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LON

Le

long

dorfal.

Voya:.

DoRSAL.

Le

long

6échilfeor commun des orteils.

Voyc~

Pi:-R–

J<ORANT.

Le

long

du con v ient des

pa~ties

latérales du corp>

de• quatre a cinq vertebres fn_Pém:ures du dos'

&

s'in–

fere aux cinq a fix vertebres tnféneure• du cou.

LoNG JOI NTÉ, (

Marlcbal.)

re dit du cheval qui a

la ¡ointure, c'ell-a-dire, le paturon trop long.

Chevat~chcr long. Voyc:JS

CHEVAUCHER.

u

ll

cheval

long jointé

n'ell pas propre

a

la fatigue,

paree qu'il a le paturon fi pliant

&

fi foiblc, que le boulet

d ortne prefque 3 terre.

LoNG, terme

de Fauconnerie,

on

dit

tJoJe,. en long.

LONG/INUS, (Géog. anc.)

en grec,

L'»'''"•

an–

cien nom d'une riviere de $icile. Polybe ,'

/iv. l . cbap.

ix.

en parle, Con no m moderne ell

/(u~~olin?-fit~me.

Elle prend Ca fource aupres de Ca!lro· Réale .

(D.

J.)

LONG-CHAMP,

(Géo.{.)

en latín

Lon_t_t~s-eamp"'

abbaye royale de tilles ea France, fituée a

:z.

licues de

Paris . Elle fut fondéc en

1

:z.6o,

par Cainte Elifabeth, fceur

de faint L ouis,

&

cela fe fit avec un appareil merveil–

leux ; car daos ce tems-13 on n'étoit occupé que de

eho fes de ce gcnre; on ne connoi !Toit poim encore les

autres fondations vraiment utile> .

(D.

J.)

LoNG E,

f.

f. (

M.trlch•f.)

laniere de cuir ou de cordc

qu'on attache dans les rnaneges

a

la tetiere d

1

un cheval '

Voy cz

TÉ.TIERE. Dor¡ner daos les

longn

o

u

cordcs,

Ce

dit d'un che val qui travaille entre deux piliers.

Longc

d'un licou, eft une corde ou une bande de

cuir attachée

a

une t.:tiere,

&

arrétée a la m angeoire

1

pour ten"r la

t~te

du cheval fujette.

LoNGE' on dit'

Ul

Ft~uconnerie'

tirer

a

la longe·,

de

l'oifeau qni yole pour revenir

a

eelui qui le gouverne.

Longe cul,

fe dit en Fauconnerie d'une fice\le qu'on

anache au pié de l'oifeau quanq

i1

n'ell pas alfuré.

LONGER, en terme

qe

Gturrc;

on dit

long'r

la

ri–

viere po nr íigni6er qu'on peut aller librement le long de

fes bords ou fur la riviere; c'e(l pourquoi l'on dit qu'il

faut

~11aquer

un pofle o Ú

le

rendre malrre d'un pont

pour pouvoir

longer

la riviere,

p:trce

que ce pone ou ce

pql}e empcche qu'on ne puiCfe naviger en furcré fur cet–

te dviere

&

m archer le long de fes bords .

LoNG ER

un

cbcmin,

terme

áe C haffe,

c'eft qn3nd une

b<!te va d'aiTurance, ou qu'elle fuit, on dit

1• be

te

Ion·

ge ele cbemin;

&

quand elle retourne lÍlr fes voies, cela

5'appelle

'rrt[e

&

ret,tiY.

'-fÜNGFORD, (

G l og-)

perite vil!e d'lrlande , dan$

la prov ince de L einfler, an comté de

4ongforá,

eantoo

de

2.7

r:r¡illes d'étet¡due, large de

16,

&

qu'on diviCe

C!)

fix

baro nies . Sor¡ chef-li.:o efl la ville dont nous par–

Jons, fituée fur la riviere de Camlin, a

f

milie

O .

de

S. ]

ohn's-Town,

&

a

6

milles d' Ardagh.

Long.

9,

s-o.

lat.

n -

38 .

(D.

·¡.)

LONGIMETRIE,

f.

f.

(Giom . )

c'efl:

t'art

de

me~

furer les longuenrs, Coit acceffibles, comme les roures,

1oit inacceffibles, cqmme les bras de mer.

Voyez

M E–

SURE,

&c.

La

lov¡::mltric

efl une parrie de la trigonométrie,

&

une dé pendance de ¡a Géométrfe, de

m~me

que

l'alti~

m é rrie, la planimétrie, la fléréqmc!trie,

&c. Voyez

1

1

ar–

ticle de la LoNGrMÉTRIE, aux articles ou l'on parle des

in llrumens <(ui fervém

a

)a réfolntion des problemes par–

ticuliers

a

ce!te fcience, confultez fur-tout les articles

P Li~ NCHETTE ,

CHAINE,

&,.

. .

O n

~ppelle

auffi

/Óng im!trie

cerre partie de la Géo–

métrie é lémentaire

qui

traite des propriétés

de~

lignes droites

ou

ctrculair~s .

Y o:

t.ez

GÉOMÉTR IE, Lr GNE,

&c.

LONG !TUDE

d

'un~

étojk,

f.

f .

(/lflronomie)

eCl.

un are de f' écliptique compris depuis le premier point

d'aries,

jufqu'a l'endroit ou le cercle de latitude de l'é-

to il e c uupe l'écliptique .

A infi, la

fongituáe

d'u ne éwile comme

S,

(PI.

á'

/1ft.

fig .

32.)

e!l un are de l'écl iptique

T L,

compris entre

le commencement d'

"riu,

&

le cercle de latitude

7'

M,

qui palfe par le centre

S

de l'éto ile,

&

par les poles de

J'é cliptiq ue .

La

lu><g•tudc

efl par rapport

3

l'écliptique ce que l'a–

í"ceufi on droite eCl par rnppo rt

ii

l'équateur .

Voy.

Ascl':N–

SION .

Dans ce feos la

longieude

d'une étoile n'eCl autre cho–

fe que [011 lieu dans 11écli¡>tique,

a

compter depui¡;

te

cotnmencenlt:Ot

d'

ari t s.

Pour tro uver

la

long ituáe

d'une étoile, ainfi que fa

latitude, la diffi c ulté

Í<;

réd uit

a

trouver foq

incfinai–

f on

&

ro t]

tljcenjion droitc. Voyrz

ces deQ

X

m oti;

•car

c u nnoiCfam ces deux

rierniers,

&

connoiCfant de plus

)'angle de l'équateur avec l'écl

tique,

&

l'endroit ou

¡' écl!ptiqu~ ~oupe

l'équateur,

il

fi

viliblc: ·qu'oo aura

LON

-par les feu1es regles de

la Trigonornétrie

fph~riqut

la

fong itude

&

la

latitud~

de l'étoile . Or nous avons don–

&

indiqué

aux mots

D É eL 1

N

A

1 S

o N , E'r o

1

L

1':

A se E N

S 1

o

N

&

G L o BE ,

les différens moyens d;

trouver l'afcenfion droite

&

la déclinaifon des éwiles

ou des planetes.

La

long;eude

du foleil ou d'une étoile depuis te poiot

équinoxial le plus proche de t'étoile, t:'eft le nombre

de

degrés, de minutes qu'il

y

a du

commencement

d,

t~rie.s

Oll

de

fibra,

jufqu' au foleil

OU

a

l'é-to ile, foit en avant,

foit en arríere,

&

cette di!lance ne peut jamais étre de

plus de r8o degrés.

Longit¡¡de

d'un lieu, "'

Glog,....ph;, ,

c'eCl la dirtnnce

de ce lieu a un mé ridien qu'on regarde comme le pre–

mier; o o un are de t''équateur, compris en[re

le mé....

ridil!n du lien

&

le premier méridien.

Voyu.

M E

R 1-

DIEt; .

Le premier méridien étoit antrefois placé

a

l'lle de

Fer, la plus occideuta)e des Can11ries,

&

L ouis

XIII.

l'avoit ainfi ordonné pour rendre la Géographie plus

limpie; aujourd'hui prefque tous les Géogr3phes

&

les

AClronomes comptent les

longiJttdes

de leor méridien,

c'eft· a-dire dn méridien du

ljeu ou ils obfervem: cela

eft a

(fe-¿

indifférent en

Coi;

car il eft égal de prendre

pour premier méridien un méridien ou un aotre,

&

on

<lUra toojours la

fong;ttvá~

d"Qn endroit de la terre lorf–

qu'on aura la pofition de fon méridien par rapport au

méridieu de quelque aurre \ieu, comme P;¡.ris, L ondres ,

Rome,

&c.

11

eCl pourtant vrai que fi

tous les Aflw–

.nomcs convenoient d'un méridieo

cotnmun,

on ne fe–

roit point obhgé de faire de• réduéHons qui font nécef–

fa ires pour ne pas embrouiller Ja géographic moderne.

On peut en général déñnir la

longituáe,

le noQJbre de

degrés de l'équateor comprís enrre le méridieo du !ien

&

celui de toot autre lieu propofé. Voo voulc?. faveir,

par l'Xemple, de cambien Pekín, capitale de la CIJine,

efl .éloignée de París en

/onr;it11de,

a mene?. París fous le

méridiep commun,

&

éloigoe7- .enfuite ce poim vers l'oc–

cident, en comptant cambien il paCfe de degrés de l'é–

quateur fous le m éridien, jufq1.1'a ce que vous apperce–

vie?. .Pekín arrivé Cous le méridíen; fuivant le

gr~od

glo–

be de M. de L ille, vous trouvere'l.

1

'3

degrés de l'é–

quat_eur, !!cou)és entre le méridien de .París

&

celui de:

Pektn .

D l ns la numération des degrés, le pote aréliquc étant

tou¡ours vars le haut' la diftancc qui s'étend

a

droite

jufqu'a 180 degrés, marque

qe

CO!JlQien

~n

lieu propo–

íé eft plus

oricn~al

qu'un a

m

re. J.-a

dill~nce

qui s'étend

de ml!me

ii

gauche jufqu'a 180 degrés, marque de coro–

bien un lieu efl plus occid_!:rltal qu'un autre. Ce fcro it

une commodité d'

appetl.~r

longitud-e

oricntt~le

les degrés

qui font

ii

<jroire d

t¡ méridien d'un 1ieu, jt¡fqu'¡¡u nom–

bre de t8o

degr.és,

&

lq,gitude occidcntale

ceux qui •'é–

tendent a

la g

auche du

m~me

méddien, en pareil nom–

bre: mais c'eft un 'urage univerfel de ne compter qu'une

feule progreffion de

lqngit uáe

jufqu'ii

36o

degré .

L ongitude,

en Navioation, c'eft

la dillance du vaif–

feau, ou du líeu

ou

o~

ert

a

un aotre licu' compté de

l'eft

i

l'oueft, en degré$ de J'équareur.

La

lougittfde

de deux Jioox for mer peut s'efti1r:er de

quatre manieres; ou par liare de l'équateur cqmpps

~o­

tre les m éridiens de ces qeux lieox; ou par l'arc du pa–

rellele qui palfe par le premier dé ces lieux,

&

qui

.,(t

terminé par les deux tpéridiens; o u par !'are du paral–

lele compris

en~re

les deu:¡: mériqiens,

&

q ui pnlfe par

le fecond de ces deux lieux

¡

ou en6n par la fomme des

ares de différéns paralleles cqmpns eQtre

les ditférens

méridiens qui di vifem l'efpace compris entre les <jeux mé–

ridiens. Or de que)quc maniere qu

1

oQ s'y prenne il fau–

dra toujou rs eflimer la dillanee des méridiens en degrés,

&

il parolt plus commode de la marqoer par des degrés

de l'équateur qu'autrement . Mai<

il

faur remarquer que

ces degrés ne d

0

nnem point la diClance des deu

x

lieu

x :

_!:ar tous les ares, foit de l'équateqr,

Coit

des par":_llelcs

compris entre les

P.J~mes

méridiens, Qt)t

1~

m eme

!''?'n–

bre de degrés,

&

tous les lic¡¡x litués fous ces méndrens

pnt la meme diffi:rence de

longituJe,

mais ils Cont d'a"–

tant plus proches les uns des autres qu'ils Cont plos pres

dt¡ pote;

c'e[l

a

quo¡ il faut :;voir égar<! en catcul_ant

les diflances des lieux donr les

Jo,giludn

&

les

latitu–

des fo nt communes,

&

les Jnarins out des ta!>les toutes

dreCfées pour cela.

La rccherche d'une mé thode exaéle pour trou ver les

fongie>fán

en roer, eft un prqblo!me qui a beaucqup exer–

cé les Mathé maticiens des deux derniers áeclcs

¡

&

pour

la folution duquel les Aoglo is ont propofc! pobltquement

de grandes récompenfes: oo a fuit de vain• efforts poor

en venir

a

bout,

&

on a propofé différentes

ml!tho~t!S,

ma1~