572.
LOU
LOUVIERS,
(Giog.)
en lQtio moder-ne
L"papa–
rid.!;
ville de Fr3nce dans la haute N ormandie, avec
u~
tre de cumté .
11
y
a une mannfaélure de draperics qui
dl
arfc1. confidérable.
Louv rurs
dl
d'aillcurs !huée fa–
vorablement daos une plaine fertileg
a
4 lieues N. d'E–
vreux,
2
S.
du
~ont-de-l'arche,
S.
E.
de Rauco,
22.
N. O.
de Pans.
Lon,l.
18.
ro.
lat.
49·
10.
LOU VO,
oN
LOUVEAU, (
Glog.
)
Kccmpfcr
écdt LIVO,
&
les Siamois l'appellent
Nouheboury;
ville d'i\(ie, au royaume de Siam, avec un p:1.lais
~ue
les rois de S iam h1bitent une
par~it!
dt: l'annéc; c'ett
leur
V
erfailles . Elle el! fort peuplée,
&
litnée dans une
belle plaine
a
9
licues de la capl!ale,
oii
l'oo peut aller
par uo canal.
Long.
Celan les PP. Jéfuites, 118. 33·
fdou M. de L ille,
ut.
11.
30.
lat.
14.
43·
2f.
LOU VOYER, verbe neutre,
(Marine.)
e'el! vo–
guer quelque tems d'un c6té, puis virer de cap,
&
a) ler
autant de l'autre, afio de fe cooferver toujours une
m~me hluteur
,
&
dériver de fa route le molns qu'il d l
po!lible. On
lo11voie
quand le veut ert cont
roire.LOU V RE,
LE, (
Hifl . mod.)
en latin
lup.tr"
,
pa–
Jais •ugu lle des rois de Francc daos Paris,
& le princi ·
pal
Ofll(!Inent
de cette capitale. Tour le tnoude connoit
le
louvr.,
du-moins par les defcriptions détaillécs de
Erice
&
atures écrivains.
Il
fut co mmeocé gro!lieremcnt en !214 fous Philippe
Augulle,
&
hors de la villc.
Fran~ois
l.
jetto les fon–
dcmens des ouvrages,
qu'oo
appeHe
1$.'!
vieux
J,Jit'l"~
;
H enri 1
J.
Con
li
ls ¡:mploya d'habiles ar¡:hlleéles pour le
rcndre réguher . Louis X
IIJ,
él<va le pavillon du mi–
licu couvort en dóme quarré; L ouis
XI
Y .
fit cxécu–
[er la Cuperbe
fo~~de
du
loHt>r~
quí eCl
3
l'orient du
c~té de
C~¡int
Germaio
1'
Auxerrois. Elle !'fl compof<!e d'un
premier
~tage,
pareiJ
:\ cdui des amres
fa~ades
de l'an–
cien
lonvre;
&
elle a au-dcCfus un
~rand
ordre de
colon–
ncs corinthiennes, couplées •vec des pílaflres de ml'l)1e .
Ceue fac;:ade, longue d'environ 88 toifes, fe parrage en
trois avjlnt-corps
1 ·
UQ
au
milieu,
&
deux
aux extrétnicés.
L'avanc~cor_es
du
n1i1ieu
dl
orné de huit colonoes
couplées,
&
el! torminé par un grand fronton, doct In
cimaife
d l
de deux feotes
pierres
~,
qui out chacune
dn–
quante-deux
pi.ésde longueur, hnit de lar¡¡eur
&
qua–
tor?.e pouce
s d'épaiiJeur.
C)aude Perrault donna le dellcin de cette
f•~ade,
c;ui
efl devenuc par
I'exécution,
un
d~s
plus
au~uOcs
tlJO·
numens
qui
foit:nt au mo nde. 11
inventa nli'me les
ma~
chine•, a vec le(quelles on traofporra les deu¡ picrres donr
nous venous de pader.
L'achevement de ce ma¡elluenx édíñce, etécutt dans
la plus
gr~nde
magniñeence, refle toujours
a
.dé6rer. On
fouhatteroJt, par exemple, que tous le• rez-de-cha1,1rfée
de ce bhirnent
f~tlenr
netroyés
&
ré1ablis eo portiques .
lis fen·jrokut ces portiques '
a
ra.nger les plus belles lh–
tues du royaume'
a
rafl'embler ces forres d'ouvrages pré–
cicut,
épars dans les jardins oU on ne 11: promcne plus ,
&
oii
l'alf' le tems
&
les faifon s '
les perdent
&
les
ruinenr. Daos la partie
íitué au tnidi, on pourroit piar
ct>r rous les tableaut
du
roí, qui font
pr~fe]lternent
eo–
tarfés
&
.confondus cnfemble daos des gardes-meubles ol}
perfonne
n'(!n
jouit. Ou tncuroi,t au oord
la
~alerie
des
pl5ns, s' il ne
s'y
~rouvoi
.t aucuoobtlacle
o
On
tranfpor–
tero:r auffi daos d'autrcs
cndroi.tsde ce palais, les cabi·
.nets C
1
Hitloire namrelle,
& celui
des
médailles
o
Le c(\l é de Cainr Germain L-\uxerrois libre
&
dé~agé
offriroir
a
tous les regards cette colonade fi bclle' ou–
v.rage unique, que
les
cicoyens
admireroJent,
&
que
les
~tungets
víendrojem voir:
Le> académies différentes s'arfembleroieiH ici, daos des
falles plus
convenabl~s
que celles qu'elles occupcnt au–
jourd'hui; enfin, on fonneroir divers appartcmens pour
loger des acaJémiciens
&
de• artilles. Voíla, dit-on, ce
qu'il ferqi1 beau de faire de ce vnfie éditiée, qui peut
~tre
daos deux !iecles n·oflrfra plus q<le des débriL M.
de Márignl a depuis peu cxécu1é la plus importante de
ces chofes, la confervation de Pédifice .
(p .
J.)
·
Lo u v RE,
hontuur du,
(
Hifl.
de Fran<<)
on nomme
ainfi le
privilege d'entrer,
á
u
lou'l.'r~
&
daos les autres
mai(ons rqyales , en carrorfe . En 1007, Je duc
cj'
Eper–
raon
~cant
entré
de ceue
1naniere
dans la cour du
lotrvr~
. (ous prileX<e d' inco mmu<llté, le roj voult¡t bien
le Jui
permeurc eucorc
a
l'avenir,
quoique
les pdnces
feuls
eulfent ce prjvilegc ;
mai~
il accord¡¡ la méme ditlinélion
au duc
d~
Sully cu
1
óo?;
cnfiu, fous
la régence de
Marie de M édicis' ce¡ houuellf s' étendit
a
tOU~
les ducs
&
officie< s de la couronpe,
&
lcur c/1 demettré.
(D.
J.)
LOUYSIANE,
~A,
(Glog . )
grande contrée de
1'
Amériq.ucfeptentrionale,
&
qui fa i!Oit
:
~utrcfo.isp:utie
é
e la Í'loride . Le P. C harlcvoix eu a don
né .<me dcfcri•
LOX
ption détaillée dans fon Hifloirc de la nouvelle France
¡
je n'en dirni qu'un mot.
Feroand de Soto, Efpagnol, la dé couvrit le premíer
mourut da¡JS le pays,
&
les Efpagnols ne fongcrem
fas
a
s'y é tahlir. Le
P.
Marquette, jéfuite,
&
le Jieur
O•
1
yet y abordcrent en t
6¡2.
D1x
ans aprcs ,
M.
de la
S
a•
1~
pcrfcélionoa
cene
découvene,
&
nomma ceuc vartc
coutrée
1<>
Lo11yjia"e.
En 1698,
M.
d'lborville, capit>ine
de vaitfeaux, entra daos
le
M iffiffipi,
&
le remonta
jufqu'a Con embouchure. Eu 1718, 1719
&
J?W,
la
Francc
y
projetta un éta.bllrfemcnt qui n'a poiut eu de
Cueces jufqu'a ce jour: cepe.ndanr ce pays parolt un des
méilleu,rs de
1'
A.mérique; il el! naverfé du nord au fud
par le Mi!liflipi. Le
P.
blcnnepin, récollet, a
dono~
en
r683
une deícription de la
Lotty{i,me ,
qui a graud be·
Coi
o
de corrcélions.
Longitude
279- 289.
laeit. 39-
39·
(D. 7.)
LO,l\TICKZ
OH
LOWIECKZ,
OR
LOWITZ,
(
Glo,l.)
en latin
Lovicium,
ville de Pologne
ao
palari·
nar
de
Rava
1
av~c
une
fortcrelle; c'ctt
la rélideoce des
archev~ques
de Gnefne; elle efi fur le ruilfcau de Btu–
ra,
a
7 licues S. de
Ploc~ko;
p.
N.
de Rava.
L<ng.
37·
49·
lat.
p.
18.
LOWLANDERS,
(Gloz.)
nom qu'on donne
ame
Ecotrois q1,1i dcmeurent dans le plat-pays, pour les dillin–
&uer des montaguasds qui ,Cont appellés
1-J;ghlanders.
L es
J...owlar.d~rs
font compo(és de diver[es natiom, d'Ecof–
fois, d'
.'\n~lois,
de Normal)dS, de Danois,
&c.
Leut
langu.e reQferme quantilé de termes tirés
ele
l'ancieo
Saxon; mais ces
tertnes
'aboliCfcut tous lc:s jours, depuis
que )'anglois y a pris
(i
fort
r.acine, que
11'
vieul lan–
gage écorfois ne fe pafle plu
ql!e daos les mo111agnei
1
&
daos les !le< parmí le pelit peuple.
LOX~,
(Glog )ou
LO)A, carc·ell lamEmepro·
nonciatÍOJl;
ville
d,EC"p:Jgn.e au
roysume
de Greoade,
dans un 1erroir _agréable
&
fepile
f~r
Je Xénil,
a
6
licues de Genade.
L o,g.
J4·
f,
l«t.
~7·
f·
JI y 11 une pc_tite ville de
Loxa
au Pérou, dans l'au–
dience
.de Quito, fur le confluent de
deu~
peths
ru1ífeaux,
qni d efcendent d\1 nord de Cnanuma,
&
qui
tou.rl!ant
a
l'ert'
&
gro!lis de plu(ieurs 3Uires' forment
la nvtcre
de
Zamora,
-1111
íe
1ette
d;JilS
le
Marano n,
fous le
nom
de
Sane-Ja!(O.
~oxa
en
Ütllt:::
quarre
dcgrés
au-dela
de la
ligne
éq,uinoxi:1lc,
cnviron
ce
nt licuesau 1ud de
Quito, un degré pi
U>
a
l'ouen.
l,.a
mon.ta¡:ne de Ca–
xaoum:;,t_,
célebre par
l'~~celtent
quin
quina qui y c roit,
ert
a
plus de deux licues
&
dem;e au (ud de
Lox<~.
C ct–
tc perite ville a été fondée en
Lf46,
daos un vallon •f·
(f!-¿
agrénblc, par l\.1ercadilio,
1\m
des capi1aines de G on–
<;ale Pi1.arre. Son
Col
c(l d'environ 1
JOO
10ile~
.au-def–
fus du niveau de la mer. Le clímat y ert fort doux,
quoique les chaleurs
y
foient qul'lquefois incommodes.
]'en parle ainfi d'aprcs M . de la Condamine,
M!m. de
i'flead. dcr
S<.
mm.
174f·
(D.
J.)
LOXODRQMIE,
C.
f.
loxodro>1Jia,
(
Nav;gat.
&
Glumltri~.)
ligoe qu'un voiffcau décrir fur tne1 _, en
faifant
roOjours voile
ave~
le méme rhumb de yeut.
Voyo:.
RHOMB.
Ce mot vient do grec,
&
il eCl formt de "O",
o6/i–
<¡lu
,
&
de
l'fip.•r,
t:ottrf~ .
Ainli la
luxodrom;c,
qu'on appelle aufli
ligne i?Kodro–
"iJit¡Jte,
o u
loxodrimiqu~,
conpe
tous
les
mér:diens fans
un
n1~me
angle,
qu'oo
appelle
angl.e l?xodromi9'!e
o
•
J..,a
loxodromie
ell une efpcce de fplfale los-anthm•que
tracée fur la furface d'une fphere,
&
dont le> méridieJIS
fom les rayons.
Voy;z
,l...oGARITH'!IQUE ( SPIRALE) •
M. de Maupettuis, <jaos Con
di(r:ot~rs
fur la parall•x•
de
la /,m_e,
pous a donné plu!ieurs proprit!1és de la
loxqdro–
mi~,
aiofi
que dat)S un n1tmoirc
imprisnt parmi ceux
de l'académie des fcieoces de Paris, en 1744·
Voy<:z
l'arfide
CAPO'l'AG,E.
La
loxudromie
tournc
au~our
du pole fans j!Lmtis
y
arrivc:r
1
comme
la logarit]lmique fpirale
tpurne
aut?ur
de Con ceune.
¡¡
ea de plus
évié!~n~
qu'une por!IOI\
quelconque de la
lnxodrq"'Í!
efl to1ljours en
raH0o
con–
Haute avec la ponion cqrrefpondante du méridien.
.
'
Si
on nQmtne
z
),are compris enlre
1~
pole
&
un potnt
de la
/oxodromie,
&
1 le ray n,
d
11
la
ditftrenc~
de la
longimde
1
on aura
l,~rc
infinimenr pedt du parallele
Cl)
r–
refpondant égal :\
d
11
fin.
z
¡
&
cet are doit c!trc en rníf<m
coon::mte nvec
d z
1
a
c~ufe
que la
loxodrqmie
coup~
hJtl-
jours le méridieo
Co~s
le
m~me
aogle, dm¡c
;¡;~~
dl:
=b;
c'ert l'équation de la
loxodrtmi~;
foit Jin.
~
=x
01\
aura
áz==-~:_-
&
h d
u=--~
.
foit
x~
y'
1
-11")11
J
r
'
11
V-
••31
J
tl
r
·
f,
on aura
bdH=~
l/
,., _,
ou-J,á11~ y,.,.~-;-.
dont