LOI
noit m!me
ao
cottfin du blelft!
1~
dro;t de poorfuivre
la
veo~eanct':
t.alttnu prtJxtmus
c~(r~artu
uldfcrtur.
La
/tu
des dou1.c tabk> u'éumdoir pas a·ttJi
le droir
de wngeaocc jufqu'au coufin do léfé; ce qu1 a fan e•
erre
.i
quelques-uns que Catoo avoír parlé
.d<
la
loi
"•
,.,¡,.,.
relativcm :nr
o
quelque atttre people.
ll
n•y
a méme pas d'app1rence que la
loi drt
tolim
ait guere eu
li~u
che1.
les Romains, le coupable •lant
le cl)oir de racheter la peine eo argcnt; elle n'auroit pu
svoir ltco qu'a l'é¡:ard des miférables qui n'avoient pas
le
m
>yen de ft
r~cherer,
encore o' en trouv•-r-on pas
d'ei<mple;
&
il
y
a lieu de penfer que, dans les tems
poli~
de Ro me, on n•a jamais mis
~n ufa~e
ceue
loi .
11
ell du-moins certam que long-tems aYant
j u(lin•~n,
la
lor
""
talion
.étoit aboli.:, pui>qu.: le droit
<lo
préteur,
¡lppellé
iuJ
bonora611m,
avon écabh que les pcrfonnes
léfées fcroieor procéder
a
l'eflimarion cju ma) par-de–
van• le ¡uge, _c'cll ce que nous apr.r<nd juflinieo
d~ns
fes jnl)itutes,
li'IJ.
IV.
sit.
IV.
ou ti dit que, fuivant la
Joi
de$ <)ouze tables, la peine pour un membre rompo
ttuit
¡,
~afio",
que pour un
o¡
,calf~
il
y
avoit une pd,
oe pécunia1re;
cela
fait voir que
1~ ~aliu,
n"a·loit pas
lieu dar¡s tOQS les cas. J oflir¡ien ajoute que la peine
d<S
injur!!S
introdnite pu la
lqi
de
douze mbks, efl tum–
J:>ée en
déCu~tude,
qu'on pratique dJns les ¡ugemcus cel–
les
g~e
les préteurs onr íotrodoites.
j¡:fus"Chrill, don
faim Mauhieu,
rbap.
11.
coodam·
ne la
lt¡i
du tahon:
,,
Vous ave1. cmendu, dit il, que
,
l'oo vqus a dir , ceil pour reil, dcnr pom dcnt; niais
, moi je vous dis de ne poinr vo\1
défendre do mal
,, qu'on veut ><Ous
faire,
&
fi
quclqu'un vous frappe
,
fur ¡a ¡ope droite, ter¡dcz lui la <;auchc
., Cette
loi
qui enfdgne le pªrdqo des in¡ures
~(!
ul}e doé);rine
-~ien
plus po re que celle du
taliDP.
Le meilkur
jorifconfulte~
ont
m~tne re~ardé
la
loi
J11 rali,11
com e une
loi
bn' bare,
contr3Íre
an droit na–
turel. Gn.tills,
de jure
bd/i
&
pariJ,
/.
1/1.
c.
ij.
dit
qu
1
dle ne doit avoir )ieu
r¡j
entre pnniculier< , ni d'un
peuple
a
l)ll
autre: il tire
fa décifion de ces belles pa–
roles di Ari!Hdc: ,
N
e feroit-il pJs abCurde de juflifier
, &
d'1mitcr ce que l'on condamne en autrui comme
,
UOI.!
mauvaifc a8ion
,
?
11
faQt c.:p,endam cq¡¡venir que le droit de rcpréfaii –
Jes, dont on t¡fe en tems de guerre en
vers
les ennemis
1
approche beaucouP. de la
/oi
du
talio>t . Voyn;
le
JUri(~
conCulte P•ul,
lrb.
f<nwtt .
V.
tit. '
IV
Aulu-Gell.
l.
XX.
c.
j.
i11jli<ut.
de
;,¡m:.
§.
7·
'J"riJpmJ.
rom.
de
Terra(fon,
part.
11.
§.
9·
L o 1
7
.ARPE!.A ,
V uyu.
ci-Je'll4>tt
Lo1
ÁrERIN.A.
L o 1
'TeRe:<T I.A
&
C .ASSf.A,
fut t¡ne des
/oii
fro–
mcntaire~;
el)e fu¡ faite fous le coníulrat de
M .
Teren–
¡ios
1!f
de Calfiqs Varus; elle ordonna que J'oo acher
'eroit du blé pour le ·di1lribuer au peuple daos les tems
de diíette, ce qui devint trcs-p é¡lldiciable
a
la républi–
que. Le blé de Sic>le dcyoit
~tre
d111ribué également
a
JO\IIes les yilles; mais V erres
1
gouverneur de cette pro–
vince, fut plus oc'oupé de íon
intér~t
partlculier que de
celui du public, comme Cicéron le lui reproche .
Lot
7'ERENTILL.A ,
fut faite par Teremiu; Arfa, tri–
bun du peuplc'
:1
l'occation des mccmmcntemens du
peuple ' rc¡main qoi íe plaignoit de ce qu';l o'y avo i<au–
cun qroit cer¡ain,
&
qt¡e le fénat
jugeoit tour arbitrai–
rement; elle ordonnoit que le peuple, apres avoir
atfem–
blé
lé~itimement
des con¡iceh eh »liroit dix hornme!
d 'un
a~e
milr, d'unc fo¡¡efle conCommée
&
d'une ré–
putation faine pour
compof~r
un
curp~
de
loiJ,
tsnt pour
l'ad minJnrJt on publique que peor la Mcilion des affai–
r<S particul 'cres,
&
que ces
lois
ferotent affichées daos
la place publique, afio que chacun plit en dire fon avis .
Celte
loi
cicin de nouvelles div1l1nns eotre le fénat
&
le peuple; eu6n aprC:s cinq aonées de contcOation
au
fo•jet de l
1
accepwion de la
loi
'T~rentdla,
les rlébeY.:ns
l'emporterent;
&
ce qui efl de fingul ier,
~·ef!
que ce
t ur
R
>rni)ius, hnmme cqn[ulaire ,' qui pnurluivit
l'exé–
cution <le la
luí
Tero>~ti/la·.
ün envoya done trois dé–
puu!
en G rece pnur
y
r.rrembk r
les· me;lleures
lo.s,
dont les dée<myir
f.>rmerent enfuite la
loi
d<> 1
1
u –
ble'.
Vo\'n
le
tat~tloe;tte
de Z n ius,
&
ci·d,vut
au IDOt
L01
DE _
QOU ZE TARLE
.
(A)
L o1
TE TAME'<TAtllE
, on appelle aiofi
les
loit
,..,{filfes
q,1j
cuocernent Ja matiere
&
la forme des te–
ílamens .
Lo1 s TR f ATRALES chez les R omaim étoieot celles
qui
re~loient
les places oue chacun devoit o ccupcr au
lhélue
&
daos les
j~u1
· pobt.c , feloo fon raog
&
fa
cooditton.
La premiere
l•i
q ui re
gla aiofi les ploces ne fut faite
Fr V atere que
6s6
ans
a.pr'~
la foodadoo de
Rome ;
LOI
jt•fqnes-12 perfonne ne
s'~t
ú
~v,(t'
de prendre plsce de–
vom les f<'noteur .
<.:epen~'"t l
•• Uilp<>rt de
r ·te· Li–
vc,
)e
peuple
'.,fi<nfJ.
de cct"
lot;
•
lori'que Rofcios
cut fil it foirt la
lor
qui do onu r 111_¡
:i
1'·"'
.1u1
chcvsl'ers
doos le 1héiue, ce .qui
arrhe~
fou
le:
e
nfulat
de
•;•
céroo , cela occafionna •u théitre une
ranJe ftdi1io
que
Cic~ron
appoiro promvt" m
JH
por fon éle<¡uence,
dnnt Plutorque le loue grandement.
l}u : u!le tit
•utli
qu~lques
années apres une
¡.,
tbl,iuale
fo• nomm~e
Je
fon nom
Julia. Voyn
Tite· Live,
liv. XXXIII.
Loi–
fe:au,
dn ordrn,
c.
J·
11•
.1.9.
Lot
fHoRt.A .AGR.ARI-< ,
fut faitt par le triban
p.
T)lorius, lequel décharg<a
les
terre du ,ófc de tnute
redevance , au moyen de quoi le peuple
fm_priv~
de ce
reveno qu'on luí dJilribuun auparavaot.
v~y•::.
L OJ$
,-.GRA)RES.
L o 1
'Tqt.A,
il
y
en
s
.eu plufieurs de ce
n
m,
fa–
voir la
Loi
7'itia "1''";,.,
qoi fut une des
l•it
agratres, fai–
te plr
Se~
tus Titius .
f/oy<::.
Valere Maxíme.
Lqi
7 reit• d•
J~.,is
&
mN»trÍbNt,
dc!fendoit de ríen
recevoir pour plaider une caufe.
V•)'"'-
Tacite,
/i'fl.
f/1.
Q uelques-uns croient que c'efl la mime que la
1.;
e;,..
tra;
cepe,¡da¡n
A
ufone en fait me
m
ion .
f/oye:r.
Z J;tios.
L •;i
7flia
&
c .r,,/i.• '
dt!fendít de
JOUCJ
de
l'argenl
.:l
moins q ue
ce
ne filt pour prb: de quelque excrdce
.dont l'adrelr<, le cou rage ou
1-a
venu 6lfent l'ob¡er;
il
en efl
par!~
par
la
jurilconlultc Ma1r'en,
./f.
d•
,hJ,,,_
toribus.
L vi Ttria
dt pro'lli11<ÍtJ
'1""'/foriJ,
r<¡¡la
le pou,•olr
des que!leurs dan
les provinceJ oilll> boicot
eovnyt!s .
Loi Titta
J~
vora-rítnu
cowfNiatlls,
fllt
fail7 par P.
T itius, nibun do peuple do tems de
triumvtrs , pour
o rdonner q ue le confulat
fin iroit au bout de cinq ans.
f/oJ'n
!\ppien,
liv.
IV. St:r
l•lffts
us
loh,
11oyc:r.
Za–
;tius . (
A )
Lo t
'TRtBvNtTt.A PRtM.A,
étoit celle par Jaquel!
e
le
Cenat de R ome con[entic, en toveur dtt peuplc,
~
la
.(:réadon áe cinq
Jri~ull<
dont la pert<>nPc fcro11 facrée ,
c'eil pnurqooí ccJte
loi
fu t nqmmé'e
jacrrUa;
il éto t dé–
fendu de rien attenter fur leor perlonne. Elle fut
fur–
nonHn ée.
prim,,
pare¡: qu'il
~
cut daos
)a
(u>te d'au–
Jre~ I~H fau~s
en faveur des tnbuns, emre nutres ecHe
qui dt!fendoit de les intcrrqmpre lorf<!u' il<
horno1~ooient
le peuple. L a
L oi
Tri6,.,.;,;q
dt!icndoic auffi de
Ct>OI2-
crrr une maifon ou un •ut<l Caos lo prrmi lion du peo–
ple.
f/d¡•':r.
Ful • ius ürfino< daos
{o
rrouJ
¡,.,
!e
/,.,,.
J'AIIt~i,e
.tfugufJi,,
&
la
]Hrifprr<d.
rom.
de
M.
Tet–
raffi1n,
pag.
7f·
Lo1
T R J BU~ITIESNES,
c'éto;eot les plébiícite
qui
t!toicot propofés par les criboos
&
faits de l'autm iré du
peuplc .
:
' L o t
T vLL J.A '
DE
.AMBITV '
fut faite
ro•JS
)e
ttonful–
tat de
M.
T ullius Cicéron; c'étoit un knotus·conful–
~e,
pouant que celoi qut afp'rt:rou 1 la
m 1~ · tlt•tn
e nr.
pourroit ,
dan~
les deu x
~onées
quí ptécé.lcrcllcnt
f>n
élévation, donner au pcuple des jeux ni
d<~
•epH,
ni
fe faire précc!der ou acco,-,pagner
d~
gens
gog~s,
fous
peine d'exil.
f/oy et.
Cictron ,
pro hlur<1111.
L o1
f/
.ALERJ.A;
on en coooo!t plulieurJ de
c.e
nom ,
Cwoir la
Loi
1/ahria
faite par
M.
Valerius, coníul,
co'l~ue
d'
A
pulein• ; elle détendOJt de cu n<)amner
a
mnrt
Ull
ci·
10yen rom>il), mémc de
le
faire
b•ure
de
verg~'.
Loi
Valeria
rl<
prtn>ucnti••~. ~toit
de
P.
Va!erius ,
furnummé
Puhlitola,
Jeque! pendant
C.
o conlt>lat
.r
plutkurs r6.¡1em.:ns otiles
:1
la rtpobl;qoe
&
f•v
•ra~lcs
l
la liberté dp
p'u~le
¡
one de ces
lois
entre
1\
11r
t'ut
que l'ou pouvnit appeller
<k
tuus les
ma~illrats ~u
peuple.
Le
mt!1n~ Val~:rio(j
flt
cncore
d,a.utre'5
lois,
Pllrtant
que
p~rtOn
lC 0
1
aUrOit
de cO
nmtndcmtm
1
R llme l
a
mmus
qu'il ne loi eOt
ét~
ddc!ré p2r le peuple; qae l'on con–
facr<roit
au
dieut la perfunnc
&
les bien• de celoí qui
auroit confpiré conue l'c.'uu: il décharl(ea auffi
le me–
no
peu~le
des imphts, penrant que de tels
¡¡~n\
Cunt
alrez
char~té's
de leur famille qu'¡l; om
~
élevcr.
Loi Val"'"
d~
.rre
alte•o,
c.'roit de
Va'
erÍa\ Flaccus,
lequel (acceda, poDr le COnfalat,
a
,\-hrÍ'I\; eJie
3UI0·
rifoit les débi•cqrs
:1
ne payer <jUe le quart d
ee qo'ilt
devoient. Ce Valeri<>s 6t une fin digne de foo
inJ••II •
ce; car
il
fut toé daos une féditíon uc.tle par les
tr
•U–
pes d' Afie oñ il commandoir.
V,yet.
Zniu•.
L•i V,Jtri•,
Je
prf[eriptio>~•,
étoit de
¡,_
Valcrius
Flaccus; il ordonna que
ylla fero•t
crU
diébteur,
&
qu'il suroit dro 1 de vie
&
de mort for toas let eh
yens.
Vt>ye::.
aMJii
Znlos.
(
.tf)
Lo •
V.A.ot.A,
ainli nommée de Qo. Var'u1 tribun
du .,eople, ordoaoa d'ioformcr coa
u
e
c~o
pu le lai
o