emedes
qu'on donne _peu-a-pen,
&
pendant toute la
}ournee, le
kern¡~s
mrnéral, par exeo¡plc. Cet ufage a
LOQ
¡:ommet,~é
d'•pres un pr.éjugé: on a dormé le kermes
pr-iRcipa\e,tnent deJlil)é
a
;¡gir fur
la poitd!le, dans
Utl
véhicule prétendu pc.óloral; la vi'le ell ccrtainement vai–
ne
m ais
l'ufage ell irlditférent. (
b)
Loo~
a
J>LANC, (
Pharm.
&
7h!rap.) v oy• t
/'
arli,
cÜ
prl~t!dent.
LO O PE
N,
f.
131.
(
C omm<ra.)
mefur~
pouc les
grains doot on
fe
fert ii Riga. Les
46
loopms
font
le
lall de cette Vtlle; ils fo)lt aum
le
lall d' Am!lcrd3m
o
V•y•z
LAST.
Difl. de
Comn,.
LOOP EH., f. m. (
Comm.)
mefure des g'raias d nt
on re fert daos quelques lieu:r de la pro•ince de Fri•
fe, particulieremenr
3
Groningue,
3.
Leeuwarden
&
i
Haarlingen. Trente
fix
loop<rs
font le !afie de ces troit
yilles' qui
ea
de
33
mudes'
il
font :lUffi trois hoeds dlt
Roterdam _.
f?oy<t
L.!'-ST
&
HoEDS
o
Día.
¿,
c.m..,_
LOOT,
[.
m. (
C omm.)
C'eíl
~inri
-qu'oo
no
mme
a
A mfierdam la trente-deu.xieme partie
~e
la livre
poid~
d¡: marc _ L.e
loo(
fe divjfe en di< engels,
&
l'engel en
32.
as.
VoJ•ez
L!VRE.
Diél. ,¡, Co'l'm.
' LOPADIUM, •• LOPA.Dl,
(Gío~-
•!'<,)
liell
de
Nat<>lic, que les Francs nomment
Lott6at. '(D.
j.)
LOPOS, (
G!og.)
peuplcs f•uvages de 1'Arntrique
méridionale, au B
céiil. lisfont voifins des Motaycs,
pctits d<; tai!le, de
coule.ur brune, de mceurs rudes
&
fgrouches . f1s
fe:
ri
ennenr dans les
monta~nes,
od ils
~
l–
vem de pir,noRS,
&
de fruíts fauva9es. Delaet dit_, que
cerre contréc ahonde :tut:mt en mcraut
&
en
p1errc:s
précieufe,.,
qu~ancune
autre de
r
A lflérlque·,
rpai~
qo•ct–
le ell
a
une. di!lance fi grande de la mcr. qu'on
n'y
peut aller que tr<-s-difficilement.
(D.
j.)
•
LO Q
Q
E,
[.
f. (
jar<lifla~•.)
terms: de inrdinagc,
qni n'e(l
3Utre
choíe
qu'un pet!t
marceau de
drap,
:wce
l.equel on attache fur les murailles cb:¡que braaehc
&
ehaque bourgeon
3
lcurs places, en
y
chalfant tHJ
el
o u.
On prétend que
c~tte
maniere de pali!fer
les arbrcs,
quoiqttc tnQins
él~)(ante
que
l~s
treillagcs peints en \'erd •
ell plus
avantageuf~
aux fruits,
&
les blcffe moins que
le bois de treillage.
LOQUET,
f.
m . (
S<rrttrier.)
fermeturc que l'on
met anx
portes ~
oii
leti
f~rrures
font dorman[eS
&
[:tUS
demi-tour, ou
¡¡
celles ou il n'y a point
el¡:
fe¡rure;.
JI
y
a le
lorza&
.O
b!mton.
ll n'a qu'un botHon rond
Ol)
a
OJive;
Ja tige
paífe 3.-traverS
la
porte; au bout tl
y a une bafcule
riyée
ou ti<ée avec un écrou, de ma–
nkre qu'en rournant le bouton, le bltam pofe fur la
ba(cule qui fe leve.
Le
loraet
,¡
la cap:.cine.
Sa cié a une efpece d 'an–
ne•u oovert felon la forme de la broche . L orf'que
la
broche cll entrée dans fa ferrure, on leve la c !é,
&
CIL
levant la 'été on leve · te battapt auquel tiene la broche .
Le
lot¡uet
posui~r;
·c'eO le
contn1un .
11 ctt E1ir
d'nn
b1uant,
d~un
cra1npoo,
d~uo
pouaier , d'une plaque ,
~
QUe
poignéc ou d'un mantonnet .
Le
lot¡u~t
•
vril/e;
a'ell un
lt~t¡Tut
3
ferrure qui
íc
pufe en
d~hors'
d:Jns l'épaitTeur du bnis' s'ouvre
a
cié,
e(t garni cn,dedans de rouets
&
rareaux,
&
a au
lieu
de pt!ne, une manivelle comme celle
<func
vrille,
l!i–
quelle cll fixée avec uu étuchio fur le paltlcre. La
el ~mifc daos la ferro re:, en rournant, fait k ver. la
rna.ui–velle, dont la queue fait l,ever le battant qu1 étorc tcr–
mé dans le manwnnet.
LOQUETS;
[.
m. (
Comm.)
laine qulon enleve de dcf–
fus les cuiffes de b€tes
a
laine; c'elt la moins eflimée;
on en raic des matelats . Elle entre autfi en trame dans
la fabric:uion d!'< droguets· de Rouen.
LeQUE'f',
en ter
m~ d~ v~rgeti~r.,
etl
un petit paquct
de chiendent ou de
Coi"
,
dont on remplit les
trous du
bois,
&
_<tUi fair la brofTe,
a
proprement parler .
LOQU ETE ;\U,
[.
m. (
Serrureri•)
c'ell un loquet
mouté f
ur uneplatlne dont le battant ell percé an mi–
lieu d'un
tr.ourond, en aile, poar- recevoir un
étoeQ1o
rivé fur la platine, au bord du derrier.e
[,tr
lequd il rou–
le. A u bord antérieur de la platine, c:ll pof6 verticak–
mem un cra,npon dans lequel palfc
1:1.
t~te
du battant,
qui excede la plarine eoviron d'un poucc, pour enrrcr
dans le mantonnet . 11 faut que le crampon foic allez
haut, p<>t¡r quf! le battant fe
le;ve
&.
íe
place d3_os
le
mantonnet. Sur la pbtine, au-deffits du bauant, 11
Y :1
Un reffort
~
baudio
QU
a
chien, do nt lc:.o¡ extrém,téS
p:¡(–
fent fuq< le crampot¡,
&
agiffent .fur
le battanr q u' 'l<
tiennent baiffé. Le bout oti e!l pr:¡tiqué l'reil, e!l pofé
fur un étochio rivé fur la pl•tine.
IJ
y • au but!'
cf."
la queue du battant un reil ou paffe le cordon
qn•
fa rt
ou vrir.
La
panie do bauant
depuis
t•crjJ oñ efi
l'éHh
chio. fur lequel roule le battant, peut fe
le
ver:
C <.!
q ni
ell arrondi jufqu'ii l'reil ou palfe le cordon,
!<!
no !1'! m::–
'f1Utte
t/11
hatlt$l't.
Lorfque le
b~ttaut
du
lor¡uctMN_
n'"l
pcmlt