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LOI

on c:on[cil defquels lc:s all iés aurojent pris les

anncs

con–

t:re les Ron1ains.

1/(Jy~z..

'Za:z.ius .

L OJ

1/.AT/NI..A '

fur falce par

Vatinius pour d éférer

a

Cé fa r

le

gouveroement des G aules

&

de

l' lll yric avec

le commande1nent de dix

légioos pendant cinq ans.

1/&y~:z

l'Oraifon

de C:icéroo

contre f,"atini,N.r .

Lo1 VI AIRE,

le)f viqria,

faite

par

Curio n, rribun

du peuplc, par laquelle il

fe fit au ribuer I'infpeé):ion

&

Ja police des

cheanim;.

Appian,

/iv .

11.

L OJ

VISCE.LLT..A

OU

V IS ELLI..A ,

dé fcndit

3.UX

affranchis

d•a[pirer

a u~

c ha rges qu; étoienr dcllin ées

ao

x

ingénus

ou perfo nncs de condhion libre; mais

ccue

/oi

fu t abro–

gée lorlqu'on fupprima la dillinélion des

aff"r~nchis

&

des ing éous.

Voyr?z;.

J3ugnion,

des Iuis

t~br9gles,

)iv. }.

n .

•90·

L or

Vo coYI.A ,

faite par

te

rribun Voconius, co nte–

n o ir plufieurs d lfpofit1ons don e l'o bjct étoit tie Jimiter la

faculté de lég uer par

~ellameor .

L'une défendoit

a

un h o mme riche de cent mille

re–

Oerces, de laiífer 3 des étrangers plus

qu~il

ne

laitroit

a

fon . héricier.

Un

autre chapitre

de ceue

loi

excluoit

tout~s

les

f~ rTHnes

&

tilles de po uvoir Etre inOicuées

h éritiera:s ,

&

d"autre

dirt!tH que les freors é.toi.ent g:xeep–

té cs ; d'autres enco re prétendent qu'il n•y avoit que la

fem"'e

&

la filie u nique du refhteur qui éroient

com–

prifes dans

la

prohibition; d'alHres entin foutien nent

que

la

loi

d é fen doit feuiement de léguer

a

fa

.fem m e plus

du qua re de fon blcn.

L'exclulion des filies fur d ans la fu ite ré voquée par

Jnflinien, mais e)le continua d'avoir lieu pour

lc:!s

,fue..

ceffions qui ne ,·enoien¡. pas de la

f:~;mflle .

Le jurifco níuhc Paulus fait mentían que aNte

/oi

dé–

fcn dnit

.auffi d'acqu6rir

par

uluc::~pion

des

[c:!rvitudes .

Vo yez la D iff1rtatioH

de Perizo n us

f u r la

Jr¡j

1/ocqnia

.(./1)

L o 1

DU VICOMT.E ,

c'efi le droit

&

t•ufance

d11

v i–

~om:e ;

il

en ell

p·trl ~

d!ms

1.1.

co umme de Boulenois.,

11rt.

180,

&

dans

cellc dt!

M o,nflrcuil,

art.

J.

Lo1

VILLAISE,

/ex

'Villana ,

c'tlllc no m qn'on don·

noit

antr,t:fo is

aux

J(JiJ

des vi!lng eo is

o u

pl \lr6~

aux

/oi¡

qu i c o ncernoient les: J?,ens de la c'lmpag ne.

Lor

VoLF.R.ONI..A,

fut faite par P.

Vol

ero, tribun du

pellple; elle po rtoit qne les magiOrats plé bé'fens !eroient

JlOmtnés dans

)t!S

comjces atremblé s par .tribus, dans

Jefquelles atTt!mblées on oe s'arrétoir po int aux aufpi–

ccs,

&

1

11

auto r•té du fénat n•étoit point

nécclf:~ire; cel~

ar.riva

fous

le conlulat de T ' . Qu'ntit's

&

d'1\ppius

Claudius.

Voi.'.!!-

Ü

catalog~te

de Z :n. ius .

L o •

DES

yY

JSIGOTHS .

Poycz ci-dcvawl

!.'

Go–

TlfJQU?. (

tf_)

Loa

ti

la monwoie,

~xprin1e

la honté intérieurc des

efpeces. ll n'y a que les ouvriers qui fe fervent de ce

mot.

Vov .

TITRE,

A¡:.o J .

LOIBEIA,

(Anti9 . g recq . )

,..u:,i..t,

ce m ot manque

dans nos mei lleurs le>. icog raphes : c'éro ient de petits va–

fes avec leíqucls o n faifoit les libatio ns ,

&

que l'on ap–

pcllo it

autremt!nt

,...tCíJ•r

&

,,..:JJ.,¿.

Voyez.

LI BAT ION.

(D.

'.J. )

LO!M!EN,

(L ittl r. )

furn o m d'Apollon fous

le–

que! les Lindiens Phoqoroient, co mtne

le

dieu de la

MedecinS?, qni po uvc it

~ uérir l ~s mal~des a~raqués

de

Jo pelle,

&

la c naiTer du pays ;

c~r "'~-'"

en ¡>:rec veut

dire

la

P•fl• . (D .

'J.}

LOING,

LE,

(

G lo,;. )

riviere de France; el_le • fa

fourcc en Puyfaye, fur les co nfins de

la B•mrgog ne,

paffe

a

C:hatillon

1

M o nta rg is, Nemo ors, Moret,

&

fe

rend

dan~

la .Seine . Son nom en latín e'l

Lupa

ou

Lu–

p ia.

(

Q.

'.J. )

LO!NTAIN, .,,

P ol>ttar.,

font les partles d'un

!3-

blc:au

qui paro iffent le plos éloigué c:s de l'ceil. Les

loin ..

tainJ

íont ordiniiretnc:!nt bleo3. tre!¡

1

a

cauce de l'inter–

po litio n de \'air qui

en

ent.r'eux

&

l'reil . li s co nfervent

lcur

~Qul eur

naturelle

a

propo rtio n qu' ils en fo nt pro–

ches,

&

font plus ou moins b rillans , fd o n que Je ciel

el l. pl us Qu rnoins ferain. On die, ces o bjers fuient bien,

il

fe m ble qu'o n entre dans le tableau qu'il

y

a d ix

lieue~

du dcva nt a u

lointt~in .

LOJOWOGOROD,Loiovo~rq.lmn ,

(

G l og r.)

pctite

ville de P ologne dans la b11Te \'ulhinie , fa meqfc par la

b1raine de 1649. Ell e ell fur la rive o ccidentale du Nie–

per,

a

en vira n

20

licues N . O. de

Kiovi~ .

Long.

49·

2.2.

lat.

f 0 .

48 .

(P . '] . )

LOI R ,

gli> ,

C

m. (

H ifl. »at . Zoolog . )

rat dormeu•

q ui

t"e

trou ve dans les: bois co mme l' é c ureuil,

~

qui Iui

Feffetnble Qeaucou p p3.r la fo rme du co rps , fur-tOl\t par

la qut!UC, q ui e O J{a.rnie de lo ngs po ils d

9

un bout 2 l'au–

crc . C e penda nt le

Joir

cfl; be3:ucoup plus pctit que

l'~cu­

reuil;

il

a la ct: te

&

Je mufeau tnoms larges que l'écu–

reuil, les yeux plus p<tits

&

moins faillans, les oreilles

LO I

549

m o ins Jongoes ., plus m inces.,

&

prefque nucs;

Jes

ja.m–

bes

&

les piés plos pedcs ,

&

lt!s poils de la qucoe m o ins

lo ngs . 11

y

.a

des dit1C rences trCs-apparentes daos les cou–

leurs du po it de ces deux: animaux .;

les yeu x du

loir

(ont

bo.rdés de JJOir:

la

face fupé ríeure de cet animal , depuis

le bo ut du mnfeau jufqu'a J'extré mité de la q ueue ,

eft

d'une couleur

gnfe ~

mél ée de no ir

&

argentéci la face

i

oférie

ure a uoc:

.couleur bhnche

légercment teintc de

f.

:J.u.ve

en quelques eodroits ,

&

argenté e

fur

quelque~

p

oils.

Le m ilíeu de la face fupérieure du poignet

&

du

m é tatarfe

efi

noir·a: tre.

L e

loir

fe no urrit, comme l'écoreuil

~

de farine, de

noifeues, de c h3. taígnes,

&

d

9

autres

fru its fau vagcs ;

il

mange a u

ffi

de petas o ifeau x daos leurs nids

4

11

fe fait

un

lit

de tnouffe daos ies .creux

des

a rbres ou daus

les

fent¡os des ro c hers élevés . Le ma Je

&

la femell e s'ac–

conplent fur la fin du printems; les pet its aaifft:IH en

été

.o:

il

y

en a qu:nre ou dnq 3 chaque po rtée. On

a l~

lore que les

loir1

ne vi.vent que lix ans : ils fa i[oien t par–

ri~

de la

bo nne-chere che1.

les R o malns ; o n en m11nge

encare en ltalie. Po ur en a voír on fai

t d..!s f

olfes dans

un

lieu (ec.,

.l

l'abri d'un rocfJer, a u

tnili.eu

d 'une fo –

r~t;

on tapiffc de m ouffe ces forJes.., o

n les r

eco uvre de

p3ille , les

loir.r

s'y retitent.,

&

on les y

t rouv e endo r–

tl)is vcrs la fin de l'auto mne. En

F rlncc ,

la chair de

cet anim:1l n'efl g uere m eilleure que cellc du rat d"eau.

Leb

Joir.r

font co urageux, il s m o.rdent vio lemtnent: ils

ne craignent

ni la b

ek ue ni les petics o ifeaux de proie :

ils .éviten_t le

ren:1.rd

5!11 grimpant au

f<> tn m et df!S ari:>res;

mais ils de ,•

iennent

1:1 proie d u chat

lauvage

&

de

la

m:1n

e.

On

ne di.t pas qu ' il

y

ait des

loir.r

dans les c li–

ma.rs

rrCs"'froi~s

ou tres-c hauds , mais feulement dans les

e._ays

tel}'lpérés

&

co uvcns de bois , On en cro u\•e en

Efpagne, en .francc , en Grece , en lralie,

en

Allema–

gne, en Suilre,

& c. V oyet. J'hijl, nat.

g ép l r,

&

parti –

Fttl

tome

1/ll/.

Voj•ez

RAT

D OR M E UR

1

r.¡uadrt~pede .

Lo.I R,

le,

Lidr ricus ,

(Gio~r.)

rivic!re de France

qní prend fa

foorce dans le Perc he ,

p::~ ffe

3

llliers ,

i

Chotea11dun,

il

Claye,

a

Vendóme ,

:l

M o ntoi re, a la

PI eche,

a

D uret'l ,

&

fe perd dans la Sarte

a

Brio lé,

pne demi·lieue au·delfus de l"il e de S ...

'\ubin .

LOIRE,

LA,

(Giqgr . )

grande n• iere de France .

Elle pr¡ond

(¡¡

fource d3ns le Vivara's au mom G erbier–

le-joux, fur les confins du V el:ti , co ule dans le F or Cs,

le Bo urbonnois, le N iverl")ois , co ro ie

1~

Berr y , q u'el'e

fépare d e:

I'Orléauois, arro fc G ien

&

Ortéans; enfuire

fe

tournanr yers te fud-ouetl, el le patTe

a

Beaug.enc y,

a

~lois,

3. Tours, puis v icnt

a

S aumur, lort d!!

t'

Anjou,

entre dans la Bretagne,

bai~ne

Nantes ;

&

élarg iCiant fo n

lit,

qui ell fcmé d'!les, elll' r'e perd dans i'Occ!an entre

)e Croi li c

&

Bourg>>euf.

Un po i!te anglois a peint avec

~leP,ance

les

rnv3ge~

que canfe la

L oire

daos fes débo rdenl cns : je

v:~is

tran–

fcrire Co n rableau en faveur des

leél.:urs feo!iblcs

a

l:t

poé!ie de ceue langue .

Jf?hen -thi.r

frcnch

rÍVt>Y

rtti{d~witb

fudden

r~tt~.I,

Or

f nowJ

d~{folvd,

o'erflqw.r the adjoi'ning plains,

f.rh

e bufbandtn(!n wieh high rai.r'd bttnlu

} t:cttre

T'h

eir¡

rt:edy hope1

;

and ehi.r he can

~n4ure:

B ut

i

wit h bayJ

1

and

da1111, they {Jrive t o forc e

HiJ

chtmne/,

10

a

n~w

or narrow' r

cfJrn·fo ,

N o

longer then 'Within

hi.r

banlu

he dwell.r.,

F irfl

t.o

a to,·rene, then a deluge fwe/l.r

;

SÚ·oneer an-i fiercer

by

reflrainti he roarr,

./!nd

Jmows

no

b(Jund,

Óifl

1palu:J

hiJ

pow"r

hi.r

Jhflres .

Je voudrofs bfen que quolque bo n

fran~ois

no us pei-

~nir

anffi Je dé bordement exce ffi t des droits ho nleux:

qu'on exerce fur cene riviere, fn us

pr~texre:

de m ::J.inte–

pir fa

n::~vig:arion,

mais -;n

réa ~ité

po ur r'!iner le co m–

rnerc:~e .

On compre au-moiqs une trentatne de d1vers

péages qqi s'y fo nt intro d uirs , lndé pendamment defque ls

on paie une impofition

afTe1.

Pien pommée

le

trlpaJ de

L oire.,

"ainfi que les d roifS de fin1pl e ,

double~

triple c !oi–

.fon, élab.lis a nciennement po ur l'entretien des fo rtifi ca ·

rion~

de

1~

v ille d' Angers .

On

n'en peut guere voir de

plus cheres n i

de

p~u~ mauv~ifes,

a

ce qu'aflure un ho m-

me é clalré .

·

Le droir de boere des

m~rchands

fréqueoia nt la

L oir. ,

n éré

ért~blt

folc m nellemem

a

O rléans pou r le bnlifa¡;c

&

le cu rage de la riviere, dont o n ne prend auc un foin.,

mal11ré

le~

él

o~

es de ce curage , par

1~

!ieur P íga nio l _de

la Force ; rnais en revan.che, dit avec plus de vénr6

1'auteur eflimable des

refhcrf he.r for

lt".r fiwance.r

,

une

petice

compagni~

de fermiers

y

faii une for rune

~onn~re

&

qui

mérite l'auentio n d u co n fe il '

(hft

a

ral fo~

d u

pro duit

foit

a

raifon des vexations q u' ffUe exerce tur le

Comm~rce. ·

LOIRE T,