\
LOY
dont l'intégrale e!l
-bu+
C=log.
r
+y~
Voy.
INTÉG RAL
&
LoGARITHME. Par ceue équarion on
peut conllruire des rabies
loxodromi'l""
pour tel rhumb
de vent qu'on voudra.
Voy<>:.
LoxoDROMt<¡,UE .
La
loxodromie,
ou pi ilrót fa projeétion fur le plan de
l'équareur, efi repréfentée
fig.
7
&
8.
de Na'iJigat .
P.
repréfente le pole;
PA, PB, PC,
&c.
les méridiens,
ou plílt6t leurs projeélions fur le plan de l'équareur;
AIHG
efi la
loxodromie,
(0)
LOXODROMIQU E,
f.
f. (
Nav igat . )
dl l'art o u
la méthode de faire voile obliquement au moyen de la
loxodromie.
Voy<>:.
NAYIGI\.TJON,
RHu•~n
&
Loxo–
DROMIE.
Loxodromique [e
prend auffi adjeélivemeot,
&
il efi
beaucoup plus en
uf~ge
dans ce fem.
Lign~
L"xodrDm;t¡ut!'t
ou fim.plement
loxodromjqut!,.
efi la
.mi!
me chofe que
loxoáromu;
on l'appel)e auffi
li–
~·u
de rh1<mb
.
Tabln loxodromiques
font
d.esrabies drelfées pour l'u–
fage des navigateurs, dar¡s lefquelles on c•lculc pour
ehnqce rhumb de vent psrtant de l'é\.1uateur, la lo naueur
d'u chemin parcouru,
&
le
cl¡~nge:penr.
de
longitud~,
en
fuppolanr le char¡gement en la¡¡mde de d1x en dix minutes .
Voyez
l'art.
CAPOTAGE
&
CARTE.
Yoyez
auffi
l'hi–
flotre
'{es
Maphématit¡ues
de
M .
MoQtucla,
tome
/ ,
pag.
6o8 - p t7.
En général, ponr connruire ces rabies, ou remarq uera
que par la propriéré de
13
losodromie qui fait tot'ijours
un angle confiant
avec les méridiens ,
un
are ou
portian
quelconque de la loxodromie, qui en le chemin do vaif–
í'eau, efr
a
!'are du méridien correfpondant comrne le
flnus total efi au co-rinus de J'angle de la loxodromíe
avec le mc!ridien, ou au rinus de fo n angle avec l'éq ua–
teur. A l' égard de la
longitud~ ,
on peut la c•lc!uler de
d eux manierc:s.
1°.
Par cette proponíon l'angJe de la
Joxodrornie avec
t•~qnatenr
efl au co.. finus de '"ce méme
angle comme l'incrém¡:nt de la latitude efr
a
l'íncrément
de
la longirude pris daos l'arc du parallele;
&
ainfi o n
aura pour
chaqu~
parricule du m éridien de díx en dix
rninures !'are du parallele correfpondant, qui d ivífé par
le (ayon du parallele, ou le cofinns de latitude, donnera
l'inér~mt!Ot
réel de la longitnde; la fomrne de ces
in–
crémens fera évidemment la \nngitude totlle .
29.
On
peut
fe fervir de la formule qlle nous avnns donnte
au
moP
LoxonRo~qE,
&
quf
cont{~tlt
l'éqnation entre les
l ongitu jes
&
les latitudes . Ceux qui defi reronr un plns
long d6tait, peu\·ent
avoir
reconrs 3
l'hifloire de.1
Math l–
matiques
d~ja
citée.
v.y,z
auffi
MILLES
de
/on~itud(,
&
L1EUJ;:S
~llNEURES
d•
/ongit.
·
LOYAL.., ad¡.
(]I¡rifPrud.) Ce
dit de ce quien lé–
gi•ime
&
conforme
a
la loi;
¡¡
[embleroit
pard~
que Jé–
gal
&
luya/
feroient tou)ours la
m~me
chofe: on dít un
préciput légal, un augment légl}l,
c'efl-~-díre
fo ndé fur
la Jo i,
&
non Cur la convention : on appelle du graín
bo n,
loyal
&
marchand, lorfqu'il el! tel que la !ni venf
qu'o n le do nne ; nénnmoins dans quelques coutumes on
d it
loyal
admini!l rareur pour
~ ~~al .
'
L iga/
figoifie
~u!ú
quelqucfois
fla/
o u
fidele;
c'efr en
ce rens que l'on dit qu'\111 valla! doit etre féal
&
loyal
a
foo [eigoeur .
(A}
LOYAL, (
Marlch.):
cheyal
loyal,
di
cclui qui
~tant
recherghé
de quelque manege
~
donne librement ce qu'íl a,
qui emploie fa force pour obéir,
&
ne fe défend poinr,
quoiqu•on le malcraire .
B oucjle
loyale,
en une bouche excellente, une bouche
a
pleíoe malo .
Voyez
BouCHE.
LoYAIJX·Cours
0 11
LoYAUX-COUT'EMENS , (
Ju–
rifprud, ),
font toures les fommes que l'acquéreu r a été
obligé de payer cutre le prix de fo n aoquifition, tant
pour les frais de Ion c 0 ntrat que pour les proxénetes ,
pour pot-de-víq
4
éph¡gles, pour les ftais d'un decret
volontaire, s'•l en a
fai~
un, pour les dro!rs
feigneuriaux
ilt
pour les
répar~tions
néceiTaires, faites par alltodté de;
junié:e.
Ce ter¡ne e!l ufité en matiere de retrait; l'acqué reur
qui efi éyincé par retralt dcvant
~tre ind~mne,
le retrayant
d oít \ui rembourfer, outre le prix principal , rous les
l~yaux.
On les appelle
loyaux,
paree que le retrayanr n'e!l
fenu de rembourfer que ce qui a été payé lég•timemem
ou fuivant la Joi ; de Corte que, fi
J'acqu~reur
a trop
payé pour les frais du contra< ou pour
c~;ux
de fo n de–
cret , ou s'il a fait
d.esrépatatibns inuti1e5, ou fans les
avoir fait confiater par jufl:ice , le retrayant n'e(l reuu de
1ui rembourfer que ce qui
pouvoit Crre dd
legicimemen r.
JI
en en parLé dans
l'art.
129.
de la comome de Pa–
rís,
a
l'O<?<?álfoñ do l'étrait
li~nager.
Voyez
les Com–
memateurs f"'r cet article.
(A)
·
LUA
57 3
LOYER, (
.7urifPrud.)
erl ce que le locataire d'uoe
chofe donne pour le prix de la location .
On donne
a
kyer
ou plilrót
.a
louage des chofe• mo–
biliaires, comme un cheval , des meubtes
rneublnns.,
&
&
•
Le terme de
loyer
fe pr.end plus parliculieremcnr pour
le prix du lou:tge d'une rnlifon, terce o u aurre héritage.
Le propriécaire -d'
.u.nemai(on a •Jn privilcge fur les
meubJ~¡
de fes locataires pour les trois derniers quaniers
&
Je
COUr<lnt,
a IllOJOS que le bail n'ait élé palfé devant
no~aire,
auqucl cas le privilege s'étend fu r rous les
loyeri
qtll doivenr écboí r j u[qu'a la
fin
du baiL
Yuyez
!'article
171 .
de la co dtume de Paris .
L'ordonoance de
1629,
art.
t42,
dit que les
/gyrrs
des maifons
&
prix des baux
il
ferme, ne puurront
~tte
demandés cinq ans apre< l<s baux expirés.
C_e,rre décil.i9n parolt fhiv ie au
parletnent
_de
P~ris.
Voy.
BAif.., Lo¡;:ATAI RE, L ocAT ION, LouAGE.
lA)
LOYS, (
H ifl, mod G l u)!.
) c'ell le no:n des peuples
.qui
habit.emle
roy~u me
de Champa ou .Siampa daus les
Jodes orientales; ils ont
ét¿
fubjugué!l. par les Cochiu–
chicois qui font aujourd'.Aui les maJ.rres du pays'
&
a
qn~
les pr.emiers payent tríbut . Les
Loys
ont les
cheveux
n01rs, le ne7, app1ati, des tnouOaches,
&
fe cou vrent de
toile
d~
cotan ,
lis font plus
laborieux, plus
r¡ches
&
plus humains que les Cochin::h-inois kurs mairres.
P:u –
mi eux IJ:s gens du bas peuple n'ont point la permiffion
d'avoir
de
1'argent
che'l.
eux .
LOYTZ,
(Giog.)
~ille
d'l\llemagne au cerc!e de la
haute Saxe , daos la Potnéranie cir6rieure , fur la Pénc,
a
9
lieues
S.
de Stralfnnd,
f
N ,
O. de G\H'l.kow. Les
h'Cloriens
Allemaods
la
no mmenr
.en
la[Ín
L 11titia,
&
prétendent que c'elt un refic des
L utitii
ou
L11ticii,
an–
cien p.euple de Germanie
~ntre
les S laves , & ceue opi–
nion
ll
.ql)~lqu<!
fondemenr dans
1;¡
Topographie .
(D.
']
.)
LU
L'() A, (
M ythol. )
divín'té romaíne , qu'on in voquoic
a
la g uerre. JI n'cn ell pad é que daos
'T
ite-Live,
lt•v.
VIII.
&
ce qu'il en die oe
nou~ r~:ud
pas trop faVa ns .
C er hifl orien
rapporte
qu'apri:s un con1b:.u contre
les
Volf~
ques • le confui quí comtn :mdoit l'arrnée des
~otna in'ii,
confacra 3 la
déeffe
Lua
les armes des morts qm fe trou–
v~rerÍt
fu r le champ de batail1e.
L otnéíer
iuferc dc-1:1 ,
daos
fon
favant
Crailé
de l11/lraeionibtu Geneiliton , cap.
iv,
qu•íl étoir d'ufage de
faire
des expjarions aprCs un
combar,
&
que
Poffr~nde
des anpes des morts fe _fit par
le confuf, pour
~xpier
Io n aemée
~ll
fang
h~mam
rl!–
pandu. Selon ce fy ll cme,
L Ha
éw.'t la dédle des ex–
piations.~
du n:oins foJt nom
le.
déhgner<?l~ affc~
clalrC–
meut; 11 eft:
ttré de
/u~
re,
exp1er. (
D .
.J.)
L
U BE
·e
K, (
Glog, )
en laiÍn moderne
'-:~<bec"m;
ville
d'AIIemaao~
daos le cercle de la balfe-Saxe, ca–
pit3lc de la
V~grie,
avec
u~
é\'éché, donr l'évéqu.e
efl prince de r etppire .
&
foftragant de BrCme' une
Cl–
tadelle
&
nu port .
c•en
un~
vil\e libre
l
impériale,
~ln
féatiqne
&
trcs-f\'orilfante, qni fait
tlllC
efpec~ d~
répu–
!>hqne.
Elle doit fans doute
r~
nalflance
a
des ca bancs de
p~cheurs; car on ne fai t ni qoand
.1'~
fa ir bátit';
&
co•n–
rne o n
n'en
trouve
aucune 1neuuon
avant
G odefchale,
roi des Iiérules ou Obotritrs, leqnel f11t aflaflioé par
les Slaves
v~rs
l'an 1066 on prétend qn'il eo fu t le re–
Oaurateur ; mais que ce
C~it
luí,
Yíkbon
danois
~ 1~rur.tao le
vandal~
on tel aurre que
1
?n
vpudra
qUJ en. :ut
JCUé
les
ft..md~:mens,
ce n'efi
ce~ra1n~ment
aucun
ro1
de
Potogoe, quoi qn'en di[cnt
~~~
hlÍlonens de ce
~OY:lUme:
Nous fa vo us que dans le " ')·
~ed~
Lu.buk
c<Olt
d_éJ"
conlidérable , qu'clle avoit la nav1gauo¡1 libre de
1~
1
ra–
ve,
&
qu~
Voldemar, frere de Canut, r01 de J?ane–
mark, s'en
é tant
empar~,
ne
~énagea
pas ..k s,
habuans
.
Ceux-ci ,
pour
s'en
délivrcr, s
adrcife~ent
a 1_
emp~reur
Frédéric
11 ,
a
condirlon d'eue ville
l•b~e
&
1mpénaJe.
Au!fi depuís 12>7,
L ubeck
conferva fa
h~ené,
&
,devult
une vérirable
r~publique
fous la proreébon de 1empc–
reur. MalheureHfement elle fut
r~duire
en cendres par
un incend ie en 1276,
.
.
Elle a
JOUé
]e premier
ra~g
ent_re )es a.nctcnncs vtlles
anféatíques,
&
en eut le
d•réélo~te
..
E~ ·e
embraiTa la
confeffio n d' Augsbou rg en
1
f3f,
&
JOUI!
aé\uclle:nent
d'un territoirc
affe14
érendu, ctans lequei on
con_1pc~ ~me
centaine
de
villagcs ;
ell~
a r31ng au baoe des vtlles tm–
périales
¡¡
la diete de 1emp1re,
&
elle y alterne pour
la préfé;n<?e avec la vílle de Worms ...
L rtbecR
eO fituéc
au
conAuenc
des nvteres de
la
Tra–
ve de W ack<nit7.
&
de S tcokcnit7.,
a
4 licues du golfc
de'[on nom, dans la Wagrie, aux conóns de
gro;~r,