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LOU

plac)! da11s <Jne .voirure p,ub¡;quc; ce qni appart\ent aux

voitur.ier',

meífagers ,

caro()j.ers,

lol¡leur~

de

che vaux,

rnaqUJgnons,

&c.

fu,¡

fin

lotur

des comp•gnons, des gan;ons, des geos

de journée, mano

uvrie

rs,

&c.

ce que fmu:

les maiu es

des commUl¡auiés

cj.es

art~

&

mé.liers,

&

les pan icul iers

qui ont quelques travaux a faire faire.

D il1i•'1· ¿,cono–

VJerc~ .

LOU J;: f!.

UN CABLE,

ou

RO {,JE R

tJN

c ...nq:,

.(Marine . )

c'efl mettre un cable

en

rond en

fa~<>n

de

eerceaux, afi o "de le

renir prét a iilcr lorfqu'il faut

mouiller. Les cables doiyent toujours

~tre /~11/s

dans

Je vaiffeau, paree qu'ils dcnoent alors moins de

plac~.:

lorfqu'on rnet les cables en bas ,

il

laut les tenir !"éche–

ment; pour cet effer on mer deffous quelques pieces de

boí~,

afio que s'il cmre de J'eau dans te

lJeu

oñ ils

font

lot<ll,

elle ne les rouche pas.

.e;'

en

le cq¡ltremal·

~re

qu i en

e/l

chargé.

Autrefois on

dift,it

lo{

t.er

u1u

manfl!uvr~,

mais

pr~ ·

fer,tement on dir

roHer

dn

mam:euvrtJ.

f/oy.

E,oUER.

LOl,JEU~,

r. m. (

Cgmm.)

celui qui donne qnelque

chofe

a

louage; on le dir parriculierement des

louct<r¡

de chevaux , des

loueurs

de carrolfes

.

· LQUGHLENE,

(Hi(J. nat. )

le me t

lough

en ir–

londQÍS íiguifie

lac;

ainfi

l.ugh-L •n•

veut dire

la&

d,

L m•.

C'e(l un lac fingulier d'lrlande dons le comté

de Kerry,

a

la par

tic

!Jléridionale de cene !le, qui con–

tient enyiron trois m itre arpens quarrés; un le di

vire

en

fupérieur

&

tn

inf~rieur .

11 efl commandl! par des mon"

tagnes; au haut de !'une, qui s'appelle

Mangerton,

efl

un lac dont on ne connoit pas le fnnd,

&

qu'en lan–

gue du

pay~

on non¡me pour cene raifim

Poull• iferon,

c'efl·a-dire

t rou d'mfcr.

Ce tac efl

fnjet

a

f•

d~bor¡lcr ; alors

il en Con des torrens rrcs·cnnflMrables qui

retombent dans le )ac

ioféri~ur,

&

qni forment de< car–

udes ou d<s chlltes d'eau, dnnt l'afpeél e(l tres-fi ngu–

lier. Qn dit qu'il re trnu

ve

des pierres précieu[e; dans

ce lac,

&

dons Con voifinage on rencontre des mines

de

cuivre

&

d'argent.

LOUGH·N EAGH, (

H i(J. nat.)

ce mor fignifie

lac d< N •agh.

C'elt le nom d'nn lac fam_eux d' l rlande,

fitué au nord de cette i le , entre les comtés d'

Antrim ,

de Tyrone

&

d' Ardmach.

11

a enviroo

trente milies,

c'cfl-a-dire dix licues de longueur ;

&

quioze milles,

c'efl-a·dire cinq

licues de

lorgeur.

11

el! remarqnable

par la propriéré que quelques JUteurs Tui ont anribuée

de pétrifier

&

de changer méme en fer

les corps que

l'nn

y

jette . On a, dit·on, ot>fervé qu'en

enfun~ant

des

pieux de bois dans ce lac, ils étoienr au bout d'un cer–

tain rems pétrifi és dans lo partie qu; avo;t été enfoncée

dans l'eau , randtS que la partic qui étnit reflée hors

de l'eau, rcfloit combu!liqle,

&

dans l'état d'un vrai

bois. M Barron a examiné ce phénomene avec une

attention p:uticnliere ,

&

il

a

troové que

ce n'rtl poinr

une incmflati¡¡n qu

UIJ

déplll qui fe fait a !'ex ér•eur

du bo!s, co mme M . de B uffon (!a cru, mais

tOllle

la

fubflance efl pénérrée du fnc lapidifique

&

chaugé" en

pierre. L es bois pétrifiés que l'on tire de ce lae, Cont

de deux efpeces;

i1

y

en a qui fe changent en une pier–

re blanche,

lé~ere ,

poreu(e

&

propre a aigui[<r ks ou–

tils. On trouve d'amres bois changés en une pierre noi–

re,

dure,

pef• ut~,

oans laque!le i! y a fauveot fuit a fa

furface, foit

a

ron intérieur, des p·trties

ligneures qui

n'ont point éré changées en piene . Ces deu

r

e[peces de

bais pétrifiés conrervent le tilfu Iigneux,

&

fon t feo lorr–

qu'on les frappe avec de l'acier; elles rauticnnetll le feu

le plus violent fans fe calciner ni

fe!

changer en verre;

la reconde e(pece, apri:s

~voir

été

calcinée, devient

blancbe, légere

&

poreu[e comme

la premiere. On

croit que c'efl du bois de hqu x

q~1i

a été ainfi pétrióé;

mais il paro!t que c'e(l pllltór un bois réfineur, car

oR

dir qu'il répond u

ne o

deur agréable lodqu'on le cal –

cine . Quclques

~ens

o.nt

cru que cette pérrificotion fe

faifoit én fept ans de rems, t¡lajs ce fait ne parplt point

c:onflaté .

L a pétrification oe re fait pas reuternent dans le lac

de

lough-N<ogh,

mais encore elle Ce

fair dans la terre

'lUÍ en approche jofqu'a hnit milles de

difl~nce ,

&

l'on

y uouve des amas de bois enfquis en terre,

&

parfai–

tement pétrifiés .

Voy<>:.

BartoQ,

ph.ilof•phical ldlilra.

Boyle

<lit

dans Can

trait~

fur

l'origi»e dn pi<rrn pr/–

(iet~Jú ,

que daos le fond du lac de

Neagh,

il

y

a des

rochers ou font attachées des cryflallifatians de diffé–

rcntes couleurs .

LOUGNO N , (

Glo(r. )

riviere qui p¡end ra fource

dans les monta¡¡nes de

V

auge,

a~

confins de la Bour–

gogne, traverfe une portie de ce

omté,

&

re jette dan$

la

~Ou:

a

rrois Veues au:delfpus

Grey.

. .

LOU

.LOU -!G.UlN,

f.

m .

tcrmc ¿, r.!ati•.,,

oom don–

né par

l~s

S,mv:lg(s d,Amérique , au rrajet de cerrc qui

f•ir

lo

drflance du

porr:,~e

d'une ri viere

a

une autre. pen–

dant lequd traJe!

<>n

efl

obli~é

de pOrter fon

C3!10 1

fur

b.

tete ou rur )es épaules . 11 fe trouve autli des cnclroits

dans les riyieres. ou la n.a-vigation en ernpechée par des

faut~ ,

p:1r des chL\tes d'cau emre des rochcrs, qui re–

ué.:,ffent le pa((1ge.

&

renden t le t:ourant

ti

rupide que

l'on ell

for~':!

de

poner

le eanoc jufqu'S

l'cndroi:

oU

le cours de la rivierc pcrmct qu'on en falfe ufaae · qnel–

quefois le portage du cauat ell de qnelques

lie~es'

&

re

répc.::te afre'l. fouvenr; mais ce pnrtage ne fatigue ni' n'ar–

rGr~

les Souva-;¡es,

a

eanú: de

1~

lC:géreré de

le11rs ca•

l)OIS.

N

ous

iodiquerons ailleurs

leur fubrique

&

leur

forme.

LOU lS

D'AR GE>IT, (

Monnoi•.)

piece de monnoié

de France qu'on

commen~a

de. fabriquer Cons Louis

XIII.

en 1641, peu de tems a?ri:s les

louis d'or .

L/ordonnauce porte qlte les

lottis

d'nrtrewt

feront fa–

briq ués les ur¡s de

f.~ixame

Cols, les autres de treme

[ols

de quinze fols

&

de cinq íOls, rous au

litre de onz;

deniers de fin, au remede de deux grains. L es

/

011

d'

argcne

de foixante

Cols ,

pefant vingt-un deniers huft

grains tréb!Jchant chacun,

a

la raille de huit pfeces

0 11-

'Z.C

dou'Z.iemes de piece, au remede d'un

douzi~m~

de

piece ,

&

les

autre5

efpeces

3 proporrion. On

n'avoit

point encare fait de monooie d'argent

fi

pefamt: en Fran–

ee depuis le commencemem de la mouarchie . L es

lo11ir

4'

"'gmt

de L ouis

X

V.

o

m

été

a

.la taille de huir de

dix

au tnarc,

&

o nt

valu

tam6t

plus,

tantó t moins' fe ... '

Ion les opérations de finance , dont nous ne ferons' pas

ici

l'cloge. N ns remarquerons feul ement que les

louir

d'arK_~nt

de

foixante

fol5, fe nomment

3.

préiCm

un

pt*"

trt

leu,

&

que par•tout ou il

ell

p•rlé d'écus avanr

l'an 164r,

it

faut tonjnurs J't:ntendre

dt! l'écu d'or.

L o

u

t

S

n'o

R, (

Momtoie.)

piece de monnoie de

Fraoce qu'oo a coinmeocé

3

fabriquer Cous le regne de

L nnis

X 111.

en 1640.

Les

louis d'or

fabriqn és alors

&

depnis, éroient

a

v:ngt-deux karars,

&

par cnn(équent plus foibles d'un

kar:¡¡ que les écus d'or . Le

louis d'or

du p ids de trois

deniers fix g rains

trébncham,

valoit dix livres; celui de

deux deniers quinze grains trébuchanr, valoit cinq

li–

\'res.

Mais il ne faut p3S oublier de remarquer

ici qu'on

fabriqua

pou

r la premiere to;s en t64o,

la

m.tj"

ure par –

ríe dt:s

lou.is

á'or

au moulin,

doar enfin l'urilité fm

re–

connue

& p

rotégée par

le

chancelier

Sé.;uier,

contre

les

oppofitions

&

les cabaks qu' duroient d<puis vingt-cinq

ans,

&::

qui ::JVoiem obligé Briot, 1':s.uteur de ceue in–

venrion,

a

la poner en Anc;leterre, oU on n'hérita pas

a

l'adopter fur le champ .

On fi r auffi dans ce tems-13, des

drmi-lo~tis,

des

do~t­

blrJ !otiÍI,

des quadruples,

&

des pieces de dix

louis

·

tnais ces

dcux dcruiers

cfpcces

ne

fu rent que des

piece;

de plairir, &

n'ont point

eu cours dans

le

commcrcc .

L e célebre W arrin en avoit fair les coins; jamai• les

monnoies n'ont

été

fi

belles ni U bien monnoyéc:s, que

pend30t qne cet habile homme en a eu l'intendance .

L es

lortü d'or,

ou comme nous

les nommons

fim–

plcmeot, les

louis ,

n'ont

chanKé ni de poids ni de -

ti–

rre quoique Jeur prix idéal foit augmcnré . Ceux qu'on

fair aujourd'hui font les

m~

mes, ou doivent

~!re

les

me mes que ceux qu'oo faifuit Couis Laui;

XI II.

en

lÓ40.

On trouvera,

Ci

l'on en eA curieux, dans

le Blanc ,

Boizard,

&

autres écrivains mr>der neo, les différens chan–

gemeos idéaux qui fmt arrivés

dO

prix du

loui.1 d'or

faus le regne de Louis

XI

V .

&

ae Louis X

V.

jufqu•i

ce jour; mais

il vaudra mit:ut Jire les

motJ

ESPECES

(commerc~),

&

M

1

JNNOl E .

LOUI SBOURG,

(Giogr.)

perite ville de l'Amé–

rique feptentrionale, d:ms la nouvelle Fraoce, capitalc

de l'lsle royale; c:,n la nt>mmnit précédemment le

Ha•

''"

.i

I'Ang lois .

E lle efl fituée au détroit, ou paffage

de li"ronrac,

q~i

fépare

l'lsle royale de l' f\cadie, Ítrr

one langue de terre qui forr_ne l'emrée dn pon,

&

qui

en tres-bien

fordfi~e;

le port efl autli défendu par pln–

fieurs batteries; d'ailleurs le gouverneur de 1' lsle roy•–

le, le conreil

&

l'état· major, aitec une boonc garni .

run, font leur ré fidcnce

¡¡

L ouilbOUr_l(.

Cependant elle

fur prife en

t

746 por les Anglois, apres cinquante JO•n

s

d'une vigoureufe défenfe . Ce ne fu t poim une opéra–

tion du cabinet des minifl res de L ondres, co mme le

remarque M . de Voltaire; ce

fu~

le fruit de la hordieí–

fe des oé¡;ociam érablis daos la nouvelle Angletcrre . lis

armerent qoatre mille hommcs,

les

foudoyerc:m, les

apprpvifionnerent,

&

lear fournirent des vaiffeaux ck

'

traof-