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LOM

lis fu<'nt folemncltement condarnnés par Thomas

d' A rundel archevéquc de Cantor!:>ery,

&

par le concile

d'Oxford .

f/o)<'l:.

le

D ié¡;onn. de TrhJor< .-<.

LO LOS,

C.

m . (

H ifl. mod.}

C'ef! le titre que les

MacgífaroJs

donoc:ot

au.x

íilnpt.es

gentilshommes

qoi

chez. c:ux formoieot oo troHieme ordre d1!

noblelf~.

Ce

eit(e

el!

hérédítai;e •

&

fe dotlne par le fou,verain. Les

Dacru

form.eot le premier ordre de la noble(fc; ils pofre–

d ent des ti:efs quí releveot de la couroone

&

qüi lui [ont

dévolus faure d'hoirs. miles; ils fom obligés de fu ivre

le roi

3.

la guerre avec un

cerr~in

non1bre de Coidats

qu~ ils

foor forcés d'entcc:tenir. Les

Carr¿s

fonnent te fecond

ordre: le fotwerain Jeur confere ce litre qu; répond

a

celui de comte ou de marquis.

LOMAGNE,

LA,

(Giogr, ) ou

LAUMAGNE,

en latin moderoe

Leoma11ia;

petit pays de France, en

Gafcognc, qui fait partic du bas Armagnac; c'était au–

trefo~s

une

vicomré.,

c'ell au}ourd'hui

l111e pauvre

éle–

a:ion dont le commerce efl miíérable .

(D.

:J.)

LOMBA

IR

ES, adj. (

/fnae.)

qui appanienr aux Iom.

bes.

Voye<.

Lo~IRES

.

/fr;eres lomba>ru

font des bJanches de l'aorte qui fe

dillribuent aux rnufcles des. loJnbes.

V

'<feZ

A

o

R.

Tli.

&

ART ERES.

Vúhu

lombairn

font de' veines qui rapportem le íang

des artl!res,

&

vom fe déeharger dan• le tronc de la

veinc-dlve.

V<>y•z.

V

1';1 NES.

Glandes-

~lombair~I.

Poyt:Z.

G

~A

SDES

~

Les

nerfo lombairei

font au

oon1bre

de

cioq

oaire~ ;

ils· oot ceta de commun qu'ils communiquenr cnfemble

avec le nerf inte.reo!tal.

La premieoe

p~ire

pafre entre; la premiere

&

la feeonde

'Venehre des lombes: elle

comrnonique

a.vec l-a prem iere

dor[~le

&

la

íeconde

l~mbaire;

elle jeue plufieuFs ra–

mcauJC <j\t·i fe difrríbuent aux mufcles du bas ventfe ,

au mufcte p(oas ,

a

J'iliac, au

ligamen~

de Fallope,

au–

cordon fpermatique,

&<-

La fcconde paire fort entre la deuxieme

&

la troirie –

me vertebre des lombes : elle camtnu nique

~vec

la pre–

miere paire.,

&

la troi6etnc: paire

!Ombair:c

avec le

nerf

inrercoilal: elle jene pluficu.s raroeaux, pl\rmi lefqne ls

il y

en a qui 9'>'uoitreE1 t an nerf

crural

&

an netf o btu–

ratcur : les amres fe ditlribttellt atH mu[ctes pfoas,

.f"–

~;ro-hnnhair~s,.

fong

C.orfal,

vertébrau¡ o bliques,

&c.

au

ícrotum ..

aux glandes inguinales,

atL'(

1Ue1nbrancs

des

tclticules ,

&c.

La troifieme paire fort coure

la

troirieme

&

la qua–

trieme-

verrebre

des

lombes :

elle

coLnmunique avcc

la

:feconde paire

&

1a

quatrieme paire

lombaire

&

avc:c

Je

nerf inocrcollal: elle jette plufieu" fitets dom quelques–

unc; s'uni.lfc;ot avec le ncrf obturaceur,

&

dt:nures

avec

le nerf e rural;

&

plufieurs· Ce perdent daos les

mufcle~

vertébraux, pfoas, peéliné,

&

e.

La qu>trieme paire fo rt entre la quatrieme

&

la ciu–

quienle vertebre

Qes

1om

bes.,. s'uoit

a

}a troifiemo

&

a

la cinquieme paire

lomhaire,

&

communique avec Je

nerf iotercoflal : elle jette des

br<~nches

aux m uCeles Y<!r–

tébraux

&

aUK

ron[cles

voifi ns ,

&

s'unit avec le necf

e rural

&

avec le oerf obturotcur- .

lA cinquieme paire pafre en1re la dernlere vertebre

de5 Iombes

&

Pos facrum: elle s'uLút avcc la quatrie–

me p:tire

lomhair•

& a veo la

pJ:etniere

facréc : elle

coLU–

munique ;tvec le nerf intercoflal: elle j_ette des rameaux

:aux mufcles vertébmux,

&c.

en foum i! un au nerf cru–

ral,

&

fe joiot au nerf Caeré pour for:ner le O<!rf fcia–

lique.

L e murete

lombaire

intane.

Vo>'',_

Pso.As.

LOMBARD,

(/-Ji

[l.

mod.

&

Com. )

ancien peuple

d'Allemagne qui s'é tablit en ltalie dans la décadence de

l'etnpire romain,

&

dont

on a

lon~-tems

donné

le

nora

en France aux marchands italiens qui

~enoient

y

trafi–

quer.,

paniculierement

aux

Génois

&

au>: V

énitiens '-

11

y

a Inéme

eocore

a

Paris "une rue qui porte leur

DOI.tl

.,

paree que la plilpart y tenoieot leurli comptoirs de ban•

que, le c ommcrce d'argenr étant le plus

coufidéra!:>J~

qu·ils y 6Uent.

L e n o m de

lor,.bará

devint enfuit<: injurieux

&

fyaa–

ny

OlC

3

11{11rier.

La place du change a f\ mfie•d•m conferve eocore

1~

nom de

p/tr{<

lombar4c,

comme poor

y

perpétuer le fou–

'YCnir du grand commerce que les

l•mbardJ

y ont exer–

cé,

&

qu'ils aot enfeigné aus habitans des Pays-bas.

On appelle encare

a

Amlterdam le

lomb,.rd

QU

la

m:tifoo

de~

lo111b4ráJ,

une rnaifon oU tous ceux qui font

prcffés d'argeur en pcuvem trouv.-r

il

emprumer fur des

effets qu'ils y Jai(fem pour

g~ges.

11

y a daos les bu–

ccaux du

lombará

des receveors

&:

des efiimateurs : ces

dernicrs efiiment la valeur

du

gage qu'on porte, a-peu-

LOM

551

prcs loo jufle prix; mais on ne doooe deUus que les

deu.

X

tiers, comme deux cens Barios fui'

Wl

gage de

U"OlS

cens. Lton

déJivre en

1n~me

tems

un

bjJfet

qui

porre l'intérüt qu'on en doi-c payer,

&

Je tems auq..uel

o o doit retirer le gage. Quand ce teros ell pa([é, lega–

ge éfl vendu

a

u plus offrant

&

dernier enchériffeur,

&

le furplus

(le

pF<!t

&

l'i~éne<

préalablement pris) efl:

reodu au prop•iétalfo. Le, moiodre intéret que l'oo paye

au

lombard,

eft

de fix pour

ccn~

par an ;

&

plus

le

¡:a–

ge ctl de moiodre valeur, plus l'imérét ell gcand: en

forre qu•il va q11elquefois juíqu'a vingt pour

cem.

Les

Hottandois.

noo)tnent ce

lo1nbard

bank

vawle~nin­

ge'

c'ef\-3.-dire

bam¡ue d'eraprune.

c~en

un grand

bftci–

ment que Jes

.r;-égeus

des pauvres

avoieot

.fait batí' eu

1 ffO

pDttF leur fervir

do

maga.(io,

&

q,u'ils céderent

a

la ville en

~6t4

pOUJl

y

<i'tabli• une banqoe d.'emprunt

fitr toutes- forres de

g~es,

depuis

~es

bij-oux

Jc..

plus

pr.é–

eieux j,ufqu'aux pla¡s

vil-es

~ueniltc.s .,

que Jes paniculie{s

qu i les

y

ont p.onées pcu,v.ent retirer qu.and il leur¡ plaí't.,

en payant

einrérC:t;

mais

s'ils.

laifi:"ent éconler

un an.

&

fix femaínes,.. ou qu'ils ee

p-rolongen~

pas-

te terme du

payement en pa.yaor l'ituért!t de J'aonée écoulée, lents

cffets font acquis

au.

lombard

qui les Cait vendre, eom–

me on a

déj~

dit .

L'intér~t

de la íomme fe

pa.ye

, íavoir, au-deffous de

cem fiorins ,

a

~aifoo

d'uu penuin par femaioe de cita-

que florin, ce qui revient ii

16

:

pour cem par an. De–

puis

l OO

jufqu'a

fOO

fjorios ,

00

paye l'iméro!:t a

6

pouc

cent par an: depuis

soo

tlorios juíqu'ii

3000,

r

pour cent

par an:

4

depuís,

300Q

jufqu'it

10000

fl.orios, l'imérct

n,efl: que de 4 pour

czeLH

par an.

Outre ce dép61 géoé<al, il y a encare par la ville dif–

fércns petits bureaux

~épandus

dans le< divers quartie<S,

qui reffortifrem tous au

lomba~d.

Tous

le~

commis

&

empJoy.;s de cette

ba<~quc Con~

payés par la. viL!

e.

Les

fomrnes dom le

lomb4rd

a

befoon fe tirent de la banque

d'

A

mflerdam,

(le.

tous les profits qui en p<ovieonent,

íont dell in és

a

l'entreden des hópi<au>: de cette vil

le.

DiélionrJ. de comm.

Jean

P.

Ricard,

7raité du

GOI"I

'Jm.cJ

:–

ce

d'

Amflerdnm

.

L OMBA RD ES ,

(Juri.fpmd.] Voyez

ci-d~-:;anr,

Lon –

TRES LOMRARDES.

LUM

BA

RDS, (

Glog. anc.)

en Jarin

L rmgob.,rdi

Ou

Lo:-J_gahardi,

auciens

peuple~

de 1a Gcrn1anic, entre 1' El–

be

ll!

l'Odcr.

11 y auroit

áe

la témédoé

a

vouloio défigoer

p~us

ípé–

eiatemeot leur pays

&

en 1narquer les

bornes ~

p<trce qu'

ancun ancieu

auteur

n'cn

parle:

nous ne

favoos

qn.e

quc.l–

ques faits généraux qui

concern~nt

ces peuples. Tacite

OOllS apprend feulemeot que, quoiqu'ils fufrent

pl~cés

au milieu de diverfes

nations

puiffan~e

,

il

oe lai(fc{ent

pas d'e coof.:rvcr leur liberté .

Som le regne de More- A cuele, les

LombardJ

qu;n.e–

rent leur ancit:nne demeQre., s'avancerent jufqu'au.

D~

nube, patlcreqt' ce fieu,v;e,

&

s.'en;¡pa.rerent d'une previo–

ce doot ils. fu,eot cha(fés par Vinde-z.

&

par Candidus

chefs de l'armée romaioe . EnCuite, pendan\ plus de deu.a

íiectes on n'enteqdit plus¡ parler <\'eu.x : on ignore

nié–

mc le pays qu'il s alkreot habiter .

M3is fous l'empire de Théodo[e , .1\gilmund lenr chef

rendit fameux le nom des

LombardJ.

Vers l'au 487 its

aiderent Odoacre rQi

des

Hérules

a

s'emparer de l'íle

de }.lugeo ; & daos la.

fuil c

eux-méJnes eu devinrcut les

ma1-tres.

E11

r>.6,

leur

•ai

Audauio

1~

coqduirit en Pannon!e,

&

ils ne furem pas loog-terns " fubjuguer cette pr<>vm–

ce , L e royáume des Oflrogotns :>.:tant été détruit

v~••

l'<>n

:fÓO

Alb.,in

in~i•é

par Narfés conduilit fes

Lom –

b~r¡/s

""'

ltalie,

&

il y fonda un

r~yaume

pqifrant, íous

le OQm de

royau.m~

de

Lombardie.

.

B ienrllt les vainqueurs adopterem les mamrs, ta poll–

tefTt> , la langue,

&

r·a

religi?n des

v.ainc1:1~:

c'ell: ce

q~i

n'étoi~

pas

a_rrivé aux

preLnlers

Francs

01

~ux

Bourgm–

gqoqs, qui porterent dan.s les Gaules Jeur

lauga~e

groí–

fier

&:

leurs mreutS

encn.re

plus

:~grefles.

La

nat1oo

lo'/1'1.–

bard~

étoit

c~mpof<!e

de payens

&

<fariens, qui d 'ait–

leurs s'acco rdoient fort bien en[emble, ainft qu·avec

le'

peuples qu'ils avoient

fu~iug':és.

R?th:>.ris. Icor · roi pu–

blia vers l'an 640 uo édlt qm donnott la hber1é de pro–

fefrer taute rcligion; de Corte qu'il

y

avoit daos preíquc

toutes les villes d'ltalie un

év~que

Cl\thol!que

&

un éve–

qne

arien, qui lai1Toient vivre

pairibleme~t

les

idolatres

rópandus cncore dans les bourgs

&

les vtlla¡:es .

Enfio,

le royaume

d.es

Lombard~

<¡ni a'<Oit

comme~l­

cé par- Alboín en

r 68

eje )'ere vulgQtrC, dura tranquoi–

Iement foqs vingt-rrois rals

iufqu':l

l'an 774,

t~ms .

au–

qoel Pepio dé li t Aflolphc roo. de ce eeuple,

&

1

obJ~gc:a