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LOM

~e'

remettre au pape Etiennc l'clarchat de R vcnnc. Ce-·

pendant D idier duc de Tofca ne s'empara du royaume,

&

fut le vingt·troifieme

&

dcroier roi des

L om6ards .

Le pape m<!contem de ce princc, appelb Charlemagno

en ltalie. Ce guerrier mit le fiege devant Pavic,

&

fit

D idier priíonnier.

Pour lors !OUt c<!dant

a

la force de fes armes ,

íl

oom–

ma des gouverneu rs dans les principales villes de fes

n ouvelles

couqu~tes,

&

joignit

a

fes autres titres eelui

-de roi des

L ombardJ.

On peut dire néanmoins que le

royaumc ne finit pas pour cela; paree que tes principaux

de cetre nntion voyant que leur roi étoit pris,

&

conduit

en F'r.ance d!lns un mouafierc, fans efpérance d'obtenir

jamai<

(o

délivronae, ils reconnu rent Charlemagne

a

fa

place , 3 condition qu'il mai:Hiendroit leur liberté, leurs

privileges

&

leurs lois. En effet, n us •vons eneore le

code de ces Jois particulieres, fe!o n lefquelles Charle–

n>3gne

&

C~s

fuccclfeurs

s'en~agereot

de les gouverner :

.&

l'on voit plulieurs des cap1tu!aires de ce prince iníe–

rés en d1vers endroits de ee code .

(D.

J.)

LOMJ3A~DIE,

( Glog. )

en !atin moderne

L ongo·

b:Jrára ;

COIHréc

d'ltttlie ,

qui

rép0nd

d~ns

fa

plus

gran–

de partie,

s

la

g3ule C ifalpine des R omains; ella a prls

fon no

m

dp L ombards , qui

y

fonde rent u11 roy;;.ume ,

2pres le m11ieu du fixieme fiecle.

Corn1ne 13 Gaule G iíalpine des R omnins comprennit

la

Gaule Tranfpadane,

~

ja Gaule C ifvadane; il

y

avoi1

p~reillement

daos le royaume da

Lombardie

la

L ombar–

Ju

tcanfpadane

&

]3

L ombardie

cifpadaue, qu! toures

deux font ré)lardées co mme deux des plus beaux quar–

tier~

<le 1'!talio. L es collines

y

fo nt cnuvertes de vignes,

de fibu iers., d'o1ivicrs,

& c.

L es camp::1gnes coupé(s de

rí·vi

eres poiffi•nneoí'es

&

pon•nt baueau, produifent el}

a.be

J.Jdance de toutes rones de g rains .

A

IR

foveur de< gnerre5 d' ltalie,

&

des révohnions

q tH rurv inreot,

U

lit

t!ll

A1tenugne, qu'en France;

il

fe

form:1 d::tos

le roy::1ume de

Lombardi~,

di.vcrfcs-

lOuvc~

.-aine1és

&

républiqnes , qui dans la fuite, fnrcnt anne–

'Xé~s

au ruyaurric de

Lombardi~;

de Corte que ce royau–

rne, alar. improprement ro yaume de

L•rnbardi4,

fe trou–

~3

renfcrmer di\·crs ét:us, qui n'avoient jamais

appartenH

.aU.x

rois Lomb3rds .

V oid les terres que J'on

comprt:nd

:3UJOnrd,hui

(bus

la ·déno1n ination de:

Lomf,ardi~

ilnpru–

i>rement

di

te

.

1°. Le Padou3n, le

V

éconois, le Viccntin, le Brer–

fan, le Crémaí'que &

k

BergamaH¡uc, qui fon t foumi

:1

la rtpcbl:qne 'de Venife.

L e duche'

de

M ilan & le duché de Mantoue, font

polfédés par

la

mai[oo d'

A

utriehe .

3°- L e Piémont, le cotnté de N ice,

&

le dttch<! de

1\

nncferr:lt,

reconnoifi"tnt

pour fouverain le roí de Sar–

dai~ne .

4 .

L e

duch~

de M odene, le duché de R eggio, la

priocipauté de C >rpi, la

Fri~nane

&

la C"arfagnone, ap–

particnnem

a

la m3ilon de M odene .

S ·

Le duché d

Parme, le duché de Plaiíance, l'<!tat

Pal." vieiJJi

&

la princip,au té de Laudi. font dévolus

a

la

ma1Íou de Parme .

· 6°. · La maifon de la M irandole jouit du duché de la

M iraadole .

A

u reftc,

il

ne faut pas croire que cct arrangemcot

fublifie long·.tems . La polfeffioJ) des états divcrs qu

1

compofem: l'ltalic, n'offre qu'un tablel.u mouvant de vi–

ciffit~de .

( D .]-)

L O i\llBES ,

f.

m.

en Anat9mie,

cfi cette partie du

corps qui elt autour des reins .

Propretnenr,

c'eCl la par–

t ie i1!féricure de l'ép1ne du dos, laquelle efi compoíée

de c1oq vertebres, qui font plus grqlfes que celles dll

'dos,. auxquelles elles fervenJ de bat):,

&

oot leur arti–

culatton un peu

l~che,

afin que lé mouvement des

Iom·

ba

íoit plus libre.

f/oyn PI.

An~t.

Voyez auffi

EPINE

&

V ERTf:nÍlE.

LOMBEZ,

( Gi o_z. )

en latin

Lumbaria,

petiteville

de France, en G:1fcog:nc, daos la Cominges, avec un

.évc".ch<!. íuffm~ant

de "Pouloufe. Elle

eil

íur 13 Seve,

i

'8

heues

S. O .

de Toulouíe ,

4· S. E .

d'Auích,

f

N.

O . de R ieux

1

166

S .

O:

de P aris.

L ong.

18.

33·

l11t.

-43· 33·

"(D. ']. )

'

.

LOMBOYER ,

Y.

neut.

(Salit¡u . )

faire é¡¡aiffir

le

fel; l'on ne n¡ixcionne pomt

le

feJ p3r mél•og.c quclcon–

que, íauf que quelqucfois pour lui douner plus de vif

1

on

y

jette des piccc>,

ce

que l'o n appelle

lomboy•r.

L OMBRI Cd L , ad¡. (

M IJ. )

épithetc que l'on donne

a

quatre muleles que

font mouvoic les doigts de la

main . On les a

appell~s

lomhric4UX

ou

vermiforme.~ ~

paree qu'¡ls o nt la figure de vers .

11

y

a

au x piés un

r•!eil nombre de mufcles .

LON

LOMOND -LOGH,

(Giog. )

ou le

lae L•mon<i·

graud lnc d' Eco!fe, dans

la province de L emnox.

abo nde en poilfon ; fa longueur du nord •u fud efi de

24 milles,

&

fa plus gronde largeur ,¡e 8 milles.

11

y a

des iles dnns ce lac qui íonc habitées,

&

qoi ont des

égliícs .

( D .

"'f. )

LONCH!TES

ou

H ;\ST!FORME,

f.

f.

(Phyl. )

efl le nom qu'on donne

it

une efpece de comete

qoi

relfemb!e

a

une lance

()U

pique . Sa

[~te

e(l d'une

f~rme

ovale,

&

fa queue ell tri:s·longue, mince

&

poimue par

le bout, cette expreffion n'eft plus en

u f.~gc,

&

ne fe

trouvc

que

dans quelques andens auteurs.

liarri.r.

L ONC LOATH,

f.

m.

(Comm.)

toiles de coton

blaucj¡es

<;>U

bl~ues

qui vienneot de la cóte de

Coro~

mande! . Elles OIJt

7"

cobres de longueur fur 2

&

..!..

i

de largeur.

LONDlNlUM,

(Gio~.

•nc.)

:mcienne ville de la

grande Brecag ne, fm la Tamife, chez le¡ Trinobantes .

L ondmium

(die déja Tacíre de fon tems,

J.

X l V . ch.

.r~.riij.)

r_ognomento quidem

colo11Írr non

_i•/ign~. r~a

co–

P"''

nego~ullorum

&

comnuattuun

m11xtm~

,,/ehre.

ll

f.tlloi t que ce fdt

la

plus importante place de l'ile, dch

le

tems que l'iti

néraire d

'

Antonio

fut drc:lfé!;

car

c'e(l:

de·l:l comme

du

ceot.re,

qu'il fait commencer

fes

rou–

tes,

&

c'cfl-U q

u'elles o

boutilfcnt : Ammien Marcellin,

dit en patlant d'elle,

Luodinium

~

'lutus

oppiáum

'l"od

Augunam

po{lf'itas adpell11bit .

Bede la nomme,

u•z–

do~tia.

Les anciens l'ont appellée plus confiammeot

Lun•

dinium.

Les

chroniques faxonnes portent

Lundonc ,

L un–

denbyrig, LHndenhur.t.h ,

Lundrnuajhr,

&

en

fin,

Ltur•

dmrie,

felort les obfcrvations du doéle G ibfon . Les

Anglois d'aujoucd'hui

l'sppellent

L ondon.)

les ltaliens

Londra ,

&

fes Fran,ois

L ondres . Voy<::.

LONDRES.

LONDONDERR!,

LE

COMTÉ Df:,

( Gl og.)

con–

trée maritime d'lrl3ode, dans la province d'Uiner. Elle

a r 6 milies de long. fur 30 de lorge. & elt tre<·fertile;

on la divife en cinq barounies .

Lmdond<rri

en en la

capitale.

(D .

J.)

LoNDONDERR I,

(Giog.)

ville

d'frl~nde,

capitale de

la

pcovmce d'Uifier,

&

du comté de

Lo,J.,.derri,

~vec:

un

é v ~ché

fuffrogant d' Armagh,

&

un port tres-com–

modc ; elle cfi célebre por les tiéges qu'elle a íoutenus.

E lle efl fur la L o ugh-Foyle,

:1

108

milles N .

Q.

de

Dublin,

N . E . d'Armagh . Son véritable & anciert

norn,

efi

D~rry;

il

s'augmenra

des

dt!OX promieres

fyl–

tabes ,

a

l'occafion

d'uoe

colooie

~ngloife,

qui

vint

s' y

établir de L o ndres en 16u.

L ong.

10. 10 .

lat.

H ·

s-8.

(D .."/.)

LONDRES, (

Glog.)

en bon latln

Lo11dinium, ( "•)'·

ce tnot )

&

en

ltttio moderne

Lo~t~áinum,

capitale

de

J•

grande l3retagne, le liege de la mollarchie, !'une des

plus

anci~nnes,

des plus

grandes,

des plus riches, des

¡>lus pcuplées

&

des plus

florHTantes villes du monde.

E lle étoil déja tres-célebre par íon commerce du tema

de

Tacite,

copia 'le$ociatorum

at

commeat":nan

mnxime–

uübre;

m3i< Atnm1en Marcellin a <!té plus

loin, il

a

tiré l'horofcope de fa grandeur fmure:

Londolium,

dit-il

~

1J<Jus oppidum, 'fuod

Au~u fiam

pofteritas adp<llabit.

Elle mérite au¡ourd'hui ce titre

:l

tous égards . M . de

V oltaire la prétente daos fa H enriade, comme

le c.ntr•

dn

arts,

1<

maga/in d11 m•nde

&

le t<mple d, Mars .

P o ur cambie

d'•v~ntages,

elle jouit du beou privilege

de fe gouverner elle·meme . Elle a pour cet effct, fes

cours de juOice, dont la principalc eft nommée, ,_..

mun-contil.

le coofcil-contmun; c'etl une efpcce de

parlement anglois, compofé de deux ordres; le lord

maire & les écheJVins, repréfentent la chambre des íei–

goeurs ;

&

fe> autres membres du confeil , au nombre de

13 1, choilis dans les différens quartiers de la ville, re–

préfentent la chambre

des

communes. Ceue couc feulo

a

le pouvoic d'honocer un étrangec du droi1 de bour–

geoilie . C'efi daos cctle couc que fe font les lois mu·

nicip•les, qu i lient tous les bourgeois, chacun

y

donnoltt

fon coofentement , ou par Joi-mc!mc, ou

par

fes

repré–

fentans; én matieres eccléfiafiiques, la ville efl gouver–

oée par fun

év~que,

fuffrngant de Canrorbery.

LonJr~s

cooticnt ccot trt.nte-cinq paroilfes,

&

par coo–

féquent un grond nombre d'églífes, dont 13 caJht'dcale

nommée S. P3ul, efl

le plus bcou bStiment qu'il y 3it

daos ce gence, opres S. P ierre de R ome .

$3

lon~ucur

de l'oriont

ii

l'occident , cfl de r7o piés; fn largcuc du

feptentrion a

u

midi, efl de 3 11 pi<!s; íon d óme depuis

le reo¡; de chaulfée, efl d'enviro n 338 piés de baureur.

L a pierre de cct éd16ce qui

f(lr

commencé en 1667 ,

· apres !'incendie ,

&

qui fut promptement •chev<!, cfl de

la pierre de Portlaod, laquelle dure preíque amant que

le

ti)Orbre .