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L U .E

,;,,jis,

&

n"~f!

fait qu"un rnunicipe; c'é'toit la vitle de

Luc en Dauph10é dans le

Diqis,

grande mute des Alpes

lur

la

Drome. 11

y

a

fCulentent quelques

fiecles, qu'une

r ache

étatn

toinbée dans cetre

riv it:"re

en boucha le

tic

&

caufa une inond:uion, dont

l'ancio~

Luc

fut fubmcr:

&

détruit.

~e

nQuveau

Lrtc

qn'on repatit au-detrus

de Die, n':fl rell é qo'un limpie villoge.

Les·

30CICUS

ont encore donné le nom de

Lucu.r A u ..

~ujli

i

la v ille de Lugo en Efp3.gne

&c.

le mot

luctu

Jignifie un bois

1

&

l'on

Hlit

que la relig,ion payeonc ayaot

confacré les

boí~

aux divinités, la tlatterie ne tarda p:ts

d'y

JOindre des noms d'cmpC}reurs, elle c ommenfia p!lr

Augolle.

(D.

"/.)

LUDLOW,

(G.!og.) Ludloyia,

petire ville

a

m ar–

ché d' Ang leterre, et:t Shropshirc, aux frontieres du pays

áe G1lles., avec uo mauvais

~h2reau

pour fa défeníe.

Elle envoye deox députés au partement,

&

ell

a

ro6

milles

N.

O. de l...ondres.

L•ng.

14. f9·

l~<t.

fl·· 2f.

(D.

'J.)

.

LVDVS HEI.,MO NTll, (H.¡i.

nat.)

pierre

oH

íubllance foffile, d'une figure indéterminéc

&

irré~ulie­

re,

a ' ..

'exr_érieqr, tnais dont l'arrangelneot inrérieur cll

tres-reguller. Elle efl. d'une couleu r terreufe ,

&

div iCée

en malfes dillinékes

&

féparé~s

les unes des autre• par

plutieurs

vcines

de différentes co ulcurs

&

d'uue rnadere

plus pure que le relle

de la

pierre; ces perites manes

íon_t

fou

ven

e

d'une

figure

alfez. régullere, qui les

Fa.it

I"Cficlnbler

i

des

dés

3

JOUer;

maiS

le

plUS

CÓtnmuné¡nent

elles

n~onr

poiot de forme déterminée. Quelques unes

de ces ma!fes fonr CO[llpofées de plo!ieuro crotltes

on

enveloppes placées les unes

fur

les autres aurour d'un

n oyau

~ui

efi· au

centre:

dans celles-ci les veines o u

cloifons

qui

les féparent font trCs- m inces , elles font

plus

épai!fes dans les aurres. On ne fair ofage

<Jlle

de ces

v eines o u

cloifons dans

la médecine;

on préténd

que

c'erl

un

remede pour

le¡

maux

de

reins,

Su.ppft!ment

de

Chatnbers. Son nom

tui

vienr du célebre Van-Helmonr

qui a célébré fes vertus réelles ou prétendues. On dit

que

cette pierre

fe

trorave

fur

te~

bords de

t'Efcaqt, prC:s

d'

Anvers. Schroeder

&

Etmuller difent qu'elle elt ·cal–

caire .

Paracelre

l'a

appellée

fe/ terree.

Quclques

autttlHS

out

C{U

que Van-Helmont vouloit dé{ig tit;r fóus

ce

nom

la

pierre de la veffie.

L U

E

T

S,

[.

m.

pi. (

"/Nri[prrtd. )

devoir de

fruti,

tern1e

ufi{é

eo Breragne pour expri1ner une redevance

d'on boi(feaLt de feigle dtle fur chacune terre

&

fur

ch•–

cun

'1nlnnge,.

renant fc:u

&

fuméc

&

labour::uu

terre

en

la

pa ro!Qt: ,;

il

en

efi

fair meotion d3US Je recueil des a r–

rcts

des chambres de Bretagne dn

16

O

él:

o bre

r

361,

&

du :to

Mai

ij'64.

Voye>:. le Gloffair•

de

M.

de L aurierc,

4U

~"'rJCit

LuETS.

L U

E

TT

E ,

uvul~,

f. f. (

/lnato»úc.)

c'ell un corps

r<rt¡d, mol

&

fpongtenx, femblable ao bour dn deig t

d'uo

enfant, qui cll fufpendo

a

la port;Qn la plus éle–

véo de !'arcade formée par le bo rd libre

&

fi o ttant de

la

val

vule

du

palai¡,

prC¡ des trous

des narines,

perpen–

d;culairement tur la

glolle.

/Zoyez..

GLorrt:,

LARY N.X ,

Vo1x,

&c.

Son u fage efl de brifer la force de l'air froid ,

&

d'em–

p~cher

qu'il n'eutrc avec trap de pr

éoipit:J.tion

daos

le

poutnon .

Voyez:.

RES PIRATJON,

PoyM('IN,

&c.

Elle

di

form~e

d'une doplicorure de la runiqoe du pa–

lais.

Quelqucs

auteurs

la

oomrnent

tolttme/Ja,

&

d'au-

tres

gu'rgH!io.

-

- Elle ell mue par deux paires de mofcles,

&

fufpen–

due

par

autanr de ligamens. Les muleles font

l'"'xterne-,

ap~ell.:i

JPh.!noflaphyJin,

qui

11re

la

lu.ee.

en ha

m

&

en

arnere,

6c

ctnpCche les al imens qui

o nc

été

mAchés, de

pa(fer

d~ns

.les rrous des naríncs pendant la

dég lot~tion.

Vo)

1

e%.

SPHENOSTAPRYLIN.

L'i.wterne,

ap~,ellé

pte':rygo–

flaph)1/il,6,

qui tire ía

/u elle

en

haut

&

eo-devanr .

V

oye~

PTÉJR

YGOSTAPHYLIN.

Ces

deux

tnulcles

tirent

la

luette

en-haut pour facili–

ter la

ci¿glutition, &. rervcnt

a

la relever lorfqu'elle eCl

rel!ch,ée

&

tombée.

Pans ee

cas-13, on a coun11ne

Q'aider

a

la

relever, en

y

appliquant

un

peu do poivre

c o ncaOé

que:

l'on met fur le

bour

d'une cmiller .

17oyez.

DÉ.GLUTlTJON .

llarcholin d it gue ceux qui n.1onr point de

!tu-tee,

fotH

fttJCb

a

la phthHic:,

&

en

mcuren[ ordinairc1ncnt; paree

que

l~air

froid

entrant

trap rapidetnerH

dans

les poutnoos,

le•

oorrqmp:.

f/oy•z

PHTHJSIE .

Chúu de

¡,.

L uETTE,

f/oy•z

CHUTE.

L u

E

r

TE, (

maladi<J

de

la)

ceue parrie ell fujette

a

, ..enflatnmer,

&

a

devenir grolfe

&

loogue

p~u

un en –

gorgement d'hurneor pituiteulc. Dans le

premier cas,

tes

r~ignées,

le régime homeélant,

&

les

g:u~arifmes

rafcaicfliffans

peuvent

calmer

l'inftatnmation,

&

réfoudre

Tom• IX.

LUG

579

la

tun1eur.

Si elle fe terminAit par..gangrCnc, e¿m me on

lt:

voit qoelq.uefois dans la maledic: vénéden ne,

il

faudroit

en faire

l~ampetation.

L ;t

lu<tte

relichée par d es humeurs c>:ige des garga–

rifnles

artringcns &. fortifian s.

On lui d c nne auffi du

rcffo rt en mettant d;¡ns une petite cueitler dn poivre

en

poudre fine, que l,on porte íous la

luette

pour la fau ·–

po udrer . Mais

fi

elle

étoit

Oc:venue

blanche,

long uc,

fans irritabilité,

&

incapable d'c!tre rérablie dans

Con

érat

n:lturel,

ii

faudroir en

retr¡1ncher la panie excédenre.

Ccl re a

parlé

de cctre

opéradon,

en difant qu'il faut

faifir

la

luette

avee

des

pincc:s ,

&

couper au-dcCflls

ce

qu'il

eft

nécelfaire d'cmporter .

IV;l ais

Fabrice

d'

Aquapen–

dente ne trouve

pas

cette

opération facile:

c ornn1eLH,

dir-il, faifir

la

lu~tte

3V('"C

des

pínceues

d.~une

tnain,

&

la

couper

de

J'autre

daos la

p~rric

la plus

étroite,

1:1 plus

profonde

&

la

plus

ob[cu re

de

la bouche,

principaletnent

par

la

néceffit6

qu'il

y

a

dlun~

tnain-tlt:rGe ponr

abaiffer

l:t Jangue? C'cfl

pourquoi,

dft-il,

je

o c

111e

tCrs poin t de

pinces. J'abaifTe

la l;tngue,

&

JC

coupc

la

luctte

a

vcc

des

petits cifeanx.

ll

fero it

a

propos d'avuir

pour

cetto

opération des

cife,tux, don t

les

lames

~chancrées

en

croiffant

embrafferoic:at la

iHctt~,

&

la

conperoient

né–

cellB.irement d'un feul coup

2°.

Les

branches

doivent

Ctre forr longues,

&

former une courbe de córé du plnt

des

l~mes,

afin d'avoir les

anneanx

fort

bas,

&

que

la

rnain ne

bouGhe

p~s

le

j o ur. Fabricius

Hildanus

:1voít

imaginé un

anneau

ca11nelé, portant un

fil

noué, pro–

pre

a

em!;>raífer la

!tut-ee,

&

a

la

lier.

Scuttet

a

corrig6

cer

inflrunlent'

&

dit

s?eo

~tre

fervi utilement

a u

hn

le 8

]uin

1637, fur

un

fold3t de l'e1npercur., qui avoit

la

INétte

pourrie : AprC!s

que Fabrice d' Aquapendentc

avoit

coupé

la

portion

de

lu~tte

rclAchée,

qu'il

avoic ju ..

gé :}

prop0S de retrancher;

il

portoit

Ull

in

ll

ru ment

de

fer, fa ir en for:tne de cueiller, bien chand, non

poUt'

brOier

&f

cauterif~r

la

luettc ,

ma:s

pour

forri6er 13 ch:'t–

Jeur

nature11e

pr~rque

éteinte

dt:

la

panie,

&

rappetler–

fa vie langnífiante.

N

ons avcJilS

parlé

au mot

FE

u,

cor'n–

ment

Qet

n.ntcur s'étoit

fervi du

feu d'une

fa~un

qu'i(

n'avoit

pas

une

a<frion

itnnH~dlate,

dans

la

tnemc

in te n–

rían

de for

tifie r

&

de rclfcr rer le diTu d'une

partie

Lrop

hum ide.

(r)

L UEU R,

r.

m. (

Gram . )

lllmierc l'piblc

&

fombrc.

JI

fe

dh

aU

phylique

&

3ll

rTIOra\: je

\'OÍS

3.

b

ftteur

dn

feu ! cet

hnmtne

n 'a

que

des

luotr5.

L UF FA,

f.

f. (

Hi(l. nflt . B ot.)

ge n re de plante <!o nt

les

Aeurs

font d<!s baffins divlfés en cinq parties

JU[quc

vcrs leur

oenue.

Sur

la

méme

plante ,

on

tr9u"e qucl–

ques-unes de ces fkurs qui foot n ouées,

&

quelqncs au–

t res qui ne

los

fllOt

pa~ :

celles qui tOnt n ouées tienncnt

a

un

cmbrynn' qui deviene un fru ir

fctnblablc

a

llTl

con–

cotnbrc; tnai5 ce

fruit

n'ell:

pas

charnn

i

on ne voit fous

fa peau qu'uu

tiffi1

de

fibres

qui

formeot

un adm :rablc

raifcau,

&

qni

laiífent

uois logcs

d:tns la

Jong ucur

du

fru 't,

1eCquelles reoferment

des

gr:tins

prefque ovales .

T ou rnefort'

M¿m. de r·Acad.

roy .

dt:J

fcior.

fU111:!e

t ¡o6.

Voy•?:.

PLA !:ITE.

LUC:i :\NO,

L11ca;t11m ,

(

G/,.er.)

ville de Sniflc dan s

les batlliages d'ltalie .,

capit:~lc

d'on bailliagc

de n1Cmc

notn, qui cfl:

confidérable; car

il

eontient une fo ixan-.

wioc de bourgs ou paroHfeg ,

&

une containc

de

\.' illa–

gcs.

JI

a

éré conquis par les Suitres f11r

les

ducs de

Mi–

lnn.

Lt,gano,

fa caphale, efl

fitué e

fur le

lac

de L tt.{a.–

no,

a

61ieucs

N. O. de Coi'nc, t o

S.().dc

Chiaven.,

116 .

L onr;.

26.

2.8 .

lat1t.

4)·

f8.

L

VG D V NVJJ1,

(

G log .

anc. )

ce nom

a

~¡é

écrit

fi

diffé"retntnent

~

Lu_gduuur.'1 , L ttgdtat:u, Lugodntur;:,

Lugudunum

~

L11.zodunran

Lu,:dfl;ua/1.·

,

LygdrtnJ.tm

,

_&

a éré

donnd

¡]

tallt

de Vtlles,

que Ue pOll\'allt pOJOt

entrer

daos

c e Cé1ait,

nous

ren

voy o ns

le

lcél:cur au x re–

marques deMude Valois, de

Méz.iriac,

&

autres c...tui

ont t.flché de Jléclaircir.

Nous

re1narqnerons

feule1nent

que tou :; ces noms

on c

ét-é

donnés. fpécialetnent par

!es

anciens

a

la

vdlc

de

Lyon,

capttalc

du L yonnOHi

j

Lugdun.um

tignifie-t·if

en

vieu x gaulois , la

munttrgnc

~re

corbu1u,

o u la

montag~te ~~

Luc uu,

P?rce 'toe Lucws

Munatius Plancus

y

condu1fit une coto lllc? C etl ce qnc

n o us

ignorons.

N olls

ne

f.1.vons

pas

mieu x

l'origine

du

no1n

de plulieurs

autrcs

villes

qui

ont

la

tném e

é pithctc

comtne

Lr4gdunurrt B ·atavorro1:

~ L~yden;

L ugdl(nHI'1J

C/avatrtm

~

Laon;

Lz:g :i:t'1ran

Conv~naY-'uYA,

Comtnin–

ges,

&c.

Elles n

1

o tH

pas

ro uces

_ccrtame meut

é~é

appcl-

1ées

de la fone du

1101n

de

Luc:ru Flttncur,

nt

d~..·s

ror...

bt:aux

qui

y

étoient qu:1nd on en a jetté les fond..:m ens.

Peu[-~tre

pou:-roir·on

dire

que ce

nocn

leur a

ét~

don–

o~

3

caulC

de lene

fituation prCs des

bois , ou tur

de-s

mo'nragnes , des coiHne.s

&

des cóteaux . Ceuc

dernierc:

idée parolt la pla> vratlfemblable .

D d d d "'

LUGO,